L’ex-Orange continue de mettre en œuvre les conditions de la privatisation partielle de France Télévisions !
Depuis
les dernières révélations du blog CGC Média concernant la situation financière
catastrophique de France Télévisions dans laquelle l’ex-Orange a plongé l’entreprise
forçant aujourd’hui l’État à la recapitaliser, il semble que la « plan »
se déroule comme il se doit.
Le
document de ce printemps 2023 sur lequel le
blog CGC Média a mis la main (*) indiquant "Les capitaux propres de France
Télévisions qui étaient déjà inférieurs de la moitié du capital
social viennent encore se réduire après la liquidation de Salto,
ce qui va obliger l'entreprise et son actionnaire à rétablir la situation",
devrait
même accélérer les choses.
« Ernotte qui depuis l’invraisemblable parachutage
de 2015 ne cesse de répéter, année après année, que les comptes seraient à l’équilibre
– balivernes – et qui demande
maintenant aux Français de mettre la main à la poche, ça fait se gondoler
beaucoup de monde en coulisses » ça laisse pantois beaucoup de monde, lâche ce spécialiste du
secteur.
« Non au contraire… » rétorque ce familier du Château. « C’était le deal car il n’est absolument pas prévu que l’actionnaire renfloue quoi que ce soit particulièrement dans le contexte actuel. On va tout droit à la privatisation. Le seul débat qui vaille, c’est qui de France 2 ou France 5 sera choisi ! » ajoute l’homme dans la confidence qui explique ce qui devrait se passer ensuite.
Que
l’Infirmière TV charge pour l’extérieur Rodolphe Belmer l’actuel pédégé de TF1
de tous les maux après sa décision de sortir de Salto mais également copieusement
en interne, son directeur financier qui « n’aurait rien dit ! »…le scénario selon lequel l’État donc le
contribuable remettrait la main à la poche étant très peu probable, une des
chaines du groupe devrait être cédée au privé.
Si
France 2 tenait la corde jusque-là, France 5 pourrait bien démarrer le dépeçage
du groupe de télés public. « Pas
question de toucher pour l’instant à France 4 (Culurebox)…inutile de créer de
nouveaux problèmes avec les artistes, on en a déjà assez » confie ce fidèle macronien.
Ernotte
va annoncer un vaste plan de réaffectation des lieux de tournages, à commencer par Les studios du Franay
dont l’abandon est imminent. Le 4 septembre, comme prévu plus de JT nationaux
sur France 3 ! Pas besoin donc d’attendre le supposé rendu d’une étude
menée sur le sujet, tout est déjà décidé et rien n’est négociable de toute
façon.
Une
chose reste à régler le sort du Secours diffusion à Malakoff car avec Campus la
colère monte…Ce ne sont pas les minables et habituelles courbettes de FO FTV à
Ernotte « En vrai, nous allons avoir
un super campus ! Pas à l’américaine, mais à la française puisque nous
assistons au déploiement du campus de France Télévisions. Projet de grande
ampleur qui a du sens parce qu’il propose le regroupement de 16 sites
(dispersés dans la région parisienne) sur cinq sites près de MFTV : Ponant
Parc, Quadrans, Seine Ouest et Valin » et encore
moins leur consternant passage de brosse à reluire final « Si un malheur
arrive, la tutelle en portera la responsabilité à travers vous. En vrai, la
section Force Ouvrière FTV et sûrement une grande partie des salariés seront
derrière vous, en soutien et en confiance pour que vous puissiez négocier
au mieux notre futur budget, pour retrouver enfin un service public du
numérique et de la télévision irréprochable »
Lorsque qu’un fou de
télé devenu roi du monde sera à la tête d’une des chaines du groupe
privatisée pour l’occasion au regard de cet état de déliquescence total que
connait la télé publique, ils iront certainement encore accuser Rima et porter Delphine
aux nues !
(*)
La loi est claire « La perte de la moitié du capital social traduit une situation financière alarmante pour la société (SARL/EURL, SA, SAS/SASU). La survenance de cette situation conduit soit à la dissolution de la société, soit à l'obligation pour les associés de reconstituer les capitaux propres.
Elle précise également « En cas de perte de la moitié du capital social, le non-respect de la procédure de régularisation peut donner lieu à plusieurs sanctions ».