Fort de ses 2 motions de défiance à France Télés, Field au Monde dit pourquoi son poste (un des plus gros salaires de l’entreprise) serait important !
Le blog CGC Média a lu avec consternation,
la triste pantalonnade à laquelle se livre l’ex-monsieur info de France Télés qui
non content d’avoir essuyé deux motions de défiance dont la seconde
partagée avec Ernotte, se la pète façon philosophe dans les colonnes du
quotidien sur les raisons son maintien au sein de la télé publique venu du 8ème
étage !
« Pourquoi la
culture doit être au cœur de la télévision publique » s’interroge
l’intéressé, histoire probablement d’expliquer à « tous ces incultes »
les motifs qui font qu’il est toujours là avec une des paies les plus
grosses de la télé publique…La Culture dont il va allègrement badigeonner
sa tartine façon Frères Jacques, est en réalité l’arbre qui cache la forêt
de cet ex-militant devenu très proche de l’Infirmière TV.
Il tente le plus ridiculement
qui soit de vendre Culturebox comme Ernotte a essayé de la faire avec Salto
probablement la plus énorme catastrophe industrielle en matière de télé
et d’argent public depuis ces dix dernière années !
Pour ce faire, le précepteur
va enchaîner les platitudes et les contrevérités comme s’il avait té l’inventeur
du bouzin dont l’audience n’est pas mesurée mais dont l’ex-Orange revendique plus
de 25 millions de téléspectateurs/mois…à l’instar probablement des 100 millions
qu’elle décomptait avant la liquidation de la plateforme payée pour 1/3 avec l’argent
des Français et liquidée après seulement 2 ½ d’existence.
Le blog CGC Média, vous propose
quelques enfilages de perles et autres poncifs à mettre au compte du maître à
penser de la télé de Service public :
« Avec Culturebox, née pendant
la crise sanitaire, il y a désormais chaque soir de la danse, de la musique, du
théâtre, des documentaires, mais aussi du hip-hop, de l’humour, du jazz… Jamais
la culture et la création artistique n’ont bénéficié d’une telle exposition »
déclame
Field avant de poursuivre « Pour autant, beaucoup reste à faire.
Initier de grands événements capables de fédérer un très large public... »
Et de remplir son fourre-tout –
au nom de la Culture, cette bonne blague ! – avec un Gloubi- boulga sans nom
qui a de quoi laisser le lecteur qui oser aller au bout de ce pathétique
propos, les bras ballants !
« Il reste encore beaucoup
reste à faire. Initier de grands événements capables de fédérer un très large
public, comme le Concert de Paris du 14 Juillet, qui rassemble plus de 3,5
millions de personnes. Soutenir, dès cet été, les festivals de musique et de
théâtre dont beaucoup sont fragilisés. Donner aux Jeux olympiques de 2024 toute
leur dimension culturelle. S’ouvrir davantage à la diversité sociale des
créations actuelles. » claironne-t-il comme si avant
lui rien n’avait été fait !!
Puis de prendre à témoin le
contribuable appelé concitoyen pour l’occasion, celui
qui le paie grassement tous les mois, en n’oubliant pas de citer notre Jean-Jacques
national pourtant né à Genève : « Pour nombre de nos concitoyens, la
télévision publique est l’un des seuls modes d’accès à la culture vivante. Dans
le séisme provoqué par la révolution numérique dont les répliques ne cessent de
se multiplier et de s’accélérer, l’audiovisuel public est le seul à être
porteur de l’intérêt général dont on sait, depuis Rousseau, qu’il ne se confond
pas avec la somme des intérêts particuliers… », ajoutant «
Là où d’autres s’adressent à des « cibles », il s’adresse à des
citoyens. Dans un monde où le planétaire est à portée de clic, où tous les
repères anciens sont bousculés, le besoin de comprendre, de s’émouvoir en
commun est plus que jamais nécessaire. (Re)faire du lien est plus que jamais
une urgence civique et démocratique. »
Dans le genre pompeux, prétentieux
et ronflant, il ne doit guère y avoir pire !
Le reste est du même tonneau avec ça et là des références à noms célèbres
comme c’est le cas pour de nombreux bacheliers amenés à s’exprimer sur des
question existentielles dans leurs dissertations du style « Un seul
homme peut-il se prévaloir de représenter la Culture ou bien cette dernière
existe-t-elle de façon transverse dans tous les secteurs de notre Société » ?
Extrait (attention,
béotien s’abstenir car en plus essayer de philosopher, l’intéressé pour lancer son lamentable exposé nous parle des astres..."désastre" en réalité le mot juste).
« L’univers télévisuel
connaît la même révolution que l’astronomie du XVIIe siècle. Au début de La Vie
de Galilée, Bertolt Brecht fait dire au physicien : « En une nuit, l’univers a
perdu son centre et, le matin, il en avait d’innombrables. Si bien que
maintenant chacun- et personne- est considéré comme le centre. Car il y a
soudain beaucoup de place. » Ces mots résonnent à l’heure du numérique et des
réseaux sociaux, un morcellement des communautés affinitaires, de la
multiplication des niches, de l’exaltation narcissique où « chacun est le
centre ». Changement de paradigme : la culture n’est plus ce « lieu commun »
qui, au mitan du XXe siècle, permettait à un Jean Vilar avec le TNP ou un
Pierre Dumayet à la télévision, de faire venir le public populaire à la
rencontre des « grandes œuvres ». Cette évangélisation laïque, cette
verticalité, aussi généreuses qu’elles aient pu être, ne sont plus de mise. Les
incessantes innovations technologiques, la profusion des canaux, la
multiplication des usages changent radicalement la donne : la culture n’est
plus un continent à explorer, mais un archipel où naviguer entre une multitude
d’îlots et de tribus qui ont de moins en moins de codes communs. La loi des
algorithmes pousse chacun à s’enfermer dans ce qu’il apprécie déjà, plutôt qu’à
découvrir… Et pourtant, dans le même temps, jamais culture populaire et culture
plus savante n’ont autant dialogué. Le hip-hop s’invite chez Rameau à l’Opéra ».
On vous avait prévenu !
Le blog CGC Média a quasiment
gardé le meilleur pour la fin avec les jeunes et les Outremers en
faire-valoir : « La jeunesse dans sa diversité plébiscite
le stand-up. Le rap est aujourd’hui partagé par trois générations et La
Symphonie des jeux vidéo a récemment rajeuni le public des Chorégies d’Orange.
Il y a là une formidable opportunité de rencontres inédites, de mélanges des
générations et des publics que l’audiovisuel public se doit d’encourager et de
favoriser. Quand ils sont interrogés pour des enquêtes d’opinion, les
téléspectateurs plébiscitent la culture à la télévision, mais l’intention est
rarement suivie d’effets. Ce qui pourrait se résumer de manière triviale par :
« Proposez-nous des programmes que nous ne regarderons pas !...La
retransmission en première partie de soirée d’un opéra peut toucher cinq cent
mille téléspectateurs. Jamais une œuvre n’aura été autant vue simultanément, et
chacun de s’en féliciter. Mais pour un patron de chaîne, ce chiffre
représente environ 5 % de part d’audience. Le lendemain, Jean qui rit culturel ne
tarit pas d’éloges sur le « service public-enfin-à-la-hauteur-de-sa mission »,
pendant que Jean qui pleure télévisuel projette l’impact de son audace sur la
moyenne quotidienne du groupe, en notant qu’il n’a touché qu’un public âgé de
70 ans et plus… Le service public devrait-il s’émanciper des contraintes
d’audience ? Mais l’audience n’est pas seulement un critère commercial, il est
aussi un indice de puissance et de rayonnement. À l’heure où l’idée même d’un
audiovisuel public est contestée et où les États cherchent des sources
d’économies, croit-on vraiment que les citoyens accepteraient de financer une
télévision publique qui « décrocherait » en termes d’audience ? Il nous faut
agir comme un éditeur : comme un best-seller permet de publier plusieurs premiers
romans, les succès d’audience des fictions, du sport ou des divertissements
vont permettre d’assumer des programmations plus risquées, mais qui
correspondent à notre mission.
France Télévisions dispose
d’un remarquable bouquet : trois chaînes généralistes, dont une ancrée dans les
régions ; une chaîne info ; une chaîne dédiée à la culture et au spectacle ;
un portail outremer ; des marques numériques, Slash ou Culture Prime,
offrant une diversité de formats et de contenus. Comme un multiplexe, il nous
faut ajuster notre programmation à la jauge de nos salles et, chaque soir,
proposer une variété de programmes où jamais la culture n’est oubliée. La crise
du Covid a montré le rôle indispensable du service public audiovisuel. La
diffusion aux heures de grande écoute de théâtre, de concerts, d’opéra a permis
au monde du spectacle de rester « vivant » et aux spectateurs de ne pas rompre
le lien avec lui. En investissant les salles fermées, il a été possible à des
artistes comme Jacques Weber, Arnaud Desplechin ou Christophe Honoré, pour ne
citer qu’eux, de faire assaut de créativité innovante. »
Voilà, le tour est joué…enfin
le croit-il ! Après cette adresse aux initiés laissant entre eux les
bébêtes et autres incultes, ce modeste sachant propulsé par ordonnance ernottienne donneur de leçons en chef à la Culture,
a certainement cru pouvoir ainsi justifier son poste, le salaire qui va avec et
son éternelle nécessité !!!
Avec de tels loustics,
le Pays ira mieux et se couchera sûrement ce soir rassuré de savoir que s’éloigne
ainsi cette « Honte de la République » qui intègre grâce
à ces tribuns télévisuels, cette « République exemplaire » tant attendue, véritable
terre promise aux Français qui la ressentent au quotidien !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire