samedi 3 mars 2018

Schrameck absent du CSA mais pas du Figmag !


Schrameck absent du CSA mais pas du Figmag !

Le 23 février dernier, en pleine instruction judiciaire (*) concernant les invraisemblables conditions du parachutage de l’ex Orange à France Télés, le blog CGC Média publiait un article intitulé  « Schrameck pourrait être le dernier président du CSA ! » qui débutait ainsi : « "Horloger", "cardinal", "homme d'influence" – ce sont les quelques qualificatifs qu’utilisait « L’Express » juste avant que l’instance révoque Mathieu Gallet, concernant Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, qui nommé par François Hollande président du CSA en janvier 2013, se demande à présent s’il va finir son mandat ! ».

Stéphane Hoffman pour sa vision de la télé dans les colonnes du Figmag n’y va pas avec le dos de la cuiller pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Il dresse un portrait  aux petits oignons de celui qui pourrait bien devoir répondre devant la Justice de certains de ses actes.

Le blog CGC Média vous propose de la découvrir ci-après.

(*)

vendredi 2 mars 2018

France Télés loueur de films…au prix où ils sont achetés, il va falloir des millions de vues payantes pour rentabiliser !



France Télés loueur de films…au prix où ils sont achetés, il va falloir des millions de vues payantes pour rentabiliser !

En règle générale, les films sont achetés groupés dans des accords avec des studios et pas à l’unité car ils valent plus cher et sont toujours pris pour deux diffusions. Les films sont très consommés sur les plateformes et s’usent de plus en plus vite. Diffusés en soirée, ces films ne sont de toute façon pas sur les chaines de France Télés, coupés par de la pub.

Même si les règles d’amortissement sont de 50% à la 1er diffusion, ce qui paraît exorbitant c’est d’une part le montant d’acquisition, pour une soirée (le prix d’un 90’ français mais qui a au moins deux diffusions) et le rachat sans la dévalorisation d’usage, nonobstant l’enrichissement des studios US… A noter que certains films sont vendus par TF1 à FTV. 

Quant aux performances d’audience, elles ne sont quasiment jamais à la mesure du prix d’acquisition. 

Quelques exemples de ces prix (selon nos sources)

Mission Impossible Rogue Nation
2018 : 1.200 000€ (1 diffusion)
2020 : 1.200 000€ (1 diffusion)
Ryan Initiative ( 450000 entrées en France…)
2017 : 750 000€
2019 : 750 000€
Jurassic World (diffusion sur TF1 le 26/11/2017)
2018 : 1.500 000€
2019 : 1.200 000€…

Alors le nouveau site de France Télés « Slash » lancé en février pour "La reconquête des jeunes publics qui est au centre de la réflexion" de France Télévisions comme l’expliquait ce jeudi 1er mars sur franceinfo Tiphaine de Raguenel, directrice des programmes de France 4 et coordinatrice de France.tv, va devoir en louer du film à la séance pour tenter de rentabiliser les millions engloutis par le groupe.




A suivre... 

jeudi 1 mars 2018

Le recours de l'association qui avait saisi le Conseil d’État pour "excès de pouvoir" du CSA après la révocation de Mathieu Gallet, pas recevable.



Le recours de l'association qui avait saisi le Conseil d’État pour "excès de pouvoir" du CSA après la révocation de Mathieu Gallet, pas recevable.

L’association de citoyens orléanaise qui avait décidé de saisir le Conseil d’État afin d’annuler la révocation de Mathieu Gallet (ex PDG de Radio France) dénonçant dans son recours un "excès de pouvoir" du CSA, a vu ce mercredi 28 février son recours rejeté par le Conseil d'Etat, qui a considéré que ces requérants n'avaient pas "intérêt à agir" sur "une décision individuelle", s’appuyant  ainsi sur une décision de 1977. 

"La demande de l’association n’est donc pas recevable" - laissant de côté la question de "l'atteinte à une liberté fondamentale" - a considéré plus haute juridiction administrative. Seule, la personne physique en l'espèce Mathieu Gallet, pouvait attaquer…ce qu’il n’a pas fait !

Seul l'individu, en l'occurrence Mathieu Gallet, peut attaquer.
  
Marianne qui a pu consulter le recours, destiné notamment selon le titre de presse « à faire turbuler le système »  a  écrit un article détaillé sur le sujet que vous propose de découvrir le blog CGC Média en cliquant ici.

mercredi 28 février 2018

Si Ernotte imaginait que la nomination de Takis Candilis lui laisserait un répit, elle va très très vite déchanter !



Si Ernotte imaginait que la nomination de Takis Candilis lui laisserait un répit, elle va très très vite déchanter ! 

Xavier Couture a beau se déclarer «Je suis jaloux car Takis a obtenu ce que je voulais avoir » et affirmer que « Cette organisation semble indispensable à un grand média qui nécessite de la clarté dans sa volonté éditoriale. Elle ne peut pas être partagée entre mille», le portrait que fait « Libération » de son remplaçant qui n’a pas souhaité s’exprimer auprès du titre de presse,  fait froid dans le dos.

Extraits:

"«Tout le monde est sidéré par cette nomination, râle un producteur bien connu dans le milieu culturel, sous couvert d’anonymat. Takis est un pro, il connaît bien la télé mais il n’a pas brillé par une qualité de fiction extraordinaire. Il a fait des choses très formatées.» Et cette personnalité très remontée, qui va jusqu’à parler de «trahison», de lister les défauts du personnage : il s’entourerait exclusivement d’hommes à lui, black-listerait les producteurs qui ne lui reviennent pas, imposerait sa femme (la comédienne Babsie Steger, qui a joué dans Borgia notamment) au casting de ses séries… «C’est d’autant plus inquiétant qu’il va avoir la main sur tous les programmes. On se retrouve avec un guichet unique», poursuit cette source…


La nomination du nouveau numéro 2, qui entre en fonction ce lundi, a été accueillie avec hostilité…

Takis Candilis n’a pas encore passé une journée complète à France Télévisions comme directeur général délégué à l’antenne et aux programmes. Mais, dans le milieu culturel, les flingues sont déjà sortis contre le nouveau numéro  2 de l’entreprise publique, qui prend ses fonctions ce lundi. Le ton est donné par Pascal Rogard, mitrailleur en chef de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques : «Takis Candilis, je l’appelle le Grec qui parle anglais. A cause de Borgia [série produite par Candilis et tournée dans la langue de Shakespeare, ndlr]. Borgia, c’est trois minutes de violence, cinq minutes de sexe, trois minutes de fausse politique.»


La Société civile des auteurs multimédias, une autre société de gestion collective des droits d’auteur, s’est fendue d’un communiqué pour dire «espérer vivement que la nomination d’une personnalité qui n’a pas mené sa carrière dans le service public ira dans le sens de la sanctuarisation et du renouveau de la création française à la télévision publique». Sous-entendu : on a un doute…


Le nouveau numéro 2 de France Télévisions, 63 ans - (qui n’a pas souhaité s’exprimer auprès de Libération) - est un homme du privé. Scénariste et réalisateur au début de sa carrière, il bascule rapidement dans la production et se spécialise dans la fiction audiovisuelle. En 1999, il rejoint la TF1 de Navarro et Joséphine, ange gardien, où il est la tête pensante de la création made in Bouygues TV, puis dirige à partir de 2006 Lagardère Studios. Outre Borgia, il lance là-bas la fabrication de feuilletons comme Clem, le Transporteur ou Nos chers voisins. Qui ne sont pas exactement les Soprano ou The Wire français. Depuis 2016, Takis Candilis dirigeait la fiction à Banijay, le groupe audiovisuel de l’homme d’affaires Stéphane Courbit..."

Ce serait pour «Résister, face aux Américains… » que cette évidente éphémère nomination – tout cela advenant en pleine instruction judiciaire (*) où les enquêteurs de l'office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) se penchent sur les conditions de la nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), en avril 2015 aurait été faite et présentée « presque comme un acte militant » par un proche de l’ex Orange!! Quelle blague.

Les américains doivent trembler, c’est sûr ! Les français devant leur écran télé dont l’ex Orange prédit depuis son parachutage la fin programmée, eux, continuent de voir leur télé publique s’abimer malgré ces ridicules gesticulations et autres incantations qui font pschitt les unes derrière les autres.

(*)