jeudi 2 juin 2011

Patrice Papet DG/DRH à France Télévisions se déclare « garant des textes, respectueux du Code du travail et des lois » mais les viole à l’envi.

Hier dans une « séance de négociation » des textes conventionnels, Patrice Papet qui s’est déclaré « garant des textes et respectueux du Code du travail et des lois » a péremptoirement décrété que seuls les syndicats représentatifs dans tout France Télévisions resteraient autour de la table pour la suite des négociations conventionnelles alors même que Nouméa n’a pas encore voté et que les textes disent le contraire.

Et s’il n’y a avait que cela !!!!! Il a ajouté que « certains syndicats pourraient lui reprocher de ne pas respecter la loi », en l’occurrence les dispositions sur la représentativité de la loi promulguée en août 2008.

Il n’avait sûrement pas à l’esprit la Convention Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelles CCCPA qui a, faut-il le redire, comme tout texte conventionnel : FORCE DE LOI ; plus particulièrement l'article III-6 de la CCCPA qui a donc force de loi et qui : "INTERDIT à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indiquant aussi que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".

Article dont il s’est moqué comme de sa première chemise en proposant en janvier 2011 à Rémy Pflimlin, le recrutement de l’épouse du pédégé d’Altédia cabinet Conseils extérieur sous contrat avec France télévisions, en qualité de directrice déléguée au dialogue social !

« Garant des textes et respectueux des lois » !!!! C’est ça…bonjour la crédibilité.

Il est nécessaire de rappeler quelques éléments essentiels à la réflexion de Patrice Papet protecteur autoproclamé des lois et des textes.

Il y a quasiment un an jour pour jour, la Cour d’Appel de Paris saisie par le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ rendait un arrêt lourd de sens et de conséquences pour les années à venir.

La Cour d’appel de Paris jugeait suite à la loi du 7 mars 2009 qui faisait obligation à France Télévisions de venir aux droits et obligations des chaînes publiques, adhérentes via le contrat de mandataire qu’elles avaient passé avec leur association d’employeurs l’AESPA des différents textes conventionnels, que :

1°) France Télévision de par l’article 86 de la loi du 7 mars 2009 a bien été adhérente de l’AESPA l’Association des Employeurs des Sociétés de l’Audiovisuel Public signataire des conventions collectives ;

2°) La lettre de Carolis ès qualité de pédégé de France Télévisions et de l’ensemble des filiales du groupe dont les chaînes, en réponse à la demande de la Présidente par intérim de l’AESPA en date du 12 mars 2009 était bien considérée comme une lettre de « démission » de l’Association donc comme une dénonciation des conventions, qu’il s’agisse de l’Avenant journalistes mais également et surtout de la CCCPA, la Convention Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelles. [La Cour d’Appel indiquant dans sa motivation que c’est bien durant la période du 7 au 12 mars –date de la lettre de Carolis- que France Télévisions a été adhérente de l’AESPA : « un instant de raison » ]

3°) Dès lors, cette dernière ainsi dénoncée, s’appliquait donc pleinement dans toutes ses dispositions, notamment le délai de survivance de 3 ans inscrit dans la CCCPA c’est-à-dire jusqu’en juin 2012, non seulement aux salariés des ex sociétés adhérentes de l’association France 2, France 3 et RFO mais plus largement de tout France Télévision, entre autres FTVI, FTV SA, France 4 et France 5.

4°) L’une des conséquences majeures de cette victoire, c’est donc la pleine et totale validité de l’ensemble des articles de la CCCPA qui a force de loi, faut-il le rappeler, plus particulièrement les articles 1.2-2.1 et 1.2-2.3.

- L’article 1.2-2.1 intitulé « durée, dénonciation, révision, avenants » dispose que : « La présente Convention est conclue pour une durée de trois ans à compter de sa signature. Elle peut faire l’objet d’un renouvellement, d’une dénonciation ou d’une demande de révision dans les conditions ci-après définies en 3 alinéa : a ) b) et c)

Passons sur a) qui fait référence à la révision, ce qui n’est pas notre cas et intéressons-nous à b) et c) puisqu’il y est question de la dénonciation que la Cour d’Appel constate incontestablement d’ailleurs :

b) Elle ne peut être dénoncée que pour l’intégralité de ses articles, annexes et avenants tels qu’ils existent à la date où la dénonciation est formulée (en ce qui nous concerne le 12 mars 2009). La dénonciation ne peut être le fait que de la totalité des signataires et adhérents représentant, soit les employeurs, soit les salariés.

c) à défaut de révision ou de dénonciation, la Convention est reconduite pour une durée égale à sa durée initiale. (3 ans)

- L’article 1.2-2.3 intitulé « dénonciation » dispose que :

« La Convention ne peut être dénoncée que pour l’intégralité de ses articles, annexes et avenants et que par la totalité des parties représentant, soit les employeurs, soit les salariés.

La dénonciation doit être notifiée aux parties par lettre recommandée avec accusé de réception au cours du sixième mois avant la date d’expiration de la Convention et accompagnée d’un nouveau projet de convention. La négociation de ce projet doit s’ouvrir dans un délai d’un mois suivant la notification de la dénonciation.

A défaut d’accord sur un nouveau texte à la date d’expiration de la Convention [octobre 2012 préavis inclus , celle-ci continue à produire ses effets pendant une période de trois ans au-delà de sa période de validité »

En l’espèce, la Cour d’Appel a fixé au 12 mars 2009 la date de dénonciation. Dès lors, la direction qui avait engagé des discussions préalables mais aussi fixé un calendrier de réunions de négociations jusqu’aux vacances d’été 2009 (date où le Chef de l’ État devait nommer le président de France Télé) a donc bel et bien pris acte de ce jugement et entériné la dénonciation en faisant signer à l’ensemble des SEULS syndicats signataires des textes : CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et SNJ (les seules qu’elles avaient du reste invité aux négociations) un protocole entre la totalité des parties, prorogeant les conventions collectives et l’ensemble des accords d’entreprises.

Pourtant, l’article 1.2-2.3 de la CCCPA, n’en était pas moins violé dans trois de ses dispositions :

1) l- La totalité des parties représentant, soit les employeurs, soit les salariés, n’avait pas dénoncé les textes,

2*- La dénonciation n’avait pas été notifiée dans les formes, à savoir, par lettre recommandée aux parties signataires,

3) - La dénonciation devait être accompagnée d’un nouveau projet [global évidemment] de convention, ce qui n’était pas le cas.

Violé également, l’article 1.2-2.1 de la CCCPA, puisque « La dénonciation qui ne pouvait être le fait que de la totalité des signataires et adhérents représentant, soit les employeurs, soit les salariés », ne l’a pas été.

Patrice Papet ignorerait-il aussi ce que : la totalité des signataires veut dire ! ?

Patrice Papet a fait savoir son intention d’écrire aux uns et aux autres pour leur signifier sa vison de choses…Le SNPCA-CGC attend de pied ferme son courrier pour saisir, le Justice par voie de référé, afin de faire respecter les textes conventionnels qui ont toujours sans ambigüité force de loi, face au trouble manifestement illicite que représente l’attitude d’une direction à 100.000 lieues de la réalité.

mercredi 1 juin 2011

Après le scandale des millions donnés aux animateurs/producteurs à France Télé, le scandale des millions payés à des intervenants extérieurs

Après le scandale des millions accordés aux animateurs/producteurs à France Télé, voici le scandale des millions payés à des intervenants extérieurs.

Le SNPCA-CGC a donné mandat express à son avocat pour déposer dans les plus brefs délais une plainte au Pénal pour « prise illégale d’intérêts, complicité et recel ».

Cela fait presque un an que le Président de la République a nommé Rémy Pflimlin à la tête de France Télévisions et voila que le scandale arrive.

Après les millions (célèbres patates) accordés aux animateurs/producteurs, il y a un peu plus de 10 ans, qui étaient alors en francs, voila les millions payés aujourd’hui aux intervenants extérieurs, quasiment multipliés par 7 puisqu’ils sont maintenant en euros.

Ce matin à France Télévisions c’était la débandade. Chacun avait avec lui un exemplaire du Canard enchaîné du 1er juin 2011(* voir en queue de post) …chacun découvrait avec effarement ce que l’article que la Presse reprend en cœur aujourd’hui (dès hier soir pour certains sites web): les millions d’euros des deniers publics dépensés dans des « conseils fumeux » (dixit).

Depuis près d’un an, l’entreprise aujourd’hui dans une procédure d’alerte votée par l’instance de représentation des salariés, est non seulement dans une situation de faillite sociale et une désorganisation sans nom mais à présent empêtrée dans des suspicions en cascades de conflits d’intérêts.

L’article du Canard enchaîné du 1/06/11 a fait l’effet d’une bombe à France Télévisions…Comme le dit l’article : « De jolis cas d’école, à l’heure où le gouvernement se fait un devoir de sévir contre les conflits d’intérêts ». Les « cas d’école » vont donc être pour un Juge d’Instruction qui sera désigné dans le cadre de la plainte, l’occasion de constater les manquements, la violation des diverses obligations notamment celles pour les entreprises publiques de lancer des appels d’offres selon l’ordonnance et le décret 2005-1742 qui garantit dans son strict respect : la bonne utilisation des deniers publics.

Ce qui semble visiblement loin d’être le cas. Lorsque le Canard écrit « plusieurs syndicats ont longtemps bataillé pour obtenir la liste des cabinets, en vain. Il y a deux mois la CGC est repartie à l’assaut… », c’est clair. Cela fait environ 2 ans que la CFDT, le SNJ et la CGC réclament ces informations, en vain. Quant au courrier des élus de la CGC pour exiger qu’un point sur le nombre des intervenants extérieurs durant ces cinq dernières années figure à l’ordre du jour du CE d’avril, le contenu est intégralement publié sur le blog depuis près de 2 mois ….et le point n’est toujours pas traité.

En fonction des informations dont nous disposons, les 22,1 millions d’euros qu’avance « Le Canard » qui sont déjà une somme hallucinante sont largement dépassés, il convient de multiplier cette somme par 6 ou 7 pour atteindre entre 100 et 150 millions.

Quant à l’encadré en bas à droite de l’article du Canard, où le « nouveau grand argentier » s’exprime ainsi : « Ces expertises privées sont des engagements antérieurs à la prise de fonctions de Rémy Pflimlin, liés pour beaucoup à la mise en place de l’entreprise commune France Télévisions et dues au manque de temps et de disponibilité » il a fini, d’en étouffer plus d’un.

Tout d’abord, cela fait preuve d’un parfait mépris des élus et/ou des délégués syndicaux qui, eux, « ne manquent pas de temps et doivent être toujours disponibles »…sans la moindre « assistance » !

Ensuite, la chanson du « C’est pas nous, ce sont les précédents » sur l’air de « On ne savait pas tout » a assez duré. La direction, quoi qu’il puisse être dit, n’est –elle pas pérenne et l’actuel président de FTV n’a–t-il pas annoncé, urbi et orbi, « faire corps avec les décision prises par son prédécesseur » !?

D’ailleurs qui a resigné le contrat avec Bygmalion (que cite Le Canard) en septembre 2010 ? Rémy Pflimlin.

Qui a embauché, en janvier 2011, Murielle Beretti, la femme du PDG d’Altédia Conseils sous contrat avec France Télévisions (que cite Le Canard) ? Rémy Pflimlin.

Et il y en a malheureusement d’autres…il suffira de lire le texte de la plainte que nous communiquerons dès son dépôt.

Enfin, il y a les propos entendus tenus en Comité d’entreprise par la direction et plus particulièrement l’intéressé à la question d’une élue.

Question d’une élue : « Après l’information parue dans le Canard Enchaîné du 9 mars 2011 concernant les liens très étroits entre la nouvelle DRH et le PDG d’Altedia, le SNJ demande s’il y a encore des contrats en cours avec la société Altedia et lesquels. »

Réponse de la direction: «J'hésite sur la réponse que je dois faire, sur ma réaction par rapport à la formulation de la question. Que l'on souhaite éviter tout conflit d'intérêts me semble normal, mais lorsque l'on vise des individus (°), je suis gêné par la formulation de la question…. cette question, avec un peu de chance, ne relevant pas du CE, pourrait ne plus être posée. »

(°) [ des conflit d'intérêts qui viseraient des individus !!!!! Mais n'est-ce pas la nature même du délit de conflit d'intérêts...qu'est-ce que c'est que cette pitrerie... ?? ]

Là c’est le pompon, la question ne relèverait pas du CE mais alors de qui relève-t-elle ? La seule réponse possible semble finalement bien être : du Juge d’Instruction, de la Justice et des pouvoirs publics.

La direction d’ajouter : « Il y a peu de contrats avec Altedia, des choses qui ont été posées avant. Je ne vois aucune raison pour que nous ne travaillions plus avec Altedia à l'avenir, quelle que soit l'évolution du management ou de l'actionnariat...Il ne faut pas faire de chasse aux sorcières mais être vigilant pour qu’il n’y ait pas de doute… nous ne pouvons pas interdire un fournisseur, un partenaire, un prestataire, au motif qu'il a un lien personnel réel ou supposé avec un membre de la direction…Il existe une queue de contrat qui date d’un an et demi, c'est tout ce qu'il y a aujourd'hui. »

Curieux quand même pour un DG de réécrire les textes notamment la Convention Collective qui interdit ce genre de pratique et quasiment de se dédouaner avec la notion de « queue de contrat » .

Voila une nouvelle notion juridique inventée par France Télévisions qui devrait plaire au Juge d’Instruction mais qui pourrait peut-être inspirer le Chef de l’État et le gouvernement dans la rédaction de la loi sur les conflits d’intérêts !... « être vigilant pour qu’il n’y ait pas de doute mais pas dans le cas d’une queue de contrat ! »[sans s’interidre de renouveler le contrat ensuite !] On rêve.

Que voulez-vous que les élues rétorquent à cela ?

La palme et la conclusion reviennent à la direction qui intervient de façon surréaliste : «En général, cela fait l’occasion d’appel d’offres. Nous ne pouvons pas empêcher quelqu'un de faire un appel d’offres.»

Le «En général » est invraisemblable, il s’agit d’une obligation légale pour toute entreprise publique….et le « nous ne pouvons pas empêcher quelqu'un de faire un appel d’offres » encore plus impensable : « vous ne pouvez pas empêcher quelqu’un de faire un appel d’offres… »dîtes donc, bonjour chez vous, vous n’auriez pas besoin de ceci ou de cela ? Vous ne pouvez quand même pas m’empêcher de vous faire un appel d’offre !...

Pour peu qu’un Secrétaire général ait besoin qu’on lui fournisse des éléments de langage, ça peut marcher !!!!!!

Ce scandale n’en restera pas là spécialement dans le contexte et les « c’est pas moi, c’est lui » servant d’excuses avec les « comment pouvez-vous encore poser la question » pour des réponses à 2 balles, ne justifient en rien une facture en dizaines et dizaines de millions d’euros dépensés..L'inspection générale des finances pourrait bien rapidement être d'ailleurs saisie du dossier.

mardi 31 mai 2011

Le Canard enchaîné du 1er juin rapporte que France Télévisions a déboursé 22,1 millions d’euros en cabinets et consultants divers...

Le SNPCA-CGC qui publiait en fin d'après midi un article sur les pratiques de France Télévisons intitulé: "Murielle Beretti-Charles directrice des relations sociales à France Télévisions ne sait pas ce que conflit d’intérêts veut dire...elle n'est visiblement pas la seule!" prend connaissance avec effarement du post publié il y a quelques minutes par le site internet "teleobs.nouvelobs.com"

En ce qui concerne le SNPCA-CGC qui révélait dès le 27 avril 2009, dans un article intitulé : «DIALOGUES…VOUS AVEZ DIT DIALOGUES ?...PAS A FRANCE TÉLÉVISIONS !!! » que la société Conseils DIALOGUES que cite "Le Canard enchaîné", sous contrat avec France Télévisions, avait au sein de son Conseil d'Administration le directeur général adjoint en charge des ressources humaines (finalement le donneur d'ordre) et aujourd'hui la directrice déléguée au dialogue social, tout ceci relève du conflit d'intérêts.

Le SNPCA-CGC a justement demandé, voila environ 2 mois par courrier, la mise à l'ordre du jour du Comité d'Entreprise d'avril 2

011d'un point sur le recours à ces cabinets conseils et autres consultants sur les 5 dernières années: "les élus et délégués du SNPCA-CGC vous demandent de bien vouloir porter à l’Ordre Du Jour du prochain Comité d’Entreprise la question suivante : - Nombre de Cabinets Conseils et consultants extérieurs sous contrat avec France Télévisions et/ou ses filiales sur ces 5 dernières années, lesquels ont été sélectionnés par appel d’offres, quelles ont été et/ou sont leurs missions et quel est le montant de leurs honoraires par année sur cette période ainsi que le nombre de jours par cabinet."

Le SNPCA-CGC qui n'a toujours pas vu ce point traité après 3 séances du C.E. attend donc avec impatience l'intégralité de l'article du "Canard enchaîné du 1er juin" dont "teleobs.nouvelobs.com" reprend visiblement des extraits mais dont voici la teneur:

Le site fait référence à un article publié par "Le Canard enchaîné du 1er juin" qui rapporte que :

"France Télévisions a déboursé 22,1 millions d’euros pour s’offrir les services d’une soixantaine de cabinets de consultants privés, entre 2009 et 2010...

A elle seule la direction générale aurait dépensé 13,3 millions d’euros pour recevoir les conseils d’"une bonne douzaines de sociétés" privées sur la mise en place de l’entreprise commune France Télé, sur la cession de la régie publ

icitaire du groupe, et autres missions et études d’expertises, selon un document donnant les grandes lignes budgétaires de l’entreprise récupéré par Le Canard.

Chaque service administratif est allé cherché conseil dans le privé: direction de la stratégie, direction de la communication, secrétariat général,direction du personnel… Aux ressources humaines, pas moins de quinze d’entreprises auraient été réquisitionnées pour 2,7 millions d’euros. Au menu: études de “la ligne managériale”, de “développement RH” , “d’accompagnement et de recrutement RH” ou

encore “de la rémunération des cadres dirigeants” , selon le même document officiel

Mais qui sont ces boîtes de conseil?

Surtout des parents, des amis et des anciens de la maison France Télévisions, souligne l’hebdo.

Ainsi Altedia, cabinet spécialisé dans les ressources humaines actuellement dirigé par un certain Pierre Beretti, dont l’épouse, Murielle C

harles-Beretti a été nommée par Rémy PFLIMLIN (PDG de France Télévisions) directrice déléguée au dialogue social. En gros: madame appliquerait les mesures préconisées par la boutique de monsieur, analyse Le Canard.

Autre exemple, Dialogues, boîte experte en relations sociales, dont René-Luc Maisonneuve siège au conseil d’administration, tout en étant sous-directeur du personnel de France Télés… Et la liste continue: l’entreprise de communication Bygmalion, détenue par Bastien Millot, ancien numéro 3 du groupe de télé publique, cumule les contrats avec France Télés. Il y a aussi Deo Gratias Image International, qui conseille la direction internationale sur les affaires extérieures du groupe et qui appartient à Charles Greber, ancien conseiller en la matière pour le même groupe. Enfin, Philippe Bélingard, l’ancien direc

teur juridique de France Télévisions, a aussi monté sa boîte juste après son départ du groupe pour cause de retraite: PHBD détient le marché “d’assistance stratégique à la direction juridique” , selon les documents officiels… Ou quand les bons comptes font les bons amis."...

Le SNPCA-CGC ne trouve pas là, la société Conseil Atos Origin sur laquelle nous avions également écrit et qui depuis 2008 a dépêché sur France Télévisions des centaines de consultants qui, pour des dizaines de millions d'euros supplémentaires - selon n

os informations - ont été chargés de mettre en place deux systèmes dits de "gestion": Ariane 1 et Ariane 2.

Après l'article du "Canard enchaîné du 1er juin", le SNPCA-CGC qui a estimé sur ces 5 dernières années ( y compris à 3 mois

près, l'année imputable à Rémy Pflimlin que le Président de la République nommait il y a environ un an) le montant de la FACTURE GLOBALE, non pas à une vingtaine de millions mais se situant entre 100 et 150 millions d'euros, est totalement conforté dans le contexte de moralisation de la vie publique avec la loi sur les conflits d'intérêts voulue par le Chef de l'État et le gouvernement, dans sa démarche de porter plainte au Pénal pour « prise illégale d’intérêts, complicité et recel de prise illégale d’intérêts » et dans le mandat qu'il confie ce jour à son avocat pour ce faire.

Il est évident que vu l'ampleur des sommes concernées (l'utilisation des deniers du contribuable que des appels d'offres obligatoires pour les entreprises publiques sont sensées garantir) seule une instruction judiciaire menée par un Juge d'Instruction pourra dénombrer et caractériser le nombre de manquements et de violations des textes.



Murielle Beretti-Charles directrice des relations sociales à France Télévisions ne sait pas ce que conflit d’intérêts veut dire.


Murielle Beretti-Charles directrice des relations sociales à France Télévisions ne sait pas ce que conflit d’intérêts veut dire...elle n'est visiblement pas la seule!


Rémy Pflimlin ne pourra pas dire qu’il ne savait pas !
Rémy Pflimlin ne pourra mettre sur le dos de son prédécesseur, des pratiques antérieures sur l'air de "à l'avenir, cela devrait changer" .


Chacun a encore à l'oreille les déclarations de Rémy Pflimlin, au CSA, à la Presse et aux média: "Je fais corps avec les choix qui ont été faits et les initiatives qui ont été prises par Carolis et ses équipes

Fin mars, « Le Canard enchaîné » posait déjà la question du «conflit d’intérêts» à France Télévisions. En effet, sur proposition de Patrice Papet, Rémy Pflimlin nommait au poste de directrice des relations sociales dans l’entreprise Murielle Charles-Beretti, femme du pédégé de la boîte de conseil en management Altédia Pierre Beretti qui travaille depuis près de 3 ans pour France Télévisions.

Cette nomination faite en flagrante violation de la loi puisque plus précisément de l'article III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public qui a force de loi : "INTERDIT à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indiquant aussi que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".

Le 27 avril 2009, le blog de la CGC-Médias publiait un article intitulé : « DIALOGUES…VOUS AVEZ DIT DIALOGUES ?...PAS A FRANCE TÉLÉVISIONS !!! »

Nous y révélions que René Maisonneuve ex DGA/DRH de France Télévisions était membre depuis janvier 2009 du Conseil d’Administration de « Dialogues » : Association dont Jean-Dominique Simonpoli, ex Secrétaire Général de la fédération CGT des services financiers est le Directeur Général et dont Philippe Bourgallé, lui aussi de la CGT qui lui avait succédé à la fédération à ce poste, en est le directeur.

« Dialogues » qui fait partie des cabinets de consultants extérieurs rémunérés par France Télévisions, a donc dans son Conseil d’Administration non seulement un des dirigeants de France Télé, le DGA/DRH du groupe sous Carolis mais, à présent, un deuxième: Murielle Beretti-Charles directrice des relations sociales à France Télévisions sous Pflimlin.

Une association loi 1901, indiquent les dirigeants à qui veut l'entendre...avec le prix des loyers des bureaux situés dans le 16ème arrondissement de la Capitale au 43/47 avenue de la Grande Armée , encore un peu, ils vont nous dire que l'association est à but non lucratif !!

Structure de conseils en entreprise dont les membres adhérents sont en plus de France Télévisions, Thales (la boîte entres autres, où Murielle Beretti-Charles, son mari Pierre Beretti et René Maisonneuve ont, tous trois, travaillé) puis Altédia mais également le cabinet d'avocats qui travaille en continu pour France Télé que ce soit sous Pflimlin comme sous Carolis, le cabinet Flichy Grangé (cela ne sera pas, du reste, sans poser de questions déontologiques).

Comme si cela ne suffisait pas, alors que René Maisonneuve qui a quitté France Télévisions est bien toujours membre du C.A de Dialogues (cette fois-ci référencé comme Directeur des Ressources Humaines...de quelle société d'ailleurs? ), voilà qu’à présent, « Dialogues » a donc également intégré en son Conseil d’Administration : Murielle Beretti-Charles directrice des relations sociales à France Télévisons, déjà dans le dossier Altédia cabinet Conseil de France Télévisions dont son mari est PDG. (*)

Redisons-le, Rémy Pflimlin ne pourra pas dire qu’il ne savait pas et que son prédécesseur est le grand responsable...non.

Il ne s’étonnera pas après les révélations du Canard enchaîné, de la plainte que va déposer au Pénal le SNPCA-CFE-CGC pour « prise illégale d’intérêts, complicité et recel de prise illégale d’intérêts » à l'évidence renforcée par la loi sur « les conflits d’intérêts » que le Chef de l’État et le gouvernement prévoient de promulguer cette année.

Seule une instruction judiciaire pourra nous renseigner sur l'ampleur des "dégâts" car, est-il besoin de le rappeler, les entreprises publiques en la matière sont soumises à des appels d'offres permettant de garantir la bonne utilisation des deniers publics donc des contribuables. (on verra combien de fois cela aura été la cas!)

Et lorsque le Président de la République parle d'exemplarité pour les ministres comme pour les dirigeants des dites entreprises publiques, c'est notamment de cela dont il est question.


(*)

France Télévisions ne fonctionne pas, ce sont les dirigeants qui le disent

La semaine dernière, en séance du Comité d'Entreprise du Siège de France Télévisions, Martin Ajdari DG délégué en charge de la gestion à France Télévisions déclare devant une cinquantaine de témoins : "L'entreprise ne fonctionne pas, je ne peux pas vous dire le contraire".

Hier, lundi 30 mai 2011, Patrice Papet DG délégué en charge de la DRH à France Télévisions qui s'était invité au CHSCT du Siège indique également devant les élus de l'instance: "Je ne peux pas vous dire que l'entreprise fonctionne...".
Déjà, la semaine précédente, le même Patrice Papet DG avait lâché qu’à France Télévisions " il n’y avait pas assez de proximité….qu’on avait du mal à identifier les interlocuteurs et qu’assez souvent on avait du mal à se repérer...le but étant de donner des repères aux gens" [dixit]

Encore Patrice Papet DG qui il y a une dizaine de jours toujours devant témoin confessait: "Je suis très inquiet pour l'entreprise". (Est-ce vraiment pour l'entreprise qu'il est inquiet?)

Passons sur la "directrice à l'organisation" qui interpelle ce dernier sur l'intitulé de certains postes qu'il conviendrait de simplifier pour que les salariés puissent enfin y comprendre quelque chose... et qui se fait envoyer bouler sur l'air de "on vous a demandé quelque chose!
Ou encore sur le dernier venu aux relations sociales qui appelle Monsieur: Madame et Madame: Monsieur et à qui l'on murmure "vous parlerez quand vous connaitrez l'entreprise!"

Tout cela va mal se terminer...le "combustible" de la centrale télévisuelle a plus que fondu...le dôme et le couvercle de sécurité sont inévitablement sur le point de céder...l'explosion est inévitable et la catastrophe attendue.




lundi 30 mai 2011

France Télévisions vient de nommer un directeur délégué à la circulation…on attend la nomination dans la foulée d’un directeur au Code.

France Télévisions vient de nommer un directeur délégué à la circulation…on attend la nomination dans la foulée d’un directeur au Code.

Le 10 mai 2011 toujours sans le moindre organigramme qui soit, France Télévisions a nommé un directeur délégué à la circulation…la circulation des programmes faut-il ajouter. Sa fonction : « analyser et promouvoir la circulation des programmes à l'intérieur du groupe comme à l'extérieur de France Télévisions. »…

Imaginez un peu !
- « Qu’est-ce que tu fais là, toi ? T’es un programme court, alors ça va, tu peux passer…circule ! »,
- « Et toi qu’est-ce que tu fais là ? T’es un programme de flux…attention à la priorité à droite ! »,
-
ou encore « T’es un magazine…attention, t’es pas passé au contrôle technique…tu peux pas circuler comme ça ! »,
-
Ou bien « T’es un programme long…un prime time ? Oh la la ! Attention, interdiction de stationner ! »,
Voire même « T’es un talk show… t’as pas le droit de prendre l’autoroute !», etc…

Raymond Devos en aurait fait des tonnes et il aurait eu raison.

Toujours est-il que la réalité dépassant ici la fiction, notre directeur de la circulation va soit devoir repasser le Code de la route de la circulation (des programmes), soit attendre la nomination d’un directeur au Code qui saura quoi faire, notamment, les jours où bison futé voit rouge.

Après 537 CDD, il attaque France Télévisions...lisez l'artilcle du quotidien "20 Minutes"

JUSTICE - La chaîne publique est notamment accusée de «travail dissimulé»...

Il assure avoir «couvert six guerres» et fait «quatre fois le tour du monde». Mais il n’a jamais eu le droit à un CDI. Selon nos informations, un ingénieur du son a déposé plainte, jeudi 26 mai à Paris, contre France Télévisions pour avoir enchaîné 537 CDD en l’espace de quinze ans. Dans cette plainte que 20Minutes a pu consulter, la chaîne publique est visée pour «travail dissimulé», «prêt illicite de main d’œuvre» et «marchandage».

Il était «mis à disposition» de la chaîne publique

L’histoire de cet ingénieur du son ressemble à celle de nombreux intermittents du spectacle. Mais, en plus d’avoir lancé une procédure devant les prud’hommes, celui-ci est le premier à attaquer sur le terrain pénal. Pendant des années, il a enchaîné les reportages pour les journaux télévisés de 13h et 20h. «Souvent, quand je partais le soir, le planning me réclamait pour le lendemain et ainsi de suite», confie-t-il. Pourtant, juridiquement, il n’a jamais travaillé pour France Télévisions. Ses contrats étaient, en réalité, signés par Neyrac, une société de production qui le mettait simplement «à disposition» de la chaîne publique.

Pour la CGC, ce n’est pas «un cas isolé»

Le principe était simple: «A chaque mission, il appelait son contact chez Neyrac pour qu’il lui rédige un contrat, explique Grégory Saint-Michel, l’avocat du plaignant. Ensuite, Neyrac facturait à France Télévisions le coût du salarié.» Les fameux contrats duraient en moyenne entre un et deux jours. «Cette mise à disposition [de salarié] était réalisée dans des conditions manifestement illégales puisque son objet était de contourner les dispositions du Code du travail», précise ainsi la plainte que 20Minutes a pu consulter.

«Ce n’est pas un cas isolé, assure Jean-Jacques Cordival, président de la CGC Audiovisuel. Ça permettait simplement à France Télévisions d’avoir une masse salariale moindre que la réalité. Le seul problème, c’est que cela a maintenu des salariés dans la précarité pendant des années…».

Contactée, la direction de France Télévisions nous a indiqué «ne pas encore avoir reçu cette plainte à ce jour». Mais le parquet de Paris l’a bien «enregistrée».

Vincent Vantighem







dimanche 29 mai 2011

Conditions de travail illégales et humiliantes à MFP la « filière prod » de France Télévisions

MFP (Multimédia France Productions) la filière prod de France Télévisions dont le Conseil d’Administration, le 12 avril 2011, a nommé à sa tête, le déjà directeur général délégué à la gestion de France Télévisions Martin Ajdari, ne sait visiblement pas ce que le respect des lois, du Code du travail mais plus globalement le respect de la personne, veulent dire.

La lecture de l’article L. 132-1 du Code du travail modifié par loi n°2008-496 du 27 mai 2008- art.6 parait indispensable.

Que dit l’article : « Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l'article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l'article L. 3221-3, de mesures d'intéressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille ou en raison de son état de santé ou de son handicap. »

Mais cela ne semble pas concerner MFP qui, déjà dans deux affaires en procédure prud’homales dont l’une concerne l’éviction sans raison d’une salariée précaire mais surtout enceinte de 5 mois et demi dont Maître Gilbert Collard assure la défense, fait décidément très fort.

Jugez plutôt. Jeune femme brillante, doctorante à la Sorbonne Nouvelle, enseignante de surcroît, elle est recrutée voila quelques mois à MFP (en surcroît de travail) dans un service où comble de l’illégalité : PAS UN SEUL CDI n’est en poste.

Il conviendrait, là aussi de rappeler la loi, que le recours au CDD ne peut en aucun cas, avoir pour effet de pourvoir une activité pérenne et à fortiori des emplois qui sont supposés l’assurer.

Cette jeune femme issue de la « diversité » travaille consciencieusement. Mariée depuis 2 ou 3 ans et en attente du renouvellement pour dix au d’un titre de séjour, va subir depuis son embauche une pression quotidienne (et le mot est faible).

La personne qui l'a reçue en décembre 2010 est depuis mars en mi temps thérapeutique (grave dépression) suite à sa propre mise au placard (il s’agit, de surcroît d’un délégué syndical bien évidemment au courant puisqu’à son retour, la salariée l’a mise au courant de ce qu’elle vit au quotidien).

Seulement voila, à MFP avoir un mandat, ce n’est pas recommandé…et puis, pour quelqu’un qui se remet d’un « épisode dépressif », se saisir d’un nouveau dossier c’est potentiellement, faciliter la rechute !

Le Stress quotidien, les cris dans les couloirs, les propos humiliants tenus à l’encontre de la jeune femme...des mots comme "tu nous emmerde", "t'es une mauvaise pioche", "t'es pas rentable", "ce n'est pas normal que tu sois payée autant que les autres à la fin du mois" etc…elle n’a plus qu’à les garder pour elle !

Le plus insoutenable, c’est la convocation le 1er avril – non ce n’était pas un poisson - à laquelle, elle a dû répondre et où elle a entendue, médusée, sa « chef »
lui indiquer clairement que « son CDD qu’elle effectue jusqu’à mi-juillet, ne serait pas renouvelé »

Motif ? Aucun : "on ne peut pas (te) virer car (tu) n'as pas commis de faute grave mais tu n’auras pas d’autre contrat ».

Sa chef a même ajouté " c’est par gentillesse que je te l’annonce" (dixit) pour "que tu puisses chercher du travail ailleurs" …en lui précisant qu’elle "n’aurait pas dû être recrutée car parmi les pièces fournies, figurait un titre de séjour (l'autorisant à travailler) qui devait être renouvelé le 14 mars 2011 donc qui ne lui donnait pas le droit d’être embauchée au-delà de cette date » !!!! On rêve et en plus cela est totalement faux.

Comble du cynisme, quelques jours plus tard MFP faisait paraître une annonce pour l’embauche d’un CDD pour la même activité et le même poste que celui de la jeune femme qui en a du reste fait une copie pour la conserver et l’utiliser au besoin.

Inutile de préciser que le recrutement de ce ixième CDD en « renfort » a eu lieu, là aussi hors la loi alors que la jeune femme, en cas de création de poste, était légalement prioritaire à l’embauche.

Pourquoi cette jeune femme pas encore totalement française puisque mariée il n’y a que 2 ou trois ans mais en attente d’une régularisation « administrative » (qui a depuis obtenu son titre de de séjour pour les dix ans à venir) devrait-elle être traitée de la sorte ?

Les propos qui lui sont tenus sont inadmissibles et illégaux : Toute discrimination en raison de son origine, de son sexe… de sa situation de famille …de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie….est INTERDITE.

Après seulement quelques mois de « collaboration », la jeune est à présent au bord de la dépression (comme le DS)…Son mari est particulièrement inquiet de voir l’état psychologique dans lequel la plonge l’entreprise, elle est quasiment au bout du rouleau….Elle s’est même rendue en fin de semaine au commissariat tellement ce qu’elle vivait était intenable.

Et dire que le dernier numéro "Antennes" (le magazine interne de France Télévisions) est intitulé : "Le travail, c'est la santé"