vendredi 20 juin 2014

"TF1" dit merci au trio Patino, Saada et Pflimlin.


"TF1" dit merci au trio Patino, Saada et Pflimlin.  
Dimanche dernier, "TF1" réunissait près de 16 millions de téléspectateurs devant  le match France-Honduras dimanche sur "TF1".

Grâce à la diffusion du premier match des Bleus de la Coupe du monde 2014, "TF1" avait largement dominé les audiences de dimanche 15 juin.

Ce soir, 2ème match Suisse-France. Peu de temps avant la mi-temps et juste avant la pub, nombreux sont ceux qui ont reçu des messages "suivez le match Suisse-France de la coupe du monde en direct" depuis l’appli France télé sur leur smart phone !
 
Invraisemblable !!!!

S’il y avait encore des téléspectateurs à ne pas regarder la rencontre, ces messages étaient le meilleur moyen de les faire zapper et passer sur la Une !
Autrement dit, pour un micro rien d’audience sur son appli – enfin le croit-il ! – le trio Patino/Saada/Pflimlin, bosse pour la concurrence en augmentant l’audience de TF1 qui n’avait pas besoin de cela pour probablement exploser les compteurs.

A se demander pour qui bosse cet ineffable trio totalement à côté de la plaque ?!

Ajdari "dircab" de la ministre, toujours témoin assisté dans l'instruction du juge Van Ruymbeke, a signé le même jour, le 1er octobre 2010, "les 3 contrats" avec Bygmalion.

C'est bien Martin Ajdari qu’Aurélie Filippetti a décidé de nommer récemment comme son directeur de cabinet au ministère de la Culture, ex financier de France Télé sous Pflimlin, toujours témoin assisté pour l'heure comme son prédécesseur Damien Cuier dans l'instruction judiciaire que mène le juge Renaud Van Ruymbeke qui a signé SANS MISE EN CONCURRENCE avec les sociétés de Millot les trois contrats (il n'y en auarit plus que 2 selon Pflimlin au quotidien "Le Monde"!)  auxquels s’intéresse, parmi d'autres, la justice.

Millot et ses multiples sociétés sur qui chacun peut en apprendre un peu plus grâce l'article de Paris Match paru dans l'édition du 12 au 18 juin.


Le parcours du cofondateur de Bygmalion Bastien Millot, signé David Le Bailly et Arnaud Labrouillère, nous rappelle si besoin était que: 

"BM Consulting" (B pour Bastien et M pour Millot) n'est en rien le successeur de Bygmalion comme l'a confirmé le blog CGC Média dans un récent article et contrairement à ce que certains osent prétendre, mais un coactionnaire de Bygmalion dont il détient des parts.

Les deux journalistes de "Match" donnent également deux informations particulièrement intéressantes, que:

1°) Les revenus "confortables" (dixit) de BM Consulting", "sont en 2011 de 596.000€ et en 2012 de 442.000€ facturés pour l'essentiel à la société comme honoraires au lieu et place de salaires. Procédé permettant de s'affranchir des charges sociales" !


2°) "La domiciliation comme "établissements de Bygmalion" [succursales en quelque sorte, ndlr] de deux propriétés personnelles de Millot, une maison à Sanary-sur-mer, entre Toulon et Marseille achetée en 2005 pour 500.000€ et le Moulin de Senercy en Picardie, acquis pour "650.000€ grâce à un emprunt" dixit l'intéressé.

Un domaine de 6 hectares de terrain où serpente l'Oise avec piscine, court de Tennis que Millot devrait bientôt transformer en maison d'hôtes".... [A moins que...., ndlr]
  

Ajdari qui avait la culot de sortir une note interne qui rappelait pourtant les  règles strictes à respecter, 


alors qu'il signait ce 1er octobre 2010, non pas 1, ni 2 mais 3 contrats avec les boites de Millot. (que le blog CGC Média publie ci-après pour la ixième fois)  











Chacun notera qu'à part les signatures qui différent un tout petit peu d'un contrat à l'autre, le corps de "ces 3 contrats" est toujours le même.

Il convient bien de dire "ces trois contrats" car, en réalité, il y en a bien d'autres contrairement à ce que prétend Pflimlin...une douzaine au minimum.

Cela sans compter, les contrats signés avec MFP et FTP France Télévisons Publicité dont le Canard révèle l'ampleur des montants:
...Ce n'est rien comparé à France Télévisions Publicité (FTP), la régie publicitaire du groupe (le même Boucly y cumulait un poste de directeur délégué). Cette autre filiale a payé à Bygmalion la bagatelle de 490.360€ en 2009-2010, sous  Patrick de Carolis, puis encore 468.832 € jusqu'en 2013 sous Pflimlin! Près de 1 million pour de « l'accompagnement stratégique », encore, ou de la surveillance d’ « e-réputation ». 







Ne nous dîtes pas que lorsque "Le Canard" écrit "Il y en a encore planqué sous le tapis"....d'autres factures seraient réglées directement par une chaîne France 5 par exemple - sait-ion jamais - et ne seraient pas comprises dans le "global" pharaonique payé par France Télé !!!!! 



Sapin voir rouge, Eckert s'agace et Filipetti exaspère...pendant ce temps-là, France Télévisions continue de sombrer. Que quelqu'un siffle maintenant la fin de partie.

Ce Mercredi, jour de sortie du Canard, L’Express.fr dans un article de Renaud Revel intitulé « Affaire Bygmalion-France Télévisions: Michel Sapin voit rouge », indiquait que le ministre de l’économie et des finances "avait piqué une belle colère en début de semaine, scandalisé par les révélations en chaine concernant les liens entre France Télévisions et Bygmalion. Car jour après jour, ce qui semblait en avril dernier, lors des premières investigations du juge Renaud Van Ruymbeke, n’être « que » l’affaire de deux contrats isolés passés par le groupe présidé par Rémy Pflimlin à l’ancienne société de Bastien Millot, prend aujourd’hui l’allure d’une véritable cash-machine."
Après la syncope qu’il a failli avoir la semaine précédente en découvrant toujours dans les pages du palmipède « les 180.000 euros versés à BM Consulting et dont  Pflimlin a été contraint de reconnaitre l’existence jeudi dernier  en CCE » le ministre qui assure, entre autres, la Tutelle de France Télé entreprise d’État 100% publique n’a pas dû en croire ses yeux en apprenant, cette fois-ci que « deux autres filiales de France Télévisions sont désormais montrées du doigt: Multimédia France Productions, qui a versé à Bygmalion, sous la présidence de Patrick de Carolis, la somme de 50.528 euros, en 2009-2010. Et France Télévisions Publicité qui, de son côté, a arrosé ce même Bygmalion à deux reprises : une première fois en 2009-2010, à hauteur de 490.360 euros. Puis une seconde, jusqu’en 2013, à hauteur de 468.832 euros, sous la mandature de Rémy Pflimlin. Des contrats de conseil, -sur la e-réputation du groupe-, passés, là encore, sans le début d’un quelconque appel d’offres. »

Il en a marre Michel Sapin de voir ces millions dilapidés à France Télévisions sous la présidence de Carolis et de Pflimlin son successeur….et il sait de quoi il parle, non d’un chien.
 
C’est lui qui a défendu et fait voter la loi no 93-122 du 29 janvier 1993, qui porte son nom. La loi dite loi Sapin relative à la prévention de la corruption et  à la transparence de la vie économique et des procédures publiques (marchés publics, délégations de service public…), abaissant les plafonds de dépense et améliorant la transparence de la vie économique et politique.

Comme si cela ne suffisait pas, le JDD.fr, le même jour, en rajoute une couche. Dans son article intitulé « Quand Filippetti exaspère Bercy », il ne s’agit plus de colère mais de rage.
Michel Sapin fulmine tout comme le Secrétaire d’État au Budget Christian Eckert qui « déplore que sa collègue Aurélie Filippetti ne lui ait proposé aucune mesure d’économie mais tout au contraire, suggéré des hausses d’impôts…en l’occurrence, un surcroît de redevance audiovisuelle ou de taxe sur les télécoms (la "taxe Copé" créée après la suppression de la publicité en soirée) »
Une provocation de trop !  « Alors que le gouvernement s’est engagé à ne plus augmenter les prélèvements "Ce n’est tout simplement pas possible", tranche-t-on dans l’entourage de Christian Eckert. "On ne pourrait pas trouver des économies à la Culture alors qu’on va en demander dans l’accueil des handicapés?", s’agace-t-on au secrétariat d’État au Budget. »
En guise de réponse du berger à la bergère, à Bercy on invite Aurélie Filippetti à puiser dans le budget de France Télévisions pour sauver les festivals et prendre en charge une partie de la « rallonge » accordée au régime des intermittents, histoire de s’épargner une réédition de l’été noir vécu en 2003 avec l’annulation des spectacles estivaux ….
Et pam dans les dents !
Les deux membres du Gouvernement qui lisent comme nombre de contribuables français qui paient leur redevance, les frasques de Pflimlin comme de Carolis sur fond d’instruction judiciaire confiée au juge Van Ruymbeke qui en est déjà à 4 mises en examen et deux témoin assistés, ne cessent de pester "On nous avait promis des économies avec le rapprochement des structures à France Télé, après on nous a dit qu’il y avait un  problème avec les statuts des agents…après qu’il fallait du temps… il y a un moment où cela ne va plus" !!!!


Michel Sapin qui ne peut ignorer l’état des comptes de France Télévisions qui sont ultra déficitaires depuis que Pflimlin nommé par Sarkozy en 2010 a succédé à Carolis. Il ne peut s'étonner de la  "tenue" des comptes à  France Télé …la "non tenue" serait plus juste !!!!

Il devrait lire plus souvent le blog CGC Média qui depuis trois bonnes années ne cesse d’alerter et de dénoncer ces dérives. Incroyable….un homme politique naïf ?! Allons donc.
Il doit savoir Michel Sapin que c’est la 4ème année que France Télé, entreprise publique qui devrait pourtant montrer l’exemple, ne déposera pas ses comptes fin juin comme toute entreprise française doit pourtant le faire.
Il n’est pas au bout de ses surprises notre ministre des finances.
Réveillez-vous à Bercy, il n’est peut-être pas trop tard ! L’entreprise est au bord du gouffre, certes et vous ne feriez rien... parce que résonne encore à vos oreilles une phrase prononcée voilà près de 3 ans "moi président je n’interviendrai pas en matière de télévision publique " dans un contexte bien éloigné de ce qui se passe aujourd'hui !?

Le blog CGC Média le dit et le répète depuis suffisamment de temps, ne rien faire aujourd’hui c’est, demain, être montré du doigt justement pour avoir laissé pourrir une situation que tout le monde connait à présent et qui n'a pas fini de défrayer la chronique !
L’entreprise est dans le rouge pour ne pas dire dans le cramoisi…sous prétexte de ne pas intervenir, allez-vous la laisser couler ?  Depuis que Pflimlin a été nommé à l’été 2010 par Nicolas Sarkozy, les finances de  France Télévisions, ses structures, ses conditions de travail, ses audiences mais probablement le pire de tout « son image » se sont dégradés à la vitesse grand V.
La régie publicitaire qui avait tablé dans un avenant au COM sur des recettes inatteignables – « insincères et hypocrites », dixit Martine Martinel – a elle aussi trempé dans les contrats passés avec Bygmalion.
Tout fout le camp. Les dépenses s’accélèrent et la sape de la régie qui complétait péniblement la redevance, continue.
Ils sont fiers les Patino, Pflimlin et Saada de claironner que les recettes sur le numérique seront en augmentation alors que c’est tout l’inverse…pourtant personne ne remet en question ces affirmations purement gratuites qui se traduisent, entre autres, par une destruction de valeur, organisée.   
Saada comme l’avait révélé le blog CGC Média vient de fermer Mediaexchange. Recettes presque 16 millions d'euros qui feront défaut….déjà qu'il n'en restait pas lourd! Et Pflimlin, Saada et consort, voudraient encore faire croire à Bercy que la situation peut s’améliorer !!! Ce serait oublier un peu vite les contrats à part de marché signés par la concurrence et les annonceurs.
Monsieur Sapin, ils sont en train de vous la faire à l'envers, à vous l'auteur de la loi qui porte votre nom, sur la facturation et le suivi de la pub !!!!

Ils détruisent de la valeur sous vos yeux, en télé, en audiences, en programmes, en digital, en recettes de pub…en somme partout ! Tout le monde finit par se demander si ce sont des choix politiques, vos choix politiques, tellement les positions de l’actionnaire sont inaudibles. 

Laisser faire, c'est à coup sûr risquer d’en porter le chapeau plus tard !
Prenez vos responsabilités et sifflez maintenant la fin de partie.

jeudi 19 juin 2014

La pelle du 18 juin, Pflimlin la prend en pleine poire avec les salariés de France Télé qui attendent maintenant qu’il prenne très vite son râteau.

La pelle du 18 juin, Pflimlin la prend en pleine poire avec les salariés de France Télé qui attendent maintenant qu’il prenne très vite son râteau.


Avant de lire ces quelques lignes, laissons à Pierre Larousse et tous ses descendants, la parole pour définir la cadre:
Prendre une pelle : échouer
Prendre un râteau : se voir refuser quelque chose.
 
Ce mercredi 18 juin, l’invité politique de Télématin était Jean-Pierre Raffarin qui venait, entre autres, rassurer les téléspectateurs concernant l’affaire Bygmallion : « laissons la Justice faire son travail ». 

Pflimlin, une fois n’est pas coutume, était là pour accueillir l’un des 3 « codirigeants par intérim » de l’UMP après la démission de Copé.
La porte de la loge VIP utilisée à France Télé pour y recevoir  invités de Télématin, s’est très vite refermée dès que les deux hommes l’ont franchie. Puis Raffarin a répondu aux questions du journaliste et est reparti.


Les salariés de la porte d’à-côté – parce qu’il y a une porte à côté, celle de la régie où travaillent des personnels (des anonymes aux yeux du pédégé) qui font l’antenne dès 6h30 du matin, du lundi au vendredi – ont donc pu apercevoir subrepticement Pflimlin recevoir Raffarin et repartir.

Eh oui, à gauche l’autre porte, ouverte celle-ci, Pflimlin n’ose même plus en passer le seuil ! Et dire qu’il y encore quelques jours dans « Le Monde », Pflimlin osait expliquer qu’il était aux côtés de salariés pour les défendre contre « les attaques » que subissait France Télévisions !!!!
Pflimlin a lamentablement échoué dans sa "gestion" de l’entreprise et plus récemment dans l’exercice « Je suis avec vous, tous ensemble résistons contre ceux qui attaquent France Télévisions »…D’abord parce que France Télé ce n’est pas  Pflimlin et ensuite parce que les révélations qui sortent dans la Presse jour après jour sur les millions qu’a dépensé le groupe public, les salariés n’y sont pour rien.


Le "TOUS ENSEMBLE " c'est raté...ça ne prend plus !
Pflimlin ne peut continuer à dire partout que l’affaire Bygmalion ne concerne que son prédécesseur et qu’il faut éviter les amalgames, ce n’est tout simplement plus crédible.

Les salariés n’attendent qu’une chose, que Pflimlin prenne son râteau, qu’il quitte France Télé aujourd’hui, que la page se tourne et que son remplaçant nettoie dès son arrivée les écuries d’Augias.


L’été est du reste la période idéale pour prendre sa pelle et son râteau et aller faire, ailleurs, des pâtés.

mercredi 18 juin 2014

La facture payée par les contribuables à Bygmalion dans le volet France Télévisions ne cesse de grimper.... France Culture a fait le compte, aujourd'hui plus de 2,66M € TTC !.

Ce matin, le journal de France Culture diffusée entre 8h et 8h15 débutait son édition ainsi: "Le montant de la fraude est encore revu à la hausse dans l'affaire Bygmalion, tout comme le nombre de clients de cette société, selon des révélations du Canard Enchaîné et de Médiapart. Nous ferons le point avec Emmanuel Leclère."  (cliquer pour écouter)

Voici le début du sujet : "La machine apparaît toujours plus monstrueuse; une machine de guerre électorale dont on découvre peu à peu l'ampleur. L'on reparle ce matin de l'affaire Bygmalion du nom de cette société qui aurait permis grâce à des fausses factures de limiter le coût de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en transférant des dépenses sur le compte de l'UMP. Ce matin on peut découvrir dans Le Canard enchaîné la liste des clients de Bygmalion.

Emmanuel Leclere, bonjour, vous avez pu la consulter, le moins que l'on puisse dire c'est que Bygmalion à engrangé de très nombreux contrats. 

Oui, "Le Canard" enchaîné révèle  ce matin, le poids réel de cette PME spécialiste d'événementiel en politique, de conseils en images de tous horizons mais surtout patronale. On savait que plusieurs responsables UMP de l'ex majorité y avaient laissé plusieurs dizaines de milliers d'euros de leur cagnotte personnelle pour bénéficier des précieux services de Bastien Millot l'ancien PDG. 

Là ce sont les très riches clients de Bygmalion qui apparaissent au grand jour....pour des prestations bien plus chères que les prix du marché mais facturés par des filiales qui n'ont jamais publié leur chiffre d'affaires. La maison-mère Bygmalion, elle, n'a jamais affiché les performances dignes de sociétés d'ingénierie à la tête de brevets scientifiques, devenues poules aux eux d'or. 60 millions d'euros au total de chiffre d'affaires. C'est cette galaxie d'influence à très haut niveau qui est donc mise à jour ce matin par nos confrères. Le Canard enchaîné qui se demande où sont passés les millions de bénéfice des filiales de Bygmalion; s'il n'y a pas derrière une nouvelle affaire Urba Carrefour du développement ou Générale des eaux... ?!

Un peu plus tard, le journaliste  Abdelhak El Idrissi publiait sur le site dédié de la Radio, la suite du dossier qu'il suit visiblement sous le titre "Bygmalion/France Télévisions : Pflimlin/Carolis fragilisés" 

Le journaliste y évoque la confrontation qui a eu lieu entre Carolis, Millot et Pascal devant le juge d'instruction ainsi que la version de Damien Cuier mais surtout revient sur les informations que donne le Canard enchaîné ce mercredi. 



 
Extrait:


"Chaque jour, de nouvelles révélations redessinent les contours de la tentaculaire affaire Bygmalion. A côté du volet "politique" de cette affaire, la justice enquête sur les relations contractuelles entre Bastien Millot, fondateur de la société Bygmalion, et France Télévisions entre 2008 et 2013. Une période qui couvre les mandats de deux PDG de France Télévisions : Patrick De Carolis puis Rémy Pflimlin. Le premier a été mis en examen pour favoritisme, et le second se retrouve face à ses contradictions sur le nombre et le montant des contrats passés avec Bygmalion depuis qu'il est arrivé à la tête du groupe.

Lors d'une confrontation devant le juge, l'ancien secrétaire général de la télévision publique, Camille Pascal, a pointé la responsabilité de Patrick De Carolis dans les contrats avec Bygmalion. Parallèlement, le Canard enchainé dévoile l'existence de nouveaux contrats, signés notamment sous la présidence de Rémy Pflimlin, contredisant les déclarations de ce dernier.

2008 : Qui a décidé de travailler avec Bygmalion ?


C'est une question simple, mais très importante pour la suite de l'affaire. Le juge Renaud Van Ruymbeke cherche à savoir quelle personne est à l'initiative des relations commerciales entre Bygmalion (et plus globalement les entreprises de Bastien Millot) et France Télévisions.

Pour y voir plus clair, le juge a donc décidé de confronter les versions de trois personnes mises en examen dans cette affaire : l'ancien PDG Patrick de Carolis, le secrétaire général du groupe à l'époque, Camille Pascal et Bastien Millot. 

L'audition a eu lieu le 27 mai dernier au Pôle financier du Tribunal de Grande Instance de Paris, mais dans le bureau du juge, les trois mis en examen sont restés sur leurs positions de départ....

Bastien Millot explique qu'il n'a rien demandé à personne et que l'idée des contrats est venue de France télévisions.
Carolis l'ex pédégé de France Télévisions en profite pour charger son ex secrétaire général.
Ce dernier, Camille Pascal, en tant que secrétaire général s'il a bien validé les prestations et signé la plupart des contrats avec Bygmalion de 2008 à 2010, affirme qu'il n'a fait que ce qu'on lui a demandé. et rejette en bloc les accusations de Patrick de Carolis en reprenant une phrase célèbre prononcée par l'ancien PDG en 2008 : "c'est faux, c'est injuste, et c'est stupide"! 
C'est faux parce qu'il y a bien eu une volonté initiale de Patrick de Carolis. C'est injuste parce que c'est vouloir me faire porter l'entière responsabilité d'une décision qui n'est pas la mienne alors que je n'ai fait que la mettre en œuvre. C'est stupide parce que personne ne peut croire que j'aurais (…) suggéré à Patrick de Carolis la collaboration d'un de ses anciens collaborateurs qu'il avait recruté avant même qu'il ne me recrute moi-même !...

Ambiance donc!!!!! (lire la suite sur le site de France Culture)

Abdelhak El Idrissi, traite ensuite des révélations du Canard et plus particulièrement du montant faramineux des contrats ( Sauf mention contraire, tous les montants donnés ci-dessous sont exprimés Hors Taxes. Mais tous les contrats ont bien été réglés TTC)

Après le départ de Patrick de Carolis de la présidence de France Télévisions, les contrats avec Bygmalion et les entreprises de Bastien Millot n'ont pas cessé. Officiellement, deux contrats ont été conservés :
- Un contrat d'e-reputation facturé 7.500 euros (Hors Taxes) par mois en 2011, puis 2.500 euros en 2012.
- Un contrat pour répondre au courrier des téléspectateurs pour 6.000 euros par mois.


Lors d'une interview récente au journal Le Monde, Rémy Pflimlin avait confirmé n'avoir conservé que ces deux contrats avec Bygmalion. Il n'a pas jugé utile de compléter en évoquant différentes prestations ponctuelles supplémentaires facturées 40.000 euros sur 2001-2012. Il n'a pas non plus parlé d'un contrat retrouvé par le Canard enchainé : 180.000 euros signés par France Télévisions avec BM Consulting, une autre entreprise de Bastien Millot.

Ce mercredi, le même Canard Enchainé déterre d'autres contrats signés par deux filiales de France Télévisions : Multimédia France Productions (MFP) et France Télévisions Publicité (FTP)

FTP a payé 410.000 euros HT (490.360 € TTC) sous la présidence Carolis, et 392.000 euros HT (468.832€ TTC) sous la présidence Pflimlin. 
A côté, le montant des prestations payées par MFP est bien moindre : 42.247€ HT en 2009-2010.
Ce même mercredi, le Nouvel Observateur dévoile un contrat de 33.000 euros payé par France Télévisions Distribution (FTD), filiale de France Télévisions, à Event and Cie, filiale de… Bygmalion.

Pour expliquer le contrat BM Consulting, signé par Martin Ajdari, secrétaire Général du groupe jusqu'à récemment, Rémy Pflimlin précise qu'il répondait précisément à la question posée par le journaliste du Monde, qui ne mentionnait pas les contrats signés avec BM Consulting !!!! 

Pour les 392.000 € HT euros de contrats signés par FTP, Rémy Pflimlin "n'est pas responsable de ces contrats, il n'était pas au courant" a fait savoir à l'AFP l'actuel patron de France Télévisions Publicités, Daniel Saada. Les contrats auraient été passés à l'époque par l'ancien patron de la régie publicitaire, Philippe Santini, sans qu'il en informe Rémy Pflimlin."
Monsieur Saada était injoignable mercredi soir pour savoir comment il est en mesure d'affirmer que son prédécesseur n'avait pas tenu informé le PDG de France Télévisions...

Sur la base des prestations et des contrats connus à ce jour, et passés entre France Télévisions et les entreprises de Bastien Millot, le montant total s'élève à 2.263.857 euros HT ( 2.668.104 € TTC).
Soit 1.288.857 € sous la présidence Carolis et 975.000€ sous la présidence actuelle de Rémy Pflimlin.


Nous avons sollicité par mail le PDG de France Télévisions et son directeur de la communication sur une question précise :

Quel est le montant et la nature de tous les contrats passés par France Télévisions et ses filiales avec les différentes entreprises de Bastien Millot ?

Question restée sans réponse à l'heure où ces lignes sont écrites.





Pflimlin non content d'avoir mené en bateau la Presse et les salariés, mène quelques privilégiés en vélo: 33.000€ la randonnée!!!!

33.000 euros pour " La Vélibienne" en 2011 c'est à présent le montant de la facture que révèle le Nouvel Obs, réglée cette fois-ci à une autre filiale de Bygmalion spécialisée dans l’événementiel: "Event and Cie" pour l’organisation de cette randonnée à Vélib... encore et toujours sous Pflimlin! 

"Et hop, 33.000 euros supplémentaires dans l’escarcelle de Millot and Co !" écrit Vincent Monnier dans son article intitulé "France Télévisions : qui veut gagner des Bygmalions ?"

Voici ce qu'écrit le Nouvel Obs qui revient copieusement sur les dernières révélations du "Canard enchainé de ce mercredi qui après MFP la filiale prod de FTV et FTP celle pour la pub, ce soit mainetnant la filiale Distibuition qui soit concernée par des contrats passés avec Bygmalion et ses filiales: " Ce n’est pas la dernière [révélation, ndlr]. Selon nos informations, un autre contrat aurait également été passé à la même époque entre France Télévisions Distribution, une filiale chargé des produits dérivés, et Event and Cie, la filiale de Bygmalion spécialisée dans l’événementiel, pour l’organisation de la Vélibienne (une randonnée à Vélib), en 2011. Et hop, 33.000 euros supplémentaires dans l’escarcelle de Millot and Co !

Au total, si on tient compte de toutes les prestations effectuées par Bygmalion et ses filiales pour France Télévisions, l’addition se monterait déjà à 2.5 millions d’euros. Pour le moment. Gageons que la facture pourrait encore s’alourdir. Fan de télévision, Bastien Millot avait en août 2011 participé au jeu "Mot de Passe" de Patrick Sabatier sur France 2. Il aurait également fait un très bon candidat à "Qui veut gagner des millions à France Télévisions ?".

Découvrez l'intégralité de l'article

Le groupe a passé pour 2,5 millions d'euros de contrats avec la société de Bastien Millot. Pour des prestations variées : e-reputation, stratégie et même...organisation d'une rando en Vélib.  

Et un million supplémentaire ! A chaque semaine, son lot de révélations sur les contrats passés entre France Télévisions et la société de Bastien Millot, Bygmalion. Et à chaque révélation, la facture s’alourdit. Alors que le juge Renaud Van Ruymbeke se penche actuellement sur des contrats passés - sans mise en concurrence - entre le groupe audiovisuel et Bygmalion pour un montant de 1.2 millions d’euros, "le Canard enchaîné" de cette semaine révèle que d’autres contrats auraient été passés avec la même entreprise. Cette fois-ci pour le compte de France Télévisions Publicité, la régie publicitaire du groupe.

490.360 € sous Carolis, 468.832 sous Pflimlin

Et le moins qu’on puisse dire c’est que celle-ci fut très généreuse avec Bastien Millot, mis en examen pour recel de favoritisme dans le volet actuellement en cours d’instruction. Montant des prestations "d’accompagnement stratégique" et de "e-réputation" facturées par Bygmalion à France Télévisions Publicité : 490.360 euros pour l’année 2009-2010 alors que Patrick de Carolis, mis en examen pour favoritisme dans cette affaire, était le PDG du groupe public. Et 468.832 euros jusqu’en 2013, sous la présidence de Rémy Pflimlin. Soit la bagatelle d’un million d’euros. 
Mais ce n’est pas tout, "le Canard enchaîné" évoque un autre contrat d’"accompagnement stratégique" passé en 2009-2010 entre une filiale de France Télévisions, Multimédia France Production (MFP) et la société de Bastien Millot pour 50.528 euros. Ancien numéro 3 de France Télévisions, Bastien Millot était aussi le directeur général de MFP jusqu’en 2008, période à laquelle il se mit en congé sabbatique pour monter Bygmalion, avant d’être remplacé par Pierre-Antoine Boucly, présenté par "le Canard enchaîné" comme l’un de ses proches.
La semaine dernière, l’hebdomadaire avait déjà exhumé un autre contrat, inconnu jusqu’alors, passé en octobre 2010 pour une durée d’un an entre France Télévisions et BM Consulting, autre société de Millot, pour encore et toujours de l’accompagnement stratégique. Une facture supplémentaire à 180.000 euros.

33.000 euros pour la "Vélibienne" en 2011

Ce n’est pas la dernière. Selon nos informations, un autre contrat aurait également été passé à la même époque entre France Télévisions Distribution, une filiale chargé des produits dérivés, et Event and Cie, la filiale de Bygmalion spécialisée dans l’événementiel, pour l’organisation de la Vélibienne (une randonnée à Vélib), en 2011. Et hop, 33.000 euros supplémentaires dans l’escarcelle de Millot and Co !

Au total, si on tient compte de toutes les prestations effectuées par Bygmalion et ses filiales pour France Télévisions, l’addition se monterait déjà à 2.5 millions d’euros. Pour le moment. Gageons que la facture pourrait encore s’alourdir. Fan de télévision, Bastien Millot avait en août 2011 participé au jeu "Mot de Passe" de Patrick Sabatier sur France 2. Il aurait également fait un très bon candidat à "Qui veut gagner des millions à France Télévisions ?".
Vincent Monnier


Pflimlin déshonore la télé publique en s'y accrochant comme une moule à son rocher...après les nouvelles révélations du Canard.

Depuis le début de la matinée, les réactions suite aux nouvelles révélations du "Canard" style bombe atomique, s'enchaînent.

Il était temps, a tendance à s'en réjouir le blog CGC Média qui, depuis 2011 année du dépôt de la plainte par le SNCPA-CGC instruite aujourd'hui par le juge Van Ruymbeke, n'a cessé de dénoncer un système dont la Presse révèle aujourd'hui l'ampleur. 

Alors que France Télé comme chaque année depuis 2011 ne déposera pas ses comptes en juin comme la loi le prévoit pourtant mais demandera comme de coutume un délai pour ne les déposer que vers octobre, Bercy voit rouge après les toutes dernières révélations du Canard et le volet France Télévisions de l'affaire Bygamlion.

Selon l'Express, "Michel Sapin, a piqué une belle colère en début de semaine, scandalisé par les révélations en chaine concernant les liens entre France Télévisions et Bygmalion qui semblait en avril dernier, lors des premières investigations du juge Renaud Van Ruymbeke, n’être « que » l’affaire de deux contrats isolés passés par le groupe présidé par Rémy Pflimlin à l’ancienne société de Bastien Millot mais  prend aujourd’hui l’allure d’une véritable cash-machine."

Lisez l'article de l'Express signé Renaud Revel "Affaire Bygmalion-France Télévisions: Michel Sapin voit rouge



Dilapidation de fonds publiques et arrosage d’une société-officine de l’UMP : le ministre  des Finances, Michel sapin, a piqué une belle colère en début de semaine, scandalisé par les révélations en chaine concernant les liens entre France Télévisions et Bygmalion. 

Car jour après jour, ce qui semblait en avril dernier, lors des premières investigations du juge Renaud Van Ruymbeke, n’être « que » l’affaire de deux contrats isolés passés par le groupe présidé par Rémy Pflimlin à l’ancienne société de Bastien Millot, prend aujourd’hui l’allure d’une véritable cash-machine.

C’est ainsi que l’on apprend, avec la livraison du Canard Enchainé de ce jour, que comme à Gravelotte, c’est une pile  contrats qui est  tombée du ciel, le tout avec une régularité métronomique. Le tout également dans l’opacité la plus totale.

Après les 180.000 euros versés à BM Consulting et dont le PDG de France Télévisions a été contraint de reconnaitre l’existence la semaine dernière en Comité d’entreprise, deux autres filiales de France Télévisions sont désormais montrées du doigt: Multimédia France Productions, qui a versé à Bygmalion, sous la présidence de Patrick de Carolis, la somme de 50.528 euros, en 2009-2010. Et France Télévisions Publicité qui, de son côté, a arrosé ce même Bygmalion à deux reprises : une première fois en 2009-2010, à hauteur de 490 360 euros. Puis une seconde, jusqu’en 2013, à hauteur de 468 832 euros, sous la mandature de Rémy Pflimlin. Des contrats de conseil, -sur la e-réputation du groupe-, passés, là encore, sans le début d’un quelconque appel d’offres.

Michel Sapin, qui connait l’état de délabrement des comptes de la télévision publique, – laquelle crie famine depuis l’arrêt de la pub en soirée-, s’est étranglé à la lecture de ces chiffres. Contrainte de réduire la voilure à tous les étages et soumise à des plans d’économie drastiques, (de l’info aux programmes, où chacun a été sommé de se mettre au régime), la maison France Télés n’en a pas moins continué à signer des chèques molletonnés à cette société aujourd’hui dans le collimateur de la justice. Et ce n’est pas fini. Car d’autres filiales du groupe sont également concernées. Comme nous allons le voir dans les quelques jours qui suivent…

Question: que fait l’état actionnaire du fruit de la redevance, ainsi généreusement distribué? Rien.  N’est-ce pas finalement là le plus gros du scandale?

Pflimlin ne peut que démissionner ou être démissionné après les dernières révélations du Canard toujours plus stupéfiantes sur ENCORE de nouveaux contrats signés avec Bygmalion.

Pflimlin ne peut rester un jour de plus à France Télé après les dernières révélations du Canard toujours plus stupéfiantes.
Ce mercredi 18 juin, le palmipède pose la question "Où s'arrêtera le compteur de France Télés ?"... qui porte à présent à 2 millions le cumul des sommes versées à Bygmalion [
 

Pflimlin ne pourra plus lancer aux élus qui découvraient, en séance du CCE la semaine dernière, le énième et supposé 3ème contrat que "Le journaliste du Monde qui n'avait pas posé les bonnes questions".


L'hebdomadaire satyrique nous apprend à présent que la régie publicitaire du groupe FTP avec Saada nommé par Pflimlin à sa tête en remplacement de Philippe Santini, aurait donc contracté avec Bygmalion...pour des sommes payées hallucinantes dont le montant cumulé d'août 2010 à la fin 2013, représente "468.832 € jusqu'en 2013 sous Pflimlin! Près de 1 million pour de « l'accompagnement stratégique », encore, ou de la surveillance d’ « e-réputation ». "

Pflimlin doit démissionner ou être démissionné...tant l'ampleur des contrats signés et les sommes versées dépasse l'entendement et ce dans le contexte de l'autre volet de l'affaire Bygmalion, politique celui-ci, qui faisait écrire hier à Médiapart  un article qui laisse pantois, intitulé "Mediapart publie la comptabilité complète de Bygmalion"


Le titre de presse en ligne y écrit entre autres "Les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption ont mis la main, lundi 26 mai, sur une clef USB contenant une double facturation établie par Event & Cie (la filiale événementielle de Bygmalion) pour les 44 meetings électoraux de Nicolas Sarkozy. 

Dans un premier classeur, sobrement  intitulé « Factures 2012 », sont rangées les factures officielles, avec les tarifs déclarés à la commission des comptes de campagne. 

Dans un second, baptisé « Balances 2012 », se niche une comptabilité secrète...


Médiapart évoque "une fraude industrielle majeure..."

"Le Canard enchaîné" qui publie donc ce mercredi, une énorme enquête "Tous ces mécènes qui ont nourri le féroce appétit de Bygmalion", enfonce le clou.




Dans un large encart au titre plus que parlant "Le deuxième million de France Télévisions", le palmipède qui avait, la semaine dernière, révélé le contrat que Pflimln avait signé pour 180.000€ avec BM Consulting ("Le contrat planqué de Pflimlin") fait de nouvelles révélations: 

"France Télévisions Publicité (FTP), la régie publicitaire du groupe a payé à Bygmalion:
- la bagatelle de 490.360€ en 2009-2010, sous  Patrick de Carolis, 
- puis encore 468.832 € jusqu'en 2013 sous Pflimlin!

Un scandale de plus...Rappelons que la régie pub est censée encaisser et non décaisser.
Voici un extrait du texte: 

Où s'arrêtera le compteur de France Télés ? Au 1,2 million dépensé en cinq ans chez Bygmalion et avoué par la présidence du groupe public, « Le Canard » a ajouté la semaine passée, un joli contrat de 180.000 € avec une autre société du groupe BM Consulting, que le pédégé Rémy Pflimlin avait caché la presse et à ses salariés. Suite du feuilleton: Il y en a encore planqué sous le tapis ! 


Multimédia France Production (MFP) une filiale [à 100%, ndlr] de la télé publique, a ainsi versé à la société de Bastien Millot 50.528 € pour de « l'accompagnement stratégique » en 2009-2010.


De l'accompagnement amical, aussi : avant de quitter France Télés, à la fin 2008, Millot avait installé un pote à lui, Pierre-Antoine Boucly, à la direction générale de cette filiale…


Mais ce n'est rien comparé à France Télévisions Publicité (FTP), la régie publicitaire du groupe (le même Boucly y cumulait un poste de directeur délégué). Cette autre filiale a payé à Bygmalion la bagatelle de 490.360€ en 2009-2010, sous  Patrick de Carolis, puis encore 468.832 € jusqu'en 2013 sous Pflimlin! Près de 1 million pour de « l'accompagnement stratégique », encore, ou de la surveillance d’ « e-réputation ». 

Inutile de continuer de payer en 2014, réputation de France Télévisions est faite."

Le mot de la fin, le blog CGC Média, le laisse bien volontiers à Bruno Masure et son récent twitt :