Combien à France Télés seront visés par les plaintes pénales du journaliste Ronan Ponnet au regard du harcèlement qu’il subit depuis des mois...mais pas que ?
Le 11 octobre dernier, le blog CGC Média soulignait
dans son article « Troisième
tentative illégale d’éliminer Ronan Ponnet l’excellent journaliste de France
Télés Guadeloupe …Un acharnement qui risque d’aller loin ! », le caractère illégal
de la convocation à entretien préalable en vue de son licenciement que
ce dernier allait recevoir. (*)
Une procédure disciplinaire
lancée alors que l’intéressé était en
congés, c’est déjà particulièrement incongru mais se servir d’un courriel privé envoyé de son
Gmail pour demander une autorisation de tournage à une fonctionnaire de la préfecture de Guadeloupe que la direction de France
Télés exhibe presque comme un trophée, c’est du
jamais vu.
(*) C’est la troisième fois
en peu de temps que Ronan Ponnet est convoqué pour des faits imaginaires destinés
à le virer. Le 9 octobre dernier, le journaliste dont le tandem Gengoul/Ernotte
a donc déjà tenté d’avoir la tête deux fois auparavant sans y parvenir, était invité à nouveau à s’expliquer
sur des faits d’une réelle gravité qui lui seraient reprochés et ce,
alors même qu’une procédure devant le tribunal administratif de Basse-Terre est pendante
après les 2 refus de l’administration et du ministère du travail de
le licencier nonobstant la saisine du procureur de le République dans le cadre d’une voire
deux saisines au Pénal.
« Paris est à la manœuvre » lui confie discrètement un de ses contacts au sein de France Télévisions,
ajoutant « Tu déranges et il n’était pas question une seule seconde que tu
couvres le procès Chalus » dont la presse s’est
largement fait l’écho et que le blog CGC Média a évoqué à plusieurs reprises,
notamment le 11 avril dans son post
publié après les révélations de Libération « France
Télés complice ou laxiste dans l’affaire Pincemail dite « Chalus/Pincemail/Gengoul/Ernotte » ? » (¤)
(¤)
Qui à Paris ? La nouvelle DRH ex-RATP
arrivée il y a peu dans l’entreprise et qui selon nos sources « n’a pas
fini d’en voir » et qui n’aurait pas vraiment eu connaissance du dossier ?
Peu probable !
Le Secrétaire général
qui était semble-t-il intervenu pour semble-t-il finaliser, la veille de la
période de prescription semble-t-il, le
licenciement pour faute simple avec toutes ses indemnités donc un gros
chèque versé au journaliste de Guadeloupe La 1ère qui en
marge de l’affaire suscité avait empoché près de 22.000€
sous la forme de trois chèques signés Chalus (Le
Canard enchaîné mais pas que !). Bof !
L’ex-Orange elle-même ou
sa préposée à l’Outremer…ou les deux ?
Le Service juridique de France
Télés ? …
C’est en tout cas après
avoir été supposément consulté que le feu vert aurait été donné !
En effet, mercredi
dernier comme l’accord d’entreprise le prévoit, lors d’un Conseil de discipline à la demande du
journaliste comme c’est son droit, la direction réunissant celles et ceux qui le
composait (en l’absence de Ronan Ponnet actuellement en arrêt maladie) a demandé une
suspension de séance suite aux interrogations sur la légalité de la
procédure, du mail privé seul document présenté sur lequel elle repose –
autrement dit sur rien – et sur les conditions
de sa transmission.
Mais chut…il leur a
été demandé de ne surtout pas en parler !
Alors parlons-en !
Au retour, la direction qui selon ses dires aurait consulté les
services juridiques de la boîte, a tenu a préciser que comme c’était la fonctionnaire qui avait transmis
le mail, tout était légal et la procédure valable !
Ben voyons l Des juristes qui indiqueraient qu'un document que la loi interdit à un(e) fonctionnaire de transmettre, serait légal parce que le(a)dit(e) fonctionnaire l'aurait donné. Hallucinant !
Ce n’est évidemment pas ce
que dit le Code pénal :
Toute personne qui se
rend coupable du délit de « violation commise par un particulier du secret des
correspondances, protégé par l’article 226-15 du Code pénal a
fortiori par l’article 432-9 pour celle
commise par un fonctionnaire », est punie d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende comme c’est aussi le cas pour complicité
et/ou recel !
Etrange donc, extrêmement
curieux car lorsque Ronan Ponnet qui lors de son entretien s’était interrogé sur
les conditions d’obtention de ce mail perso que la direction refusait apparemment
à présenter, elle s’est contenté d’indiquer que la fonctionnaire à qui il était adressé
ne l’avait pas transmis !
Point que la direction
a dû oublier d’indiquer à l’ensemble des salariés représentants les organisation
syndicales qui après avoir émis les plus
grands doutes sur cette procédure et souligné son extrême fragilité, ont tous REFUSÉ le licenciement pour faute grave imaginaire
que la direction leur annonçait.
La CGC a quant à elle, déjà fait savoir qu’elle serait aux côté de Ronan
Ponnet pour les plaintes au Pénal qu’il déposera mais aussi sur la contestation
d’une telle procédure des plus illicites !
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