vendredi 28 novembre 2014

Viré de l'antenne de Midi-Pyrénées comme un moins que rien avant le départ de Pflimlin.

Ne cherchez plus la page "intranet" promouvant en interne l'émission de Pierre Nicolas...elle a visiblement disparu du site de France Télévisions.

Pourtant, il y a encore quelques semaines, l'un des visages familier de France 3 qui incarnait depuis 35 ans la région Midi-Pyrénées, avait le sourire comme ses collègues des autres régions pour la campagne de pub que lançait France Télé à la rentrée dernière "L'info: service et sourire compris"

Le sourire, il en l'a plus et comme les logos le disent à France Télé "L'eusses-tu cru"?

Viré comme un mal propre....tout juste trouverez-vous sur place près de la machine à café la dernière promo pour l'émission du 21 novembre dernier.
 Et près de ladite "plaquette" de présentation rescapée du "nettoyage" interne, une publication intitulée "Non""qui remet les choses à leur place et que vous propose de découvrir le blog CGC Média: 

 
"Non.
Il n'a jamais demandé à arrêter la présentation systématique des weekends. Il défie quiconque de produire un document qui aille dans ce sens. Il peut, lui, rendre public son entretien annuel effectué en Octobre 2014 et ou il affirme comme dans les 5 précédents son désir de continuer à s'impliquer chaque semaine dans ce travail dominical.

Le seul choix qu'il a fait est de ne pas accepter les conditions inacceptables de sa hiérarchie. Elle a d'abord supprimé (sans lui dire) la compensation qu'elle lui accordait depuis des années pour cette tâche. Elle a, ensuite, lorsqu'il a découvert la situation 7 mois plus tard, refusé de faire le moindre arrangement. Qui accepterait cela ?

Alors, lui qui a presque 35 ans de maison, lui qui est arrivé chaque matin avec 3/4 d'heure d'avance, lui qui s'est toujours impliqué dans toutes les tâches qui lui ont été confiées, lui qui a dépanné 1000 fois l'entreprise, lui à qui on a confie les obsèques de Nougaro ou le 1er décollage de 1'A 380, lui qui est titulaire d'un premier prix international de journalisme pour AZF et lui qui fait le meilleur café du Samedi et du Dimanche matin, lui donc se retrouve contraint à le dire, n'attendez rien et surtout pas de reconnaissance de cette maison (pourtant pleine de qualités) et lorsqu'on vous dira qu'il a décidé de ne plus faire les présentations VSD , répondez simplement :

«Non. Certes, il ne présente plus les journaux du weekend mais affirmer que c'est sa décision ou son choix est un mensonge absolu. Un salarié quel qu'il soit ne peut pas être tenu responsable d'un gâchis dont il n'est pas l'organisateur."

Contrairement donc à ce qu'essaie vainement de faire croire la direction, Pierre Nicolas n'a jamais demandé à quitter l'émission. Il a bel et bien été dégagé manu militari....il en est malade, au sens propre comme au figuré et on le serait à moins.

Qui a donc pris la décision arbitraire de le lourder?   Le nouveau venu dans la région depuis le 25 août dernier, le Rédacteur en chef des rédactions de France 3 Midi Pyrénées ?  

C'est peut-être là, le début de la politique de la terre brûlée qu'avait évoquée le blog CGC Média à l'aube des prochaines échéances !!!!! 

Le blog CGC Média vous invite au bal...celui des prétendants que donne BFM Business pour succéder à Pflimlin.


Le blog CGC Média vous propose de découvrir in extenso l'article BFM Business de ce vendredi 28/11/14, intitulé "France Télévisions: les prétendants se multiplient"  qui se divise en 4 rubriques:
Ceux qui confirment
Ceux qui démentent
Ceux qui se taisent
Ceux qui restent flous

Le blog CGC Média aurait pu ajouter une rubrique à cette énumération: "Ceux qui s'agitent en coulisses"

Concernant cette catégorie un peu spéciale, le blog CGC avant de laisser ses lecteurs prendre connaissance de l'article, souhaite donner deux petits "confidentiels" de dernière minute:

1°) Dans la rubrique "Ceux qui démentent", l'un d'entre eux avait rendez-vous cette semaine à Europe 1 pour y proposer ses services.

2°) Dans la rubrique "Ceux qui restent flous", un ex dirigeant de France Télé soutient un "ticket" féminin avec un ex collègue à lui comme numéro 3 (aux finances)

"Le successeur de Rémy Pflimlin sera choisi d'ici juin. D'ores et déjà, une vingtaine de noms circulent, dont quelques poids lourds. 

Le mandat de Rémy Pflimlin à la tête de France Télévisions ne s'achève que le 22 août 2015. Son successeur devrait être désigné par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) d'ici le 22 mai. Mais d'ores et déjà, les candidatures se multiplient. 

Pourtant, le poste n'est pas une sinécure. Les pressions sont multiples: pouvoirs publics, syndicats, producteurs, réseaux occultes... Le salaire (400.000 euros par an pour Rémy Pflimlin) est très inférieur au privé. La limite d'âge (65 ans) est intangible, interdisant toute candidature au-delà de ce couperet, et interrompant même le mandat en cours de route dès que cet âge est atteint. 

Rémy Pflimlin, qui en prend plein la figure depuis sa nomination en 2010, semble pourtant prêt à rempiler: le PDG a indiqué au Figaro être "intéressé" par un second mandat. 

Il devra affronter une forte concurrence. En effet, chaque jour qui passe, la liste des candidats potentiels s'allonge. Mais, quand on les interroge, chacun adopte une attitude différente. 
Ceux qui confirment

Rarissimes sont ceux qui confirment leur intérêt, car cela fragilise leur situation vis-à-vis de leur employeur. Surtout, ils deviennent immédiatement une cible pour les autres candidats. "Depuis que mon nom circule, un tas de gens que je ne connais pas et dont je n'ai rien à faire, veulent absolument m'inviter à déjeuner... mais un tas d'autres se sont mis à me tirer dans les pattes", raconte un papabile. 

Le seul à sortir du bois aujourd'hui est Christophe Beaux, PDG de la Monnaie de Paris et membre du conseil d'administration de France Télévisions. Son nom a été évoqué par les Echos, et il admet être intéressé. La rumeur assure même qu'il formerait un ticket avec Pascal Josèphe, qui dirigea les antennes des chaînes publiques sous Hervé Bourges. Contacté, Pascal Josèphe n'a pas répondu. 
Ceux qui se taisent

Les noms de trois candidats de poids circulent aussi, mais tous restent muets et ne nous ont pas répondu. Il s'agit d'Emmanuel Hoog (PDG de l'AFP), Didier Quillot (PDG de Coyote et ancien patron d'Orange France et de Lagardère Active) et de Rodolphe Belmer (directeur général de Canal Plus). Selon la Lettre de l'Expansion, ce dernier serait soutenu par l’Élysée. Il doit surtout faire face à une équation complexe, qui lui donne probablement envie de voir si l'herbe est plus verte ailleurs. D'abord, ses rapports avec son président Bertrand Meheut se sont dégradés. Surtout, son nouvel actionnaire Vincent Bolloré a conforté Bertrand Meheut pour quelques années, mais aussi répété à Rodolphe Belmer qu'il tenait à le garder.  

Dernier taiseux: Alexandre Michelin, ancien directeur des programmes de France 5 travaillant aujourd'hui chez Microsoft, s'intéresserait aussi au poste, mais ses chances paraissent modestes. 
Ceux qui restent flous

D'autres papabile ne préparent pas de candidature, mais veulent se garder une porte ouverte au cas où, et ne pas injurier l'avenir. C'est le cas de Marie-Christine Saragosse, la patronne de France 24 et RFI, qui nous déclare "n'être candidate à rien". 

De son côté, le président du directoire de Lagardère Active Denis Olivennes, qui serait apprécié du CSA, nous dit: "je ne confirme en aucun cas les rumeurs selon lesquelles je suis candidat".

Pour sa part, la productrice Simone Harari, déjà candidate en 2005, répond: "je compte bien m’impliquer dans les réflexions sur l’avenir de la télé publique. A voir à quelle place et à quel titre..." Reste qu'elle serait atteinte par la limite d'âge en cours de mandat. 

Pour sa part, Bibiane Godfroid, directrice générale des programmes de M6, parle d'une "rumeur" et ajoute: "il faut bien que l'on fasse circuler des noms de femmes de télé, elles ne sont pas si nombreuses". A défaut d'être candidate elle-même, celle qui travailla aux programmes de la Deux sous Hervé Bourges pourrait plus probablement former un ticket avec un autre candidat.


Ceux qui démentent

Enfin, beaucoup démentent être intéressés, même si c'est à prendre avec des pincettes. Ainsi, Yves Bigot, directeur général de TV5, déclare qu'il "ne sera pas candidat", mais avait assuré la même chose pour son poste actuel... 

De son côté, le patron du Monde Louis Dreyfus, dont le nom a été avancé par l'Express, ne confirme pas sa candidature. 

Christopher Baldelli, président du directoire de RTL et ancien directeur de France 2, nous répond aussi: "je ne serai pas candidat". 

Dans certains cas, ces démentis sont renforcés par de solides arguments. Ainsi, Alexandre Bompard, PDG de la Fnac, qui a failli avoir le poste en 2010 et assure ne plus s'y intéresser. En l'occurrence, l'examen des comptes de la Fnac montre qu'il recevra d'importants bonus (options de performance, unités de valeur...) à condition qu'il reste à son poste dans les années à venir. 

De même, Bruno Patino et Thierry Thuiller, les deux bras droit de Rémy Pflimlin, ont répété  publiquement qu'ils ne seraient pas candidats. Et on les voit mal postuler contre leur patron actuel...
Enfin, Véronique Cayla (Arte), Frédérique Bredin (CNC), Martin Ajdari (ex-France Télévisions), Cyrille du Peloux (Veolia), Patricia Langrand (Steria), Xavier Couture (Orange), Delphine Ernotte (Orange) et Gérard Leclerc (la Chaîne parlementaire) nous ont tous démenti clairement et officiellement toute candidature. "


jeudi 27 novembre 2014

Papet a peut-être cru prendre les membres de la Commission des affaires culturelles pour des courges…comme le prouve le PV de la séance du C.E. d’août au Pôle Nord-Est !

Papet a peut-être cru prendre les membres de la Commission des affaires culturelles pour des courges…comme le prouve le PV de la séance du C.E. d’août au Pôle Nord-Est !

Le blog CGC Média qui se refuse de commenter la litanie des soi-disant « mesures destinées à respecter les objectifs » que Papet aurait mise en œuvre [Au bout de quasiment 5 ans, il parle toujours « d’objectifs »] a tout de même décidé pour publier à nouveau l’extrait du PV de la séance du C.E. d’août au Pôle Nord-Est avec les propos justement tenus par la direction pour lui mettre le nez en plein dedans.

Le reste du propos intégral est du même tonneau.....

En résumé: 

Pour Papet (*) : "Le rapport du sociologue Henri Vacquin à qui une mission sur la prévention des risques psychosociaux a été confiée, est en cours de rédaction..." Au 25 novembre 2014 donc !!!!!!
 

Pour Jean-Pierre BENNECHET – Directeur du pôle Nord-Est (¤) et Chauvelot  de la cgt:
"Nous avons – je ne dirai pas ensemble, parce que ce n’est pas ensemble – mais nous avons simultanément reçu les analyses d’Henri Vacquin et son équipe sur ce qui se passait chez nous et que nous avons quelque part su en tirer quelque chose"...
 
En août 2014 soit 3 mois avant ce que raconte Papet !!!!

Autrement dit, pour Papet le "rapport" qu'ont eu Bennechet et Chauvelot, il y a plus de 3 mois, est toujours "en cours de rédaction" !!!!!!!
  
Crédibilité quand tu nous tiens.... Au fait, qu'est devenu le rapport que Papet  annonçait au  Figaro le 12/11/10 dans l'article de Paule Gonzales intitulé « Malaise social chez France Télévisions » que l'intéressé a confié dès son arrivée, à la boîte "Entreprise et Personnel" dont il est administrateur ? 






"...Sur la question des risques psychosociaux, je voudrais dire que nous sommes très attentifs et que c'est précisément une des raisons qui fait que, au début du mandat de Rémy Pflimlin, on a en quelque sorte gelé la réduction des effectifs car nous étions alertés par un certain nombre de situations qui étaient quasiment dramatiques et donc, il nous a paru nécessaire de faire une pause de cette réduction du volume d'emplois, en attendant que, effectivement, les effets de l'entreprise unique permettent de rengager cette trajectoire de réduction dans des conditions plus acceptables.



Sur la questions des risques psychosociaux nous y sommes attentifs; on sort d'une période très difficile de réorganisation de l'entreprise qu'on a dû expliquer et nous avons récemment, en accord avec la commission de prévention des risques psychosociaux dans laquelle se trouvent les syndicats, confié une mission à un sociologue qui s'appelle Henri Vacquin qui ne peut pas être soupçonné de complaisance avec la direction pour voir maintenant comment on peut conforter durablement la prévention de ces  risques psychosociaux et nous allons tirer les conséquences de son rapport qui est en cours de rédaction et nous allons tirer avec toutes les conclusions je pense que beaucoup de leçons à en tirer..."




(¤) Jean-Pierre BENNECHET – Directeur du pôle Nord-Est.

« Je n’ai pas pris l’habitude de répondre à vos interventions, donc je ne le ferais pas normalement, mais, comme vous venez d’ajouter une note personnelle, je vais en improviser une aussi.

Assurément, je partage ce que vous dites. Je crois que nous avons su, dans une période compliquée, bâtir une relation nouvelle dans une dimension nouvelle de nos institutions et de nos instances. Je partage donc ce constat que nous avons évolué, en partant d’une situation qui était compliquée.

Je n’ai pas pris l’habitude de répondre à vos interventions, donc je ne le ferais pas normalement, mais, comme vous venez d’ajouter une note personnelle, je vais en improviser une aussi.

Assurément, je partage ce que vous dites. Je crois que nous avons su, dans une période compliquée, bâtir une relation nouvelle dans une dimension nouvelle de nos institutions et de nos instances. Je partage donc ce constat que nous avons évolué, en partant d’une situation qui était compliquée.

D’ailleurs, je vous rappelle qu’on a commencé par vivre une année pratiquement avec un doublon, avec des CE partout, une complexité grande, un dispositif de Ressources Humaines amoindri et beaucoup de questions sans réponses.

Je vous rappelle que nous avons – je ne dirai pas ensemble, parce que ce n’est pas ensemble – mais nous avons simultanément reçu les analyses d’Henri Vacquin et son équipe sur ce qui se passait chez nous et que nous avons quelque part su en tirer quelque chose. On ne va pas dire que l’Histoire se joue chez nous, mais l’Histoire jugera en tout cas de ce que nous avons fait de cette période-là et vous étiez, Monsieur Chauvelot, avec nous jusqu’à présent un interlocuteur tout à fait digne de votre rôle, puisque vous êtes en réalité un « homme double ». Vous étiez, dans le pôle, dans votre mission d’élu et vous étiez, par votre rôle de délégué syndical central et votre rôle dans le dialogue social de France Télévisions plus généralement, quelqu’un qui avait un niveau d’information et un niveau d’accès aux données qui nous a permis des fois d’avoir des débats de bon niveau…. »


tout ceci en aout 2014 en réponse au cégétiste  Marc CHAUVELOT avant son transfert sur Paris: « Je terminerai par une petite note personnelle. J’ai demandé mon rattachement administratif à la Direction du Dialogue social en qualité de délégué syndical central à Paris.



Je quitte donc le CE du pôle Nord-Est et je le fais avec une pointe d’émotion et une certaine fierté. Dans un contexte d’une difficulté sans précédent, j’estime que nous avons réussi à construire un CE de référence….. »


Les parlementaires apprécieront....les salariés, eux, apprécient déjà et n'attendent qu'une chose: que tous ces gens qui n'ont comme seul argument que la langue de bois, aillent la porter ailleurs.

La pensée du jour elle est signée Eric Ciotti.

Le député des des Alpes-Maritimes, il y a quelques jours, quelques heures avant l’annonce par Kader Arif  de sa démission de son poste de secrétaire d’État au Gouvernement, déclarait à Christophe Barbier qui l'interrogeait dans son "face à face" sut I-télé "Lorsqu’on est au service de la République, dès qu'il y a doute, on ne peut pas rester".  

Le blog CGC Média adresse cette pensée ô combien évidente, à celui qui nommé par Sarkozy à l'été 2010 à France Télé, va dans quelques semaines, laisser sa place. 

Le blog CGC Média se permet ainsi de renvoyer tous ceux qui s'interrogeraient encore sur l'attitude à tenir dans le cadre d'une instruction judiciaire à grande échelle et d'une plainte au Pénal, aux définitions du dictionnaire et au Code pénal. 

Code pénal: "Témoin assisté" 

Si une personne n'est pas nommément visée par une plainte ou un réquisitoire (C'est le cas de la plainte déposée par le SNPCA-CGC qui si elle vise nommément plusieurs "acteurs" au travers de ses 22 pages, concernant le dirigeants de France Télé ils sont de fait "intéressés" dans le rôle qu'ils ont eu à tenir, ndlr), cette personne doit être obligatoirement entendue par le juge comme témoin assisté s'il existe contre elle des indices graves et concordants sur son implication dans les faits instruits....  

En l'espèce, il y a donc donc plus que doute !!!!! 

Rappel: 

Il y a dans le volet France Télévisions de l'affaire Bygmalion (qui n'est faut-il le rappeler qu'une petite partie de la plainte déposée par le SNPCA-CGC dont le juge Renaud Van Ruymbeke mène l'instruction judiciaire) 7 personnes mises en examen ou placées sous statut de témoin assisté: 

4 mises en examen  : Carolis, Bygmalion, Millot et Camille Pascal 

et  3 témoins assistés  Damien Cuier et Ajdari déjà entendu deux fois.....et Pflimlin.

Dictionnaire "Larousse" : "Doute" 

"Manque de certitude, soupçon, méfiance quant à la sincérité de quelqu'un, la véracité d'un fait, la réalisation de quelque chose (surtout pluriel)"

mercredi 26 novembre 2014

La pensée du jour, elle vient du Figaro : « Les projections privées entretiennent les relations cordiales » !



La pensée du jour, elle vient du Figaro : « Les projections privées entretiennent les relations cordiales » !

Les bras nous en sont presque tombés comme à tous ceux qui nous suivent, à la lecture du papier publié sur le quotidien en ligne « Pflimlin se débat pour défendre son bilan »

Alors que la situation de France Télévisions est catastrophique – le blog CGC Média qui avait déjà dénoncé la situation de quasi faillite dans laquelle l’entreprise se trouve après 4,5 ans de gestion « Pflimlienne » - le titre de Presse trouve encore « des circonstances atténuantes » à celui que  Sarkozy a nommé personnellement à l’été 2010 : « À la décharge de Rémy Pflimlin, «quand votre actionnaire, c'est-à-dire l'État, prévoit des ressources et ne les met pas à disposition, cela devient compliqué».

Ben voyons ! 

Quant au COM signé 2011 (sous et avec Sarkozy donc) pour une période allant jusqu’en 2015….dont les termes ont dû être revus par avenant, l’année dernière pour constater qu’il était quasiment violé depuis le début et que les objectifs fixés étaient loin d’être atteint,  « ça n’est pas compliqué» peut-être ?????

Après :

avoir tapé sur le CSA qui selon l’article, se serait « fissuré  depuis la divulgation du pré-bilan au vitriol de France Télévisions par l’instance »,
avoir supputé sur les deux nouveaux membres arrivant qui remplaceront 2 des 3 sortants   « Ces nominations vont profondément modifier la donne au sein d'un CSA réduit de 9 à 8 membres. Cela renforce-t-il les chances de Rémy Pflimlin qui pourrait se représenter? Peut-être. »,
avoir raillé par avance ces futurs choix « Beaucoup émanent du microcosme parisien, qui ne regarde guère la télévision, persifle un bon connaisseur du secteur. Il existe une vraie dichotomie entre la vision de ces élites et la relation réelle qu'entretient le pays avec France Télévisions. » ,

la conclusion vous laisse sur place « François Hollande entretient une relation de cordialité avec Rémy Pflimlin sans qu'il y ait pour autant une quelconque proximité…d’ailleurs il est par ailleurs toujours reçu à l'Élysée dans le cadre de projections privées», indique-t-on dans l'entourage du président.

« L’entourage du président » !!!! Lequel ? Celui de la République ou celui de France Télé !!!

Pas sûr qu’un tel article permette à Pflimlin déjà placé sous statut de témoin assisté par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le volet Bygmalion malgré sa victimisation par le quotidien « Le PDG devenu la cible des critiques » permette même à l’intéressé « d’attendre sans doute le dernier moment pour faire connaître sa décision » (sic)


« cgt/fo/direction » comme toujours à l’unisson à France Télévisions sur fond de transfert du numéro 1 cégétiste en pleine élections professionnelles.



« cgt/fo/direction » comme toujours à l’unisson à France Télévisions sur fond de transfert du numéro 1 cégétiste en pleine élections professionnelles.  

Ce mercredi 26 novembre, la cgt de France Télé diffuse un tract concernant les élections professionnelles du Siège intitulé « Élections professionnelles reportées au Siège: ça va durer encore longtemps? ». Comme d’habitude, son ou ses rédacteurs entonnent le même refrain éculé sur «  La coalition CFDT SNJ CGC qui décrédibilise(rait)  la représentation du personnel et affaibli(rai)t les instances représentatives du personnel du siège (CE, DP, CHSCT). »

Ben voyons…et  pour amuser la galerie, la cgt d’accuser la direction (qui pourrait croire une telle farce ?!) « la direction de se frotter les mains: C'est un boulevard pour sa gestion unilatérale que leur offre ces syndicalistes "professionnels de la profession". »

Il faut quand même oser….la cgt de taper au passage sur la DIRECCTE (la Direction du travail de Paris) qui a pourtant bel et bien été saisie dans un cadre légal ; le tract insinuant qu’elle serait peut-être de connivence « La direction du travail de Paris (DIRECCTE) a été saisie le 20 août 2014 et pour une raison qu'on ignore, n'a toujours pas rendu sa décision. »

La DIRECCTE appréciera sûrement la prose !!!!

Il faut dire qu’il est pressé le cégétiste Chauvelot que les élections au Siège se déroulent le plus vite possible car depuis qu’il y a demandé son transfert : « J’ai demandé mon rattachement administratif à la Direction du Dialogue social en qualité de délégué syndical central à Paris. »  - TRANSFERT QUE LA DIRECTION SUR QUI IL « COGNE » A ACCEPTÉ IMMÉDIATEMENT – il n’y est évidemment pas  élu donc pas élu du CCE non plus !

Alors comme ça il suffit de demander à la direction !!!!!!

La direction prendra-t-elle en charge aussi le déménagement et le reste ????

Pour une parfaite compréhension du contexte et surtout combien la cgt, fo et la direction à France Télévisions, peuvent compter les uns sur les autres, le blog CGC Média a décidé de publier un extrait de l’échange qui s’est déroulé au CE du pôle Nord-Est entre le trio...hommage appuyé de la direction et de fo au "transféré"de la cgt.

 Une telle entente (on pourrait quasiment parler de cogestion) ça laisse rêveur.


Marc CHAUVELOT (cgt)

Je terminerai par une petite note personnelle. J’ai demandé mon rattachement administratif à la Direction du Dialogue social en qualité de délégué syndical central à Paris.

Je quitte donc le CE du pôle Nord-Est et je le fais avec une pointe d’émotion et une certaine fierté. Dans un contexte d’une difficulté sans précédent, j’estime que nous avons réussi à construire un CE de référence.

Nous sommes parvenus – d’abord sous la houlette de Roland puis, après son décès, sous celle de Laurence – à travers le travail des Commissions à jouer à un rôle de premier plan dans le suivi de la marche générale de l’Etablissement, mais aussi pour les activités sociales et culturelles, qui n’ont jamais été aussi riches et variées que maintenant. Jamais les salariés de nos ex-CE en ont autant bénéficié, que ce soit pour les voyages, activités collectives et prestations diverses, avec une approche différenciée prenant en compte les spécificités et l’histoire de chacune de nos antennes.

Nous quittons donc le CE du pôle Nord-Est confiants dans son avenir.

Jean-Pierre BENNECHET (la direction)

Je n’ai pas pris l’habitude de répondre à vos interventions, donc je ne le ferais pas normalement, mais, comme vous venez d’ajouter une note personnelle, je vais en improviser une aussi.

Assurément, je partage ce que vous dites. Je crois que nous avons su, dans une période compliquée, bâtir une relation nouvelle dans une dimension nouvelle de nos institutions et de nos instances. Je partage donc ce constat que nous avons évolué, en partant d’une situation qui était compliquée.

D’ailleurs, je vous rappelle qu’on a commencé par vivre une année pratiquement avec un doublon, avec des CE partout, une complexité grande, un dispositif de Ressources Humaines amoindri et beaucoup de questions sans réponses.

Je vous rappelle que nous avons – je ne dirai pas ensemble, parce que ce n’est pas ensemble – mais nous avons simultanément reçu les analyses d’Henri Vacquin et son équipe sur ce qui se passait chez nous et que nous avons quelque part su en tirer quelque chose. On ne va pas dire que l’Histoire se joue chez nous, mais l’Histoire jugera en tout cas de ce que nous avons fait de cette période-là et vous étiez, Monsieur Chauvelot, avec nous jusqu’à présent un interlocuteur tout à fait digne de votre rôle, puisque vous êtes en réalité un « homme double ». Vous étiez, dans le pôle, dans votre mission d’élu et vous étiez, par votre rôle de délégué syndical central et votre rôle dans le dialogue social de France Télévisions plus généralement, quelqu’un qui avait un niveau d’information et un niveau d’accès aux données qui nous a permis des fois d’avoir des débats de bon niveau.

Il y a d’autres membres de cette instance qui ont également des responsabilités nationales à différents niveaux dans les syndicats et même au niveau européen d’ailleurs. Je suis donc confiant comme vous sur le fait que nous saurons continuer à travailler à ce niveau-là. Je vous remercie en tout cas pour votre participation à cette instance.

J’ajouterai – tout cela est improvisé – que quelques fois nous avons dû marquer un peu les limites de notre rôle respectif. Ça ne m’a jamais paru dépasser les limites normales du dialogue « démocratique », si le mot est applicable dans l’entreprise. On doit arriver à trouver dans ces instances des moyens de faire avancer les choses. Vous êtes élus les uns et les autres pour représenter le personnel, vous avez une idée de cette mission. Moi, je suis d’abord salarié comme vous et néanmoins je suis désigné par la Direction pour exercer la responsabilité dans cette instance.

Je crois que nous devons ensemble trouver les « voies et moyens », comme dit notre Président, pour faire de ça quelque chose. Je ne pense pas que nous ayons jamais été dans la stérilité dans cette instance.

Par ailleurs, vous avez mentionné les deux secrétaires successifs – il faut le dire au masculin dans ce cas-là, pardon – et moi aussi je crois que le secrétaire du CE est un personnage important, parce que c’est quelqu’un qui malgré tout orchestre le travail de votre côté, mais aussi en dialogue avec les représentants de la Direction. Comme il se trouve que nous allons avoir des élections bientôt, j’espère que la nouvelle composition de l’assemblée et la ou le secrétaire qui sera désigné aura la même qualité que les deux que vous avez cités.

Je pense aussi, quand vous mentionnez les activités sociales, que Madame Igier a souvent eu du mal à unifier les procédures, à régler un tas de problèmes qui venaient de cette nouvelle situation créée par l’évolution de l’Entreprise et souvent j’ai pensé qu’elle faisait l’expérience – elle et vous avec elle – que nous avions faite dans un autre domaine. C’est-à-dire qu’on partait d’une réalité qu’il fallait transformer et il y a des réticences, qui sont pour certaines normales et d’autres des fois un peu inexplicables ou des dissimulations, des complexités.

Ce n’est pas tout à fait le dernier CE de ce mandat, mais pas loin, donc c’est un peu un temps de retour sur ce qu’on a fait. Je pense qu’on a bien travaillé et on ne s’est empêché ni les uns ni les autres de se dire ce qu’on avait à se dire, mais même aussi d’agir dans les domaines où on est.

Après, ce qui va nous manquer, c’est votre analyse que vous nous livriez d’habitude avant un CCE.

On avait un peu l’impression d’être plutôt privilégiés d’avoir votre analyse à l’avance. Qui sait qui vous remplacera ? Qui sait comment ça se passera ? On ne sait pas. Chez qui sera la majorité ? Tout ça, c’est des choses qui sont possiblement à revoir.

On va dire bon vent ! Je crois que vous avez choisi de vous rattacher au Siège administrativement.

Bon courage !

Sur la première partie de votre propos, je ne sais pas si on aura l’occasion d’y revenir dans le courant de la journée. Je ne pense pas que ce soit opportun de démarrer, mais bien évidemment je ne serai pas tout à fait de votre avis sur le sujet que vous avez abordé, sur la santé.

Je dirai juste une chose pour rester au niveau de la discussion. La santé des salariés est une préoccupation que nous partageons et qui d’ailleurs est normalement suivie de près dans les CHSCT et on a des CHSCT qui fonctionnent à peu près normalement. Mais la santé des salariés c’est la santé de tous les salariés. Dans « tous les salariés » – j’ai déjà eu l’occasion de le dire une fois – il y a les individus qui parfois sont en détresse individuellement, mais il y a leurs collègues qui parfois peuvent aller jusqu’à être victimes de ceux qui ne vont pas bien, ça arrive, et que nous devons protéger. Je pense que vous m’entendez quand je dis ça. Notre responsabilité quand on doit protéger la santé des salariés, c’est aussi de protéger ceux qui sont autour, pas seulement celui qui est censé avoir un problème.

Et il y a aussi – je vous l’ai déjà dit, je le redis calmement – les cadres. Les cadres sont des salariés, ils sont aussi à prendre en compte et il ne faut pas que d’autres salariés les traitent d’une manière qu’ils n’accepteraient pas pour eux-mêmes ou pour leurs homologues. Une nouvelle fois, j’alerte sur le fait qu’il y a des gens qui se laissent aller à des choses qui ne sont pas acceptables. C’est important que nous sachions arrêter autour de nous les comportements qui ne vont pas. Je vous rappelle que vous m’avez alerté parfois sur le comportement de certains cadres et que des choses se sont passées. Je souhaite que quand certains se laissent aller à des propos ou des attitudes qui ne seraient peut-être pas tout à fait adaptés – vous pouvez en juger vous-mêmes – il faut aussi leur dire « arrête un peu ».

J’entends la préoccupation de la santé. Elle doit s’appliquer à tout le monde d’une manière tout à fait équitable. Je pense que ce n’est pas polémique de dire ça et je propose qu’on passe à l’ordre du jour.

Monsieur Vial.

Eric VIAL (fo)

Juste une petite réaction par rapport à la déclaration de Marc à titre totalement amical. Je voudrais te remercier, Marc, pour le travail que tu as fait comme élu dans notre pôle Nord-Est. Je trouve que tu as agi avec bon sens et beaucoup d’humanisme. J’ai évidemment un seul regret, c’est qu’une personne d’une telle qualité, même si tu ne fais pas partie de mon syndicat, parte ailleurs. Je trouve qu’on perd quelqu’un de bien dans notre pôle. Même si nous sommes dans des syndicats différents, je pense que l’intérêt général prévaut. Tu as agi avec bon sens et je t’en remercie beaucoup pour l’ensemble des salariés.

Jean-Pierre BENNECHET

Bien, on passe à l’ordre du jour....