vendredi 20 juin 2008

La direction de FTV s’est moquée hier en C.E. de France Télévisions, des procédures déposées devant la Justice comme des IRP, des Administrateurs...

La direction de FTV s’est moquée, hier à la séance du C.E. de France Télévisions, des procédures déposées devant la Justice comme des I.R.P., des Administrateurs et des élus »

La séance du CE de France Télévisions qui s'est déroulée hier, a été l’occasion pour la direction de montrer une fois de plus que non seulement elle se moquait ouvertement des droits d’alerte et des diverses procédures judiciaires menées mais qu’elle ne se préoccupait pas non plus des préconisations de la Commission Copé.

A chaque intervention de la représentante au CE pour la CGC rappelant qu’il était peut être "urgent" d’attendre le rapport de la Commission avant de demander aux élus de se prononcer sur des restructurations de France TV SA, la direction s’est contentée de rire en affirmant que l’entreprise devait bien continuer à vivre.
Même réaction lorsque le représentant du SITR a manifesté son étonnement face à la direction qui évoquait "l’imminence des déménagements relatifs à la mise en œuvre des trois chantiers (Jeunesse, Acquistions/Achats, Études) alors que les droits d’alerte votés par les différents CE et CCE des chaînes ne sont pas levés et que des procédures judiciaires sont en cours".

Pour la direction de France TV qui se montre de plus en plus autiste, rien ne compte d’autre que l’aboutissement de ces chantiers.

Patrick de Carolis qui a indiqué aux membres des Conseils d'Administration - ses propos sont inscrits aux divers procès verbaux - qu'il "attendrait les résultats des cabinets d'expertises chargés des droits d'alerte [toujours en viguer sur F2, F3 et F5]" a non seulement pris les administrateurs pour des naïfs en tenant des propos qui sont différents de ceux qu'il a tenus dans les CE et CCE mais, plus grave, pris aussi l’ensemble des élus et représentants syndicaux pour une quantité négligeable, en ne tenant absolument pas compte des engagements qu'il avait pris auprès d'eux.

C'est ainsi que durant près de trois heures, la direction de FTV s’est appliquée à détailler l’évolution des quatre chantiers suivants (DRH, Finances, Production et moyens techniques de la Rédaction, Communication), affirmant clairement que les trois premiers [Jeuness, Achats et Etudes)étaient d'ores et déjà acquis et prêts à être mis en oeuvre.

Le DGA-RH a même insisté, alors que la Secrétaire en début de séance avait demandé qu’il n’y ait pas de consultation sur le point concernant la modification des structures de France TVSA, pour que le vote ait quand même lieu, au motif qu’il était urgent.
L’urgence était, soi-disant, de confirmer officiellement l’arrivée d’un directeur adjoint au directeur des ressources humaines de France TV SA pour l’aider à faire face à l’arrivée des 58 nouvelles personnes qui doivent intégrer la holding dans le cadre des trois premiers chantiers….

Et encore une nomination de plus !! Il était « urgent », c’est certain !!! de faire passer le nombre des effectifs déjà de plus de 172 salariés en 2008 à 180 ou plus pour une masse salariale prise sur France 2 et France 3 qui tourne autour de 15 millions d’euros.

ET COMME SI LE MÉPRIS QU’AFFICHE CETTE DIRECTION NE SUFFISAIT PAS ET ALORS QUE,
- A TITRE EXCEPTIONNEL LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DE FRANCE 3 A MALGRÉ LE FAIT QUE LES MÉCANISMES DE L’ACCORD D’INTERESSEMENT NE LE PRÉVOYAIENT PAS, ATTRIBUÉ : UNE PRIME FORFAITAIRE DE 15O€- QUE CETTE PRIME DITE D’INTERESSEMENT SUR FRANCE 2 EST D’ENVIRON 500€- POUR LES COLLABORATEURS DE FRANCE TÉLÉVISIONS, ELLE SE MONTERAIT A 1.500€.
Comme dit l’adage populaire, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !!!
LA CGC (SNPCA et SPC) dans le cadre du contrôle fiscal en cours va directement interpeller les Ministères de Tutelle et plus particulièrement BERCY.

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