Jean-François Copé, maire de Meaux et président de la Communauté d'agglomération, député de Seine-et-Marne et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, actuel président de la commission audiovisuelle qui porte son nom et qui planche sur le financement de France Télévisions suite à la suppression de la publicité, mais surtout depuis l’an dernier avocat du cabinet d’affaires Gide Loyrette et Nouel, s'est déclaré ce vendredi 30 mai sur Europe : "tout a fait favorable à l'instauration d'une deuxième coupure publicitaire dans les programmes des chaînes privées. On n'en a pas encore parlé dans la commission mais j’y suis favorable".
Jean-François Copé, a même ajouté, comble du cynisme : "Il n'est pas question que les télévisions privées soient appauvries, si on n'augmente pas les espaces publicitaires pour accueillir la publicité supprimée sur la télévision publique ".
C’est donc l’avis de Jean-François Copé qui pour l’occasion se fait l’avocat du privé. La mascarade va-t-elle durer encore longtemps ?
Selon le président-avocat, il n’est donc pas question que les télévisions privées s’appauvrissent du fait de l’annonce de la suppression de la pub !Faut-il se pincer ? Le rêve et en l’occurrence, il s’agit là d’un cauchemar, va-t-il se terminer ?
Donc si l’on en croit l’avis du président de la commission éponyme qui vole au secours du privé, l’annonce en janvier 2008 faite par Nicolas Sarkozy chef de l’État sur l’éventuelle suppression de la pub sur les télés publiques devrait appauvrir les télés privées qui franchement n’avaient pas besoin de cela !!! Quand même cette télé publique qui risque d’appauvrir le privé, c’est ballot, non ?
Avec un tel discours isolé puisqu’il semble bien qu’après les députés socialistes et parlementaires de « gauche » ce soit, à présent les producteurs qui menacent de quitter la commission Copé, quelle crédibilité peut bien encore avoir cette commission où la mission première celle de rechercher des pistes de financement pour la télé publique, tout d’abord dévoyée en bureau d’enregistrement de la « réforme » Carolis avec son projet de charte et de chantiers hors la loi élaboré avec l’aide du cabinet Gide Loyrette et Nouel et qui déboucherait, à présent, en ardent plaidoyer pour les télés privées dont TF1 rappelons-le est leader.
Dès lors, il est grand temps que l’avocat-président rende public le rapport de 13 pages que TF1 a adressé à la commission sur ce que doit devenir le service public audiovisuel sans financement publicitaire et surtout quels devront en être les contenus.
Il faut bien se rendre à l’évidence, qu’est-ce que c’est que cette télé publique qui appauvrit la concurrence privée ?
C’est par conséquent pour éviter cela que le président-avocat de la commission s’exprime seul mais engage la commission toute entière. C’est pour cela qu’il préconise que l'application de la directive Télévision sans frontières soit élargie sur ces sujets de publicité avant la suppression de la publicité à la télé publique et que donc "la seconde coupure publicitaire pour les chaînes privées puisse être inscrite dans le projet de loi audiovisuel à l'automne".Que c’est bête quand même que personne n’ait imaginé (sauf Jean-François) que cette 2ème coupure - l'article 73 de la loi de 1986 sur l'audiovisuel n’autorise pour l’instant qu’une seule coupure dans les fictions de 90 minutes et les films – puisse renforcer la compétitivité, le développement de la programmation d'œuvres audiovisuelles à la télévision et agir comme un levier pour augmenter justement leur programmation à la télé (privée, cela va sans dire !) ".
C’est quand même un peu idiot de ne pas avoir imaginé que pendant que TF1 et M6 allaient engranger des millions et des millions d’euros supplémentaires du fait de « l’arrivée massive de publicitaires en manque d’écrans » - la taxation des recettes publicitaires supplémentaires ainsi récupérée, taxe "très faible de l'ordre de 0,5%" dont la collecte serait de l'ordre de 80 millions d'euros [environ 0,5% du total, c'est-à-dire environ un gain pour le privé de quelques 1,5 - 1,6 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour le privé voire plus] qui serait une « aubaine » notamment pour l’INA qui pourrait ainsi financer ses travaux sur les droits de la mémoire audiovisuelle. Encore une fois, comment personne n’avait-il imaginé avant que les 1,5/1,6 milliards supplémentaires au privé permettraient à l’INA d’assurer une partie de ses missions.
Puisque >"L'essentiel" pour le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, avocat pour le cabinet Gide Loyrette et Nouel, étant "de faire entrer dans ce club de la télévision", les fournisseurs d'accès internet et de téléphonie mobile "qui font un chiffre d'affaires extrêmement important" [et donc de plébisciter la démarche télévisuelle de la filiale de France Télécom : Orange, anciennement financée intégralement par les contribuables français mais qui, avec le chiffre d’affaire qu’on connait, ne devrait sans doute pas immédiatement s’appauvrir( !)], pourquoi imaginer quelque arrière pensée que ce soit.
Quant aux éventuels surcoûts du fait de cette nouvelle taxe dans le secteur précité que « Bruxelles et Viviane Reding commissaire européenne, responsable de l'éducation et de la culture sont prêts à légitimer sans sourciller », puisque que JF Copé qui en évoque la faiblesse en raison de la forte concurrence, affirme que « les consommateurs n'auraient pas à subir d'augmentation de prix ni de perte de pouvoir d’achat, la concurrence prévalant dans ce secteur étant extrêmement forte », nous voila rassurés.
Au risque donc de flinguer le fragile équilibre qui s’était instauré entre public et privé, Jean-François Copé président-avocat qui fait le maximum pour empêcher l'implosion de sa commission et tente de faire croire que les rangs se resserrent autour de lui, met donc ses « talents » d’avocat au service du plus faible : le privé.
Alors si le président-avocat qui s’imagine peut-être Secrétaire d’État à la Communication (pour service rendu) a en plus le soutien de la Ministre qui déclare quelques minutes après ‘l’intreview de JF Copé sur Europe 1 "Même si à ce stade nous ne faisons aucun commentaire sur le principe même de cette coupure publicitaire parce que nous voulons notamment débattre de son
opportunité avec les auteurs des films et fictions, qui veulent que l'on
préserve l'intégrité de leurs œuvres ; cette seconde coupure pourrait
renforcer la compétitivité, le développement de la programmation d'œuvres
audiovisuelles à la télévision et agir comme un levier pour augmenter la
programmation de ces œuvres" que dire de plus ?
Enfin, il est probable qu’avant même que ne soient rendues publiques les conclusions de la commission Copé, avant même que ce dernier n’ait réuni les amis de son club politique « Génération France » au Concorde Lafayette le 18 juin (jour de l’appel) pour une fiesta dînatoire à thème « l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société », les décisions prises seront les suivantes :
• Pas de pub après 20h sur la télé publique
• Une nouvelle taxe sur la « concurrence » audiovisuelle et/ou sur la « toile », où l’on fait comme si l’accord de Bruxelles était déjà tombé
• Et des mécanismes de compensation du fait de ce manque de recettes publicitaires, qui s’ils ne garantissent pas la pérennité du service public, représentent déjà un effort significatif
Ainsi, elle devrait être sauvée cette pauvre télé publique qui « saigne à blanc » la concurrence privée !
30 mai 2008
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
vendredi 30 mai 2008
jeudi 29 mai 2008
la SACD et la SCAM, se sont dites "abasourdies" par les déclarations Copé
La SACD et la SCAM, se sont dites "abasourdies" par les déclarations de M. Copé et le point de vue du ministère de la Culture sur le seconde coupure publicitaire, nouvelle manne pour les télés privées qu'ils proposent.
Cette position "lève le voile sur les véritables intentions de la réforme en cours selon les sociétés d'auteurs.
PARIS, 30 mai 2008 (AFP) - La publicité, bientôt radiée des chaînes publiques, pourrait bénéficier sur les chaînes privées d'une deuxième coupure pendant les films et les fictions longues, selon un projet qui devrait être discuté par le Parlement à l'automne.
C'est Jean-François Copé, président de la commission qui planche sur le financement de France Télévisions après la suppression de la publicité, qui a jeté vendredi matin le pavé dans la mare.
Actuellement, l'article 73 de la loi de 1986 sur l'audiovisuel autorise une seule coupure dans les films et les fictions de 90 minutes.
Interrogé sur Europe 1 sur l'éventualité d'une deuxième coupure publicitaire M. Copé a répondu: "J'y suis tout à fait favorable, on n'en a pas encore parlé dans la commission".
L'arrêt de la pub dans l'audiovisuel public doit logiquement entraîner un report des annonceurs vers les chaînes privées.
"Il n'est pas question que les télévisions privées soient appauvries, si on n'augmente pas les espaces publicitaires pour accueillir la publicité supprimée", a justifié M. Copé, suscitant immédiatement l'étonnement de plusieurs associations de professionnels.
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est dit "même favorable à ce que l'application de la directive Télévision sans frontières soit élargie sur ces sujets de publicité, avant la suppression de la publicité à la télé publique".
Cette suppression doit entrer en vigueur par étapes à partir de septembre 2009.
Fin 2007, le Parlement européen a approuvé une nouvelle version de cette directive, pierre angulaire de la réglementation de l'audiovisuel européen, qui assouplit notamment les règles de diffusion de la publicité.
TF1 et M6, premières concernées par l'arrivée possible de cette nouvelle manne publicitaire, se sont refusées à tout commentaire.
La proposition de M. Copé a rencontré un écho positif au ministère de la Culture favorable à un débat sur le sujet "dans le projet de loi audiovisuel de l'automne". Cette loi entérinera la réforme de France Télévisions après la suppression de la publicité.
"A ce stade, nous ne faisons aucun commentaire sur le principe même de cette coupure publicitaire, parce que nous voulons notamment débattre de son opportunité avec les auteurs des films et fictions, qui veulent que l'on préserve l'intégrité de leurs oeuvres", a-t-on souligné au ministère.
Une deuxième coupure "pourrait renforcer la compétitivité, le développement de la programmation d'oeuvres audiovisuelles à la télévision. Cela agirait comme un levier pour augmenter la programmation de ces oeuvres", toujours selon le ministère.
Du côté des auteurs, les réactions sont vives. Les deux principales sociétés d'auteurs, la SACD et la SCAM, se sont dites "abasourdies" par les déclarations de M. Copé et le point de vue du ministère de la Culture.
Cette position "lève le voile sur les véritables intentions de la réforme en cours: favoriser le marché de la télévision commerciale, quitte à fragiliser, voire à démanteler le service public", ont jugé la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) et la Société civile des Auteurs multimédia (SCAM).
"L'instauration d'une seconde coupure publicitaire (...) se ferait au détriment de l'intégrité des oeuvres et du droit moral des auteurs, et au mépris des télespectateurs et du public", ont-elles assuré.
Les recettes engendrées par cette seconde coupure publicitaire et un nouveau mode de calcul de la durée maximale de pub par heure seraient de 300 millions d'euros net, selon Valérie Négrier, directrice du pôle TV chez Aegis Média Expert (groupe d'achat d'espaces publicitaires britannique).
Par Marie-Dominique FOLLAIN
Mdf/bb/bfr
Cette position "lève le voile sur les véritables intentions de la réforme en cours selon les sociétés d'auteurs.
PARIS, 30 mai 2008 (AFP) - La publicité, bientôt radiée des chaînes publiques, pourrait bénéficier sur les chaînes privées d'une deuxième coupure pendant les films et les fictions longues, selon un projet qui devrait être discuté par le Parlement à l'automne.
C'est Jean-François Copé, président de la commission qui planche sur le financement de France Télévisions après la suppression de la publicité, qui a jeté vendredi matin le pavé dans la mare.
Actuellement, l'article 73 de la loi de 1986 sur l'audiovisuel autorise une seule coupure dans les films et les fictions de 90 minutes.
Interrogé sur Europe 1 sur l'éventualité d'une deuxième coupure publicitaire M. Copé a répondu: "J'y suis tout à fait favorable, on n'en a pas encore parlé dans la commission".
L'arrêt de la pub dans l'audiovisuel public doit logiquement entraîner un report des annonceurs vers les chaînes privées.
"Il n'est pas question que les télévisions privées soient appauvries, si on n'augmente pas les espaces publicitaires pour accueillir la publicité supprimée", a justifié M. Copé, suscitant immédiatement l'étonnement de plusieurs associations de professionnels.
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est dit "même favorable à ce que l'application de la directive Télévision sans frontières soit élargie sur ces sujets de publicité, avant la suppression de la publicité à la télé publique".
Cette suppression doit entrer en vigueur par étapes à partir de septembre 2009.
Fin 2007, le Parlement européen a approuvé une nouvelle version de cette directive, pierre angulaire de la réglementation de l'audiovisuel européen, qui assouplit notamment les règles de diffusion de la publicité.
TF1 et M6, premières concernées par l'arrivée possible de cette nouvelle manne publicitaire, se sont refusées à tout commentaire.
La proposition de M. Copé a rencontré un écho positif au ministère de la Culture favorable à un débat sur le sujet "dans le projet de loi audiovisuel de l'automne". Cette loi entérinera la réforme de France Télévisions après la suppression de la publicité.
"A ce stade, nous ne faisons aucun commentaire sur le principe même de cette coupure publicitaire, parce que nous voulons notamment débattre de son opportunité avec les auteurs des films et fictions, qui veulent que l'on préserve l'intégrité de leurs oeuvres", a-t-on souligné au ministère.
Une deuxième coupure "pourrait renforcer la compétitivité, le développement de la programmation d'oeuvres audiovisuelles à la télévision. Cela agirait comme un levier pour augmenter la programmation de ces oeuvres", toujours selon le ministère.
Du côté des auteurs, les réactions sont vives. Les deux principales sociétés d'auteurs, la SACD et la SCAM, se sont dites "abasourdies" par les déclarations de M. Copé et le point de vue du ministère de la Culture.
Cette position "lève le voile sur les véritables intentions de la réforme en cours: favoriser le marché de la télévision commerciale, quitte à fragiliser, voire à démanteler le service public", ont jugé la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) et la Société civile des Auteurs multimédia (SCAM).
"L'instauration d'une seconde coupure publicitaire (...) se ferait au détriment de l'intégrité des oeuvres et du droit moral des auteurs, et au mépris des télespectateurs et du public", ont-elles assuré.
Les recettes engendrées par cette seconde coupure publicitaire et un nouveau mode de calcul de la durée maximale de pub par heure seraient de 300 millions d'euros net, selon Valérie Négrier, directrice du pôle TV chez Aegis Média Expert (groupe d'achat d'espaces publicitaires britannique).
Par Marie-Dominique FOLLAIN
Mdf/bb/bfr
Et si la "commission Copé" – enfin ce qu’il devrait en rester – n’avait plus pour finalité que faire passer la réforme Carolis?
Et si la "commission Copé" – enfin ce qu’il devrait en rester – n’avait plus pour finalité que faire passer la charte hors la loi élaborée pour France Télévisions par le cabinet d’avocats Gide Loyrette et Nouel !?
Le 13/09/2007, "Capital.fr" publiait un article intitulé : " Jean-François Copé intègre le cabinet d’avocats Gide Loyrette et Nouel" . Le site web du mensuel écrivait notamment " Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, vient de rejoindre en tant que collaborateur l’un des plus importants cabinets d’avocats d’affaires français: Gide Loyrette et Nouel."
Précisant que " Jean-François Copé, avait prêté serment au mois de mai devant la Cour d'appel de Paris, en présence du bâtonnier, Yves Repiquet".
L’article ajoutait "Récemment présenté à ses associés, Jean-François Copé qui y travaillera à temps partiel, le vendredi et le samedi, devrait mettre son important carnet d’adresses au service de certains dossiers clés de ce cabinet international, qui est notamment le conseil... de l'Etat dans le projet de fusion entre GDF et Suez. "
Qu’est-ce qui avait bien pu pousser, son nouvel employeur, à cette embauche ?
Quels bénéfices escomptait-il tirer de cette collaboration avec le président du groupe majoritaire à l’Assemblé Nationale ? Pour éviter tout risque de conflit d'intérêt, sur quels types de dossiers - donc pas en rapport avec l'État – sur quels types de dossiers, le maire de Meaux et président de la Communauté d'agglomération, le député de Seine-et-Marne et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, et l’actuel mais alors futur président de la commission audiovisuelle qui porte son nom, allait-il intervenir ?
D’autant que "mettre son important carnet d’adresses au service de certains dossiers clés de ce cabinet international ", déontologiquement il ne pouvait en être question !
Pas plus, le nouvel entrant, ne pouvait-il justement utiliser ses relations pour faire aboutir tel ou tel dossier dans lequel était impliqué le cabinet d’avocats pour lequel il collaborait !
Si en septembre 2007, l’information est reprise alors par plusieurs titres de Presse, personne ne s’interroge vraiment, sur le fait que ce cabinet d’avocats de renom, l'un des plus importants en France (environ 650 avocats dans 21 bureaux répartis sur les 5 continents) engage ainsi cet avocat « novice » puisque qu’il n'a prêté serment qu'en mai 2007 ?
Prêter serment devant le bâtonnier, c'est-à-dire que JF Copé a répondu "Je le jure" à l'injonction "d'exercer ses futures fonctions avec "dignité, conscience, indépendance, probité et humanité", selon le texte du serment de l'ordre des avocats et surtout avec "toute la déontologie qui s’impose pour l’exercice de la fonction".
Alors oui, le 651ème et quelques, avocat dudit cabinet, avait eu beau prêter serment "jurer, cracher, qu’il n'allait pas s'occuper d'affaires en rapport avec l'État" comme s’en était, à l’époque, défendu son entourage à l'annonce de la nouvelle, personne n’imaginait ensuite ce qui allait se passer dans les premiers mois de janvier 2008.
L’avocat d’affaire, entre autres président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale allait être nommé président de la commission audiovisuelle sur « l’avenir de la télé publique » qui porte son nom.
Alors même que celui, vraisemblablement désœuvré en tout cas voire pas assez occupé avec toutes ses charges et mandats politiques obtenus grâce au suffrage des électeurs, avait juré de ne pas s'occuper d'affaires en rapport avec l'État, le voila qui acceptait de s’occuper d’une commission sur un holding : France télévisions dont l’État est propriétaire à 100%.
Adieu pauvre Perrette, veau, vache, cochon, couvée et adieu serment d’indépendance, de conscience, d’indépendance, de probité et autre principe déontologique de non mélange des genres !
Que le cabinet Gide Loyrette et Nouel qui l’emploie "travaille avec France Télévisions depuis douze ans", ne semble pas émouvoir outre mesure le prestigieux salarié !
Que le cabinet Gide Loyrette et Nouel ait donc aidé à élaborer le "projet de disposition législative" de France Télévisions, commandé par son PDG, Patrick de Carolis, dans le soi-disant objectif de répondre aux exigences de la lettre adressée à ce sujet par le Président de la République à la ministre de la Culture et de la Communication, ne semble pas plus le troubler.
Que Le canard enchaîné du 3 octobre 2007, révélât l'existence d’un projet de «charte organisationnelle» dite de gouvernance que Patrick de Carolis tente de mettre en œuvre à marche forcée–contrevenant par parenthèses à la loi audiovisuelle d’août 2000 en ce qu’elle consacrait, entre autres, la séparation des pouvoirs entre le holding et les chaînes- projet qui aurait dû rester secret sans le journal satirique mais projet dont le cabinet Gide Loyrette et Nouel avait été chargé et dont la CGC Médias dénonce depuis des mois et des mois l’illégalité, cela ne suffisait apparemment pas à faire s’interroger son nouvel avocat sur l’évidente nécessité qu’il y avait à ne pas prendre ce dossier et à s’en déporter.
C’est certain, JF Copé ne pouvait être concerné. Ce dossier, le cabinet Gide Loyrette et Nouel l’avait accepté avant qu’il ne le rejoignit officiellement. Tout comme le dossier de la fusion GDF/Suez pour lequel le cabinet Gide Loyrette et Nouel avait aussi été conseil avant que JFCopé ne rejoigne ses rangs.
Le plus grand des hasards qui a fait que le directeur délégué de France Télévisions auprès du président Carolis, en charge de la stratégie, de l’innovation et de la communication, soit l’ex-directeur-adjoint du cabinet de Jean-François alors ministre du Budget, et "ami du député-maire de Meaux" ne devait en rien laisser supposer quoi que ce soit.
Le monde étant toujours très petit, que deux autres anciens collaborateurs du président du groupe UMP et donc président de la commission audiovisuelle sur « l’avenir de la télé publique » qui porte son nom, travaillent également à France Télévisions, l’une attachée de presse personnelle de Carolis et l’autre directeur général du holding de télé publique, n’était pas non plus de nature à laisser planer le moindre doute.
Tous ceux qui imagineraient que le cabinet collaborant avec le chef des députés de la majorité - à ce titre chargé de leur faire adopter le budget du groupe France Télévisions et éventuellement chargé au travers d’une commission de faire des propositions sur son mode de financement ou encore celui de la gouvernance projet du cabinet précité- puisse se retrouver comme dirait un célèbre coureur cycliste, "à l’insu de son plein gré" confronté à un maillage étroit de personnes d'influence voire soupçonné de collusion, ont de bien mauvais esprits.
Qu’à France Télévisions, on se soit, hier, fait fataliste : «Si la commission explose vraiment, ce n’est peut-être pas plus mal. Ça pourrait créer un électrochoc et qu’on se rende compte que cette histoire de suppression de la pub ne tient pas la route» (dixit Libération 29 mai 2008), ne trompe personne.
Qu’aux pistes de réflexion sur la compensation du financement suite à la suppression de la pub sur la télé publique, ait pu se substituer comme une finalité le seul projet –éventuellement soumis après coup au législateur- élaboré par le cabinet Gide Loyrette et Nouel, et l’on se demandera encore pourquoi les député socialistes et les élus communistes annonceraient, mercredi prochain durant la séance plénière de la commission quitter la commission Copé sur l’avenir de la télé publique sans pub, qu’ils la quitte !!!
Après tout cela, Jean-François Copé, avocat d’affaire, homme politique, président à plus d’un titre et par dessus président de son club politique « Génération France » peut bien réunir ses amis au Concorde Lafayette, une semaine avant le rendu du rapport Copé sur la télé publique (si tant est qu’il y ait encore matière à rendre quoi que ce soit] pour une fiesta dînatoire à thème « l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société », participer au pince-fesses organisé hier matin à France Télévisions pour lui et certains membres de la commission, il y a fort à penser que le contexte et particulièrement « le mélange permanent des genres » ne soit porteur de confusion mais surtout de suspicion.
Que Didier Mathus, (futur ex membre de la commission) indique «La commission est ridiculisée, elle n’a plus lieu d’être.», qui en serait surpris ?
Que son président, avocat d’affaire, réplique «Nous avons toutes les raisons de continuer à travailler ensemble pour remettre au président de la République un rapport complet, équilibré et audacieux.» , on peut comprendre pourquoi !
Tout dépend bien entendu de ce qu’audacieux signifie et surtout si audace ne finira pas par rimer avec mascarade !
Le 13/09/2007, "Capital.fr" publiait un article intitulé : " Jean-François Copé intègre le cabinet d’avocats Gide Loyrette et Nouel" . Le site web du mensuel écrivait notamment " Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, vient de rejoindre en tant que collaborateur l’un des plus importants cabinets d’avocats d’affaires français: Gide Loyrette et Nouel."
Précisant que " Jean-François Copé, avait prêté serment au mois de mai devant la Cour d'appel de Paris, en présence du bâtonnier, Yves Repiquet".
L’article ajoutait "Récemment présenté à ses associés, Jean-François Copé qui y travaillera à temps partiel, le vendredi et le samedi, devrait mettre son important carnet d’adresses au service de certains dossiers clés de ce cabinet international, qui est notamment le conseil... de l'Etat dans le projet de fusion entre GDF et Suez. "
Qu’est-ce qui avait bien pu pousser, son nouvel employeur, à cette embauche ?
Quels bénéfices escomptait-il tirer de cette collaboration avec le président du groupe majoritaire à l’Assemblé Nationale ? Pour éviter tout risque de conflit d'intérêt, sur quels types de dossiers - donc pas en rapport avec l'État – sur quels types de dossiers, le maire de Meaux et président de la Communauté d'agglomération, le député de Seine-et-Marne et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, et l’actuel mais alors futur président de la commission audiovisuelle qui porte son nom, allait-il intervenir ?
D’autant que "mettre son important carnet d’adresses au service de certains dossiers clés de ce cabinet international ", déontologiquement il ne pouvait en être question !
Pas plus, le nouvel entrant, ne pouvait-il justement utiliser ses relations pour faire aboutir tel ou tel dossier dans lequel était impliqué le cabinet d’avocats pour lequel il collaborait !
Si en septembre 2007, l’information est reprise alors par plusieurs titres de Presse, personne ne s’interroge vraiment, sur le fait que ce cabinet d’avocats de renom, l'un des plus importants en France (environ 650 avocats dans 21 bureaux répartis sur les 5 continents) engage ainsi cet avocat « novice » puisque qu’il n'a prêté serment qu'en mai 2007 ?
Prêter serment devant le bâtonnier, c'est-à-dire que JF Copé a répondu "Je le jure" à l'injonction "d'exercer ses futures fonctions avec "dignité, conscience, indépendance, probité et humanité", selon le texte du serment de l'ordre des avocats et surtout avec "toute la déontologie qui s’impose pour l’exercice de la fonction".
Alors oui, le 651ème et quelques, avocat dudit cabinet, avait eu beau prêter serment "jurer, cracher, qu’il n'allait pas s'occuper d'affaires en rapport avec l'État" comme s’en était, à l’époque, défendu son entourage à l'annonce de la nouvelle, personne n’imaginait ensuite ce qui allait se passer dans les premiers mois de janvier 2008.
L’avocat d’affaire, entre autres président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale allait être nommé président de la commission audiovisuelle sur « l’avenir de la télé publique » qui porte son nom.
Alors même que celui, vraisemblablement désœuvré en tout cas voire pas assez occupé avec toutes ses charges et mandats politiques obtenus grâce au suffrage des électeurs, avait juré de ne pas s'occuper d'affaires en rapport avec l'État, le voila qui acceptait de s’occuper d’une commission sur un holding : France télévisions dont l’État est propriétaire à 100%.
Adieu pauvre Perrette, veau, vache, cochon, couvée et adieu serment d’indépendance, de conscience, d’indépendance, de probité et autre principe déontologique de non mélange des genres !
Que le cabinet Gide Loyrette et Nouel qui l’emploie "travaille avec France Télévisions depuis douze ans", ne semble pas émouvoir outre mesure le prestigieux salarié !
Que le cabinet Gide Loyrette et Nouel ait donc aidé à élaborer le "projet de disposition législative" de France Télévisions, commandé par son PDG, Patrick de Carolis, dans le soi-disant objectif de répondre aux exigences de la lettre adressée à ce sujet par le Président de la République à la ministre de la Culture et de la Communication, ne semble pas plus le troubler.
Que Le canard enchaîné du 3 octobre 2007, révélât l'existence d’un projet de «charte organisationnelle» dite de gouvernance que Patrick de Carolis tente de mettre en œuvre à marche forcée–contrevenant par parenthèses à la loi audiovisuelle d’août 2000 en ce qu’elle consacrait, entre autres, la séparation des pouvoirs entre le holding et les chaînes- projet qui aurait dû rester secret sans le journal satirique mais projet dont le cabinet Gide Loyrette et Nouel avait été chargé et dont la CGC Médias dénonce depuis des mois et des mois l’illégalité, cela ne suffisait apparemment pas à faire s’interroger son nouvel avocat sur l’évidente nécessité qu’il y avait à ne pas prendre ce dossier et à s’en déporter.
C’est certain, JF Copé ne pouvait être concerné. Ce dossier, le cabinet Gide Loyrette et Nouel l’avait accepté avant qu’il ne le rejoignit officiellement. Tout comme le dossier de la fusion GDF/Suez pour lequel le cabinet Gide Loyrette et Nouel avait aussi été conseil avant que JFCopé ne rejoigne ses rangs.
Le plus grand des hasards qui a fait que le directeur délégué de France Télévisions auprès du président Carolis, en charge de la stratégie, de l’innovation et de la communication, soit l’ex-directeur-adjoint du cabinet de Jean-François alors ministre du Budget, et "ami du député-maire de Meaux" ne devait en rien laisser supposer quoi que ce soit.
Le monde étant toujours très petit, que deux autres anciens collaborateurs du président du groupe UMP et donc président de la commission audiovisuelle sur « l’avenir de la télé publique » qui porte son nom, travaillent également à France Télévisions, l’une attachée de presse personnelle de Carolis et l’autre directeur général du holding de télé publique, n’était pas non plus de nature à laisser planer le moindre doute.
Tous ceux qui imagineraient que le cabinet collaborant avec le chef des députés de la majorité - à ce titre chargé de leur faire adopter le budget du groupe France Télévisions et éventuellement chargé au travers d’une commission de faire des propositions sur son mode de financement ou encore celui de la gouvernance projet du cabinet précité- puisse se retrouver comme dirait un célèbre coureur cycliste, "à l’insu de son plein gré" confronté à un maillage étroit de personnes d'influence voire soupçonné de collusion, ont de bien mauvais esprits.
Qu’à France Télévisions, on se soit, hier, fait fataliste : «Si la commission explose vraiment, ce n’est peut-être pas plus mal. Ça pourrait créer un électrochoc et qu’on se rende compte que cette histoire de suppression de la pub ne tient pas la route» (dixit Libération 29 mai 2008), ne trompe personne.
Qu’aux pistes de réflexion sur la compensation du financement suite à la suppression de la pub sur la télé publique, ait pu se substituer comme une finalité le seul projet –éventuellement soumis après coup au législateur- élaboré par le cabinet Gide Loyrette et Nouel, et l’on se demandera encore pourquoi les député socialistes et les élus communistes annonceraient, mercredi prochain durant la séance plénière de la commission quitter la commission Copé sur l’avenir de la télé publique sans pub, qu’ils la quitte !!!
Après tout cela, Jean-François Copé, avocat d’affaire, homme politique, président à plus d’un titre et par dessus président de son club politique « Génération France » peut bien réunir ses amis au Concorde Lafayette, une semaine avant le rendu du rapport Copé sur la télé publique (si tant est qu’il y ait encore matière à rendre quoi que ce soit] pour une fiesta dînatoire à thème « l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société », participer au pince-fesses organisé hier matin à France Télévisions pour lui et certains membres de la commission, il y a fort à penser que le contexte et particulièrement « le mélange permanent des genres » ne soit porteur de confusion mais surtout de suspicion.
Que Didier Mathus, (futur ex membre de la commission) indique «La commission est ridiculisée, elle n’a plus lieu d’être.», qui en serait surpris ?
Que son président, avocat d’affaire, réplique «Nous avons toutes les raisons de continuer à travailler ensemble pour remettre au président de la République un rapport complet, équilibré et audacieux.» , on peut comprendre pourquoi !
Tout dépend bien entendu de ce qu’audacieux signifie et surtout si audace ne finira pas par rimer avec mascarade !
La Direction de Monte Carlo Doualiya refuse d'appliquer les mesures salariales décidées à RFI.
Dans un texte commun, la CGC (SNPCA-CGC et SPC-CGC) et FO dénonce le refus de la Direction de Monte Carlo Doualiya d'appliquer les mesures salariales décidées à RFI.
Ceci en violation de l'accord d'entreprise.
Elle refuse la pérennisation de l'augmentation de 1% des salaires, la transformant du coup en une simple prime.
Pensant de la sorte nous "faire avaler la pilule" le Directeur général n'a pas trouvé mieux que de nous "offrir" 0,25% de plus, par rapport au salaire indiciaire, le salaire de base. Autrement dit, par exemple, 4,5 euros pour un salaire brut de base de 1800 euros. En échange du renoncement à nos droits les plus élémentaires!
Les salariés de Monte Carlo Doualiya ne font pas la manche!
Le Directeur général prétend qu'il n'a pas d'argent. Il s'abstient en même temps d'informer et de consulter le Comité d'Entreprise sur les comptes de l'Entreprise. Cette gestion opaque est inadmissible, d'autant que nous constatons par ailleurs une explosion sans précédent des voyages, des délocalisations couteuses et des missions dont l'utilité de certaines est pour le moins contestable.
A RFI, l'augmentation des salaires a été accordée malgré la baisse du budget en 2007. A MCD, le budget a par contre, largement augmenté en 2007, et pour la première fois depuis de longues années.
Le Directeur Général prétend qu'il n'a plus de sous. Les salariés de MCD lui demandent ce qu'il en a fait.
S'agissant des "politiques" (si tant est que le mot ait un sens) de Monte Carlo Doualiya qu'elle soit économique, sociale ou encore éditoriale, les salariés de la radio sont pour le moins écahudés.
Rappelons que, ne serait-ce que sur les dérives de cette "politique éditoriale", la CGC (SNPCA-CGC et SPC-CGC) et FO ont déposé un préavis de grève pour le 11 juin 2008.
Paris, le 23 mai 2008
Ceci en violation de l'accord d'entreprise.
Elle refuse la pérennisation de l'augmentation de 1% des salaires, la transformant du coup en une simple prime.
Pensant de la sorte nous "faire avaler la pilule" le Directeur général n'a pas trouvé mieux que de nous "offrir" 0,25% de plus, par rapport au salaire indiciaire, le salaire de base. Autrement dit, par exemple, 4,5 euros pour un salaire brut de base de 1800 euros. En échange du renoncement à nos droits les plus élémentaires!
Les salariés de Monte Carlo Doualiya ne font pas la manche!
Le Directeur général prétend qu'il n'a pas d'argent. Il s'abstient en même temps d'informer et de consulter le Comité d'Entreprise sur les comptes de l'Entreprise. Cette gestion opaque est inadmissible, d'autant que nous constatons par ailleurs une explosion sans précédent des voyages, des délocalisations couteuses et des missions dont l'utilité de certaines est pour le moins contestable.
A RFI, l'augmentation des salaires a été accordée malgré la baisse du budget en 2007. A MCD, le budget a par contre, largement augmenté en 2007, et pour la première fois depuis de longues années.
Le Directeur Général prétend qu'il n'a plus de sous. Les salariés de MCD lui demandent ce qu'il en a fait.
S'agissant des "politiques" (si tant est que le mot ait un sens) de Monte Carlo Doualiya qu'elle soit économique, sociale ou encore éditoriale, les salariés de la radio sont pour le moins écahudés.
Rappelons que, ne serait-ce que sur les dérives de cette "politique éditoriale", la CGC (SNPCA-CGC et SPC-CGC) et FO ont déposé un préavis de grève pour le 11 juin 2008.
Paris, le 23 mai 2008
mercredi 28 mai 2008
Patrick de Carolis va-t-il rejoindre le Club politique de Jean- François Copé président de la commission du même nom
Patrick de Carolis va-t-il rejoindre le Club politique de Jean- François Copé président de la commission du même nom : « Génération France » et assister le 18 juin au dîner de gala donné au Concorde Lafayette sur « la place des médias dans notre société » ?
Reçu à France Télévisions ce matin par Patrick de Carolis, Jean-François Copé a été accueilli par un comité d’accueil composé d’une moitié des effectifs de France Télévisions publicité qui pour l’occasion ont diffusé un document intitulé « question pour des champions ». (ci-après)
Les salariés de la régie publicitaire ont, vraisemblablement appris, il y a peu que Jean-François Copé et son club politique « Génération France » se réunissaient au Concorde Lafayette, une semaine avant le rendu du rapport Copé sur la télé publique pour une fiesta dînatoire à thème « l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société ».
Voici le texte de l’invitation aux amis de Jean-François "Chers Amis, GénérationFrance.fr fonctionne désormais depuis un an et demi. Grâce à votre participation, nos débats sont chaque fois plus intéressants et instructifs. Pour la 7e fois depuis la création du club, nous nous retrouverons ainsi le 18 juin prochain à l'Hôtel Concorde Lafayette, pour une grande soirée sur l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société....
Ouvertes à tous, alimentées par les interventions de grands témoins, ces réunions nous permettent d’échanger et de débattre, parfois de façon vive, sur un sujet de fond, sans craindre de briser quelques tabous et de mettre les pieds dans le plat. "
Patrick de Carolis pourrait lui aussi puisque "grand témoin" (dixit JFC) apportere sa contribution au club politique de Jean-François et participer également à cette soirée « hautement médiatique » sur l’avenir de la télé publique et ainsi justifier à loisir sa soi-disant réforme interne dite « organisationnelle » ou encore de « gouvernance » [hors la loi, combien de fois faudra-t-il le redire] et vanter les mérites du cabinet d’avocats ou collabore JF Copé ; cabinet qui a aidé à élaborer cette charte.
Les salariés de la régie publicitaire se sont rappelés à P.de Carolis et à JF Copé qui les tiennent pour « morts » - ils l’ont écrit - (papier largement diffusé en interne) et ont rappelé que qu’ils n’avaient jamais démérité, là aussi il convient de le souligner et qu’on entérinait un peu vitele fait que 317 collaborateurs se retrouvent jetés au panier.
Ils ont également rappelé comme le SNPCA-CGC le fait depuis des mois que la raison première d’exister de la commission, à savoir trouver des solutions concrètes de financement suite à la suppression de la pub, était dans l’impasse.
Quant à la raison d’être de la commission, il est clair à présent que de plus en plus nombreux sont ceux qui s’interrogent sur sa pertinence. Ces désaccords, au sein même de la commission, se sont du reste manifestés lors de la conférence de presse du 21 mai 2008 avec la position présentée et l’analyse de la situation apr JF Copé par des prises de paroles totalement divergentes.
Patrick Bloche, l’un des députés PS qui l’ont intégrée, interrogé par la semaine dernière ne disait-il pas "Pourquoi quitter une commission alors qu'elle a perdu sa raison même d'exister ? ".
En fin de compte et s’agissant du futur projet de loi, qui a intérêt à détourner à d’autres fins, justement, que celles de l’avenir de l’audiovisuel public, la mission première de la commission sur le financement pour l’orienter sur un tout autre terrain, l’organisation de FTV ?
Ainsi dans quelques jours, juste après la soirée des « clubbers », annonce pourrait être faite que si ce problème du financement n’est pas réglé, en revanche celui de la gouvernance l’est –cette bonne blague ! Et peut-être même ajouter que nombreux sont les internautes invités à participer au débat, qui se sont prononcés pour ce modèle de gouvernance…celui du fameux cabinet d’avocat !!! comme par hasard !!
Reçu à France Télévisions ce matin par Patrick de Carolis, Jean-François Copé a été accueilli par un comité d’accueil composé d’une moitié des effectifs de France Télévisions publicité qui pour l’occasion ont diffusé un document intitulé « question pour des champions ». (ci-après)
Les salariés de la régie publicitaire ont, vraisemblablement appris, il y a peu que Jean-François Copé et son club politique « Génération France » se réunissaient au Concorde Lafayette, une semaine avant le rendu du rapport Copé sur la télé publique pour une fiesta dînatoire à thème « l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société ».
Voici le texte de l’invitation aux amis de Jean-François "Chers Amis, GénérationFrance.fr fonctionne désormais depuis un an et demi. Grâce à votre participation, nos débats sont chaque fois plus intéressants et instructifs. Pour la 7e fois depuis la création du club, nous nous retrouverons ainsi le 18 juin prochain à l'Hôtel Concorde Lafayette, pour une grande soirée sur l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société....
Ouvertes à tous, alimentées par les interventions de grands témoins, ces réunions nous permettent d’échanger et de débattre, parfois de façon vive, sur un sujet de fond, sans craindre de briser quelques tabous et de mettre les pieds dans le plat. "
Patrick de Carolis pourrait lui aussi puisque "grand témoin" (dixit JFC) apportere sa contribution au club politique de Jean-François et participer également à cette soirée « hautement médiatique » sur l’avenir de la télé publique et ainsi justifier à loisir sa soi-disant réforme interne dite « organisationnelle » ou encore de « gouvernance » [hors la loi, combien de fois faudra-t-il le redire] et vanter les mérites du cabinet d’avocats ou collabore JF Copé ; cabinet qui a aidé à élaborer cette charte.
Les salariés de la régie publicitaire se sont rappelés à P.de Carolis et à JF Copé qui les tiennent pour « morts » - ils l’ont écrit - (papier largement diffusé en interne) et ont rappelé que qu’ils n’avaient jamais démérité, là aussi il convient de le souligner et qu’on entérinait un peu vitele fait que 317 collaborateurs se retrouvent jetés au panier.
Ils ont également rappelé comme le SNPCA-CGC le fait depuis des mois que la raison première d’exister de la commission, à savoir trouver des solutions concrètes de financement suite à la suppression de la pub, était dans l’impasse.
Quant à la raison d’être de la commission, il est clair à présent que de plus en plus nombreux sont ceux qui s’interrogent sur sa pertinence. Ces désaccords, au sein même de la commission, se sont du reste manifestés lors de la conférence de presse du 21 mai 2008 avec la position présentée et l’analyse de la situation apr JF Copé par des prises de paroles totalement divergentes.
Patrick Bloche, l’un des députés PS qui l’ont intégrée, interrogé par la semaine dernière ne disait-il pas "Pourquoi quitter une commission alors qu'elle a perdu sa raison même d'exister ? ".
En fin de compte et s’agissant du futur projet de loi, qui a intérêt à détourner à d’autres fins, justement, que celles de l’avenir de l’audiovisuel public, la mission première de la commission sur le financement pour l’orienter sur un tout autre terrain, l’organisation de FTV ?
Ainsi dans quelques jours, juste après la soirée des « clubbers », annonce pourrait être faite que si ce problème du financement n’est pas réglé, en revanche celui de la gouvernance l’est –cette bonne blague ! Et peut-être même ajouter que nombreux sont les internautes invités à participer au débat, qui se sont prononcés pour ce modèle de gouvernance…celui du fameux cabinet d’avocat !!! comme par hasard !!
Les chantiers de Carolis (suite) finiront en eau de boudin.
Caroline GOT responsable des achats de France 3 qui avait rejoint la chaîne juste avant l’été 2007 en provenance de T.P.S. et qui se pensait, quelques jours après son arrivée être nommée « directrice des achats » à France Télévisions (voir « Libération » du 17/10/07 et son article intitulé «CAROLIS, la réforme à coulisse »), dans le cadre des chantiers, de la charte et donc de la réforme dite Carolis, quitte France 3 et n’occupera donc pas ce poste.
Caroline GOT qui n’aura même pas passé un an sur France 3 part pour T.M.C. où elle devrait occuper, dès la mi-juin, le poste de directrice générale. En attendant, c’est un collaborateur de France 4 qui devrait assurer l’intérim.
Nouveau départ d’un des membres de l’équipe de direction du groupe. Départ négocié ou départ forcé ? En tout cas, au moment où Carolis est traduit par le CCE de France 3 devant la justice, ce mardi 27 mai à 18h00, (les procédures multiples, ne serait-ce que pour France 2 mais aussi celles au Pénal pour lesquelles le SNPCA-CCG a mandaté très officiellement son avocat, vont s’enchaîner) cela fait mauvais genre.
Caroline GOT se voyait déjà à la tête du secteur des « achats », l’un des 8 chantiers que France Télévisions tente de faire passer à marche forcée. Un peu, du reste comme son homologue de « La Trois » pour le secteur de la « jeunesse » qui se voit, lui aussi déjà, à la tête d’un service commun et qui prévoyait même après l’avoir laissé entendre à de nombreuses personnes – en toute discrétion –d’en faire l’annonce début juin à Annecy dans un raout dont France Télévisions a le secret.
Question « raout », ce matin Jean-François Copé a été reçu à France Télévisions par Patrick de Carolis avec plusieurs des membres de le commission du même nom, pour un petit pince-fesse impromptu, a été accueilli par un comité d’accueil composé d’une moitié des effectifs de France Télévisions publicité qui pour l’occasion ont diffusé un document intitulé « question pour des champions ». (ci-après)
Les salariés de la régie publicitaire ont, vraisemblablement appris, il y a peu que Jean-François Copé et son club politique « Génération France » se réunissaient aussi au Concorde Lafayette, une semaine avant le rendu du rapport Copé sur la télé publique pour une fiesta dînatoire à thème : « la place des médias dans notre société ».
Jean-François Copé au travers de son club politique via lequel il appréhende de grands projets, a du reste écrit à ses amis : "Chers Amis, GénérationFrance.fr fonctionne désormais depuis un an et demi. Grâce à votre participation, nos débats sont chaque fois plus intéressants et instructifs. Pour la 7e fois depuis la création du club, nous nous retrouverons ainsi le 18 juin prochain à l'Hôtel Concorde Lafayette, pour une grande soirée sur l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société.... "
Le 28/05/08
DÉCLARATION DU SNPCA-CGC POUR LA RÉUNION DES COORDONNATEURS DU GROUPE FTV DU 28/05/08
Paris, le 28 mai 2008
DÉCLARATION POUR LA RÉUNION DES COORDONNATEURS DU 28/05/08
Après un vote unanime au CE de France 2 et majoritaire au CCE de France 3, des résolutions visant à saisir les juridictions compétentes, liées à la charte organisationnelle et aux 8 chantiers dits de modernisation du Groupe, ont été adoptées.
Pour le SNPCA-CGC ces procédures sont le signe manifeste d’une absence de dialogue social de la part du Groupe. S’il y avait eu le moindre dialogue social, la direction n’aurait pas eu a faire passer en force auprès des CE et/ou CCE de France 2, France 3 et France Télévisions des ordres du jours non signés par leur secrétaire.
Dans ces conditions le SNPCA-CGC ne participera pas à une soi-disant réunion et encore moins au niveau du groupe, comme si rien n’était, sur le dialogue social absent à l’évidence de nos entreprises.
mardi 27 mai 2008
Commission Copé: Pour qui roule son président ?
Ci-après le site "perso" du président de la commission qui fait la fête le 18 juin 2008 au Concorde Lafayette ave son club, vraisemblablement pour célébrer la "validation" style bureau d'enregistrement par la sous commission Gouvernance de la charte organisationnelle de France Télévisions élaborée par le cabinet d'avocat pour lequel collabore le même Jean-François: (lien avec le site)
"Chers Amis,
GénérationFrance.fr fonctionne désormais depuis un an et demi. Grâce à votre participation, nos débats sont chaque fois plus intéressants et instructifs. Pour la 7e fois depuis la création du club, nous nous retrouverons ainsi le 18 juin prochain à l'Hôtel Concorde Lafayette, pour une grande soirée sur l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société....
Ouvertes à tous, alimentées par les interventions de grands témoins, ces réunions nous permettent d’échanger et de débattre, parfois de façon vive, sur un sujet de fond, sans craindre de briser quelques tabous et de mettre les pieds dans le plat. Actualité oblige, c’est sur le thème des médias, et plus particulièrement de la télévision, que je vous propose de débattre ensemble ce soir-là.
Dans le même temps, notre club de réflexion commence son développement territorial. Comme vous étiez nombreux à le demander, GénérationFrance.fr est en train de se « décentraliser » au niveau régional et départemental. Afin de m’aider à conduire cette évolution, mon ami Christian Jacob, député-maire de Provins, a accepté de devenir le président délégué de notre club, et je veux l’en remercier chaleureusement. Pour mener à bien cet objectif, vous aussi serez prochainement sollicités pour vous impliquer activement au sein de ces antennes locales.
Plus que jamais, GénérationFrance.fr est un lieu où toutes les opinions doivent s’exprimer librement. L’actualité politique, économique, sociale, diplomatique nous offre chaque jour mille sujets à explorer ensemble. J’ai hâte de vous retrouver afin d’en discuter de façon franche, selon la règle que nous nous sommes fixé dès l’origine : « 0 % petites phrases, 100 % débats d’idées ». D’ici là, ce site internet vous invite à vous exprimer sur chacun des thèmes proposés, ou sur le sujet de votre choix grâce à notre page « Anti langue de bois ». Profitez pleinement de cet espace de liberté, qui alimente en permanence mes réflexions et mes actions.
Bien fidèlement à vous,
Jean-François Copé"
"Chers Amis,
GénérationFrance.fr fonctionne désormais depuis un an et demi. Grâce à votre participation, nos débats sont chaque fois plus intéressants et instructifs. Pour la 7e fois depuis la création du club, nous nous retrouverons ainsi le 18 juin prochain à l'Hôtel Concorde Lafayette, pour une grande soirée sur l'avenir de la Télévision Publique et la place des médias dans notre société....
Ouvertes à tous, alimentées par les interventions de grands témoins, ces réunions nous permettent d’échanger et de débattre, parfois de façon vive, sur un sujet de fond, sans craindre de briser quelques tabous et de mettre les pieds dans le plat. Actualité oblige, c’est sur le thème des médias, et plus particulièrement de la télévision, que je vous propose de débattre ensemble ce soir-là.
Dans le même temps, notre club de réflexion commence son développement territorial. Comme vous étiez nombreux à le demander, GénérationFrance.fr est en train de se « décentraliser » au niveau régional et départemental. Afin de m’aider à conduire cette évolution, mon ami Christian Jacob, député-maire de Provins, a accepté de devenir le président délégué de notre club, et je veux l’en remercier chaleureusement. Pour mener à bien cet objectif, vous aussi serez prochainement sollicités pour vous impliquer activement au sein de ces antennes locales.
Plus que jamais, GénérationFrance.fr est un lieu où toutes les opinions doivent s’exprimer librement. L’actualité politique, économique, sociale, diplomatique nous offre chaque jour mille sujets à explorer ensemble. J’ai hâte de vous retrouver afin d’en discuter de façon franche, selon la règle que nous nous sommes fixé dès l’origine : « 0 % petites phrases, 100 % débats d’idées ». D’ici là, ce site internet vous invite à vous exprimer sur chacun des thèmes proposés, ou sur le sujet de votre choix grâce à notre page « Anti langue de bois ». Profitez pleinement de cet espace de liberté, qui alimente en permanence mes réflexions et mes actions.
Bien fidèlement à vous,
Jean-François Copé"
La commission Copé "a perdu sa raison d'exister" pour Patrick Bloche (PS) - AFP du 27 mai 2008
Le SNPCA-CGC a décidé de vous faire part de la dépêche AFP de ce jour concernant les déclarations de Patrick Bloche député PS et "membre" de ladite commission:
" PARIS, 27 mai 2008 (AFP) - La commission Copé "a perdu sa raison même d'exister" a affirmé mardi le député PS Patrick Bloche, après les propos du chef de l'Etat excluant toute augmentation de la redevance, avant même la publication des conclusions de cette commission sur le financement de l'audiovisuel public. "On voit de façon criante qu'à l'heure d'aujourd'hui l'audiovisuel public sans publicité n'est pas financé et que tout le travail patient de la commission Copé depuis plusieurs mois se trouve complètement balayé par les déclarations du président de la République", a dit à l'AFP M. Bloche, membre de l'atelier financement de la commission. Nicolas Sarkozy a rejeté mardi matin une augmentation même modeste de la redevance, soulignant que "(sa) politique, c'est de diminuer l'Etat, de diminuer les prélèvements, de libérer le travail et de faire en sorte que les gens ne soient plus assommés de prélèvements supplémentaires".
La commission présidée par Jean-François Copé, qui a présenté la semaine dernière trois scénarios pour assurer le financement de France Télévisions, s'est montrée favorable à l'unanimité à une indexation du montant de la redevance sur la hausse du coût de la vie, en se divisant en revanche sur l'idée d'une hausse plus conséquente.
"A partir du moment où une hypothèse est récusée par le président de la République, les deux autres sont déséquilibrées", a estimé M. Bloche. Interrogé sur un éventuel départ de la commission, il a répondu: "Pourquoi quitter une commission alors qu'elle a perdu du fait du président de la République sa raison même d'exister ?".
Le député PS a encore jugé que ces derniers développements étaient un "élément supplémentaire de cette guéguerre (entre MM. Sarkozy et Copé, ndlr) qui s'illustre d'ailleurs sur le texte de la réforme des institutions". "Copé s'est retrouvé avec la patate chaude. Il a donné un sens au travail de la commission au travers de ces trois hypothèses, il avait sans doute l'idée d'aller jusqu'au bout et le président de la République lui a coupé les jarrets", a commenté M. Bloche.
Mdf/bb/dlm
" PARIS, 27 mai 2008 (AFP) - La commission Copé "a perdu sa raison même d'exister" a affirmé mardi le député PS Patrick Bloche, après les propos du chef de l'Etat excluant toute augmentation de la redevance, avant même la publication des conclusions de cette commission sur le financement de l'audiovisuel public. "On voit de façon criante qu'à l'heure d'aujourd'hui l'audiovisuel public sans publicité n'est pas financé et que tout le travail patient de la commission Copé depuis plusieurs mois se trouve complètement balayé par les déclarations du président de la République", a dit à l'AFP M. Bloche, membre de l'atelier financement de la commission. Nicolas Sarkozy a rejeté mardi matin une augmentation même modeste de la redevance, soulignant que "(sa) politique, c'est de diminuer l'Etat, de diminuer les prélèvements, de libérer le travail et de faire en sorte que les gens ne soient plus assommés de prélèvements supplémentaires".
La commission présidée par Jean-François Copé, qui a présenté la semaine dernière trois scénarios pour assurer le financement de France Télévisions, s'est montrée favorable à l'unanimité à une indexation du montant de la redevance sur la hausse du coût de la vie, en se divisant en revanche sur l'idée d'une hausse plus conséquente.
"A partir du moment où une hypothèse est récusée par le président de la République, les deux autres sont déséquilibrées", a estimé M. Bloche. Interrogé sur un éventuel départ de la commission, il a répondu: "Pourquoi quitter une commission alors qu'elle a perdu du fait du président de la République sa raison même d'exister ?".
Le député PS a encore jugé que ces derniers développements étaient un "élément supplémentaire de cette guéguerre (entre MM. Sarkozy et Copé, ndlr) qui s'illustre d'ailleurs sur le texte de la réforme des institutions". "Copé s'est retrouvé avec la patate chaude. Il a donné un sens au travail de la commission au travers de ces trois hypothèses, il avait sans doute l'idée d'aller jusqu'au bout et le président de la République lui a coupé les jarrets", a commenté M. Bloche.
Mdf/bb/dlm
lundi 26 mai 2008
Le bureau du CE de France 2 mandaté afin de saisir le tribunal pour l'arrêt des chantiers Carolis (Satellifax)
France 2 : le bureau du CE mandaté pour saisir le tribunal pour l'arrêt des chantiers
Le comité d'entreprise de France 2, qui s'est réuni jeudi, a donné mandat à son bureau (secrétaire, secrétaire adjoint, trésorier, trésorier adjoint) pour « saisir le tribunal aux fins de faire juger du caractère illicite du projet (de réorganisation lancé par la direction de France Télévisions, ndlr) et de la consultation (du CE mise en place dans ce cadre) », selon les termes de la résolution adoptée jeudi à l'unanimité (élus de la CFDT, CGC, CGT, FO-CFTC, SNJ). Les syndicats SITR et SRCTA, qui ne disposent pas d'élus, se sont associés à cette résolution. « Ce mandat est valable en première instance et en appel », précise le texte dont nous avons eu copie.
Rappelons que France 2 est assignée demain devant le tribunal de grande instance de Paris par le CCE de la chaîne qui demande le gel du projet de réorganisation (Satellifax du 22 mai).
Le CE de France 2 a par ailleurs rejeté, là encore à l'unanimité, l'ordre du jour de la direction qui prévoyait la consultation de l'instance sur trois des huit chantiers (direction commune pour la jeunesse, les acquisitions et les études). Il considère en effet que cette consultation ne peut avoir lieu, notamment en raison des « la non remise par l'expert désigné dans le cadre du droit d'alerte (voté le 12 décembre 2007, ndlr) de son rapport définitif » et de la saisine du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), selon la résolution adoptée par le CE le 8 avril (nos informations du 9 avril).
Le comité d'entreprise de France 2, qui s'est réuni jeudi, a donné mandat à son bureau (secrétaire, secrétaire adjoint, trésorier, trésorier adjoint) pour « saisir le tribunal aux fins de faire juger du caractère illicite du projet (de réorganisation lancé par la direction de France Télévisions, ndlr) et de la consultation (du CE mise en place dans ce cadre) », selon les termes de la résolution adoptée jeudi à l'unanimité (élus de la CFDT, CGC, CGT, FO-CFTC, SNJ). Les syndicats SITR et SRCTA, qui ne disposent pas d'élus, se sont associés à cette résolution. « Ce mandat est valable en première instance et en appel », précise le texte dont nous avons eu copie.
Rappelons que France 2 est assignée demain devant le tribunal de grande instance de Paris par le CCE de la chaîne qui demande le gel du projet de réorganisation (Satellifax du 22 mai).
Le CE de France 2 a par ailleurs rejeté, là encore à l'unanimité, l'ordre du jour de la direction qui prévoyait la consultation de l'instance sur trois des huit chantiers (direction commune pour la jeunesse, les acquisitions et les études). Il considère en effet que cette consultation ne peut avoir lieu, notamment en raison des « la non remise par l'expert désigné dans le cadre du droit d'alerte (voté le 12 décembre 2007, ndlr) de son rapport définitif » et de la saisine du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), selon la résolution adoptée par le CE le 8 avril (nos informations du 9 avril).