Ernotte livre aux 200 top manager de France Télévisions le bidouillage des comptes, en torpillant copieusement Maxime Saada.
Lors de ce webinaire estival totalement hallucinant, l’ex Orange dont le troisième parachutage à France Télévisions orchestré par Ajdari and co fait aujourd’hui l’objet d’une plainte donc d’une saisine du procureur de la République pour en demander l’annulation, les 200 top managers qu’elle convoque chaque mois pour leur imposer la lecture de son bulletin d’autosatisfaction permanent, n’en sont pas encore revenus.
Alors que la situation de France Télévisions est plus que préoccupante après une décennie ernottienne qui a menée l’entreprise dans le mur - le 9 juillet dernier, elle déclarait entre autres, aux élus du CSE, central devoir dénoncer l’accord d’entreprise signé en 2013 après le gros mensonge fait à l’Arcom dans les 30 pages qu’elle leur avait adressé - l’intéressée sans parler de l’énorme déficit en cours ou encore de l’état des caisses archi vides du groupe public, Elle s’en est prise violemment au patron de Canal+, Maxime Saada.
Diversion disent la plupart des participants qui ne supportent plus ces inopérantes séances d’hypnose collective.
Invraisemblable et grossière faute de communication sur l’art et la manière de « noyer le poisson entre les différentes activités d’un groupe » lorsqu’on est dans le Public particulièrement alors qu’on s’engage lors de la mascarade d’il y a quelques semaines, de mettre en place une comptabilité analytique comme ce fut le cas en 2015 puis en 2020, sans jamais l’avoir fait !
Extrait du Verbatim, que le blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après ( le Parquet tout comme le magistrat instructeur devraient adorer!)
« En fait, quand on est une entité dans un groupe, même une filiale dans un groupe, en fait on peut toujours noyer le poisson entre les différentes activités; enfin le groupe prend en charge.
Quand vous êtes une entreprise cotée, vous devez vous défendre par vous-même, donc le niveau de détail dans lequel Maxime Saada va devoir entrer pour justifier -euh- pour expliquer au marché qui est maintenant son interlocuteur en fait, ses décisions stratégiques, sa structure du coûts, ça va être une autre paire de manches que d’expliquer ça à son collègue de chez Vivendi contrôleur financier… »
Maxime Saada, sur lequel Ernotte va s’acharner, Concernant, notamment « ses investissements financiers principalement dans le cinéma français, sa crédibilité, sa stratégie, sa supposée dégringolade boursière, etc
En dépit de la réalité qui est tout autre. Non seulement c’est faux, mais qui plus est elle ne parle pas, Ellen de son partenariat avec Amazon pas réputé franchement pour investir dans le cinéma français.

« Il y a une vraie question qui se pose sur leur investissement dans le cinéma français. Là, ils sont en cours de discussion d’un accord avec la profession donc on attend un peu de voir si ces négociations aboutissent. On sait aussi que Disney qui sort de Canal+, négocie et également sur ce sujet donc on n’a pas encore le résultat de ces négociations là mais c’est vrai qu’on peut penser que sur le court ou moyen terme le fait d’avoir une entreprise cotée à Londres, donc, avec des investisseurs majoritaires - euh, euh - rationnels, va questionner le point que représente le cinéma français dans les investissements de Canal+. C’est un peu inévitable. Par ailleurs, l’introduction en bourse de Canal + se passe très mal, ils ont perdu 20 % dès le premier jour, donc c’est pas - euh- Ce qui renchérit ce questionnement là…
Et puis, je discutais avec quelqu’un qui travaille chez Vivendi hier, et c’est une vision évidente, mais qui est bonne rappeler. En fait, quand on est une entité dans un groupe, même une filiale dans un groupe, en fait on peut toujours noyer le poisson entre les différentes activités; enfin le groupe prend en charge.
Quand vous êtes une entreprise cotée, vous devez vous défendre par vous-même, donc le niveau de détail dans lequel Maxime Saada va devoir entrer pour justifier -euh- pour expliquer au marché qui est maintenant son interlocuteur en fait, ses décisions stratégiques, sa structure du coûts, ça va être une autre paire de manches que d’expliquer ça à son collègue de chez Vivendi contrôleur financier. Donc, ça va je pense changer un peu et tendre l’économie de Canal. »