Nomination à l'Info de France Télés : ça sent la motion de défiance !

Nomination à l'Info de France Télés : ça sent la motion de défiance ! 

Le blog CGC Média avait révélé dans son article "Muriel Pleynet en passe d'être parachutée à la direction  des Rédactions de France Télévisions ! " que l'ex-rédactrice en chef de l'émission politique "Élysée 2022" sur France 2, allait  être nommée à la place de Michel Dumoret éjecté de son poste de directeur de la Rédaction malgré les engagements pris le 14 octobre dernier par  Alexandre Kara qui annonçait à la SDJ que ce dernier n'ayant  pas démérité, il restait évidement à son poste !

Cela devenant dès lors un secret de Polichinelle, la note de service du 15 décembre dernier (date exacte que la blog CGC Média avait donnée pour l'annonce), a fait l'effet d'une provocation au sein des rédactions de France Télés. Provocation, c'est bien le mot qu'utilise le SNJ dans son dernier tract en forme de mise en garde et d'indignation.

Extraits:

"La nomination de Muriel Pleynet comme nouvelle directrice de la rédaction nationale est une véritable provocation" écrit en effet le SNJ qu'il qualifie de "très mauvais signal", expliquant qu'"Habituellement, commenter les changements de direction ne fait pas partie de nos priorités syndicales mais là, nous ne pouvons rester silencieux".

Le syndicat qui détaille dans son tract (*) le contexte particulièrement conflictuel dans lequel intervient cette désignation , rappelle comme l'avait fait le blog CGC Média dans son dernier article les conditions du "limogeage de Michel Dumoret (qui avait choisi de traiter avec bienveillance bon nombre de dossiers individuels)  signe qu’il apparaissait sans doute comme trop « ex-France 3 » pour rester en poste à quelques mois de la suppression programmée du 12/13 et du 19/20"

Quant au supposé projet de suppression de ces éditions qui n'a de TEMPO que le nom et dont Radio France devrait assurer la cogestion avec une appellation ICI midi et ICI soir présenté devant les instances de la maison de la radio depuis belle lurette mais que l'ex-Orange n'a évoquée pour la première fois lors de son récent passage devant les sénateurs, il ne convainc toujours personne "Ce mercredi, en CSE Central, Alexandre Kara affirmait devant la présidente et les élus que le projet Tempo « ne va pas créer des catégories différentes de journalistes, [et qu’il] n’y aura pas de statuts privilégiés ou particuliers », bref que le management discriminatoire n’est plus à l’ordre du jour. Et le lendemain, il nomme Muriel Pleynet".

(*)