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vendredi 23 février 2018

Schrameck pourrait être le dernier président du CSA !


Schrameck pourrait être le dernier président du CSA !

"Horloger", "cardinal", "homme d'influence" – ce sont les quelques qualificatifs qu’utilisait « L’Express » juste avant que l’instance révoque Mathieu Gallet, concernant Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, qui nommé par François Hollande président du CSA en janvier 2013, se demande à présent s’il va finir son mandat !

Justement "d'influence" il en est question concernant les conditions du parachutage de l’ex Orange à France Télés qui font aujourd’hui l‘objet d’une instruction judiciaire et pour laquelle la gendarmerie, selon « Le Canard enchainé », a débarqué en pleine séance du CSA pour repartir avec des documents. (* fin de post)

Alors même que la ministre de la Culture Françoise Nyssen qui intervenait, mardi soir dernier en séance publique du Sénat dans le cadre du débat sur l’avenir de l’audiovisuel public, indiquait vouloir au nom du gouvernement Macron "le changement de réglementation mais aussi de régulation audiovisuelle", « La Lettre de l’Audiovisuel publiait » un article intitulé : « Le CSA pris entre Ernotte et Macron ». 


Extrait sans commentaire aucun. 

« L'ébullition du paysage audiovisuel français risque de ne pas laisser indemne son gendarme, sous surveillance (lui aussi) de l'exécutif.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), présidé par Olivier Schrameck, se trouve à un moment clé de son histoire. D'un côté, la proposition de loi de fiabilité et de confiance de l’information (loi contre les "fake news") est censée accorder un rôle plus large à l'institution, déjà reboostée dans son indépendance - tout du moins sur le papier - par la loi du 15 novembre 2013. C'est ainsi au gendarme de l'audiovisuel qu'il revient, par exemple, de suspendre, voire de révoquer la convention d’un média reconnu sous influence d’un État étranger.

D'un autre côté, le CSA est pris dans le tir de barrage du Château contre la patronne de France télévisions, Delphine Ernotte, dont les ennuis judiciaires devraient aller accelerando (LLA nº1779). Des membres du collège du CSA auraient été auditionnés dans la plus grande discrétion par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre. Cela fait suite à la saisie, dans les locaux du gendarme du paysage audiovisuel français, de documents relatifs à la procédure de nomination de la PDG de France TV, qui sont épluchés au TGI de Paris par la juge d'instruction Milca Michel-Gabriel. Delphine Ernotte, qui n'en finit pas de remodeler sa garde rapprochée, devrait voir ressurgir dans les prochains jours au Parquet national financier (PNF) la plainte déposée il y a quelques mois devant le tribunal correctionnel de Paris par le syndicat SNPCA-CFE-CGC dans le dossier de la Fondation des femmes, comme La Lettre A l'avait annoncé en novembre (LLA nº1796).

De là à ce que cela fasse des dégâts collatéraux quai André Citroën, il n'y a qu'un pas. »

(*)



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