S'il révèle que "Michel Field aurait notamment approché pour se voir proposer la direction de France 5...l'intéressé restant pour l’heure en retrait",son papier montre la panique qui règne et se ressent en interne tous azimuts.
Alors que deux recours ont été déposées devant le Conseil d'État ainsi que trois plaintes au pénal dont celles du SNPCA-CGC et de la CFDT avec constitution de partie civile induisant l'ouverture d'une instruction judiciaire s'agissant des nombreuses irrégularités relevées par la presse qualifiant unanimement la procédure de désignation à France Télé mise en place par Olivier Schrameck de "scandaleuse mascarade",le constat est là: les "candidats aux différents postes dits à responsabilité, ne se bousculent évidemment pas.
Elles se bousculent d'autant moins que les plaignants réclament des mesures conservatoires visant à ne rien mettre en place tant que la Justice ne se sera pas complètement prononcée sur, entre autres, "l'intervention" de plusieurs membres du CSA en faveur d'un candidat au détriment de tous les autres dont Didier Quillot qui a lui aussi déposé plainte.
En tout cas depuis le départ de Thuillier pour les Sports de Canal +, Pflimlin ne sait plus où donner de la tête avec les Thuillier's boys and girls...
Eric Monier que Thuillier avait nommé comme patron de l'info à France 2 donné il y a peu sur le départ, aurait finalement du mal à concrétiser son atterrissage extérieur...Pflimlin pourrait avant de partir le nommer comme "responsable du service pool reportages...("info- géné, étranger...) service dirigé pour l'heure par Etienne Leehnardt qui lui prendrait la t^te d'un, probablement celle du 20h....
David Pujadas ferait en sorte pour qu'une proche Mathilde Pasinetti soit nommée à l'édition du 13h...aux côtés d'Olivier Karow qui irait, lui aussi, au 13h...
Alain Lardière, le directeur des reportages et des moyens de l'information des rédactions nationales de France télévisions, atterrirait lui sur Francetv info...
David Kessler
mouille Pigasse…à qui le tour pour l’ex-conseiller de François Hollande ?
Il semble ces dernières
semaines que David Kessler l’ex-conseiller
Media/Culture, de François Hollande à
l’Élysée, soit en passe de devenir
champion de France du rétro pédalage.
Ce haut fonctionnaire - Conseiller d’État qui avait travaillé
à Matignon du temps où Lionel Jospin était Premier ministre et
Olivier Schrameck son directeur de cabinet, ne se souvient pas être intervenu
pour que ce dernier soit nommé au CSA.
David Kessler, aujourd’hui en poste chez Orange, ne se souvient pas avoir même croisé son ex-collègue,
celle que quatre des huit sages du CSA poussaient dès l’annonce des
modifications par Olivier Schrameck des conditions de « sélection » -
si le mot a encore un sens – des « candidats » à la présidence de France Télévisions.
Ses coups de téléphone comme celui qu’il admet à
Sylvie Pierre-Brossolette en plein « processus » – là aussi, si le
mot a encore un sens – c’est simplement pour prendre des nouvelles.
Sa proximité avec
Olivier Schrameck et son ami Pascal Houzelot, c’est du domaine du privé.
Enfin, son
intervention, le 8 mars
2012 devant le CSA (encore à l’époque sous présidence Boyon) aux côtés du revendeur
de « Numéro 23 », David Kessler expliquait hier
au Monde qu’en vérité, « il avait agi au grand jour en
tant que représentant de Matthieu Pigasse, lequel envisageait de
devenir actionnaire de Numéro 23 aux côtés d’autres investisseurs
minoritaires, dont Xavier Niel, le patron de Free ».
Un énième rétro pédalage en totale
contradiction avec ce qu’il avait défendu le jour de l’audition.
C’est assez cocasse pour l’ex collaborateur
de François Hollande d’avoir si peu de « références » dans un secteur
où il était pourtant chargé de le conseiller !...Finalement, c’est même
comme si les obligations qu’il avait pour celui qui le nommait à l’Élysée, c’était
loin…très loin.
Pour un éclairage supplémentaire
concernant ce que nombre de spécialistes du secteur qualifient de « scandale
d’État », le blog CGC Media vous propose de
découvrir unnouvel épisode du
feuilleton lancé sur » Lyon Capitale » et signé Didier Maïsto: « David Kessler mouille Pigasse… qui parle
d’“erreur” »
Extrait:
A"lors que l’amendement sur la taxe
des 20% de la sénatrice (UDI) Catherine Morin-Desailly avait été retiré de la
loi Macron, puis réintroduit hier in extremis par le
Gouvernement, le principal soutien du projet, David Kessler, présent au
CSA le 8 mars 2012 pour défendre aux côtés de Pascal Houzelot ce qui
s’appelait encore TVous la Télédiversité, est aujourd’hui beaucoup moins disert
et enthousiaste. Et parle de sa présence comme d’une mission commandée pour son
ex-patron Matthieu Pigasse.
En mars 2012, David Kessler, aujourd’hui en poste chez Orange, officiait
encore à la direction des Inrockuptibles et du site Huffington Post
France (dont Matthieu Pigasse est l’actionnaire). Il rejoindra quelques jours
plus tard François Hollande à l’Élysée en tant que conseiller médias/culture,
sept mois avant la diffusion de la chaîne. Conseiller d’État, il avait
déjà travaillé dans un cabinet, puisqu’il était à Matignon du temps
où Lionel Jospin était Premier ministre.
Lors de l’audition du 8 mars 2012, David Kessler débordait du même
enthousiasme que Pascal Houzelot, enthousiasme qui n’était cependant pas
partagé par les conseillers du CSA, c’est un euphémisme. Sans même le son,
il suffit de voir leur mine déconfite et leur air agacé pour immédiatement s’en
convaincre (excepté Michel Boyon, riant comme à son habitude de ses propres
traits d’esprit). Il faut dire que tout était réglé d’avance par l’Élysée et
que lesdits conseillers (à l’exception de Rachid Arhab et d’Alain Méar, qui
voteront contre) avaient dû jouer une sorte de pièce de théâtre assez
grotesque, il faut en convenir.
David Kessler n’avait pourtant pas ménagé sa peine. Ce projet tout à fait
mirobolant et prétendument attendu par un large public était, selon lui, “une
ouverture au monde, aux cultures et à cette exigence de curiosité qui fait que
nous sortons de l’Hexagone pour essayer de regarder tous ces mouvements qui se
produisent ailleurs”. En outre, il soulignait “la diversité sociétale
(…) qui se traduit par le fait qu’il y a toute une série (…) d’actions qui sont
mises en œuvre et sur lesquelles nous avons le sentiment que la télévision
d’aujourd’hui n’est pas suffisamment attentive”. Enfin, David Kessler
évoquait “la diversité culturelle qui renvoie à cette ouverture au monde,
c’est la diversité des musiques, c’est la diversité du cinéma, c’est la
diversité des pratiques culturelles, qui est une réalité à laquelle là aussi
nous avons le sentiment parfois qu’il y a un manque”.
Loin de Blier et de Lynch
Le “manque” évoqué aura in fine été comblé par des émissions
de téléréalité américaines hyper bas de gamme, axées sur des concours de
tatouage et de maquillage, et il ne fut hélas jamais question du Tenue de soirée
d’un Bertrand Blier – la “vision” de la diversité de
M. Houzelot se limitant à un Elephant Man dans un magasin de
porcelaine, c’est-à-dire sans le talent ni le génie créatif d’un David Lynch.
M. Kessler expliquait hier au Monde qu’en vérité
il avait agi au grand jour en tant que représentant de Matthieu
Pigasse, lequel envisageait de devenir actionnaire de Numéro 23
aux côtés d’autres investisseurs minoritaires, dont Xavier Niel, le patron
de Free. Ce n’est pourtant pas du tout ce qu’il défendait le jour de
l’audition, où il fut question de mutualisation de contenus avec les Inrocks,
mutualisation dont les contours étaient d’ailleurs assez vagues – ni lui ni
M. Houzelot n’ayant été capables d’apporter le moindre élément concret aux
différentes questions des conseillers du CSA, se limitant à des éléments “symboliques”,
selon l’expression même du lobbyiste à l’entregent légendaire, fait pour cette
qualité sans doute chevalier des Arts et Lettres par Fleur Pellerin.
M. Kessler a également confié hier au Monde qu’il n’avait rien
à voir avec la revente de Numéro 23, annoncée en avril 2015.
Soit. Mais alors, ce qui devient troublant, c’est que l’auteur de ces lignes a
été contacté par une représentante de Matthieu Pigasse, le 15 avril 2015,
lequel se plaignait lui aussi d’être associé à Numéro 23, “par erreur”.
Si, en 2011 et en 2012, tout le monde en faisait des tonnes au nom de “toutes
les diversités”, aujourd’hui ce serait plutôt “courage fuyons” en basse
définition. C’est sans doute Yassine Belattar (roulé dans la farine par Pascal
Houzelot et ses amis) qui résume le mieux cette escroquerie : “Avec
la vente de Numéro 23, je découvre que la diversité coûte 90 millions
d’euros. Pour ma part, j’ai toujours pensé qu’elle n’avait pas de prix”.
Comment avait-il appelé cela Philippe Kiffer dans Libé, revenant sur la sortie de chapeau du CSA le 23 avril dernier? "Une
affaire qui égratigne un peu plus une institution
où règne l'entre-soi et la connivence". Il ne croyait peut-être pas si bien dire. Toute la Presse unanime se demande depuis un mois et trois semaines pourquoi et comment quatre des huit membres du CSA ont pu œuvrer en amont pour que sorte du chapeau le 23 avril dernier quelqu'un qui ne connait rien à la télé ?!
Une partie de la réponse se trouve probablement dans l'excellent article de Pascal Lechevallier pour Digital Home Révolution publié ce j
(*)OTT (pour over-the-top content),consiste à
délivrer des contenus audiovisuels via le Web.... Beaucoup d’idées reçues
circulent à propos de ce principe et l’arrivée sur le marché européen de
sociétés de contenus comme Netflix n’a fait qu’accentuer ces ambiguïtés.
CQFD...Voila donc la finalité: la télé diffusée par le WEB.
Ainsi donc, très discrètement, Pierre Lescure qui voit d'un très bon œil l'arrivée de Delphine Ernotte, avait en fait depuis 18 mois des ambitions secrètes : lancer un Netflix à la francaise, regroupant tous les droits des acteurs TV actuels, France TV, TF1, M6,
L'instance de régulation lui aurait sur le sujet donné son feu vert, l'autorisant ainsi à faire main basse sur les droits de rediffusion en streaming sur internet de la TNT française.
Ben voyons !
Curieux que personne n'y ait pensé avant lui, non ? L'autoproclamé calife du Numérique
à France télé Patino et son grand vizir Scherer, n'y auraient-ils pas pensé ? Tu parles!
Donc on voit bien les choses se mettre en
place: une TV publique qui finance des milliers de programmes à coup de
milliards, et qui tombent ensuite dans les petites mains potelées d'une bande
de petits malins qui vont offrir des abonnements payants pour visualiser ces
contenus (déjà financés par la redevance donc le contribuable ou la pub, encore le contribuable).
On comprend mieux l'intérêt pour tout ce petit monde d'avoir en place quelqu'un (ou quelqu'une) qui aille dans leur sens lorsqu'il faudra ensuite négocier un contrat de
sous licence pour les droits des programmes de l'énorme portefeuille de France
télévisions.
Et qui touche au passage ?...
Voici l’article:
"Jean David Blanc et Pierre
Lescure se sont associés pour lancer un service de distribution TV
innovant. Première étape aujourd’hui avec la déclaration du service au
CSA. En attendant le lancement officiel à l’automne.
Molotov sera disponible sur tous les terminaux de la maison - D.R.
D’AlloCiné, à Canal, en passant par TF1.
L’équipe
des fondateurs de Molotov n’est pas novice en matière de TV. JeanDavid
Blanc est le fondateur d’AlloCiné, mais depuis des années il investit
dans des start-up en dehors du secteur des médias ; il a aussi consacré
beaucoup de temps à Molotov. A ses côtés, Pierre Lescure, qui, des
Enfants du Rock à Canal + a marqué de son empreinte les 30 dernières
années de la TV française. JeanDavid Blanc a musclé son duo de départ
avec l’arrivée de Jean-Marc Denoual qui était précédemment directeur de
la distribution des chaînes thématiques payantes du groupe TF1 et de
Kevin Kuipers qu’il a connu chez AlloCiné et qui a ensuite été
cofondateur de Gamekult et de Senscritique. Web, Programmes,
Distribution, Business, tous les métiers sont réunis pour mettre Molotov
sur orbite.
Les fondateurs de Molotov - De gauche à droite : K.Kuipers, P.Lescure, JD.Blanc, JM.Denoual - D.R.
Libérer la TV
Pour l’ancien patron de Canal + et pour le fondateur d’AlloCiné, la richesse de l’offre TV est mal valorisée : «
un vrai gâchis quand on sait que les chaînes investissent chaque année
pour la seule TNT gratuite près de 3 milliards d’euros dans les
programmes. »
Pour
l’instant, le mystère reste entier autour de ce nouveau service: un
nom explosif pour un service OTT qui devrait offrir un cocktail de
programmes TV très vaste. En dehors de l’équipe de développeurs qui
travaille depuis bientôt deux ans sur le projet, très peu de personnes
ont eu l’opportunité de voir comment fonctionnait Molotov. Selon les
rares informations qui ont filtré, Molotov offrirait une navigation très
innovante au sein d’un portail qui agrège toute la richesse de l’offre
TV. Molotov souhaite profiter de la puissance d’internet et des
capacités de l’OTT pour offrir aux internautes une nouvelle expérience
de la télévision.
Molotov
libère les programmes TV du carcan du petit écran, Molotov offre aux
chaînes un espace diffusion entièrement repensé. Imaginez qu’en moins de
3 secondes, n’importe quel téléspectateur ou internaute, jeune ou
vieux, puisse accéder à 100% des programmes de ses chaînes TV préférées,
sur le terminal de son choix, sans avoir à zapper, sans avoir à jongler
entre 5 interfaces, 3 applications et 10 mots de passe.
A
l’heure du «mobile first» et des SmartTV, Molotov veut faire bouger les
lignes de la distribution de la télévision mais surtout de sa
consommation en permettant aux téléspectateurs et aux internautes
d’accéder aux milliers de programmes disponibles d’une manière
innovante.
Difficile
d’en savoir plus pour le moment, si ce n’est que Molotov aura le statut
officiel de distributeur de chaînes de télévision, ce qui le place non
seulement en concurrence avec les FAI, mais lui impose aussi toutes les
contraintes réglementaires et fiscales liées à ce statut. Un modèle de
distribution disruptif pour un cadre réglementaire conservateur !
Rendez-vous à la rentrée pour un test en grandeur nature au moment de son lancement.
L’alliance pro-direction « cgt/fo »
au grand jour à France Télévisions.
Dans
le cadre du 2ème tour des élections professionnelles qui auront lieu
le 6 juillet prochain au siège de France Télévisions – en pleine période de
vacances et en plein Tour de France, soit dit en passant – la cgt et fo fidèles alliées de la direction, viennent de concrétiser
leur union au grand jour.
Pour
reprendre les termes mêmes d’un tract de la cgt qui fustigeait comme de coutume,
les autres syndicats qui ne pensent pas comme eux, « C’est le mariage de la carpe et du lapin » !
Le binôme cgt/fo devient donc monoblocet ne fait pour l’occasion plus qu’un,
s’agissant du collège ouvrier/employés. Cela
dit, le véritable intitulé de fo n’est-il pas cgt-fo !
Ce
n’est donc pas une surprise mais cela dit, il
se pourrait bien que bon nombre de leurs adhérents comme ceux de fo d’ailleurs
qui ont toujours refusé une telle union et qui en ont plus que raz-le-bol des
rendez-vous secrets, des petits arrangements entre amis, du sectarisme et de l’opacité,
décident que cette fois-ci trop c’est trop.
(¤)"….Demain ce sera le site « Mediapart » ou un autre
qui révélera in extenso des entretiens de l'audition de « la nouvelle
présidente du CSA » mettant directement en cause parfois des camarades
d’autres syndicats comme ceux de la cgt alors
qu’au fond qui y a-t-il de choquant à ce que des syndicats rencontrent des candidats au poste de PDG de
France Télévisions....."D'ailleurs
nous espérons ne pas révéler un scoop en disant que nousà fo
France Télévisions, nous avons également rencontré certains autres
candidats à leur demande,rencontré
certains hauts-fonctionnaires du CSA à leur demandeet qu'il
arrive heureusement régulièrement que les Tutelles nous consultent…."
(*) « La cgt
FTV a rencontré Delphine
Ernotte. Elle précise avoir d'ailleurs rencontré à leur demande tous les candidats qui le souhaitaient
– la petite dizaine de candidats
rencontrés – en respectant la plus stricte neutralité et la confidentialité des
lors qu’elle était demandée.»
"Le Canard enchaîné" en a remis une louche aujourd'hui....Décidément voila des "consultations" qui se passent bien mal comme elles se passent du reste de commentaires.
"Delphine Ernotte, nouvelle pédégère
de France Télés, continue ses fameuses “consultations”, avant de prendre ses
fonctions, le 22 août.
Un des derniers à avoir bénéficié de cette faveur est le
patron des sports de la chaîne, Daniel Bilalian, qui a fort apprécié. Le vieux briscard est revenu
de son déjeuner estomaqué et a confié ses impressions à quelques copains de la
chaîne: “J'en ai vu des patrons mais un comme ça, qui ne connaît rien à rien,
alors là c'est quelque chose. Il faut tout lui expliquer, les images, les coûts,
les reportages, une vraie débutante.”
Avec des consultations comme ça, elle va vite apprendre."
Chacun comprend mieux pourquoi Didier Quillot comme le SNPCA-CGC et la CFDT contestent en Justice les conditions de désignation pour la présidence de France Télévisions que la Presse unanime a qualifié de "mascarade".
Dans un document digne des plus invraisemblables propagandes des années d'après guerre, l'un des deux syndicats alliés de la direction indique le plus faussement qui soit "Pour les 3 années à venir, il n'y aurait pour France Télévisions que 3 syndicats confédérés chargés de négocier tous les accords d'entreprise fo, cgt et CFDT". Ben voyons...il ne suffit pas d'écrire des fadaises pour qu'elles deviennent vérité !
Citons à cet effet, Talleyrand "tout ce qui est excessif est insignifiant"et publions deux documents parlants concernant ces élections professionnelles intervenus au Siège de France Télévisions qu'auraient soi-disant remportées les alliés de la direction (la direction quelle qu'elle soit) 1° doc) Le tract du SNJ "LE SNJ REPRÉSENTATIF ET CONFIANT"
Extrait : "POUR LE SECOND TOUR
Faute de quorum, il y aura (sauf pour les DP de Malakoff et de Vaise) un second tour de scrutin.
L'enjeu de ce premier tour pour notre organisation syndicale était bien le calcul de la représentativité. Une disposition inique de la loi du 28 août 2008, qui a pour seul but de faire disparaître les syndicats autonomes. Et bien c'est encore raté pour les ennemis du "collège journalistes", car nous avons à nouveau réussi notre pari, grâce au vote des salariés. Avec 13,55% des voix sur le collège cadres (collège sur lequel est calculée notre représentativité), le SNJ reste bel et bien dans la course, pour faire entendre votre voix dans l'entreprise...."
2° doc) Le nombre de votants par collège établi par la direction de France Télévisions
1er tour des élections au C.E. "titulaires" utile pour établir les 10% minimum nécessaires à la Représentativité et où le SNPCA-CGC est à 17,34%.
Comme le rappelait le blog CGC Média, ce n'est que le début des ennuis pour Schrameck au regard des affaires se multiplient et enflent au CSA depuis qu'Olivier
Schrameck y a été nommé président par François Hollande en janvier 2013: "Mathieu Galletà Radio France, aujourd'hui sous le coup d'une enquête préliminaire pour les contrats passés notamment ceux avec Denis Pingaud le même qui conseille Delphine Ernotte
sortie du chapeau pour France Télévisions le 23 avril dernier dont
l'opacité du processus de désignation fait l'objet de 3 plaintes en
Justice et deux recours au Conseil d'État mais encore et surtout la
scandaleuse vente de la fréquence du domaine public "Numéro 23" la
chaîne TNT de son ami Pascal Houzelot pour près de 90 millions
d'euros...."
(*) Dépêche AFP - Paris, 17 juin 2015
Le Conseil d'État a annulé pour erreur de
procédure les deux décisions du CSA refusant le passage en diffusion gratuite
des chaînes LCI (groupe TF1) et Paris Première (groupe M6), a annoncé le
Conseil mercredi.
Au lieu d'avoir publié les études d'impact
requises avant ses décisions de refus, comme prévu par la loi, le Conseil
supérieur de l'audiovisuel (CSA) a tout publié le même jour, le 29 juillet
2014, note le Conseil d'État.
"Ces deux décisions ont donc été adoptées à
la suite d'une procédure irrégulière", souligne le Conseil d'État.
Le CSA devra se prononcer de nouveau sur les
demandes de LCI et de Paris Première, et pour cette dernière dans les six mois,
la chaîne ayant présenté une demande en ce sens, précise le Conseil.
En juillet 2014, le CSA avait refusé en bloc la
demande de passage sur la TNT gratuite des chaînes payantes LCI (groupe TF1),
Paris Première (M6) et Planète+ (Canal+), invoquant un marché publicitaire trop
faible. LCI et Paris Première avaient alors saisi le Conseil d'État.
C'était la première fois que le CSA appliquait
la loi de novembre 2013 lui donnant le pouvoir de faire passer une chaîne en
gratuit.
Cette annulation sur un point de procédure est
une surprise, car la plupart des analystes et les acteurs concernés attendaient
une décision sur le fond.
Fin mai, le rapporteur du Conseil d'État n'avait
pas évoqué ce point de procédure, mais avait jugé sur le fond que l'analyse
économique du CSA à l'origine du refus de la gratuité de Paris Première était
incorrecte. Le rapporteur avait en revanche validé cette analyse pour LCI.
Le CSA a "pris acte de cette décision"
dans un communiqué, tout en soulignant que l'interprétation du texte de loi par
le Conseil d'État était différente de celle de son rapporteur et que le travaux
parlementaires n'avaient pas précisé ce point de calendrier.
Alors que les affaires se multiplient et enflent au CSA depuis qu'Olivier Schrameck y a été nommé président par François Hollande en janvier 2013 "Mathieu Galletà Radio France, aujourd'hui sous le coup d'une enquête préliminaire pour les contrats passés notamment ceux avec Denis Pingaud le même qui conseille Delphine Ernotte sortie du chapeau pour France Télévisions le 23 avril dernier dont l'opacité du processus de désignation fait l'objet de 3 plaintes en Justice et deux recours au Conseil d'État mais encore et surtout la scandaleuse vente de la fréquence du domaine public "Numéro 23" la chaîne TNT de son ami Pascal Houzelot pour près de 90 millions d'euros...." c'est ce mercredi vers 14H30 que le Conseil d'État annoncera sa décision sur les recours des chaînes LCI (groupe TF1) et Paris Première (groupe M6) qui demandaient leur passage en gratuit et que le CSA sous l'impulsion de Schrameck avait refusé.
Si le Conseil d'État suit l'avis de son rapporteur rendu le 29 mai, il devrait rejeter le recours de LCI mais accepter celui de Paris Première. Le CSA pourrait donc être contraint de réexaminer le dossier Paris Première et d'accepter la gratuité de la chaîne, qui deviendrait alors une des chaînes de la TNT gratuite nationale.
En effet, le rapporteur du Conseil d'État avait jugé incorrecte l'analyse économique du CSA pour motiver son refus de la gratuité de Paris Première mais l'avait validé pour LCI. TF1 a déjà fait savoir qu'en cas de refus, il redemanderait à nouveau dans de très brefs délais au CSA un passage en clair pour sa chaîne d'info.
Ce serait pour Schrameck un premier gros camouflet qui pourrait bien n'être finalement que le début d'une série de nombreuses déconvenues à venir...à moins qu'il n'ait décidé pour les éviter d'annoncer dès aujourd'hui "son retrait de la vie médiatico-régulatrice" !!!!!
Le 12 juin dernier la DIRRECTE a rejeté le P.S.E (Plan de
Sauvegarde de l'Emploi) présenté parCanal+.
L'instance, à titre liminaire a rappelé l'article
L.1233–48 du code du travail sur l'obligation d'information préalable de la DIRRECTE au plus tard la date de la première réunion du CA. Cette obligation qui n'a
pas été respectée, n'a donc pas permis à la DIRRECTE de formuler les observations nécessaires.
Comment Françoise Miquel, la contrôleuse financière pour
France Télévisions rattachée à Bercy a-t-elle rencontrée et aidée Delphine Ernotte ?
La question a même été plus au moins posée à la direction lors du dernier CCE de France Télévisions, suite à l'article du "Canard enchaîné": "La pétroleuse de Bercy qui rêve de flinguer 1.222 postes à France Télé"concernant "une étude confidentielle de la contrôleuse d'État qui suggérait un sérieux coup de torchon avec 1.222 départs...."sur le pourquoi, le comment et à qui la communication de données internes avait été faite !!!
"Le Canard" d'ajouter "Delphine Ernotte, la
future pédégère qui débarquera au mois d'août, réputée pour aimer
les charrettes a les faveurs de Miquel".
Tout le monde ne
se souvient peut-être pas des quelques lignes que BFM Business publiait le 24
avril dernier dans son article « histoire
secrète d’une nomination » sur la « tournée des popotes » en amont de la sortie de chapeau,
la veille, que le CSA « mettait en musique » pour la présidence de
France Télévisons.
Extrait:
« …Notre candidate va aussi voir
Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte après avoir effectué toute sa
carrière à France Télévisions. Mais ce professionnel réputé préférera se
rallier à une autre candidate, Nathalie Collin. Contacté, l'intéressé confirme
juste avoir répondu aux questions de "certains candidats", et dit
n'avoir "aucune intention" de rejoindre l'équipe Ernotte.
Enfin,
la tournée de Delphine Ernotte aurait aussi inclus la contrôleuse financière de
France Télévisions Françoise Miquel, le producteur Thomas
Anargyros, et même le ministre de l'économie Emmanuel Macron (contactés, aucun d'eux
n'a répondu). »
« Durant ces deux dernières années, j’ai créé au
sein de mon université une chaire d’enseignement et de recherche consacrée à
l’audiovisuel et au numérique et ai fondé avec Christophe Nobileau, président
du groupe de production Telfrance et
Françoise Miquel, chef de la mission Audiovisuel public au contrôle général
économique et financier, un groupe de réflexion sur cette thématique, qui
compte entre autres membres René Bonnell, Claude-Yves Robin ou Emmanuel Chain…. »
La Justice saisie de 3 plaintes dont celles du SNPCA-CGC et de la CFDT avec constitution de partie civile, concernant des irrégularités dans la procédure de désignation à la présidence de France Télévisions, sera a même avec la nomination d'un juge d’instruction et des interrogatoires sous serment de faire toute la lumière sur ce que la Presse unanime a qualifié de "mascarade".