samedi 21 novembre 2020

C’est ça le big bang qu’Emmanuel Macron prévoyait pour France Télés?

C’est ça le big bang qu’Emmanuel Macron prévoyait pour France Télés ?

Catastrophique, Cauchemardesque, Désastreuse, Dramatique, etc…pas une semaine ne passe sans que les média décrivent ainsi les nombreuses soirées Prime time de France Télévisions qui enchaînent les bides les uns derrière les autres !

« Catastrophe pour Anne Sinclair sur France 3 » écrit ce samedi « Toutelatélé.com » sur son site qui indique « Sur France 3, Anne Sinclair a vécu une soirée cauchemardesque. Son divertissement, Fauteuil d’orchestre, s’est contenté de 1.1 million de téléspectateurs et 4.6% de l’ensemble du public »

« Audience désastreuse pour France 3 battue en prime hier (18/11) par 8 petites chaines de la TNT » relayait sur son site le blog CGC Média soulignant – du jamais vu - que « Les audiences d’Arte, France 5, TMC, C8, W9, Chérie 25, RMC Découverte et CStar étaient, il y a deux jours, toutes devant celle de France 3 qui avec 3,1% seulement en prime time atteignant ainsi les bas-fonds. »

L’ex-Orange et son ex-dircab propulsé aux programmes, accélèrent jour après jour la longue descente aux enfers que connait France Télés et qui n’a fait que s’accélérer depuis l’été 2015 avec un effet de souffle fin 2017 lorsqu’Emmanuel Macron a qualifié sa gouvernance de « Honte de le République ».

Tout cela sur fond de désaffection profonde des téléspectateurs-contribuables français qui se détournent régulièrement de programmes de France Télés qui pour eux a perdu toute crédibilité.

C’est ça le big bang pour France Télés qu’avait annoncé Emmanuel Macron urbi et orbi?

Dans l’émission "Touche pas à mon poste - Ouvert à tous", Benjamin Castaldi est revenu sur l'arrêt de plusieurs émissions de France Télévisions pour des raisons économiques, dont "Personne n'y avait pensé" de Cyril Féraud sur France 3, ou encore "Je t'aime etc" de Daphné Bürki sur France 2, ainsi que l'avait récemment précisé le site de Télé Loisirs.

Kévin Vatant chroniqueur de l'émission "Touche pas à mon poste" avait pour sa part, révélé en exclusivité que « France Télévisions allait prochainement arrêter une dizaine d'émissions sur ses différentes chaînes dont parmi elles "La Quotidienne" sur France 5 présentée par Maya Lauqué et Thomas Isle dont l'avenir parait bien compromis »

Le but pour l’ex-Orange qui enfume tout le monde en prétendant que si déficit il y a, en 2020, il ne sera pas supérieur à 10 millions alors que le blog CGC Média donne un déficit pour l’entreprise plus proche des 100 millions d’euros : « faire des économies et réduire les coûts de ses programmes, en priorité ceux produits par des sociétés externes, qui coûtent plus cher…en balançant un maximum de rediffs ».

"Cela va péter avant qu'il soit peu" lance ce fin connaisseur de la télé publique totalement consterné  qui enchérit "Devinez au nez de qui tout cela va péter: de celui qui a laissé faire mais en paiera immanquablement  les pots cassés dans quelques mois"!









vendredi 20 novembre 2020

Xavier Couture recasé chez Anne Méaux à Image 7 aurait fait rentrer Banijay (Candilis) comme client !

Xavier Couture recasé chez Anne Méaux à Image 7 aurait fait rentrer Banijay (Candilis) comme client !

C’était, il y a deux ans et demi, « La lettre de l’Expansion » révélait Xavier Couture ex-dégé délégué chargé de la stratégie et des programmes de France Télévisions rejoignait Image 7 la société d’Anne Méaux (*) 

L’ex-numérobis ernottien qui déclarait à l’époque  au micro d’Hedwige Chevrillon sur BFM Business être conseiller du Président de le République (¤), aurait fait entrer Banijay comme client dans la société !  Banijay d'où venait Takis Candilis le successeur de Couture et qu’il vient de réintégrer après son éviction de France Télés mais surtout après les contrats qu’il a signé avec la boite et/ou ses filiales.

(¤) Verbatim de l’émission « Pourquoi faudrait-il qu’il y ait un service public de la télévision ? « Je viens de faire un exercice pour une collaboratrice du Président de le République qui consiste à essayer de répondre à la question pourquoi y a-t-il un service public de la télévision… Dans l’exercice que j’ai fait - Je suis conseiller du Président de la République -   je vais le voir, je lui explique que j’ai le projet de construire un service public de l’audiovisuel…». 


(*) Anne Méaux  recrute donc à 66 ans l’ex Numérobis de France Télés également membre fondateur avec elle du réseau de communication  NAPOLEONS mis en place à sa création sous le parrainage du ministère de la CultureXavier Couture dont Ernotte écrivait fin janvier pour son départ « Il a été convenu d’un commun accord que Xavier Couture accompagnerait France Télévisions jusqu’à la fin janvier-début février 2018, avant de se consacrer à cent pour cent à ses activités. Ses projets ne sont pas compatibles avec le maintien de ses fonctions à France Télévisions ».

La boucle est bouclée et tout ce petit monde pourra graviter ainsi au sein de la société conseil d’Anne Méaux présidente d’Image 7  au cœur de l’establishment depuis plus de 30 ans, confidente d’une  brochette de grands  patrons du CAC 40 (tels qu’Arnaud Lagardère, Jean-Charles Naouri, Marc Ladreit de Lacharrière, François Pinault ou encore, Michel David-Weill) et familière de quelques figures de la classe politique, aux premiers rangs desquels François Fillon depuis la première heure, Valéry Giscard d’Estaing, Gérard Longuet et Jean-Pierre Raffarin, etc…

Couture pourra donc conseiller Candilis l’ex-bras droit d’Ernotte qui a retrouvé Banijay et son patron Stéphane Courbit…Ils pourront ainsi se conseiller les uns les autres sur comment et avec qui dépenser l’argent des contribuables collecté chaque année via la taxe audiovisuelle !



jeudi 19 novembre 2020

France 3 battue en prime hier (18/11) par 8 petites chaines de la TNT dont CStar…Du jamais vu.

France 3 battue en prime hier (18/11) par 8 petites chaines de la TNT dont CStar…Du jamais vu.

Les audiences d’Arte, France 5, TMC, C8, W9, Chérie 25, RMC Découverte et CStar étaient, hier soir, toutes devant celle de France 3 qui avec 3,1% seulement en prime time atteint les bas-fonds.

Alors que l’ensemble des professionnels de santé alertent sur la hausse très préoccupante des dépressions et des troubles anxieux à tous les niveaux de la population et encore, ce soir, le ministre de la santé Olivier Veran qui s’exprime dans son point habituel sur la « santé mentale » des Français, France 3 n’a rien trouvé de mieux pour leur redonner le moral de programmer, hier en prime time, un numéro du magazine Pièces à conviction  consacré à la gestion de la pandémie de Covid-19 dans les EHPAD.

Les Français qui bouffent du Covid du matin au soir, avaient surement autre chose à regarder que les ravages de l’épidémie dans ces établissements d’hébergement pour personnes âgées.

La Trois avec 642.000 téléspectateurs, soit 3.1% des quatre ans et plus, s’est quasiment retrouvée derrière tout le monde, entre autres CStarC’est dire !

« Une catastrophe » pour Pièces à conviction se lamentent certains… « une soirée cauchemardesque »…« Une programmation en total décalage avec le contexte »  pestent d’autres.

Emmanuel Macron et son gouvernement ont beau tenter de faire passer un message d’espoir, l’ex-Orange et son ex dircab n’avaient visiblement qu’un objectif : plomber la soirée.

Le cumulard Ngatcha (Hidalgo/Ernotte) déclare lancer une programmation spéciale baptisée « Cœur Africa » de décembre à juillet prochain.

Le cumulard Ngatcha (Hidalgo/Ernotte) déclare lancer une programmation spéciale baptisée « Cœur Africa » de décembre à juillet prochain.

C’est Satellifax qui dans son numéro n° 287796 cite les déclarations d’Arnaud Ngatcha l’aArnaud a un comptedjoint à la Maire de Paris Anne Hidalgo (grande copine de l’ex-Orange) en charge de l’International et de la Francophonie mais également toujours directeur des opérations spéciales à France Télévisions.

Le cumulard – « Une soi-disant "prise de guerre" LaREM pour les responsables de Paris aux Municipales à Paris ! »  vient en effet d'annoncer que « France Télévisions allait diffuser une programmation spéciale baptisée « Cœur Africa », à partir de décembre et jusqu’en juillet 2021, en écho à la Saison Africa2020, manifestation culturelle dont le groupe et d’autres médias publics sont partenaires. »

 

La titre de presse de publier les propos tenus par l’intéressé le 17 novembre « L’originalité de “Cœur Africa”, c’est qu’on ne s’est pas arrêtés à un partenariat classique, comme on en monte avec des festivals et d’autres types d’événements, et on a construit tout un engagement éditorial avec une programmation la plus large et diversifiée possible : documentaires, magazines, programmes courts, spectacles… » avant d’ajouter « Le groupe commencera à promouvoir le 23 novembre la Saison Africa2020 (organisée par l’Institut français et visiblement reportée pour cause de Covid-19), via notamment la diffusion d’un clip. Puis il proposera à partir du 6 décembre sur ses antennes et ses offres numériques tout un ensemble de programmes »

L’objectif ? Coller probablement au concept du fil rouge ernottien mais aussi aux chiffres de Roch-Olivier Maistre l’actuel président du CSA qui estimait publiquement, il y a peu, que 25% de la société française est « perçue comme non blanche » !!

 

Pour ce faire,  Ngatcha déroule: « Il inclura des contenus pour les enfants, comme la saison 4 du dessin animé Les Mystérieuses Cités d’or (Blue Spirit Productions), qui se passe en Afrique, sur la plateforme Okoo. On retrouvera également la série de portraits de femmes Africa Demain sur france.tv/slash, des contenus éducatifs sur Lumni et, pour les plus grands, une série historique, Black and White (JEM Productions), sur France 3, ou la saga sud-africaine The River (Côte Ouest) sur France 2. A noter que la 2 proposera également le programme court Oh ! AfricArt (D18), présenté par Elizabeth Tchoungui (Satellifax du 9 novembre), des documentaires sur Angélique Kidjo et la question de la restitution des œuvres d’art africaines, entre autres » et conclut «  Enfin, Cœur Africa se terminera par un grand concert en direct en juillet 2021, qui réunira sur France 2 des représentants de la scène musicale française, africaine et internationale. Initialement, ce concert aurait dû être organisé en mars pour marquer le lancement d’Africa 2020. »





La chasseuse d'"hommes blancs de plus de 50 ans" qui les disait trop nombreux mais n'a quasiment nommé queux pendant cinq ans, après avoir fait taire le canal 19 de la TNT destiné à l'Outre-mer remplacé aujourd'hui par un portail numérique que personne ne fréquente, voudrait elle en envoyant Ngatcha au charbon, tenter de retrouver un crédibilité bel et bien perdue depuis belle lurette ?  




mercredi 18 novembre 2020

L’ex-Orange tire à boulets rouge sur Emmanuel Macron et son gouvernement mais aussi de la Représentation nationale.

L’ex-Orange tire à boulets rouge sur Emmanuel Macron et son gouvernement mais aussi de la Représentation nationale.

Le 12 novembre dernier, « C’est à vous » sur France 5 donnait le ton avec une charge contre le Premier ministre dans sa spéciale second confinement intitulée « Castex est-il dépassé ? »

Aujourd’hui, six jours plus tard, nouvelle charge. C’est le communiqué de l’ex-Orange qui met le feu aux poudres. Il y est certes question du journaliste de France 3 interpellé par la police ce mardi 17 novembre alors qu'il filmait une manifestation, placé ensuite en garde à vue avant d'être libéré à la mi-journée sans qu’aucune charge n'ait été retenue contre lui.  

Fort heureusement, convient-il de dire ! Il est clair que toute interpellation d’un journaliste qui ne fait que son métier est bien évidemment choquante et il est normal de lui accorder un plein et entier soutien mais le texte du communiqué va bien au-delà !

C’est le Chef de l’État et son gouvernement qui sont sous le feu des critiques ernottiennes comme l’est tout autant la Représentation nationale qui n’a évidemment plus besoin de légiférer puisque l’ex-Orange a tout dit.

« Cet incident intervient en pleine polémique autour de la proposition de loi sécurité globale et cette interpellation fait d'ailleurs suite à la manifestation devant l'Assemblée nationale qui s'est déroulée hier. 

La direction de France Télévisions et la direction du réseau France3 condamne cette restriction des droits de la presse et l'obstruction au bon exercice du droit d'informer et apportent leur total soutien à ce collaborateur ».

Tout est dit, celle qui se retrouve aujourd’hui dans plusieurs procédures judiciaires, entre autres celle qui concerne les conditions de son parachutage en 2015 pendante depuis plus de cinq ans mais aussi la procédure qui vise le contrat de 100 millions accordés à la société de Nagui, condamne cette restriction des droits de la presse.

Si chacun peut avoir un avis sur la question et s’opposer fermement à tel ou tel projet de loi - c’est parfaitement légitime - c’est ici la direction de France Télés qui condamne ce projet de loi et cette restriction des droits de la presse contenue dans la proposition de loi sécurité globale !

C’est bien une entreprise publique qui condamne ce projet de loi et cette restriction des droits de la presse contenue dans la proposition de loi sécurité globale présentée par l'Exécutif...Du jamais vu en somme. Dire que certains avaient garanti à Emmanuel  Macron qu'il n'avait rien à craindre !

L’ex-Orange chante son même refrain éculé sur la Diversité.

L’ex-Orange chante son même refrain éculé sur la Diversité.

- 2015 : L’ex-Orange vouloir faire de la Diversité, une priorité…

Dans le projet publié par le CSA, deux jours après son parachutage par la Schrameck’s band, celle qui fait aujourd’hui l’objet de plusieurs procédures judiciaires notamment celle toujours pendante depuis plus de 5 ans maintenant, il était écrit dans un chapitre intitulé « Reflet de la France, une télévision de toutes les cultures » (*bas de post ): « La télévision publique doit être en pointe dans la lutte contre les discriminations liées au genre, à l'origine, à l'orientation sexuelle, à l'âge ou au handicap. Des pans entiers de la société française se trouvent aujourd'hui exclus de la télévision, soit par leur représentation à l'écran, soit par les stéréotypes véhiculés.  Cela passe, bien entendu, par une plus juste représentation à l'écran mais aussi par une plus grande lutte contre les stéréotypes dans l'ensemble des programmes. Il faut transformer les images véhiculées par les fictions, les émissions. Il faut transformer les images véhiculées par les fictions, les émissions. Cette stratégie sera coordonnée par la création d'un Comité pour la Diversité des Programmes, auprès de la présidence de France Télévisions, associant producteurs, experts et associations. »

- Été 2020 : Lors de la pitoyable mascarade intervenue en juillet dernier qui fait l’objet d’une demande en annulation, Carole Bienaimé Besse qui avait face à elle l’ex-Orange, lui faisait remarquer « Il y a cinq ans, vous preniez déjà tout un tas d’engagements. Force est de constater malgré les engagements prévus au COM que cela n'a pas été tenu évidemment. »

L’intéressée se contentait alors d’indiquer devant les membres du CSA, qu'elle aussi partageait ce constat (d'échec bien entendu) !

- Automne 2020 : La même déclare dans les colonnes du Monde vouloir faire de la Diversité, un fil rouge…

Quelle fumisterie (Canard du 18/11/20)! Cinq ans ce sont écoulés et elle chante à nouveau la même chanson.


Télérama (¤) qui publie un excellent dossier sur la Diversité à la télévision avec lequel il ironise en reprenant son mot de 2014 « Et si le petit écran se laissait hâler...? », ne s’y est pas trompé.

Il a beau citer l’ex-dircab de l’ex-Orange qui prétend que cette dernière « en a fait le constat dès 2015 avec sa fameuse remarque sur “cette télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans” » en ajoutant « C’est le premier chantier que j ’ai lancé à mon arrivée…avec une « clause diversité », exigeant des sociétés de production que leurs équipes reflètent la diversité de la société, figure depuis janvier 2020 dans tous les contrats... », cela ne trompe personne en dépit du fait qu’il cite « la Martiniquaise Karine Baste-Régis devenue le joker remarqué du 20 heures de France 2 avec l’audience qui suit » comme exemple !

Le magazine écrit d’ailleurs d’entrée de jeu « La télévision devrait être à l’image de la société française, plurielle. En dépit de promesses réitérées depuis quinze ans, le manque de diversité est criant. Mais pourquoi rien ne change ?... À France Télévisions, on a bien conscience du retard accumulé. »

(¤) Le dossier de Télérama.

«  La télévision devrait être à l’image de la société française, plurielle. En dépit de promesses réitérées depuis quinze ans, le manque de diversité est criant. Mais pourquoi rien ne change? 

"Et si le petit écran se laissait hâler...?" C’est ainsi qu’en 2004 Télérama interrogeait dans un grand dossier la diversité à la télévision.

Rappelez-vous, le PAF était alors en ébullition. Trois mois plus tôt, une certaine Audrey Pulvar venait d’arriver à la présentation du JT du soir de France 3. Né de la victoire de la Coupe du monde de 1998, l’hymne au métissage « Black Blanc Beur » semblait porter ses fruits. Malgré la lenteur du changement, l’époque voyait des visages « issus de la diversité » (Karine Le Marchand, Elizabeth Tchoungui...) entrer dans les foyers. Après les émeutes de 2005, Jacques Chirac avait ainsi convoqué à l’Élysée les patrons des chaînes pour exiger qu’ils accélèrent le mouvement. En août 2006, Harry Roselmack accédait au Graal du 20 heures de TF1. On y croyait...la voie était ouverte : la télévision du XXIe siècle allait enfin finir par ressembler à la société française, cosmopolite et multiculturelle.

Quatorze ans plus tard, alors que les dirigeants du petit monde de la télé ont tous le mot « diversité » à la bouche, où en est-on réellement ? À vrai dire, à peu près au même point. Un seul secteur, celui des écrans publicitaires, semble avoir obtenu des résultats notables avec, comme le note l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, de « forts taux de mixité “ethnique ” » et « l’absence des stéréotypes, discrimination ou dévalorisation » dans les pubs. Preuve (marketing) que les annonceurs ont compris l’enjeu d ’une représentation fidèle lorsqu’il s’agit de vendre voitures et biscuits à une France plurielle. Preuve (tout court) que l’incarnation de cette pluralité peut devenir porteuse et positive.

Pour le reste, le bilan est sans appel. Malgré la multiplication des canaux et l’influence des plateformes américaines comme Netflix, le petit écran français reste désespérément monochrome. En septembre dernier, le CSA publiait son baromètre annuel de la diversité : sur les chaînes de la TNT gratuites et Canal+, seules 15% des personnes sont perçues comme « noires », « arabes », « asiatiques » ou « autres ». De mauvais résultats qui s’appliquent à tous les genres de programmes (info, magazines et documentaires, sport, divertissement, fiction) et rejoignent les chiffres sur la place accordée aux femmes, aux personnes en situation de handicap, aux classes populaires, aux minorités sexuelles...Même si l’on observe un léger mieux avec davantage de héros et de personnages positifs dans les fictions, « c’est un constat d’échec, déplore Amirouche Laïdi, président du Club Averroes, qui agit depuis 1997 pour la promotion de la diversité dans les médias. On n’est pas éloigné des résultats d’il y a quinze ans, voire on a reculé ». 

De parents cambodgiens, Raphël Yem confirme. Passé par plusieurs radios et chaînes de télé, l ’animateur présente cette saison Ensemble c’est mieux !, un rendez-vous d’entraide et de solidarité sur France 3 Paris-Île-de-France. Mais même avec son impressionnant CV, son exposition reste limitée. « Je me sens privilégié car j ’ai la chance de travailler, explique-t-il. Ce qui n’est pas le cas de nombreux confrères d’origine asiatique, ou autre, qui galèrent... ». Rare figure noire à intervenir régulièrement sur les plateaux télé, la journaliste Rokhaya Diallo (lire page 24) estime de son côté qu’«il y a une amélioration globale, mais qu'elle reste très superficielle ». Confirmation de la productrice Mounia Aram, qui développe avec des studios africains des séries d ’animation pour le public européen : « J’ai grandi avec Candy, blonde aux yeux bleus. Aujourd’hui, je voudrais que les enfants puissent s’identifier de la même façon et sans faire de différence à un héros noir. Mais il y a encore du boulot pour combattre la frilosité de certains diffuseurs français. » 

Les annonces officielles se multiplient, la question de la diversité est récurrente dans les débats de société, des manifestations antiracistes mobilisent, comme cet été en France, et font écho au mouvement américain Black Lives Matter. »

Et pourtant « rien ne change, résume l’animatrice et productrice Enora Malagré, quinze ans de métier. La télé reste sexiste, blanche, hétéronormée et patriarcale. Il n’y a quasiment que des Blancs dans tous les talk-shows ! » Harry Roselmack s’étonne : « Les résultats d ’audience ont permis de démontrer qu’il n ’y a pas de moins-value ni d’“accident industriel ” quand on met un visage noir, métis, maghrébin ou asiatique à une heure de grande écoute. » Alors, quoi ? Reste une barrière très française : le manque de renouvellement à l’écran dans un pays où l’on aime remettre « toujours les mêmes, aux mêmes endroits », dit-il. Et des directions « rétives, sans curiosité ni intérêt» pour ces sujets, qui «se contentent du strict minimum», ajoute un professionnel qui tient à garder l’anonymat. « Les décideurs ont très peu de diversité dans leur premier cercle et ne veulent jamais nommer un inconnu à un poste stratégique. Ils ont une femme de ménage philippine, une nounou marocaine, mais aucun collègue noir ou arabe... »

À France Télévisions, on a bien conscience du retard accumulé. « Delphine Ernotte Cunci en a fait le constat dès 2015 avec sa fameuse remarque sur “cette télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans”, rappelle Stéphane Sitbon-Gomez, le tout nouveau directeur des programmes. C’est le premier chantier que j ’ai lancé à mon arrivée. » Et le jeune dirigeant de souligner qu’une « clause diversité », exigeant des sociétés de production que leurs équipes reflètent la diversité de la société, figure depuis janvier 2020 dans tous les contrats... À l’écran, la Martiniquaise Karine Baste-Régis est devenue le joker remarqué du 20 heures de France 2, et l’audience suit. Certaines séries comme Skam, qui s’attache à une bande de lycéens et cartonne sur France.tv, montrent aussi le bon exemple. « Son succès s’explique justement par sa forte représentativité, souligne Sened Dhab, le directeur de la fiction numérique. Mais l’absence sur le marché de réalisateurs, de scénaristes, de comédiens issus des quartiers populaires reste un énorme obstacle. » Pour y remédier, le groupe public a décidé de soutenir l’école de cinéma Kourtrajmé, fondée par le réalisateur Ladj Ly, implantée en banlieue parisienne et depuis peu à Marseille. Comme d ’autres chaînes, il a également lancé des « castings de la diversité ». Mais certains des candidats en gardent un souvenir amer. « En 2012, alors que j ’étais déjà un professionnel confirmé, on ma’ mis face à un animateur maison de France Télés qui me donnait la réplique, raconte l’un d ’eux. C’était vexant. Aujourd’hui, je ne le referais pas. » Un autre déplore : « Ils ne s’en rendent pas compte mais leur comportement consiste à essentialiser les gens, et à ne les voir qu’à travers leur couleur de peau et leur origine. C’est raciste. » Le concept même de diversité agace de plus en plus. « Je suis perçue non pas pour mes compétences, mais comme appartenant au grand fourre-tout de la “diversité ”, dit la journaliste Samira Ibrahim (France 2, France Ô, RMC Story...). Or je suis une femme, journaliste et chroniqueuse, avant d’être noire et arabophone. » Passé par les antennes de RFI, de MCM, de TV5 et de France 24, le présentateur Amobé Mévégué, fondateur de la chaîne panafricaine Ubiznews TV, précise : « Mon premier socle de socialisation a été la télévision française avec Pierre Tchernia, Denise Fabre et Garcimore... La locution “minorités visibles ” dit que nous ne faisons pas partie de la famille centrale du PAF. En tant que professionnels, nous subissons un déclassement permanent et l’obligation systémique de justifier notre légitimité. » Au sein des chaînes de télé, il faut donc réinventer le recrutement et les cellules de repérage. Le risque, sinon, est de voir partir des professionnels désabusés à l’étranger ou sur Internet, qui est devenu la zone de sursaut. « Alors qu’aucune icône afro-descendante - à l ’exception de Harry Roselmack et d ’Omar Sy - n ’est entrée dans la culture grand public, il y a en effet un déplacement de la représentation sur le Web, qui se trouve parfois marqué par un certain repli identitaire », constate Amobé Mévégué. En réalité, la résistance de la télé française à se renouveler témoigne d ’une crispation pro fonde. La sociologue des médias Marie-France Malonga y voit « un questionnement politique qui interroge notre façon de représenter la France. Qu’est-ce qu’un citoyen français : une personne forcément blanche et d ’origine catholique, ou issue de toute notre histoire coloniale et esclavagiste ? Deux camps s’affrontent : ceux qui acceptent ce qu’est notre pays, une société multiculturelle de fait. Et ceux, plus conservateurs, qui ne veulent pas voir cette réalité-là.

Cette fracture crée beaucoup de frustration de part et d ’autre. Mais loin de tout séparatisme, comme on le dit aujourd’hui, c’est l’inverse qui est demandé : plus de reconnaissance, d ’égalité et de représentation pour se sentir inclus dans la société. » En 2004, Télérama s’interrogeait avec une pointe d ’ironie, sur le « volontarisme » affiché. Aujourd’hui, Amirouche Laïdi, le président du Club Averroes, en est convaincu : « Cela ne suffit pas. Il faut désormais en appeler aux pouvoirs publics pour appliquer pleinement la loi sur l’égalité des chances et vérifier les objectifs à atteindre, chiffres à l’appui. » Un durcissement de ton probablement nécessaire pour que, dans quelques années, le dossier soit enfin clos".


(*Ernotte 2015) 3.3 Reflet de la France, une télévision de toutes les cultures

La diversité culturelle est aujourd'hui la grande absente de la télévision. La diversité sociale et ethnique est très faible à l'antenne et marginale dans l'encadrement. Tandis que les programmes culturels ont aussi tendance à s’homogénéiser, il y a un enjeu de première importance à faire de la télévision publique, le reflet de la France, tout en permettant aux citoyens d'avoir accès à toute la diversité de la société. La télévision publique ne doit pas être simplement celle du plus grand nombre. C'est d'abord sur les grandes chaînes généralistes, que doit s'exprimer la diversité.

La télévision publique doit être en pointe dans la lutte contre les discriminations liées au genre, à l'origine, à l'orientation sexuelle, à l'âge ou au handicap. Des pans entiers de la société française se trouvent aujourd'hui exclus de la télévision, soit par leur représentation à l'écran, soit par les stéréotypes véhiculés.  Cela passe, bien entendu, par une plus juste représentation à l'écran mais aussi par une plus grande lutte contre les stéréotypes dans l'ensemble des programmes. Il faut transformer les images véhiculées par les fictions, les émissions. Cette stratégie sera coordonnée par la création d'un Comité pour la Diversité des Programmes, auprès de la présidence de France Télévisions, associant producteurs, experts et associations.

La diversité culturelle peut renforcer l’attractivité idéologique et économique de notre pays. Ainsi le développement via les outils numériques de Afronews avec le groupe TF1 atteste de la difficulté de l'audiovisuel public à s'emparer de ces enjeux. En s'appuyant sur la francophonie, France Télévisions peut être à la pointe. Il apparaît aussi nécessaire, sur le modèle de HBO Diversity, d'organiser une filière de formation aux enjeux de la diversité. La création, la fiction et l'élaboration des programmes doivent être conçues en étant ouvertes aux enjeux de la lutte contre les discriminations. Cette filière pourrait s'articuler avec l'évolution des filières de formation à l'audiovisuel, comme en atteste l'évolution de la réflexion de la FEMIS concernant l'écriture des séries. 

Dans le même temps, il est nécessaire de rendre les programmes culturels beaucoup plus populaires, de les faire partager au plus grand nombre de téléspectateurs possibles. La première cible de ces programmes doit prendre en compte la volonté de rajeunissement de l’audience. Ce n'est pas une mission impossible. Le temps n'est pas si loin où de grandes émissions fédéraient tous les publics et étaient des lieux de débats sociaux et culturels. Les rendez-vous culturels doivent pouvoir retrouver leur place à l'antenne à une heure normale, le soir et l'hiver et dans toutes leurs formes, ainsi que sur toutes les chaînes. 

Cela passe notamment par un meilleur ciblage des émissions. Une plus grande distinction doit être faite entre les programmes : les émissions ayant des rubriques culturelles, les programmes à vocation culturelle, les magazines abordant le fait culturel. Il faut aussi distinguer les émissions liées à la connaissance et à la découverte, des programmes traditionnels consacrés aux Arts et Lettres. Chaque type de programme doit trouver sa place, un retour des émissions littéraires sur une chaîne généraliste apparaît nécessaire. L'obligation devra être remplie par chaque chaîne en fonction de son identité propre : à France 2, le flux, les nouveautés et l'audace ; à France 3, la culture de proximité, populaire ; à France 4, la culture pour la jeunesse ; à France 5, la culture alliée aux savoirs ; à France Ô, la culture des outremers. 

Il faut renouveler la présentation, comme y invite le rapport consacré au sujet. Le spectacle vivant doit pouvoir trouver sa place, sous des formes nouvelles, notamment en exposant davantage le travail de création pour susciter l'intérêt et l'accès de publics nouveaux. Certaines captations d'œuvres intégrales, comme l'Opéra pour les Chorégies d'Orange, doivent être poursuivies : elle donne accès, à parfois plus d’un million de téléspectateurs, à des spectacles habituellement réservés à des initiés.

Pour parvenir à ses efforts, je chercherai à garantir le budget de la programmation culturelle. A l'instar de la BBC, qui augmenté de 20% ses investissements dans ce domaine, France Télévisions doit être à l'offensive.

mardi 17 novembre 2020

France Télés se gargarise auprès des salariés d’un accord d’intéressement totalement inopérant sur fond de déroute financière !

France Télés se gargarise auprès des salariés d’un accord d’intéressement totalement inopérant sur fond de déroute financière !

« Les comptes de France Télé vont plonger dans le rouge en 2020 » titre le site Pure médias dans son article qui reprend les annonces de l’ex-Orange prétendant "En 2020, nous prévoyons une perte d'environ 9,5 millions d'euros".

Ce serait même mieux que Radio France dont la patronne Sibyle Veil avait indiqué, il y a peu « qu'il fallait s'attendre à des pertes pouvant aller jusqu'à 20 millions d'euros cette année en raison de la crise sanitaire » !

Foutaise…Cela fait des années que le blog CGC Média écrit que les comptes de l’entreprise France Télés sont déjà systématiquement dans le rouge et que la présentation des comptes consolidés (obligatoires pour les groupes dont les résultats dépassent sur les deux derniers exercices, un bilan supérieur à 15 millions d’euros) n’a qu’un but : faire croire le contraire !

L’actionnaire se réveillera peut-être mais il sera trop tard…Il déclarera sûrement ne pas avoir pris conscience de la déroute financière et tentera d’expliquer qu’il ne savait pas tout, la gestion catastrophique de France Télévisions qu’Emmanuel Macron avait, lui-même, qualifiée de « Honte de la République » Emmanuel Macron provoquera une déflagration dont il sera inévitablement la première victime.

Quant à la situation pour 2021 quelques mois avant la présidentielle de 2022, elle devrait encore se dégrader.

"Pour 2021, notre budget va subir une baisse de 60 millions d'euros de ses recettes publiques, comme voulu par l'État. Au-delà des risques sur le marché publicitaire, nous devrons également assumer des surcoûts liés à la prolongation de France 4, au report des Jeux olympiques, à l'accroissement des délais de tournages" prévient celle dont la signature du contrat avec la société de Nagui pour 100 millions d’euros a récemment fait l’objet d’une question de Frédérique Dumas à l’Assemblée Nationale (¤) mais également l’objet d’une plainte au Pénal.

C’est dans ce contexte que beaucoup essaieront de mettre exclusivement mais surtout fallacieusement sur le compte du Covid-19 que l’intéressée a tenu à communiquer sur l’accord d’intéressement « historique » signé avec quelques syndicats (*)

Bien évidemment ils n’auront rien et même, avant qu’ils espèrent toucher le moindre fifrelin, il sera caduc !

Provocation disent déjà certains…

Propagande habituelle raillent d’autres…

Diversion estiment le plus grand nombre comme celle qui consiste à enfumer tout le monde avec ce soi-disant « fil rouge » proclamé pour la diversité, celui-là même qu’Ernotte était allée dès octobre 2015 mettre en avant jusqu’à en faire une priorité, dans un colloque sur le thème "Audiovisuel : comment mieux représenter la diversité de notre société ?" organisé par Schrameck, celui qui venait d’assurer à l’époque son parachutage !

(*)

(¤)

Mme Frédérique Dumas. L’amendement de Michel Larive vise à soutenir la création dans sa diversité. Je voulais donc vous adresser une question, madame la ministre : le 24 mai 2017, Mme Delphine Ernotte a signé en personne une lettre adressée à la société de Nagui et sécurisant sur trois ans les prestations d’animateur de celui-ci pour France Télévisions. Ce document prévoit une rémunération de 100 millions d’euros ; ses clauses sembleraient contestables et révéleraient une distorsion par rapport aux usages.

Afin d’éviter tout dérapage, il est expressément prévu que les contrats d’un montant supérieur à 10 millions soient obligatoirement soumis pour validation au sous-comité des engagements, émanant du conseil d’administration de France Télévisions. En l’occurrence, il se pourrait que cette procédure n’ait pas été respectée. 

N’appartient-il pas au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le CSA, de se donner les moyens de le vérifier ?

En tant que ministre de tutelle de l’audiovisuel public, garante de sa bonne gouvernance, pouvez-vous nous assurer qu’il existe des preuves concrètes de la validation de cet accord dit « confidentiel » par le sous-comité aux engagements, par exemple un ordre du jour et un procès-verbal ? Pensez-vous qu’une simple affirmation des dirigeants, sans trace écrite, puisse suffire ? Dans le contexte actuel, madame la ministre, une réponse précise de votre part est essentielle, et très attendue.              

M. le président. La parole est à Mme la ministre.

Mme Roselyne Bachelot, ministre. C’est un cas d’espèce : je ne dispose pas des éléments qui me permettraient de vous répondre immédiatement. Bien entendu, je m’engage devant la représentation nationale à vous donner tous renseignements nécessaires. Si vous le permettez, cette question me demandera un peu de réflexion, d’autant que les faits remontent à 2017, c’est-à-dire à une époque où – je ne le regrette pas – je n’étais pas ministre de la culture.    


lundi 16 novembre 2020

La Scam dénonce « La tentation de la censure » et appelle à manifester ce 17 novembre.

La Scam dénonce « La tentation de la censure » et appelle à manifester ce 17 novembre.

En septembre dernier, dans un communiqué intitulé « Floutage de gueule » : La Scam et le Prix Albert Londres affichaient leur total désaccord avec le nouveau schéma national du maintien de l’ordre restreignant fortement la liberté d’informer dans le cadre des manifestations.

La Société civile des auteurs multimedia dénonçait l’INTENTION du ministre de l’Intérieur d’imposer le floutage des forces de l’ordre. « Aujourd’hui ce n’est plus ni un ESPRIT, ni une INTENTION, mais une proposition de loi au titre orwellien : « Sécurité Globale », proposition contre laquelle nous nous rebellons et nous DEMANDONS AUX PARLEMENTAIRES de ne pas céder à la tentation de la censure » écrit la SCAM dans son communiqué qui appelle à un rassemblement ce mardi 17 novembre à 16 heures, place Edouard Herriot (derrière l’Assemblée Nationale) afin de se faire entendre.


Extrait :


« Nous, auteurs et autrices, réalisateurs et réalisatrices de télévision ou de radio, journalistes, documentaristes, photographes, vidéastes, écrivains, dessinateurs… travaillons sur le réel, documentons, rendons compte librement de la réalité dans le respect des libertés et de la vie privée d’autrui. Nous n’avons pas le but de nuire aux forces de l’ordre en filmant ou photographiant, mais celui d’informer. Les articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi sont au cœur de notre indignation et de notre colère. Les deux premiers autorisent les forces de l’ordre à utiliser des caméras individuelles et des drones pour filmer les manifestants, avec autorisation de transmettre en temps réel ces images aux postes de commandement, ouvrant ainsi la porte à la reconnaissance faciale et la surveillance de masse.


L’article 24 quant à lui est une atteinte directe au droit d’informer et d’être informé.


Il dit textuellement : « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police. »

Difficile de ne pas voir dans ce projet de loi une intention liberticide au moment où les violences policières et les maltraitances ont été incontestablement documentées. Si l’on prive la société civile d’une véritable information, c’est un contre-pouvoir qu’on réduit au silence.


Nous sommes unis dans ce combat essentiel pour défendre la démocratie. Avec de nombreuses organisations syndicales de journalistes, de réalisateurs, de photographes, de vidéastes, des associations professionnelles, et celles de défense des droits de l’Homme, nous nous rassemblerons le mardi 17 novembre à 16 heures, place Edouard Herriot (derrière l’Assemblée Nationale) pour faire entendre nos voix. »