dimanche 29 octobre 2023

Combien à France Télés seront visés par les plaintes pénales du journaliste Ronan Ponnet au regard du harcèlement qu’il subit depuis des mois ?

Combien à France Télés seront visés par les plaintes pénales du journaliste Ronan Ponnet au regard du harcèlement qu’il subit depuis des mois...mais pas que ?

Le 11 octobre dernier, le blog CGC Média soulignait dans son article  « Troisième tentative illégale d’éliminer Ronan Ponnet l’excellent journaliste de France Télés Guadeloupe …Un acharnement qui risque d’aller loin ! », le caractère illégal de la convocation à entretien préalable en vue de son licenciement que ce dernier allait recevoir. (*)

Une procédure disciplinaire lancée alors que l’intéressé  était en congés, c’est déjà particulièrement incongru mais se servir d’un courriel privé envoyé de son Gmail pour demander une autorisation de tournage à une fonctionnaire de la   préfecture de Guadeloupe que la direction de France Télés exhibe presque comme un trophée, c’est du jamais vu.

(*) C’est la troisième fois en peu de temps que Ronan Ponnet est convoqué pour des faits imaginaires destinés à le virer. Le 9 octobre dernier, le journaliste dont le tandem Gengoul/Ernotte a donc déjà tenté d’avoir la tête deux fois auparavant  sans y parvenir, était invité à nouveau à s’expliquer sur des faits d’une réelle gravité qui lui seraient reprochés et ce, alors même qu’une procédure devant le tribunal administratif de Basse-Terre est pendante après les 2 refus de l’administration et du ministère  du travail de le licencier nonobstant la saisine du procureur de le République dans le cadre d’une voire deux saisines au Pénal.

« Paris est à la manœuvre » lui confie discrètement un de ses contacts au sein de France Télévisions, ajoutant « Tu déranges et il n’était pas question une seule seconde que tu couvres le procès Chalus » dont la presse s’est largement fait l’écho et que le blog CGC Média a évoqué à plusieurs reprises, notamment  le 11 avril dans son post publié après les révélations de Libération « France Télés complice ou laxiste dans l’affaire Pincemail dite « Chalus/Pincemail/Gengoul/Ernotte »  ? » (¤)

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Capture d'écran Libération

Qui à Paris ? La nouvelle DRH ex-RATP arrivée il y a peu dans l’entreprise et qui selon nos sources « n’a pas fini d’en voir » et qui n’aurait pas vraiment eu connaissance du dossier ? Peu probable !

Le Secrétaire général qui était semble-t-il intervenu pour semble-t-il finaliser, la veille de la période de prescription semble-t-il,  le licenciement pour faute simple avec toutes ses indemnités donc un gros chèque versé au journaliste de Guadeloupe La 1ère qui en marge de l’affaire suscité avait empoché près de 22.000€ sous la forme de trois chèques signés Chalus (Le Canard enchaîné mais pas que !). Bof !

L’ex-Orange elle-même ou sa préposée à l’Outremer…ou les deux ?

Le Service juridique de France Télés ? …

C’est en tout cas après avoir été supposément consulté que le feu vert aurait été donné !

En effet, mercredi dernier comme l’accord d’entreprise le prévoit, lors d’un  Conseil de discipline à la demande du journaliste comme c’est son droit, la direction réunissant celles et ceux qui le composait (en l’absence de Ronan Ponnet actuellement en arrêt maladie) a demandé une suspension de séance suite aux interrogations sur la légalité de la procédure, du mail privé seul document présenté sur lequel elle repose – autrement dit sur rien –  et sur les conditions de sa transmission.

Mais chut…il leur a été demandé de ne surtout pas en parler !

Alors parlons-en ! Au retour, la direction qui selon ses dires aurait consulté les services juridiques de la boîte, a tenu a préciser que  comme c’était la fonctionnaire qui avait transmis le mail, tout était légal et la procédure valable !  

Ben voyons l Des juristes qui indiqueraient qu'un document que la loi interdit à un(e) fonctionnaire de transmettre, serait légal parce que le(a)dit(e) fonctionnaire l'aurait donné. Hallucinant !

Ce n’est évidemment pas ce que dit le Code pénal :

Toute personne qui se rend coupable du délit de « violation commise par un particulier du secret des correspondances, protégé par l’article 226-15 du Code pénal a fortiori par l’article 432-9 pour celle commise par un fonctionnaire », est punie d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende comme c’est aussi le cas pour complicité et/ou recel !

Etrange donc, extrêmement curieux car lorsque Ronan Ponnet qui lors de son entretien s’était interrogé sur les conditions d’obtention de ce mail perso que la direction refusait apparemment à présenter, elle s’est contenté d’indiquer que  la fonctionnaire à qui il était adressé ne l’avait pas transmis !

Point que la direction a dû oublier d’indiquer à l’ensemble des salariés représentants les organisation syndicales qui après avoir  émis les plus grands doutes sur cette procédure et souligné son extrême fragilité, ont tous REFUSÉ le licenciement pour faute grave imaginaire que la direction leur annonçait.

La CGC a quant à elle, déjà fait savoir qu’elle serait aux côté de Ronan Ponnet pour les plaintes au Pénal qu’il déposera mais aussi sur la contestation d’une telle procédure des plus illicites !


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