« Il y aura une prochaine charrette à France Télé » dixit la CGT en interne !
Dans
une interview du 28 août dernier que publie « Médiapart » concernant l’illégal fichage des salariés mis en place
à France Télévisions, le journaliste
cite entre guillemets la CGT: « les salariés notés comme insuffisants ont
du souci à se faire en vue de la prochaine charrette».
« Charrette». Le mot
est lancé et il est lancé par le syndicat – le SNRT-CGT – dont le secrétaire
général à France Télé Marc Chauvelot
avait été contraint après les révélations
du 26 mai dernier d’« Atlantico »
et du même « Médiapart »
de confirmer qu’il avait secrètement rencontré la future
présidente de France Télé (pendant une petite heure !) comme une soi-disant
« dizaine d’autres candidats »
(dixit)
Il
a donc eu le temps lors de cette rencontre secrète éventée de faire le tour de tous les sujets comme le PDV et ses 340 postes potentiellement supprimés
pour lequel il donnait d’ailleurs une
interview totalement raccord avec la direction au Figaro: « Au total,
220 salariés se sont déjà manifestés [fin
juin 2014 donc, ndlr] Nous ne sommes
pas inquiets, nous aurons vraisemblablement plus de candidats que de postes
ouverts» ou encore de «de la prochaine charrette» !
Les propos du cégétiste parachuté
sur Paris au "dialogue social" depuis son pôle Nord-Est (Reims) tenus toujours entre
guillemets sur « Médiapart » sont
hallucinants : « Vu que tout se fait dans le secret, le
manager a donc carte blanche et bénéficie d’une sorte d’impunité s’agissant les
critères retenus [de fichage donc, ndlr]… »
Il
faut quand même oser vilipender la direction
à laquelle il appartient, plus particulièrement « le dialogue social »
sous la coupe, entre autres, de Murielle
Berretti-Charles et de son fidèle bras droit Frédéric
Mautret (*) en s'offusquant de son manque de transparence « Vu que tout se fait dans le secret…. »
Ça lui va bien à ce « donneur de leçons »
de dénoncer le fait que «tout se fasse
dans le secret » alors
que sans les titres de Presse précités sa
rencontre secrète avec Delphine
Ernotte le serait restée « secrète ».
(*)
Frédéric Mautret qui faisant office de président
de séance au CE Siège, ce 1ere septembre, qui déclarait que ce système de fiches était pour l’instant «suspendu » !
Quelle mascarade.
L’article de « Médiapart »
nous en apprend encore plus sur les méthodes utilisées à France Télé malgré les
dénégations de l’ex dga/drh de France Télé Patrice Papet rétrogradé conseiller « très temporaire » de
Delphine Ernotte (au même salaire) qui dans une interview au Figaro s’acharnait, mardi
dernier, à nier «toute remarque personnelle » dans ces fiches, estimant de surcroît que « ces dérive ne pouvaient
venir que de managers locaux. » Ben voyons !
« Les managers locaux seraient donc
responsables de ces dérives » selon
Papet…. Allons donc !!!!
Chacun comprendra en lisant la suite de
l’article que beaucoup de monde
était au courant. La grande ordonnatrice serait Murielle
Berretti-Charles visée dans l’instruction
judiciaire que mène le juge Renaud Van
Ruymbeke que Papet a lui-même recruté (au « dialogue social » dans un premier temps avant sa
nomination récente par Pflimlin comme DRH) qui a elle-même recruté comme
exécutants Benjamin Maurice pour la remplacer au « dialogue » après Frédéric Mautret
(ex secrétaire du CE CFTC Wolters Kluwer) son bras droit qui s’y était collé auparavant
mais aussi et surtout son bras armé, celle que cite « Médiapart » (avec
un « s » au lieu d’un « r ») : Olivia Venner.
Extrait :
« Or, bien qu’elle ait
tenté jusqu’à présent de minimiser sa responsabilité, c’est bien la direction qui a mis en place le système, qui a envoyé
des consignes et des explications, et qui a même dépêché un peu partout en
France dans les antennes locales Olivia Venner, responsable du
développement managérial pour former tous les managers à ces fiches d’évaluation. ».
Comment tous ces gens qui ont fait
tant de mal à l’entreprise et pourri pendant ces cinq dernières années la vie
des salariés dans un climat constant de « burn-out », en humiliant
certains et en poussant les autres à bout, peuvent-ils encore imaginer rester en expliquant le plus cyniquement qui
soit qu’ils ne seraient pas responsable de ce « système » (¤) ?!
(¤)
« système »
dont la direction niait au départ la portée comme l’existence mais qu’elle déclare aujourd’hui « suspendre » !!!!!
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