Un ministre mis en examen doit démissionner, certes...et des responsables publics renvoyés en Correctionnelle dans le cadre de leur mandat?
Le 9 juillet dernier dans un article intitulé « Carolis (déjà condamné à de a prison), Gallet jugé en novembre pour ne pas avoir respecté les procédures de passation de marchés publics juste après Ernotte qui le sera, elle, à la mi-octobre…ça fait beaucoup! » le
blog CGC Média des faisait en quelque sorte le relai de ces milliers de salariés de l’audiovisuel
public mais plus largement des contribuables français indignés de découvrir
article après article les centaines de
milliers d’euros – parfois sans aucun respect de procédures – que dilapident certain(e)s de ceux qui
se retrouvent parachutés à la tête d’entreprise publiques.
Le blog CGC
Média faisait notamment référence aux deux textes du gouvernement sur la moralisation de la vie publique - au
cœur de la campagne d’Emmanuel Macron –
dont le parcours parlementaire a débuté ce lundi 10 juillet au Sénat
mais aussi et surtout à l’article de
Jamal Henni pour BFM TV «Ce que la justice reproche à Mathieu Gallet ».
Le journaliste y expliquait
les raison du renvoi en Correctionnel de Mathieu
Gallet toujours à Radio France que Denis
Pingaud avait soutenu et porté comme
il l’a fait peu de temps après avec l’ex Orange Delphine Ernotte dont les conditions de ce son parachutage font actuellement
l’objet d’une instruction judiciaire et qui sera également devant la 11ème chambre
correctionnelle du TGI de Paris à la mi-octobre quelques semaines avant Mathieu
Gallet (*fin de post) dans le cadre d’une
citation directe qui la vise nommément ainsi
que son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez et deux autres
protagonistes. Les divers chefs d’accusations de cette plainte sont, entre autres :
recel de prise illégale d’intérêt, délit de "favoritisme" là–aussi prévu et réprimé par
les articles 432-12 et 432-14 du Code pénal… délit de prise illégale d’intérêt,
ainsi que du délit de favoritisme, délit de recel de prise illégale d’intérêt
sur le territoire national et à une date non couverte par la prescription,
ainsi que du délit de recel de favoritisme, etc…
Aujourd’hui « Le
Canard enchainé » enfonce donc le clou à la veille du rapport de la Cour des comptes qui doit paraître sur l’INA après
celui de 212 pages qualifiant, il y a quelques mois, la situation de France Télévisions
« d’impasse financière » – avec de nouvelles révélations sur « la
montagne de contrats de conseil et de com’ passés par Mathieu Gallet du temps
où il dirigeait l’INA entre 2010 et 2014 qui continue de grossir…».
« Entre autres curiosités, la somme de 193.900 euros de « prestations
complémentaires » payées par l’INA sans qu’il puisse les justifier » ajoute le palmipède.
Si la règle est qu'un ministre ou secrétaire d’État mis en examen doit démissionner que dire alors pour ces femmes et hommes qui sont supposés représenter le Service public actionnaire qui sont renvoyés en Correctionnelle pour leurs agissements mais restent en place ?
La télé et
la radio publique méritaient mieux que cela !
Schrameck placé
en 2013 par François Hollande à la présidence du CSA qui devrait, en toute logique, être prochainement entendu par la Justice comme les autres membres de l'Instance dans le cadre de
la plainte mentionnée précédemment, devrait se le dire tous les jours !
(*)
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