Quentin Bataillon l’ex-collaborateur parlementaire de Riester pour aider Rachida Dati sur le projet de loi enterré en 2020.
Il y a peu, La Lettre donnait un coup de projecteur sur l’audition de Rachida Dati devant les sénateurs (*) après que cette dernière a annoncé sur France Inter, le 31 janvier dernier, son intention de regrouper les quatre groupes publics, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'INA au sein d'une "BBC à la française".
Alors que Rima Abdul-Malak, avait déclaré après que « Le Sénat a adopté, le 13 juin 2023, la proposition de loi "relative à la réforme de l'audiovisuel", déposée au printemps par Laurent Lafon où dans le texte présenté par le sénateur, les quatre groupes étaient supposés perdre le statut d'établissement public pour devenir des sociétés détenues à 100% par l'État » que ce projet n’était pas celui du gouvernement, Rachida Dati voudrait maintenant le reprendre aujourd’hui à son compte, à la virgule près.
L'article signé Catherine Boullay s’interrogeait dans son titre sur « Les appuis de Rachida Dati pour passer rapidement sa holding de l'audiovisuel public »
« Au Sénat, la ministre de la Culture trouvera l'oreille attentive de
Laurent Lafon, le président de la Commission culture, éducation et
communication. Le sénateur centriste du Val-de-Marne est en effet un partisan
de cette fusion des médias publics » précise-t-il encore enfonçant le clou « Du côté du Palais
Bourbon, le jeune député Renaissance Quentin Bataillon
a présenté en juin dernier avec Jean-Jacques Gaultier, un rapport prônant
également une holding pour l'audiovisuel public, visant aussi à transformer la
solution provisoire du financement par une partie de la TVA en dotation pérenne » !!
Le même Quentin Bataillon qui « pourrait
servir à Rachida Dati, d'efficace relai pour porter le texte » et
dont il faut rappeler qu’il était le collaborateur parlementaire de Riester
lui-même auteur du projet de loi enterré en 2020.
Il n’est donc pas étrange qu’il
soutienne aujourd’hui le texte quasi identique au Sénat !
La Lettre indique également que « Pour accélérer la cadence et s'éviter un embouteillage à l'agenda parlementaire, la ministre pourrait reprendre ce texte déjà adopté au Sénat et le faire voter en termes identiques à l'Assemblée nationale » donc à l’identique.
C’est un vrai serpent de mer que font ressortir les nostalgiques LR d’un rapport fait en 2015 (il y a donc presque 10 ans) du même tonneau, qui mettent la charrue avant les bœufs particulièrement pour éviter tout audit et mettre sous le tapis les déficits successifs bien planqués depuis 2015 qui ont conduit l’État à recapitaliser France Télés en juin dernier avec quasiment 32M€.
Que de ressources ces LR !!
(#)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire