lundi 12 février 2024

La CGC Média confirme les informations de La Lettre (*) qui révèle que le syndicat a saisi la Justice pour « DETOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET ABUS DE CONFIANCE » à France Télévisons….

La CGC Média confirme les informations de La Lettre  (*) qui révèle que le syndicat a saisi la Justice pour « DETOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET ABUS DE CONFIANCE » à France Télévisons….

La CGC Média confirme les informations de La Lettre  (*) qui révèle que le syndicat  a saisi la Justice pour « DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, FAITS PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PENAL », PLAINTE VISANT DELPHINE ERNOTTE ET TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES, QUE L’ENQUETE DETERMINERA.

NB: LE DÉLIT D’ABUS DE CONFIANCE correspond pour le Public, à L’ABUS DE BIENS SOCIAUX dans le Privé

Extraits de l’article signé CatherineBoullay (*) la même qui avait révélé le montant de la note pour Le Majestic de Cannes : 112.123€ pour 4 têtes à France Télés et 2  chez Brut.

(*) 

« Le syndicat CFE-CGC saisit la justice contre France télévisions pour "détournements de fonds publics" et "abus de confiance". L'organisation dénonce les coûts engendrés par le séjour de quatre de ses dirigeants pendant le Festival de Cannes... 

Il s'appuie sur une facture détaillant 112 123 € de frais d'hôtellerie adressée à France télévisions pour le séjour de ses dirigeants à Cannes du 16 au 27 mai 2023, parmi lesquels la présidente du groupe, Delphine Ernotte Cunci, Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur des antennes et programmes, Manuel Alduy, son directeur du cinéma et des fictions, et Christophe Tardieu, son secrétaire général…

Dans sa plainte consultée par La Lettre, l'avocat du syndicat, Pierre-Olivier Lambert, pointe d'abord le choix des luxueuses suites "Prestige Mer" et "Deluxe Ville", facturées respectivement 1 759 € et 1 319 € la nuit. Si les prix explosent sur la Croisette pendant le festival, ces tarifs sont toutefois en décalage avec les règles budgétaires strictes imposées par le groupe audiovisuel. Dans une note interne datée du 8 février 2023, France télévisions enjoignait ses salariés à ne pas dépasser le plafond de 350 € la nuit, au risque d'avoir à payer le dépassement de leur poche…

Le syndicat estime également anormal que France télévisions ait réglé les frais du média en ligne Brut, auquel le groupe audiovisuel public s'est associé pour le festival. En effet, en plus de celle de ses quatre dirigeants, France télévisions a réglé la note des deux fondateurs de Brut, Guillaume Lacroix et Renaud Le Van Kim.

Les plaignants estiment que "ces faits soulèvent des préoccupations quant à la gestion financière de France télévisions et à la légitimité des dépenses, notamment dans le contexte du service public qu'elle est censée représenter".  

Comme l'avait raconté La Lettre (LL du 12/12/23), France télévisions concède avoir réglé une facture à l'hôtel Majestic mais pour un montant de 73 656 €. Celle des dirigeants de Brut, de 38 467 €, aurait, quant à elle, été refacturée à la plateforme. La note de 73 656 € – qui recoupe donc celle publiée par le blog ADAP (¤) pour les seuls frais des quatre dirigeants – a[uarait] été financée, selon France télévisions, grâce au système dit de "barter" pratiqué par les régies médias qui consiste à échanger un espace publicitaire invendu contre des services comme des billets d'avion, des frais de restauration ou de traiteur.

Dans ce cas de figure, la facture des dirigeants de France télévisions, que La Lettre a pu consulter, a[urait] techniquement été payée par un intermédiaire, le Groupe TEC. Un montage qui laisse sceptique le syndicat CFE-CGC audiovisuel…"

Dans le compte du CSE central de décembre 2023 pondu par les soutiens cégétistes de l’Infirmière TV, ces derniers expliquent que l'ex-Orange dit lancer « une enquête externe »  précisant pourtant que « Cette facture n’existe pas . » (3ème paragraphe)

Ben voyons… A part un juge d’instruction et les policiers qu’il diligente par commissions rogatoire pour enquêter dans le cadre d’une plainte, personne ne gobe cet affirmation…

Il est d’ailleurs assez de déclarer ordonner « une enquête externe » tout en précisant que l’objet du (des) délits  « n’existe pas  »

C'est donc bien un juge d'Instruction qui va s'en charger ...

(¤) 3ème paragraphe 



(¤)

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