vendredi 13 mars 2009

France Télévisions transgresse toutes les règles et s’en prend à présent aux journalistes.

France Télévisions transgresse toutes les règles et s’en prend à présent aux journalistes.

Ce matin, à une réunion de la Commission arbitrale des journalistes [ Instituée à l’article L. 761-5 du Code du Travail (L. 7112-4 recod.)] qui entre autres :

1) juge du droit à indemnités de licenciement lorsqu’une faute a été alléguée par l’employeur , et ce quelle que soit l’ancienneté du journaliste professionnel dans l’entreprise ;

2) apprécie le montant des indemnités de licenciement après plus de 15 années d’ancienneté dans l’entreprise et, dans ce cas, quel que soit le motif de la rupture du contrat de travail.

France Télévisions a fait savoir que les représentants habituels de France 2, France 3 ou encore RFO qui siégeaient régulièrement avaient ordre de n’y plus siéger.

Les 3 sociétés n’existant plus selon France Télévisions, entité n’étant pas non plus membre de l’AESPA, ce ne sont plus les chaînes qui seront concernées mais le SEPP (Syndicat des Editeurs Publics de Programmes).

Cette bonne blague !!!!! Ils prennent leurs désirs pour des réalités à France Télévisions de croire que les choses se décrètent et que seules des allégations suffisent.

Où sont les décisions du Conseil d’Administration allant en ce sens ??? Existe-t-il le moindre document prouvant ces affirmations gratuites ?? Non, bien évidemment.

Qu’ils se rassurent, ils vont en essuyer dans les semaines qui viennent des procédures judiciaires, de tous genres et de toutes formes.

jeudi 12 mars 2009

Carolis n'a jamais pensé, lui, avoir “commis une erreur d’appréciation” ....


N.B: Pour voir l'image originale cliquez ici

Le président de France Télévisions, Patrick de Carolis contrairement à son homologue de Radio France Jean-Paul Cluzel, n'a jamais indiqué dans une quelconque interview avoir “commis une erreur d’appréciation” en prononçant les mots lourds de sens, en forme de missiles et particulièrement violents, qu'il adressait l'été dernier à Nicolas Sarkozy par presse et radio interposées : « Il est temps de dire que la télévision, c’est un métier fait par des professionnels. » Bing!

Ou encore « Il est bon qu’on laisse travailler les professionnels. » Rebing!

Plus encore « Nous nous efforçons de faire une télévision respectable, et j’entends qu’elle soit respectée ...Jamais je ne soumettrai un quelconque concept d’émission à un quelconque visa venu de l’extérieur de l’entreprise. » Bing et rebing!

Contrairement à son homologue de Radio France, Carolis n'a jamais indiqué dans une quelconque interview avoir “commis une erreur d’appréciation” en balançant sur RTL sa grenade dégoupillée avec son maintenant célèbre « stupide ».
Pas plus, Carolis n'a-t-il jamais regretté auprès des collaborateurs de France Télévisions qu'il a pu alors mettre très mal à l'aise, que ces propos puissent leur retomber dessus ensuite!

Comme son homologue de Radio France, Carolis toujours sûr de lui, a également “du mal à penser que Nicolas Sarkozy (...) puisse attacher de l’importance à cela”!

Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France pense avoir “commis une erreur d’appréciation” en posant torse nu et déguisé en catcheur

Le président de Radio-France, Jean-Paul Cluzel, pense avoir “commis une erreur d’appréciation” en posant torse nu et déguisé en catcheur pour un calendrier ....“J’ai commis une erreur d’appréciation et le regrette auprès des collaborateurs de Radio France que j’ai pu blesser”, affirme Jean-Paul Cluzel dans un interview donnée le 11 mars au Figaro.

Il a ajouté dans la perspective d’un éventuel renouvellement de son mandat à la tête de Radio France - son mandat arrive à échéance en mai - “J'ai du mal à penser que Nicolas Sarkozy (...) puisse attacher de l’importance à cela” .

Jean-Paul Cluzel indique qu'avec cet acte militant il montre qu'il s'est toujours posé en défenseur des minorités.....Pourquoi pas mais alors comment expliquer que malgré un accord signé entre lui et les organisations syndicales à Radio France, la direction qu'il incarne encore à Radio France refuse un CDI à un travailleur handicapé pour assurer le secrétariat de la CGC? La CGC a dû saisir très officiellement le Ministre du travail avant de porter l'affaire devant la Justice pour être traitée de la même façon que les autres syndicats.

mercredi 11 mars 2009

Carolis reconnait l'existence du "fait syndical martiniquais" et pérennise ses représentants.

L'émissaire de France Télévisions dans le cadre des longues semaines de grève sur l'île, a reconnu l'existence du "fait syndical martiniquais", l'une des revendications identitaires du mouvement.

Traduction : les syndicats présents à RFO Martinique ne seront pas éliminés du fait de la transformation de France Télévisions en entreprise unique. Carolis imagine-t-il adapter les lois de la République aux Antilles ?

Rendez-vous est pris entre Patrick de Carolis et l'intersyndicale martiniquaise au mois d'octobre 2009.

La CGC Médias conteste la composition ainsi que la légitimité de "l'actuel" Comité de Groupe à France Télévisions

Dans un courrier recommandé AR adressé en réponse au Directeur Général Adjoint de France Télévisions René Maisonneuve, la CGC conteste très officiellement la composition de "l'actuel" Comité de Groupe actuel ainsi que toutes les commissions qui en émanent. La CGC indique que conformément à l'accord en vigueur, après une mandature fixée clairement à 2 ans et achevée depuis le 21 février 2009, il n’est plus habiliter à siéger et à se réunir.

La direction qui interprète comme elle l'entend cet accord jamais modifié et qui a toujours force de loi, persiste à maintenir illégalement la composition de ce Comité en l'état et comme cela l'arrange.

L'intention de la CGC est bien celle de saisir la juridiction compétente pour que ces textes qui ont force de loi donc soient respectés tout comme le droit.

L’actuelle composition n’est en rien, de toute façon, le reflet de récentes élections. Ainsi la Tribunal compétent aura tout loisir de déclarer nulle et nulle d’effet et réputée comme n’ayant jamais existé, toute délibération, toute discussion qui auraient pu avoir lieu.

Dominique Antoine quitte ses fonctions de conseiller

Dominique Antoine qui avait succédé à Georges-Marc Benamou au printemps 2008 comme conseiller audiovisuel à l'Elysée, va quitter ses fonctions pour une "autre affectation".

mardi 10 mars 2009

A France Télévisions avec Carolis, un jour c’est blanc, le lendemain c’est noir.

A France Télévisions avec Carolis, un jour c’est blanc, le lendemain c’est noir.

Patrick de Carolis a vainement tenté, hier lundi 9 mars, d’endormir une fois encore les salariés des chaînes et structures du holding France Télévisions après la promulgation de la loi sur l'audiovisuel public au Journal Officiel ce week-end.

Dans un message vidéo interne de propagande assorti de l’envoi par mail du texte de son « numéro d’hypnotiseur », il explique qu’"à présent, une seule entité juridique recouvre l'ensemble des activités d'édition de programmes" du groupe audiovisuel public qui compte une cinquantaine de sociétés filiales.

Il ajoute "J'ai déjà pris un certain nombre d'engagements, je les tiendrai :

1°) Pas de plan social,

2°) Pas de fusion des Rédactions"…

Tu parles Charles !!!! Un rappel des propos précédents :

Au 1° point, interrogé sur le chiffre de 900 départs qu’il est allé livrer aux députés PS il y a peu, Patrick de Carolis a dû évoquer (soi-disant) "un guichet de départs volontaires à la retraite pour 900 salariés du groupe dans les années à venir" [donc pas dans les 13 mois à venir, c’est certain, ndlr].

Carolis s'est néanmoins déclaré "incapable de chiffrer le nombre de départs que la réforme pourrait entraîner ". Il a même enchéri: "ça peut faire plus que 900 personnes".
Le coup des soi-disant départs en retraite (600 auxquels il fallait ajouter d’éventuels départs dits « naturels » non remplacés), Carolis l’avait déjà vendu à l’été 2007 sans succès et, à l’époque, la possibilité de travailler jusqu’à 70 ans n’était pas encore légale.

Au 2° point, devant 600 cadres à la Mutualité, Carolis a rendue publique sa nouvelle organisation où "l’actuelle directrice de l’info de France 2 devrait chapeauter en effet les éditions nationales de France 2 et de France 3. Alors que l’info régionale devrait être confiée à Jérôme Cathala, qui dirige France 3 Sud. Paul Nahon, qui est aujourd’hui à la tête de l’info de France 3, prendrait les magazines d’actualité de France Télévisions, tandis que les sports resteront sous la houlette de Daniel Bilalian"

Il a beau lancer qu’il n’y aura pas de fusion des Rédactions, Carolis avec ses élucubrations qui se contredisent en permanence les unes, les autres, ne trompe plus personne. Carolis dit blanc un jour et noir le lendemain.

Quant à la blague « carambar » qui ne fait jamais rire mais surtout de plus en plus consternante, s'agissant de ses pseudos engagements à "prendre le temps du dialogue et de la négociation" pour mener les deux chantiers ouverts par la publication de la loi…FOUTAISE.

Rappelons qu’il vient d’être condamné à 20.000 euros d’amende ès qualité pour avoir failli ouvertement à ce qu’il prône dans le cadre de la mise en œuvre de sa charte organisationnelle.

Prétendre que la réorganisation de l'entreprise et l'élaboration d'un nouveau statut social se fera en un an et quelque, c’est du bluff
et cela vient contredire de facto ses propres affirmations "nous prendrons le temps du dialogue et de la négociation" !

Il peut toujours essayer d’amuser la galerie, en affirmant que "sur les aspects fiscaux de la loi, la rétroactivité s’appliquera au 1er janvier 2009 mais pas en ce qui concerne les aspects juridiques strictement parlant et les aspects sociaux" et que 13/14 mois à "devraient suffire à déboucher sur un accord collectif et de nouveaux statuts sociaux", ce ne sont là qu’incantations et poudre aux yeux.

Juridiquement, il faut environ 6 mois pour parvenir à la transformation du groupe et à la disparition effective des sociétés filiales absorbées (les chaînes, entre autres) – ce qui pourrait signifier également leur « désengagement » de l’Association des Employeurs de l’Audiovisuel Public [AESPA] donc des Conventions Collectives dont elle est signataire – et ce n’est qu’à ce moment là que pourraient courir les 15 mois qu’évoque Carolis.

Avec une simple addition à la portée d’un élève de CM2, cela nous conduirait sans retard et sans la moindre procédure judiciaire (tel ne sera pas le cas puisque la CGC Médias a déjà très officiellement mandaté son avocat afin qu’il dépose plainte, en tout premier lieu, pour entrave dans une première procédure au Pénal), à fin 2010 début 2011, soit quelques mois seulement – en terme de calendrier – avant le début de la campagne pour l’élection présidentielle.

Comme l'a si bien écrit Michel Fugain: "Même en courant, plus vite que le vent, plus vite que le temps, même en volant, Je n'aurai pas le temps, Pas le temps ....Je n'aurai pas le temps, Pas le temps"


lundi 9 mars 2009

Quand Bruno Masure allumait le Paf dont la rentrée de Carolis

Vu sur le site "Quand Bruno Masure allume le Paf et les politiques... ça fait mal" voici l'anecdote relevée sur la page web; à la question "Que pensez-vous de la rentrée 2007 de Patrick de Carolis sur France Télévisions", Sarkozy aurait répondu révèle Bruno Masure: "Ce qui m'intéresse moi, c'est sa sortie !".

Qu'est-ce qui aurait changé depuis? La loi sur l'audiovisuelle promulguée ce week-end après sa validation par le Conseil Constitutionnel, le Chef de l'Etat peut à présent révoquer les présidents de Radio France et France Télévisions sans même qu'un véto des 3/5ème des membres d'une commission parlementaire puisse lui être opposé.

Il devrait donc très prochainement mettre en application cette disposition légale. Avec une logique à toute épreuve: il faut à chacune des 2 entités pour les 5 ans à venir, un professionnel chargé sur la longueur de mettre en oeuvre la nouvelle loi, non pas quelqu'un dont les hypothétiques 13 mois ne seraient ni juridiquement, ni socialement suffisants (6 mois environ pour le passage à la nouvelle société auxquels il faut ajouter de 12 à 15 mois pour l'arrêt des couvertures conventionnelles).

Puisqu'il faudrait entre 18 et 21 mois au total et ce, en imaginant que rien, ni personne ne vienne s'interposer....ce que la CGC Médias n'a bien évidemment pas l'intention de faire, pourquoi prendre le risque de nouveaux dérapages?

La CGC d'ailleurs sur la même longueur d'ondes que certaines autres organisations syndicales représentatives mais surtout de l'ensemble des salariés qui n'ont plus aucune confiance en l'équipe en place, utilisera tous les moyens à sa disposition pour bloquer ceux qui en quelques mois pourraient installer une irréversible pagaille.

Pour reprendre une formule qui a fait ses preuves: "une réforme ça ne se fait pas contre les salariés....et surtout ça ne se fait jamais sans la plus large adhésion" ( Ce qui n'est absolument pas le cas; Rappelons qu'à la fin du sondage en ligne sur notre blog, vous avez été 4% seulement à souhaiter l'entreprise unique et 100% à refuser la perte de vos couvertures conventionnelles et de vos accords d'entreprise).

Quant à ceux qui ne croient pas à ce scénario, affirmant que les mots lourds de sens, en forme de missiles et particulièrement violents prononcés depuis l'été dernier par Carolis à l'adresse de Nicolas Sarkozy: « Il est temps de dire que la télévision, c’est un métier fait par des professionnels. » ou encore « Il est bon qu’on laisse travailler les professionnels. » ou bien « Nous nous efforçons de faire une télévision respectable, et j’entends qu’elle soit respectée » puis « Jamais je ne soumettrai un quelconque concept d’émission à un quelconque visa venu de l’extérieur de l’entreprise. » pour finir en " bombe atomique" sur RTL par « Lorsqu’on dit qu’il n’y a pas de différence entre la télévision de service public et les télévisions privées, je trouve cela faux, je trouve cela stupide, et je trouve cela injuste, profondément injuste. » sont oubliés, ne résonnent plus à ses oreilles et que c'est l'"accord parfait", ils devraient y réfléchir à plusieurs fois.

Alors, s'agissant de Radio France, le nom de Laurent Joffrin - Directeur de la Rédaction de Libération, revient ces derniers temps le plus souvent. S'agissant de la télé publique, dans le cadre d'une nouvelle "organisation" qui la conduira au moins vers le tout numérique en 2011 (quelques mois avant l'élection présidentielle), le Chef de l'Etat a confié, il y a peu, à des journalistes en quête de scoop, concernant le nom du successeur de Patrick de Carolis : « J’ai une idée très précise. J’en ai même deux… » .

Les deux désignations pourraient donc- c'est plus que souhaitable et le plus vraisemblable -intervenir très vite et au même moment.