mardi 1 septembre 2015

« Il y aura une prochaine charrette à France Télé » dixit la CGT en interne !


«  Il y aura une prochaine charrette à France Télé » dixit la CGT en interne !

Dans une interview du 28 août dernier que publie « Médiapart » concernant l’illégal fichage des salariés mis en place à France Télévisions, le journaliste cite entre guillemets la CGT: « les salariés notés comme insuffisants ont du souci à se faire en vue de la prochaine charrette».


« Charrette». Le mot est lancé et il est lancé par le syndicat – le SNRT-CGT – dont le secrétaire général à France Télé Marc Chauvelot avait été contraint après les révélations du 26 mai dernier d’« Atlantico » et du même « Médiapart » de confirmer qu’il avait secrètement rencontré la future présidente de France Télé (pendant une petite heure !) comme une soi-disant « dizaine d’autres candidats » (dixit)

Il a donc eu le temps lors de cette rencontre secrète éventée de faire le tour de tous les sujets comme le PDV et ses 340 postes potentiellement supprimés pour lequel il donnait d’ailleurs une interview totalement raccord avec la direction au Figaro: « Au total, 220 salariés se sont déjà manifestés [fin juin 2014 donc, ndlr] Nous ne sommes pas inquiets, nous aurons vraisemblablement plus de candidats que de postes ouverts» ou encore de «de la prochaine charrette» !

Les propos du cégétiste parachuté sur Paris au "dialogue social" depuis son pôle Nord-Est (Reims)  tenus toujours entre guillemets sur « Médiapart » sont hallucinants : « Vu que tout se fait dans le secret, le manager a donc carte blanche et bénéficie d’une sorte d’impunité s’agissant les critères retenus [de fichage donc, ndlr]… »

Il faut quand même oser vilipender la direction à laquelle il appartient, plus particulièrement « le dialogue social » sous la coupe, entre autres, de Murielle Berretti-Charles et de son fidèle bras droit Frédéric Mautret (*) en s'offusquant de son manque de transparence « Vu que tout se fait dans le secret…. »

Ça lui va bien à ce « donneur de leçons » de dénoncer le fait que «tout se fasse dans le secret » alors que sans les titres de Presse précités sa rencontre secrète avec Delphine Ernotte le serait restée « secrète ».


(*) Frédéric Mautret qui faisant office de président de séance au CE Siège, ce 1ere septembre, qui déclarait que ce système de fiches était pour l’instant «suspendu » !

Quelle mascarade.

L’article de « Médiapart » nous en apprend encore plus sur les méthodes utilisées à France Télé malgré les dénégations de l’ex dga/drh de France Télé Patrice Papet rétrogradé conseiller « très temporaire » de Delphine Ernotte (au même salaire) qui dans une interview au Figaro  s’acharnait, mardi dernier, à nier «toute remarque personnelle » dans ces fiches, estimant de surcroît que « ces dérive ne pouvaient venir que de managers locaux. » Ben voyons !

« Les managers locaux seraient donc responsables de ces dérives » selon Papet…. Allons donc !!!!

Chacun comprendra en lisant la suite de l’article que beaucoup de monde était au courant. La grande ordonnatrice serait  Murielle Berretti-Charles visée dans l’instruction judiciaire que mène  le juge Renaud Van Ruymbeke que Papet a lui-même recruté (au « dialogue social » dans un premier temps avant sa nomination récente par Pflimlin comme DRH) qui a elle-même recruté comme exécutants Benjamin Maurice pour la remplacer  au « dialogue » après  Frédéric Mautret (ex secrétaire du CE CFTC Wolters Kluwer) son bras droit qui s’y était collé auparavant mais aussi et surtout son bras armé, celle que cite « Médiapart » (avec un « s » au lieu d’un « r ») : Olivia Venner.

Extrait :

«  Or, bien qu’elle ait tenté jusqu’à présent de minimiser sa responsabilité, c’est bien la direction qui a mis en place le système, qui a envoyé des consignes et des explications, et qui a même dépêché un peu partout en France dans les antennes locales Olivia Venner, responsable du développement managérial pour former tous les managers à ces fiches d’évaluation. ».


Comment tous ces gens qui ont fait tant de mal à l’entreprise et pourri pendant ces cinq dernières années la vie des salariés dans un climat constant de « burn-out », en humiliant certains et en poussant les autres à bout, peuvent-ils encore imaginer rester en expliquant le plus cyniquement qui soit qu’ils ne seraient pas responsable de ce « système » (¤) ?!



(¤) « système » dont la direction niait au départ la portée comme l’existence mais qu’elle déclare aujourd’hui « suspendre » !!!!!

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