mardi 5 août 2025

Comment quelqu’un peut-il encore croire Ernotte aujourd’hui ?

Comment quelqu’un peut-il encore croire Ernotte aujourd’hui ?

Hier, elle s’en prenait à Maxime Saada dirigeant de Canal+ dans une adresse aux 200 top managers de l’entreprise qui en ont soupé de ce flot de propagande insoutenable, fustigeant le groupe privé concernant ses investissements et ses soi-disant mauvais résultats en bourse. 

Le blog CGC média a récupéré le diagramme de la progression boursière de CANAL qui montre exactement le contraire (*)

« Il y a une vraie question qui se pose sur leur investissement dans le cinéma français. Là, ils sont en cours de discussion d’un accord avec la profession donc on attend un peu de voir si ces négociations aboutissent. On sait aussi que Disney qui sort de Canal+, négocie et également sur ce sujet donc on n’a pas encore le résultat de ces négociations là mais c’est vrai qu’on peut penser que sur le court ou moyen terme le fait d’avoir une entreprise cotée à Londres, donc, avec des investisseurs majoritaires - euh, euh - rationnels, va questionner le point  que représente le cinéma français dans les investissements de Canal+. C’est un peu inévitable. Par ailleurs, l’introduction en bourse de Canal + se passe très mal (*), ils ont perdu 20 % dès le premier jour, donc c’est pas - euh- Ce qui renchérit ce questionnement là…

(*)

L’ex-Orange de donner également des cours d’économie et de comportement à Maxime Saada:
« Quand vous êtes une entreprise cotée, vous devez vous défendre par vous-même, donc le niveau de détail dans lequel Maxime Saada va devoir entrer pour justifier -euh- pour expliquer au marché qui est maintenant son interlocuteur en fait, ses décisions stratégiques, sa structure du coûts, ça va être une autre paire de manches que d’expliquer ça à son collègue de chez Vivendi contrôleur financier. Donc ça va, je pense, changer un peu et tendre l’économie de Canal. »

La même qui expliquait devant un Arcom totalement acquis en mai dernier suite à l’envoi d’un pseudo traité de géopolitique en 30 pages que France Télévisions était leader en matière d’Information et allait du reste tout miser la dessus  à l’avenir. 

Là encore, tout n’est que foutaise, au regard des audiences, toutes chaîne confondues où Franceinfo : est dernière comme elle l’est d’ailleurs, s’agissant uniquement des chaînes d’info en continu de la TNT… CNews - la chaîne d’info du groupe de Maxime Saada- fait quasiment jeu égal avec la chaîne publique France 5 et dépasse ARTE ainsi que toutes les autres chaînes infos que sont BFM TV (Rodolphe Saadé) LCI (TF1).

France Info est toujours à 0 virgule X 9% malgré le changement de numérotation qu’Ernotte qualifiait de booster !!! Pensait-elle les Français si bêtes, pour ne pas s’apercevoir que CNews n’était plus sur le canal 16 de la TNT ? 

5. CNEWS : 3,1% 

6. FRANCE 5 : 3,1% 

7. ARTE : 3% 

8. BFMTV : 2,7%

9.TMC: 2,3%

10.W9 : 2%

11.TFX : 2%

12.LCI : 2%

13.RMC Découvertes: 1,9%

14.RMC Story : 1,6%

15.TF1 Séries Films : 1,6%

16.6Ter: 1,6%

17.CStar : 1,2%

18.L'équipe : 1,2%

19.Gulli : 1,2%

20.Chérie 25 : 1,2%

21.France Info : 0,9%






lundi 4 août 2025

Ernotte livre aux 200 top manager de France Télévisions le bidouillage des comptes, en torpillant copieusement Maxime Saada.

Ernotte livre aux 200 top manager de France Télévisions le bidouillage des comptes, en torpillant copieusement Maxime Saada. 

Lors de ce webinaire estival totalement hallucinant, l’ex Orange dont le troisième parachutage à France Télévisions orchestré par Ajdari and co fait aujourd’hui l’objet d’une plainte donc d’une saisine du procureur de la République pour en demander l’annulation, les 200 top managers qu’elle convoque chaque mois pour leur imposer la lecture de son bulletin d’autosatisfaction permanent, n’en sont pas encore revenus.

Alors que la situation de France Télévisions est plus que préoccupante après une décennie ernottienne qui a menée l’entreprise dans le mur - le 9 juillet dernier, elle déclarait entre autres, aux élus du CSE, central devoir dénoncer l’accord d’entreprise signé en 2013 après le gros mensonge fait à l’Arcom dans les 30 pages qu’elle leur avait adressé - l’intéressée sans parler de l’énorme déficit en cours ou encore de l’état des caisses archi vides du groupe public, Elle s’en est prise violemment au patron de Canal+, Maxime Saada. 

Diversion disent la plupart des participants qui ne supportent plus ces inopérantes séances d’hypnose collective. 

Invraisemblable et grossière faute de communication sur l’art et la manière de  « noyer le poisson entre les différentes activités d’un groupe » lorsqu’on est dans le Public particulièrement alors qu’on s’engage lors de la mascarade d’il y a quelques semaines, de mettre en place une comptabilité analytique comme ce fut le cas en 2015 puis en 2020, sans jamais l’avoir fait ! 

Extrait du Verbatim, que le blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après ( le Parquet tout comme le magistrat instructeur devraient adorer!)

« En fait, quand on est une entité dans un groupe, même une filiale dans un groupe, en fait on peut toujours noyer le poisson entre les différentes activités; enfin le groupe prend en charge.

Quand vous êtes une entreprise cotée, vous devez vous défendre par vous-même, donc le niveau de détail dans lequel Maxime Saada va devoir entrer pour justifier -euh- pour expliquer au marché qui est maintenant son interlocuteur en fait, ses décisions stratégiques, sa structure du coûts, ça va être une autre paire de manches que d’expliquer ça à son collègue de chez Vivendi contrôleur financier… »

Maxime Saada, sur lequel Ernotte va s’acharner, Concernant, notamment « ses investissements financiers principalement dans le cinéma français, sa crédibilité, sa stratégie, sa supposée dégringolade boursière, etc


En dépit de la réalité qui est tout autre. Non seulement c’est faux, mais qui plus est elle ne parle pas, Ellen de son partenariat avec Amazon pas réputé franchement pour investir dans le cinéma français.



« Il y a une vraie question qui se pose sur leur investissement dans le cinéma français. Là, ils sont en cours de discussion d’un accord avec la profession donc on attend un peu de voir si ces négociations aboutissent. On sait aussi que Disney qui sort de Canal+, négocie et également sur ce sujet donc on n’a pas encore le résultat de ces négociations là mais c’est vrai qu’on peut penser que sur le court ou moyen terme le fait d’avoir une entreprise cotée à Londres, donc, avec des investisseurs majoritaires - euh, euh - rationnels, va questionner le point  que représente le cinéma français dans les investissements de Canal+. C’est un peu inévitable. Par ailleurs, l’introduction en bourse de Canal + se passe très mal, ils ont perdu 20 % dès le premier jour, donc c’est pas - euh- Ce qui renchérit ce questionnement là…

Et puis, je discutais avec quelqu’un qui travaille chez Vivendi hier, et c’est une vision évidente, mais qui est bonne rappeler. En fait, quand on est une entité dans un groupe, même une filiale dans un groupe, en fait on peut toujours noyer le poisson entre les différentes activités; enfin le groupe prend en charge.

Quand vous êtes une entreprise cotée, vous devez vous défendre par vous-même, donc le niveau de détail dans lequel Maxime Saada va devoir entrer pour justifier -euh- pour expliquer au marché qui est maintenant son interlocuteur en fait, ses décisions stratégiques, sa structure du coûts, ça va être une autre paire de manches que d’expliquer ça à son collègue de chez Vivendi contrôleur financier. Donc, ça va je pense changer un peu et tendre l’économie de Canal. »

dimanche 3 août 2025

Procès du Canard enchaîné : des casse-croûte et des verre de vin pour 5600 € nets par mois avec un statut du journaliste en prime !

Procès du Canard enchaîné : des casse-croûte et des verre de vin pour 5600 € nets par mois avec un statut du journaliste en prime ! 



L'article paru dans Libération le 10 juillet 2025 intitulé « La mauvaise défense d’un dirigeant du Canard enchaîné, à la barre », en dit long sur la façon dont les prévenus perdaient pied tour à tour.

Le procès qui impliquait deux anciens dirigeants du Canard enchaîné, Michel Gaillard et Nicolas Brimo, ainsi que le dessinateur André Escaro et sa compagne Édith Vandendaele, en fut la parfaite illustration. 

C’est Maitre Pierre-Olivier Lambert, avocat spécialisé en droit de la presse notamment qui a défendu Christophe Nobili, journaliste au Canard enchaîné, lors du procès qui s’est tenu du 8 au 11 juillet 2025 devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris.

Le même qui avait fait définitivement condamner Patrick de Carolis dans le volet audiovisuel de l’affaire, dite Bygmalion/France Télévisions et qui dépose plainte pour la CCC Audiovisuel auprès du procureur de Paris afin de faire annuler l’invraisemblable troisième parachutage de Delphine Ernotte à France Télés.

Ce procès opposait Nobili à plusieurs parties, dont des figures politiques et des proches de l’ancien président Nicolas Sarkozy, dans une affaire liée à des accusations de diffamation. Maitre Lambert a plaidé en faveur de la liberté de la presse et de la bonne foi journalistique de Christophe Nobili, s’appuyant sur des éléments factuels publiés dans les articles incriminés. 

Il y était évidemment question de la procédure pour abus de biens sociaux, recel de ce délit et autres chefs d’accusation liés à un présumé emploi fictif d’Édith Vandendaele, rémunérée par le Canard enchaîné comme journaliste de 1996 à 2022 sans, selon les accusations, avoir réellement travaillé pour le journal. 

Cette affaire, révélée alors par le journaliste avait créé des tensions importantes au sein de la rédaction.

Selon des comptes rendus d’audience, la défense des dirigeants, notamment celle de Michel Gaillard et Nicolas Brimo, reposait sur l’affirmation qu’Édith Vandendaele contribuait réellement au travail de son mari, André Escaro, en tant que « souffleuse d’idées » pour ses « cabochons » (petits dessins humoristiques). Gaillard a soutenu qu’elle lisait la presse, écoutait la radio et fournissait des idées pour les dessins, envoyés ensuite à la rédaction. Cependant, cette défense a été critiquée, notamment parce que personne à la rédaction n’avait vu Vandendaele travailler, et son rôle restait flou. André Escaro lui-même a décrit sa contribution comme « morale » (par exemple, lui apporter un verre de vin ou un casse-croûte), ce qui a affaibli la crédibilité de l’argument selon lequel elle méritait un salaire de journaliste, atteignant jusqu’à 5 600 euros net par mois.

Le défense d’un des dirigeants de l’hebdomadaire satirique a, du reste, été jugée peu convaincante ou maladroite. Par exemple, Nicolas Brimo s’est emporté à la barre lorsque des questions précises sur la nature du travail de Vandendaele ont été posées, déclarant qu’il était « révoltant, humiliant et injuste » d’être accusé. Cette réaction, ainsi que des justifications comme le fait que le journal payait bien ses employés (y compris des coursiers à 6 000 euros par mois), ont pu être perçues comme des arguments faibles ou hors sujet face aux preuves d’un possible emploi fictif.

Le parquet a d’ailleurs requis un an de prison avec sursis et de lourdes amendes (100 000 euros pour Gaillard et Brimo) contre les quatre prévenus, soulignant une « fraude durable, organisée et assumée » qui portait atteinte à l’éthique du journal, connu pour son rôle de contre-pouvoir. L’absence de Vandendaele et Escaro à l’audience, justifiée par l’état de santé d’Escaro, a également pu compliquer la défense, laissant Gaillard et Brimo seuls pour répondre aux accusations.