jeudi 6 avril 2023

Fort de ses 2 motions de défiance à France Télés, Field dit au Monde pourquoi son poste (un des plus gros salaires de l’entreprise) serait important !

Fort de ses 2 motions de défiance à France Télés, Field au Monde dit pourquoi son poste (un des plus gros salaires de l’entreprise) serait important !

Le blog CGC Média a lu avec consternation, la triste pantalonnade à laquelle se livre l’ex-monsieur info de France Télés qui non content d’avoir essuyé deux motions de défiance dont la seconde partagée avec Ernotte, se la pète façon philosophe dans les colonnes du quotidien sur les raisons son maintien au sein de la télé publique venu du 8ème étage !  

« Pourquoi la culture doit être au cœur de la télévision publique » s’interroge l’intéressé, histoire probablement d’expliquer à « tous ces incultes » les motifs qui font qu’il est toujours là avec une des paies les plus grosses de la télé publiqueLa Culture dont il va allègrement badigeonner sa tartine façon Frères Jacques, est en réalité l’arbre qui cache la forêt de cet ex-militant devenu très proche de l’Infirmière TV.  

Il tente le plus ridiculement qui soit de vendre Culturebox comme Ernotte a essayé de la faire avec Salto probablement la plus énorme catastrophe industrielle en matière de télé et d’argent public depuis ces dix dernière années !

Pour ce faire, le précepteur va enchaîner les platitudes et les contrevérités comme s’il avait té l’inventeur du bouzin dont l’audience n’est pas mesurée mais dont l’ex-Orange revendique plus de 25 millions de téléspectateurs/mois…à l’instar probablement des 100 millions qu’elle décomptait avant la liquidation de la plateforme payée pour 1/3 avec l’argent des Français et liquidée après seulement 2 ½ d’existence.

Le blog CGC Média, vous propose quelques enfilages de perles et autres poncifs à mettre au compte du maître à penser de la télé de Service public :

« Avec Culturebox, née pendant la crise sanitaire, il y a désormais chaque soir de la danse, de la musique, du théâtre, des documentaires, mais aussi du hip-hop, de l’humour, du jazz… Jamais la culture et la création artistique n’ont bénéficié d’une telle exposition » déclame Field avant de poursuivre « Pour autant, beaucoup reste à faire. Initier de grands événements capables de fédérer un très large public... »  

Et de remplir son fourre-tout – au nom de la Culture, cette bonne blague ! – avec un Gloubi- boulga sans nom qui a de quoi laisser le lecteur qui oser aller au bout de ce pathétique propos, les bras ballants !

« Il reste encore beaucoup reste à faire. Initier de grands événements capables de fédérer un très large public, comme le Concert de Paris du 14 Juillet, qui rassemble plus de 3,5 millions de personnes. Soutenir, dès cet été, les festivals de musique et de théâtre dont beaucoup sont fragilisés. Donner aux Jeux olympiques de 2024 toute leur dimension culturelle. S’ouvrir davantage à la diversité sociale des créations actuelles. » claironne-t-il comme si avant lui rien n’avait été fait !!  

Puis de prendre à témoin le contribuable appelé concitoyen pour l’occasion, celui qui le paie grassement tous les mois, en n’oubliant pas de citer notre Jean-Jacques national pourtant né à Genève : « Pour nombre de nos concitoyens, la télévision publique est l’un des seuls modes d’accès à la culture vivante. Dans le séisme provoqué par la révolution numérique dont les répliques ne cessent de se multiplier et de s’accélérer, l’audiovisuel public est le seul à être porteur de l’intérêt général dont on sait, depuis Rousseau, qu’il ne se confond pas avec la somme des intérêts particuliers… », ajoutant «  Là où d’autres s’adressent à des « cibles », il s’adresse à des citoyens. Dans un monde où le planétaire est à portée de clic, où tous les repères anciens sont bousculés, le besoin de comprendre, de s’émouvoir en commun est plus que jamais nécessaire. (Re)faire du lien est plus que jamais une urgence civique et démocratique. »

Dans le genre pompeux, prétentieux et ronflant, il ne doit guère y avoir pire !

Le reste est du même tonneau     avec ça et là des références à noms célèbres comme c’est le cas pour de nombreux bacheliers amenés à s’exprimer sur des question existentielles dans leurs dissertations du style « Un seul homme peut-il se prévaloir de représenter la Culture ou bien cette dernière existe-t-elle de façon transverse dans tous les secteurs de notre Société » ?

Extrait (attention, béotien s’abstenir car en plus essayer de philosopher, l’intéressé pour lancer son lamentable exposé nous parle des astres..."désastre" en réalité le mot juste).

« L’univers télévisuel connaît la même révolution que l’astronomie du XVIIe siècle. Au début de La Vie de Galilée, Bertolt Brecht fait dire au physicien : « En une nuit, l’univers a perdu son centre et, le matin, il en avait d’innombrables. Si bien que maintenant chacun- et personne- est considéré comme le centre. Car il y a soudain beaucoup de place. » Ces mots résonnent à l’heure du numérique et des réseaux sociaux, un morcellement des communautés affinitaires, de la multiplication des niches, de l’exaltation narcissique où « chacun est le centre ». Changement de paradigme : la culture n’est plus ce « lieu commun » qui, au mitan du XXe siècle, permettait à un Jean Vilar avec le TNP ou un Pierre Dumayet à la télévision, de faire venir le public populaire à la rencontre des « grandes œuvres ». Cette évangélisation laïque, cette verticalité, aussi généreuses qu’elles aient pu être, ne sont plus de mise. Les incessantes innovations technologiques, la profusion des canaux, la multiplication des usages changent radicalement la donne : la culture n’est plus un continent à explorer, mais un archipel où naviguer entre une multitude d’îlots et de tribus qui ont de moins en moins de codes communs. La loi des algorithmes pousse chacun à s’enfermer dans ce qu’il apprécie déjà, plutôt qu’à découvrir… Et pourtant, dans le même temps, jamais culture populaire et culture plus savante n’ont autant dialogué. Le hip-hop s’invite chez Rameau à l’Opéra ».

On vous avait prévenu !

Le blog CGC Média a quasiment gardé le meilleur pour la fin avec les jeunes et les Outremers en faire-valoir : « La jeunesse dans sa diversité plébiscite le stand-up. Le rap est aujourd’hui partagé par trois générations et La Symphonie des jeux vidéo a récemment rajeuni le public des Chorégies d’Orange. Il y a là une formidable opportunité de rencontres inédites, de mélanges des générations et des publics que l’audiovisuel public se doit d’encourager et de favoriser. Quand ils sont interrogés pour des enquêtes d’opinion, les téléspectateurs plébiscitent la culture à la télévision, mais l’intention est rarement suivie d’effets. Ce qui pourrait se résumer de manière triviale par : « Proposez-nous des programmes que nous ne regarderons pas !...La retransmission en première partie de soirée d’un opéra peut toucher cinq cent mille téléspectateurs. Jamais une œuvre n’aura été autant vue simultanément, et chacun de s’en féliciter. Mais pour un patron de chaîne, ce chiffre représente environ 5 % de part d’audience. Le lendemain, Jean qui rit culturel ne tarit pas d’éloges sur le « service public-enfin-à-la-hauteur-de-sa mission », pendant que Jean qui pleure télévisuel projette l’impact de son audace sur la moyenne quotidienne du groupe, en notant qu’il n’a touché qu’un public âgé de 70 ans et plus… Le service public devrait-il s’émanciper des contraintes d’audience ? Mais l’audience n’est pas seulement un critère commercial, il est aussi un indice de puissance et de rayonnement. À l’heure où l’idée même d’un audiovisuel public est contestée et où les États cherchent des sources d’économies, croit-on vraiment que les citoyens accepteraient de financer une télévision publique qui « décrocherait » en termes d’audience ? Il nous faut agir comme un éditeur : comme un best-seller permet de publier plusieurs premiers romans, les succès d’audience des fictions, du sport ou des divertissements vont permettre d’assumer des programmations plus risquées, mais qui correspondent à notre mission.

France Télévisions dispose d’un remarquable bouquet : trois chaînes généralistes, dont une ancrée dans les régions ; une chaîne info ; une chaîne dédiée à la culture et au spectacle ; un portail outremer ; des marques numériques, Slash ou Culture Prime, offrant une diversité de formats et de contenus. Comme un multiplexe, il nous faut ajuster notre programmation à la jauge de nos salles et, chaque soir, proposer une variété de programmes où jamais la culture n’est oubliée. La crise du Covid a montré le rôle indispensable du service public audiovisuel. La diffusion aux heures de grande écoute de théâtre, de concerts, d’opéra a permis au monde du spectacle de rester « vivant » et aux spectateurs de ne pas rompre le lien avec lui. En investissant les salles fermées, il a été possible à des artistes comme Jacques Weber, Arnaud Desplechin ou Christophe Honoré, pour ne citer qu’eux, de faire assaut de créativité innovante. » 

Voilà, le tour est joué…enfin le croit-il ! Après cette adresse aux initiés laissant entre eux les bébêtes et autres incultes, ce modeste sachant propulsé par ordonnance  ernottienne donneur de leçons en chef à la Culture, a certainement cru pouvoir ainsi justifier son poste, le salaire qui va avec et son éternelle nécessité !!!

Avec de tels loustics, le Pays ira mieux et se couchera sûrement ce soir rassuré de savoir que s’éloigne ainsi cette « Honte de la République » qui intègre grâce à ces tribuns télévisuels, cette « République exemplaire » tant attendue, véritable terre promise aux Français qui la ressentent au quotidien  !

 

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