jeudi 31 décembre 2020

Les caisses de France Télés sont vides…en voici une nouvelle preuve !

Les caisses de France Télés sont vides…en voici une nouvelle preuve !

Cela fait plus de cinq ans que la propagande bat son plein à France Télés sur une télé soi-disant à l’équilibre en permanence et un groupe audiovisuel qui se vante d’être partout d’être premier malgré l’interminable succession d’échec enregistrés depuis tout ce temps.

Pour l’Actionnaire « tout va toujours très bien » ! Lorsqu’il se rendra compte après le passage de l’IGF et le lancement d’un nouvel audit que tout cela n’était qu’écran de fumée, il ne pourra pas dire qu’il ne savait pas !

Dernière preuve des problèmes financiers de France Télés, les possibilités qu’étudient sur le plan judiciaire les organisateurs du festival d'humour le Montreux Comedy Festival après que l’entreprise a décidé de les lâcher.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’Info exclusive donnée ce jour par « Le ParisienCulture » et « Loisirs Télévision & médias » :

Extrait

"Le grand rendez-vous du rire francophone ne reportera pas son édition de décembre 2020 au printemps 2021, comme prévu initialement, lâché par France Télévisions, un de ses diffuseurs historiques.

L’édition 2020 du Montreux Comedy Festival avait été annulée début décembre en raison de la crise du Covid-19. Laura Gilli/Montreux Comedy/GF Productions France Coup dur pour le Montreux Comedy Festival. L'influent rendez-vous de l'humour francophone a finalement décidé de renoncer à son édition 2020. La raison : France Télévisions, l'un des diffuseurs historiques, a refusé de reporter son financement.

Le festival suisse a été annulé début décembre en raison de la crise du Covid-19. Mais les organisateurs planchaient depuis plusieurs semaines pour décaler la tenue de certains galas au printemps. « Nos accords avec France TV couraient sur une période de trois ans, de 2018 à 2020. Ils ont estimé que cette édition au printemps 2021 ne rentrait plus dans le plan. L'annulation pour cause de pandémie mondiale, c'est une excuse pratique ! réagit le directeur général du festival, Yann Renoard. On a le sentiment d'avoir été abandonnés en rase campagne. On avait un genou à terre, et là, ils nous ont poussés du pied. »

France TV était diffuseur depuis 2010, aux côtés de la Radio Télévision Suisse (RTS) et Comédie + (Groupe Canal), qui, eux, avaient accepté le report. «Pour un média qui veut défendre le spectacle vivant, c'est dommage»

Les droits télé, générés par la captation et la diffusion des galas, sont vitaux pour le Montreux Comedy, représentant environ un tiers du budget total. Ces sketchs filmés permettent aussi de générer des vidéos, qui font vivre ensuite la chaîne Youtube, à hauteur d'un nouveau contenu chaque semaine. Un modèle unique. « Ça génère des revenus qui sont ensuite réinvestis. Là, la machine est grippée, on ne va pas exister avant décembre prochain. La dernière vidéo sera diffusée ce mercredi, mais après, on arrive en bout de stock », déplore le directeur général, qui estime le préjudice subi à « pas loin du million d'euros ».

Contactée, la direction de France TV n'a pas répondu à nos sollicitations. Mais l'arrêt à l'été 2021 de la chaîne France 4, sur laquelle étaient diffusés la plupart des galas du Montreux Comedy, pourrait justifier cette décision de la nouvelle équipe autour de Delphine Ernotte [et son nimérobis, ndlr].

« On s'en relèvera, mais pour un média qui veut défendre le spectacle vivant, c'est dommage », enrage Yann Renoard.

Les organisateurs du festival d'humour étudient les possibilités d'attaquer sur le plan judiciaire."

mercredi 30 décembre 2020

Roselyne Bachelot n'a pas répondu à Frédérique Dumas qui saisit Bruno Lemaire en marge de l'enquête du PNF.

Roselyne Bachelot n'a pas répondu à Frédérique Dumas qui saisit Bruno Lemaire en marge de l'enquête du PNF.

Depuis les révélations du magazine Challenges, mi-décembre, sur "l’enquête préliminaire confiée à la brigade de répression de la délinquance économique concernant le contrat cadre liant France Télévisions signé par Delphine Ernotte avec Nagui (groupe Banijay) sur la période 2017-2020 pour un montant de 100 millions d’euros…" (*), il semble qu'à part la Justice, l'Exécutif ait quelques problèmes à l'allumage.

Cela fera bientôt deux mois que Frédérique Dumas la très probe et exemplaire députée du groupe Libertés et Territoires (9 novembre 2020) a posé en séance la question à Roselyne Bachelot, (¤ vidéo et verbatim verbatim en fin de post) liée au contrat de 100 millions d'euros signées par Ernotte avec la société de Nagui comme le rappelle Le Canard enchaîné de ce dernier mercredi de l'année. (ci-après) 

 

PS: Dès que le blog CGC Média aura copie de la lettre de Frédérique Dumas à Bruno Lemaire, nous ne manquerons pas de la publier.

(*)

Le 19 décembre dernier le blog CGC Média dans son article "Un probable problème d’interférence et/ou de conflit d’intérêts pour Roch-Olivier Maistre ?!" rappelait pourtant quelques faits

Extrait

"Avec l’ouverture de cette enquête préliminaire, il semble bien que cela se précise comme d’ailleurs l’intervention de la Cour des comptes qui devrait en l’occurrence diligenter un nouvel audit.

Rappelons que le dernier audit de la Cour au titre prémonitoire « Mieux gérer l’entreprise… » remonte à 2016 donc avant ce contrat pluriannuel de 100 millions d’euros signé par Ernotte. 

La Cour pourrait donc avancer le processus prévisible à l’origine pour 2021 voire 2022 et lancer sans délai un nouvel examen financier car les conditions dudit contrat qui sont, selon nos informations, constitueraient des affermages d’antenne au profit d’un seul producteur, interdites après l'affaire des animateurs-producteurs qui avait entraîné le départ de Jean-Pierre Elkabbach en 1996 et qui lèseraient un peu plus le secteur de la production audiovisuelle déjà à l'agonie.

Tout cela également au détriment des salariés qui subissent un énième et nouveau plan de départs sur fond de déficit pour France Télés estimé à 100 millions d'euros malgré la propagande bidon de comptes à l'équilibre. 

La Cour des comptes qui n'avait pas hésité - chacun s'en souvient -  à épingler la présidence de Mathieu Gallet lorsqu'il était à l'Institut national de l'audiovisuel (INA) pour beaucoup moins s'agissant des "fréquent et très coûteux" recours à des contrats de conseils ou encore sur sa gestion à Radio France que l'intéressé très vite évincé avait vainement tenté de renvoyer dans ses cordes par cette formule "Ce n'est pas la Cour des comptes qui va faire la stratégie de Radio France" !

Seulement voilà, l’actuel statut de Roch-Olivier Maistre nommé en janvier 2019 au CSA par Emmanuel Macron, n’est pas sans poser de problèmes.

Celui qui a pris la suite de Schrameck et a affirmé urbi et orbi que les règles avaient été respectées - encore en juillet dernier - et qui a visiblement opposé une fin de non-recevoir aux membres du CSA qui voulaient entendre Ernotte (* cf Le Canard enchaîné ) interpelle bien entendu! 

ROM peut bien penser que la plainte émanant de la CGC elle fera piout – il oublie, entre autres, les condamnations définitives au Pénal de Carolis, Millot et Bygmalion dans l’affaire instruite par le juge Van Ruymbeke ! – le PNF et le juge d’instruction qui sera prochainement nommé pour cette nouvelle plainte, eux, ne feront pas piout et devront comme l’avocat de la CGC qui a porté plainte, se poser inévitablement la question de possible interférences et/ou de conflit d’intérêts.

(¤ vidéo et verbatim verbatim + lettre complémentaire à la Ministre) 


(verbatim)

Mme Frédérique Dumas. L’amendement de Michel Larive vise à soutenir la création dans sa diversité. Je voulais donc vous adresser une question, madame la ministre : le 24 mai 2017, Mme Delphine Ernotte a signé en personne une lettre adressée à la société de Nagui et sécurisant sur trois ans les prestations d’animateur de celui-ci pour France Télévisions. Ce document prévoit une rémunération de 100 millions d’euros ; ses clauses sembleraient contestables et révéleraient une distorsion par rapport aux usages.

Afin d’éviter tout dérapage, il est expressément prévu que les contrats d’un montant supérieur à 10 millions soient obligatoirement soumis pour validation au sous-comité des engagements, émanant du conseil d’administration de France Télévisions. En l’occurrence, il se pourrait que cette procédure n’ait pas été respectée. 

N’appartient-il pas au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le CSA, de se donner les moyens de le vérifier ?

En tant que ministre de tutelle de l’audiovisuel public, garante de sa bonne gouvernance, pouvez-vous nous assurer qu’il existe des preuves concrètes de la validation de cet accord dit « confidentiel » par le sous-comité aux engagements, par exemple un ordre du jour et un procès-verbal ? Pensez-vous qu’une simple affirmation des dirigeants, sans trace écrite, puisse suffire ? Dans le contexte actuel, madame la ministre, une réponse précise de votre part est essentielle, et très attendue.              

M. le président. La parole est à Mme la ministre.

Mme Roselyne Bachelot, ministre. C’est un cas d’espèce : je ne dispose pas des éléments qui me permettraient de vous répondre immédiatement. Bien entendu, je m’engage devant la représentation nationale à vous donner tous renseignements nécessaires. Si vous le permettez, cette question me demandera un peu de réflexion, d’autant que les faits remontent à 2017, c’est-à-dire à une époque où – je ne le regrette pas – je n’étais pas ministre de la culture.   

(lettre à la ministre)

mardi 29 décembre 2020

Salto, probablement la plus énorme fumisterie 2020 !

Salto, probablement la plus énorme fumisterie 2020 !

Après plusieurs spots de pub passés peu partout sur les chaines de la TNT, la dernière réclame de la plateforme de rediffusion principalement, est celle pour la série Downton Abbey pourtant terminée depuis 2015 à découvrir presque en exclusivité !

Il faut quand même oser alors même que la série Downton Abbey arrive en 1ère position dans le Top 10 des séries historiques disponibles sur la plateforme Netflix à (re)voir absolument que le site Téléloisirs a dévoilé.

Alors que Netrflix lance « "La Chronique des Bridgerton" a nouvelle série Netflix que les fans de "Downton Abbey’" vont adorer » (sic), Salto fait du réchauffé. Il n’a pas fallu longtemps aux adeptes des exclusivités Netflix ou encore Disney ou Amazon pour comprendre le peu d’intérêt qu’il y aurait à s’abonner à ce service. Salto c’est d'abord toute la partie replay, avec bon nombre de programmes déjà diffusés sur les antennes des groupes TF1, M6 et FTV avec des vidéos qui restent plus longtemps que les 7 jours habituels de rattrapage sur les plateformes dédiés (My TF1, France.TV et M6 Replay).

Ensuite, il n’y a qu’à voir son catalogue ! Qu'est-ce qu'on trouve et regarde sur Salto à part les rediffs ? Les épisodes quotidiens de "Plus Belle la Vie", "Scènes de Ménage", "Ici tout commence", "Un si grand soleil" ou encore "Demain Nous appartient" disponibles en payant sur Salto juste avant leur diffusion gratuitement à l'antenne le lendemain !

« Peut-être étiez-vous passé à côté du phénomène Downton Abbey il y a quelques années ? La série britannique aux 6 saisons (plus un film) qui a fait le tour du monde n'a pas pris une ride et se binge-watche toujours avec délectation pour qui aime l'Histoire, les beaux costumes, les décors luxueux, les grandes tragédies, les hautes trahisons, l'humour anglais, Maggie Smith... Pas poussiéreuse du tout, même carrément actuelle, elle raconte la lutte des classes comme aucune autre, avec un casting quatre étoiles, une écriture ciselée et des dialogues au cordeau. Et l'hiver est le moment parfait pour s'y plonger, évidemment avec un plaid et un thé. » vous promet Salto…Alors payez et vous verrez ce que tous les autres ont vu bien avant vous, voilà près de cinq ans !

Ça donne envie non ?!

lundi 28 décembre 2020

Concert virtuel pour le réveillon sur BFM Paris et France Inter.

Concert virtuel pour le réveillon sur BFM Paris et France Inter.

C'est un concert virtuel d'un style inédit que vont diffuser BFM Paris et France Inter dès 23h25 pour la nuit du Réveillon de la Saint Sylvestre.

Pas de feu d’artifice ce 31 décembre, à Paris, crise du Covid-19 mais un Jean-Michel Jarre figure de la scène électronique française qui se produira dans un studio tandis que son avatar jouera dans la cathédrale Notre-Dame virtuellement reconstituée.




dimanche 27 décembre 2020

Laurent Guimier et « ses 50 nuances de démocratie » (suite)…Aberration, incompréhension et consternation !

Laurent Guimier et « ses 50 nuances de démocratie » (suite)…Aberration, incompréhension et consternation !

Depuis que le blog CGC Média a publié hier la « contribution au cahier des tendances@metamedia hiver 20/21 » (*) du monsieur de l’ex-Orange qu’il a baptisé « 50 nuances de démocratie », nous avons reçu malgré la période un flot de réactions plus virulentes les unes que les autres.

Le blog CGC Média ne va pas toutes les publier que chacun se rassure mais les sentiments qui dominent sont principalement l’aberration, l’incompréhension, la consternation.

« Si vous trouvez [à quoi tout cela rime] n’hésitez pas à nous écrire….» proposions-nous à nos lecteurs. Bilan de l'opération, la très grande majorité s’est interrogée sur le sens de ce texte hallucinant qu’ils n’ont évidemment pas réussi à déchiffrer !

Une des toutes premières remarques c’est de savoir comment l’intéressé qui a choisi de distiller ce galimatias peut rester en place ! « Comment  garder un patron de l’info qui explique que les réseaux sociaux sont binaires ? (« face aux choix trop souvent binaires que donnent à voir les réseaux…») s’interroge ce chef de service qui ajoute qu’il est particulièrement grave de « prendre les journalistes pour des ringards, en lançant qu’il est urgent qu’ils dénichent et relaient toutes les nuances d’idées et la complexité du monde… » [comme si cela n'avait jamais été le cas, ndlr]

Et d’étriller le rédacteur de cette logorrhée confuse lorsqu’il dit que lui a la solution : « le journalisme de coconstruction (qu’il préfère au journalisme de solution) pour fabriquer le nuancier de la démocratie » et qui va même jusqu’à prétendre lever une « armée d’un genre nouveau pour mener efficacement une guerre totale à la désinformation… ».

Non mais au secours !

Cet autre - journaliste de son état - n’en revient pas du mépris que l’éphémère patron de franceinfo : lui réserve avec le fait de « secourir le peuple de “désinformés” » qui n’étaient donc jusqu’à présent que des abrutis ! Le successeur de Field et de Letranchant propose même de leur déclarer la guerre « il n’y aura de guerre efficace contre les manipulations et complots qu’en coopération avec des enseignants, associations et chercheurs… ».

Nous n’allons pas revenir sur les passages déjà soulignés hier sur le blog CGC Média dans l’article « Laurent Guimier et "ses 50 nuances de démocratie" au service du "journalisme de coconstruction"! »...laissons donc à nos fidèles le soin de s’y replonger pour constater les dégâts !

Pour les « ateliers Démocratie » et le « journalisme "de coconstruction" pour une information positive », les inscriptions ne sont pas encore ouvertes !

(*) 

samedi 26 décembre 2020

Laurent Guimier et « ses 50 nuances de démocratie » au service du « journalisme de construction » !

Laurent Guimier et « ses 50 nuances de démocratie » au service du « journalisme de coconstruction » !

Le moins que l’on puisse dire c’est que le monsieur info que l’ex-Orange visée elle par une enquête préliminaire diligentée par le PNF (*) et la prochaine nomination d’un juge pour une imminente nouvelle instruction judiciaire, ne fait pas lui dans la nuance !

L’intéressé vient de tweeter sa « contribution au cahier des tendances@metamedia hiver 20/21 » qu’il a baptisé – allez comprendre pourquoi – « 50 nuances de démocratie » !!

Alors qu’il se prépare le 4 janvier prochain à une grève pour avoir viré en un claquement de doigts les illustrateurs sonores, le successeur de Letranchant prône « la co-construction au service de la “fabrique de la démocratie” » histoire de « donner un sens très clair à la mission de service public » qu’il revendique. Il lance légalemnt que "Dialoguer et construire avec les “vingtards”  n'est pas une option, c'est un prérequis"

eux Nous avons essayé de comprendre ce que “fabriquer la démocratie” signifie ! Malheureusement le blog CGC s’est cassé le nez en cherchant comment, à part le vote avec lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques dans un régime politique démocratique, il fallait faire pour fabriquer de la démocratie dans un Service public ?!  

Si vous trouvez, n’hésitez pas à nous écrire….

Nous avions déjà eu droit avec Ernotte puis Laurent Guimier à « l’information positive » voici maintenant les « ateliers Démocratie » et le « journalisme de construction” ».

 

Au sein des rédactions de France Télévisions, la co-construction est au service de la “fabrique de la démocratie” qui donne un sens très clair à notre mission de service public, assène Laurent Guimier, directeur de l’information de France Télévisions qui ajoute « C’est aux citoyens et aux journalistes de concevoir et de tenir ensemble le nuancier de la démocratie ». Waouuuuu…profond, non ?!

C’est probablement pour cela comme l’avait annoncé le 14 décembre dernier le blog CGC Média qu’il prévoit d’envoyer au siège de France Ô (Malakoff) Christophe Tortora le directeur de la Rédaction nationale de France Télévisions pour remplacer Alain Rodaix « le directeur de l’Information des Outremers » en partance… !?

Peut-être aussi pour « coconstruire » qu’il déciderait de nommer Elsa Pallot l’adjointe du précédent à la Rédaction nationale de France Télévisions pour assurer la rédaction en chef du 20 heures…?!

Ça devrait donc être le grand chamboule-tout en 2021 avant un très probable déflagration judiciaire et le Grand "nuanceur" de l’Info devrait expliquer qu’elles sont ses 50 tonalités prévues !

Nous vous proposons pour tenter de la découvrir – si vous y parvenez – de découvrir le texte dont il fait la promo sur les réseaux sociaux. (ci-après)

"Comme toutes les institutions secouées par la révolution numérique depuis vingt ans, le journalisme n’est pas immunisé contre les crises d’identité. C’est une crise logique et salutaire. C’est une crise logique parce que l’irruption massive et sans contrôle des contenus produits par les publics a fait trembler les fondements d'une profession historiquement dotée de missions, d'outils et de supports d’expression qui lui étaient autrefois réservés. L'accès aux colonnes du journal passait par le journaliste ; la publication sur l’écran appartient à toutes et tous. C’est une crise salutaire car cette révolution numérique sonne le glas d'un entre-soi devenu mortifère pour les journalistes eux-mêmes et les citoyens dont ils sollicitent la confiance.

La terrible crise sanitaire qui frappe la planète depuis l’hiver 2019/2020 nous fait entrer de plain-pied, et plus vite que prévu, dans le troisième âge de cette révolution : après l’émergence de la presse en ligne - où médias et lecteurs conservaient leurs statuts historiques - puis l’avènement des réseaux sociaux - où journalistes et publics ont âprement confronté leurs légitimités respectives - le temps est venu de construire non pas un “après” mais cet “autrement” des médias qui voit les plus lucides construire déjà leur destin main dans la main avec les publics.

C’est la ruse de l’histoire : à l'heure où le Covid-19 déchaîne les forces de la désinformation et de la violence - verbale ou physique - dans l’espace public, ce maudit virus montre également aux médias la voie d’un avenir plus radieux par la coconstruction.

La première raison d’espérer, c’est que les médias ont retrouvé leur fonction d’agora. Parce que pour la première fois depuis la guerre, la frontière entre événement et média a été brutalement abolie et que 100% des journalistes ont été personnellement confrontés à la crise, il y a fort longtemps que le public n’avait pas été autant présent sur les antennes des radios et les plateaux de télévision aux côtés des dirigeants politiques et des experts. Témoignages bruts, débats simples et vifs, tranches de vie banales mais essentielles à l’heure où tout le monde est égal devant la maladie. C’est la vie de famille, de l'association ou la machine à café qui se sont invitées sur les antennes, rapprochant les médias d'une “vraie vie” dont ils s’étaient trop éloignés. Gardons le public à table ! Entre les cercles trop fermés des pouvoirs et la jungle suffocante des réseaux sociaux où les peuples n’ont jamais autant donné leur avis sans y trouver forcément leur bonheur, les médias ont l’opportunité historique de redevenir les lieux de confiance où se confrontent toutes les expériences et toutes les opinions. Et débattre en s’écoutant les uns les autres, c’est coconstruire l’avenir d’une Nation.

La deuxième raison qui engage les médias à coconstruire, c'est la violence de la crise économique qui frappe de plein fouet toutes les institutions, entreprises et corps intermédiaires. L’urgence que ces derniers ressentent à maintenir le lien avec leurs publics, communautés ou clients accélère l’“uberisation” générale des contenus : tous seront bientôt prêts à se définir eux-mêmes en médias pour entamer un dialogue constructif avec ceux qui les financent ou leur font confiance. Au risque d’être dépassés par d’autres secteurs économiques sur ce front de la coconstruction se double pour les médias celui de passer pour inutiles. Grossière illusion d’optique qui risque pourtant d’être fatale à des médias enfermés dans leurs tours d’ivoire respectives.

La troisième raison qui fonde cette nécessaire coconstruction, c’est tout simplement la génération qui vient. C'est une évidence en 2021 : la majorité des moins de 30 ans ont découvert les médias sur un écran, c’est-à-dire en agissant sur le contenu, soit en cliquant sur des liens additionnels, en « likant » ou découvrant les commentaires sous un article. Ces “vingtards” n'imaginent pas une seconde une consommation passive de l'information comme l'ont pourtant vécu toutes les générations précédentes. Dialoguer et construire avec eux n'est pas une option, c'est un prérequis. Leurs usages en rupture charpentent l’avenir des médias. Alors écoutons les jeunes et innovons avec cette génération Covid qu’on découvre fortement engagée dans des combats politiques, sociaux et éthiques.

Enfin, la co-construction d’un média avec ses publics affermit le sens qu’on veut lui donner. C’est le cas de la presse locale, nourrie des contributions quotidiennes de ses lecteurs ancrés dans un territoire. Ou des médias d’opinion en ligne financés par des abonnements de soutien.

Et pour les autres ? Retroussons-nous les manches !

Au sein des rédactions de France Télévisions, la co-construction est au service de la “fabrique de la démocratie” qui donne un sens très clair à notre mission de service public. Par exemple, le journalisme de solutions -que nous préférons appeler ici le journalisme “de construction”- se nourrit d’initiatives de terrain. Dans les prochaines années, la recherche de l’excellence pour les contenus que nous fabriquons passera par une ouverture systématique et sans tabou aux contributions expertes venues de l’extérieur. Enfin, il n’y aura de guerre efficace contre les manipulations et complots qu’en coopération avec des enseignants, associations et chercheurs engagés pour secourir le peuple de “désinformés”. Ce n’est qu’en coconstruisant cette armée d’un genre nouveau que la guerre totale la désinformation sera efficacement menée.

Il est urgent pour les médias de construire avec les publics pour conjurer la défiance des plus anciens. Urgent pour mériter l’attention des plus jeunes. Urgent pour que les journalistes dénichent et relaient toutes les nuances d’idées et la complexité du monde, face aux choix trop souvent binaires que donnent à voir les réseaux. C’est aux citoyens et aux journalistes de concevoir et de tenir ensemble le nuancier de la démocratie."

(*)

 

vendredi 25 décembre 2020

Bonnes fêtes de fin d'année avec quelques surprises dans la hotte du Père Noël !

Bonnes fêtes de fin d'année avec quelques surprises dans la hotte du Père Noël !

Le blog CGC Média souhaite de bonnes fêtes à tous ceux qui attendent avec impatience que les quelques surprises que le père Noël avaient dans sa hotte, pètent à la tête de quelques-comme les crackers de saison.

Cela a visiblement déjà commencé avec un réveillon de Noël qui débute mal pour l'ex-Orange et son ex-dircab...Hier pour la soirée du 24 décembreFrance 2 a pris une taule comme jamais.

Nettement moins d'un million de curieux - 887.000 seulement pur être précis - ont regardé France 2 qui diffusait "Notre Dame à l'épreuve des siècles" qui réalise une ridicule audience de 5,8%.

En additionnant les audiences de France 2, France 3, France 4 et France 5, France Télés ne parvient même pas à atteindre avec ses 24,4% le score de TF1 qui seule totalise 26,7% ce soir là avec 3 270 000 de  téléspectateurs.

Selon nos informations,  2021 qui pointe le bout de son nez n'a pas fini de réserver bien des surprises, bonnes pour les uns mais très mauvaises pour certains autres!


jeudi 24 décembre 2020

Nouveau flop pour Nagui qui crée la polémique en se moquant du physique de Dany Boon.

Nouveau flop pour Nagui qui crée la polémique en se moquant du physique de Dany Boon.

Ce mercredi 23 décembre, Nagui était encore aux commandes d’un prime time sur France 2 « N’oubliez pas les enfants ». L’émission produite par Air Productions si elle ne réalise que 10,8% d’audience (*) – pour mémoire, le précédent numéro diffusé le 2 janvier 2020 totalisait 13,7% de PDA – fait parler d’elle.

En effet, Nagui s’en est pris au physique de Dany Boone. Julian l’un des jeunes candidats de N’oubliez pas les enfants explique à l’animateur qu’il a eu la chance de voir Dany Boon lors d’un casting. « Tu as rencontré le vrai Dany Boon avec les oreilles et tout ? », a lancé Nagui au garçon qui a cru bon d’ajouter « Tu pourras dire que tu m’as vu moi avec mon nez comme ça lui avec ses oreilles tu commences à avoir un Monsieur Patate ». Le comédien et réalisateur appréciera !

Entre le 12 décembre et le 2 janvier 2021, pas moins de quatre prime time dans l’escarcelle de Nagui qui a signé avec Ernotte, via sa société de production, le contrat de 100 millions d’euros pour lequel le PNF a ouvert une enquête. (¤) 

(*) C’est M6 qui se classe en tête des audiences de la soirée du mercredi 23 décembre 2020 avec 4,06 millions de téléspectateurs soit 17,2% du public devant le film culte "Un éléphant ça trompe énormément" d'Yves Robert diffusé sur France 3 qui le diffusait après la mort de Claude Brasseur qui se place second avec 3,71 millions de fans pour 15,3% des individus. TF1 arrive troisième avec un nouveau numéro de "C'est Noël, tout est permis avec Arthur" produit par Satisfaction qui rassemblait 14,3% du public.

(¤)