vendredi 20 janvier 2012

Rémy Pflimlin continue de piétiner le droit....et dire que certains parlaient du devoir d'exemplarité des dirigeants d'entreprise publiques !

Alors que depuis les dernières élections dans l'établissement ex RFO de Mayotte ( le CHSCT sur place n'ayant ,par exemple, toujours pas été élu) la majorité des élus au CCE issus des listes CFDT, SNJ et SNPCA-CGC a remis à Pflimlin une demande de CCE extraordinaire comme le prévoit la loi, notamment pour l'élection d'un nouveau bureau et de nouvelles règles.

Rémy Pflimlin qui est pourtant le chef d'entreprise et à ce titre président du CCE (bien qu'on ne l' aperçoive quasiment jamais en séance) fait la sourde oreille. Et pour cause la cgt qui lui est toute acquise et qui jusqu'à là avait un siège d'avance sur le majorité des élus actuels
"CFDT, SNJ, CFTC et SNPCA-CGC" l'a perdu.

Qu'à cela ne tienne. Pflimlin va tout simplement faire comme si rien n'avait changé. Il appelle la cgt et organise avec l'élu issu de ses rangs qu'il considère toujours comme le secrétaire de l'instance l'ordre du jour d'un CCE ordinaire.

Il fait donc convoquer les élus au CCE le 31 janvier pour ce fameux CCE ordinaire et le 1er février 2012 pour le CCE extraordinaire.

Il devrait relire le Code du travail et essayer de se pencher un peu plus dans les manuels de Droit et la jurisprudence qui va avec.

Rémy Pflimlin y aurait compris que ce qu'il prétend faire est illégal...cela dit avec Murielle Beretti-Charles directrice des relations sociales à France Télévisions et femme du PDG d’Altédia société sous contrat avec le groupe qui ne sait pas ce que conflit d’intérêts veut dire (voir l’article du Canard enchaîné du 1er juin 2011) derrière lui, qui fait tout pour favoriser la cgt et tenter de nuire, jour après jour, au SNPCA-CGC et plus largement à la plateforme intersyndicale précitée ( encore dernièrement avec un courrier où elle fait siennes les seules allégations de la cgt) rien d'étonnant !!!! Murielle Beretti-Charles n'en est pas à son premier dossier en la matière.

Mais Murielle Beretti-Charles n’est pas chef d'entreprise et laisser aux avocats le soin de trouver les chefs d'accusations idoines pour porter plainte en Justice par rapport à ses écrits, parait le plus sage à faire.
Murielle Beretti-Charles ne déclarait-elle pas à la "Lettre A". qui l'interrogeait sur le fait qu'elle soit citée dans la plainte pour laquelle le Parquet a ordonné une enquête "ne rien avoir à craindre"
Elle aura tout loisir de développer son propos et d'expliquer à la Justice pourquoi elle avait déjà fait enlever de l'ODJ du CE de juillet 2011, en totale entrave, (délit pénal) le point sur les cabinets conseils et autres consultants
, qui faisait l’objet d’une demie page dans « Le Canard enchaîné » du 1er juin 2011 qui chiffrait sur 2 ans le montant payé par France Télévisions à 22,1 millions d’euros et où elle est justement citée ?!


Elle peut toujours s'imaginer la plus forte pour mettre le SNPCA-CGC "au pas" comme elle en rêve, elle est bien la seule à penser qu'elle y parviendrait.

Pour le reste et les séances du CCE, conseils ou pas, ce que prévoit Rémy Pflimlin n'est ni conforme au droit, ni à la jurisprudence constante qui en découle et qui est très claire en l'espèce:


En effet,
il a été jugé qu’une réunion extraordinaire du CCE peut être différée, pour tenir compte des délais prévus par le règlement intérieur du comité, jusqu’à la veille d’une proche réunion ordinaire, (et non le lendemain.) Cass. Crim. 22 oct 1975, n°74-90174, Cass. Crim. 14 sept. 1988 n°87-91416, Cass. Crim. 14 fév 1978 n°77-90336, Appel corr. Versailles, 13 fév 1980.

En conséquence, il est impératif de convoquer le CCE
extraordinaire avant TOUTE séance du CCE ordinaire.

Le SNPCA-CGC lui a immédiatement adressé une lettre pour lui demander ainsi d'organiser la réunion extraordinaire du CCE le 31 janvier puis le 1er février, la réunion ordinaire.


Si tel devait ne pas être le cas, bien évidemment, les organisations syndicales ayant demandé légalement la tenue de cette séance extraordinaire du CCE en tireraient immédiatement et surtout judiciairement toutes les conséquences.

Et le prix de l’humour « noir » est décerné à Patrice Papet dans le cadre de ses vœux à France Télévisions.

Et le prix de l’humour « noir » est décerné à Patrice Papet dans le cadre de ses vœux à France Télévisions.

Cadeau d’anniversaire tout dans la retenue, la sobriété et la finesse pour Patrice Papet, à la veille de souffler demain ses 62 bougies, celui du prix de l’humour « noir », il convient de le préciser.

L’imprévisible Patrice Papet (qui le disait encore, il y a quelques jours, au Nouvel Obs « Franchement, je ne sais pas et je ne vois pas qui pourrait m’aider à prévoir….) le numéro 3, directeur général chargé des ressources humaines et de la communication à France Télévisions, jamais avare d’un mot drôle ou d’une formule à vous laisser vous gondoler de rire sur place, a fait très fort à l’occasion des vœux.

Le cadre : Une séance d’autocongratulation dont il a l’habitude comme d’ailleurs l’ensemble de l’équipe dirigeante.

L’auditoire : La quasi totalité des apparatchiks situés surtout dans les étages supérieurs du Siège et quelques collaborateurs triés sur le volet et invités à se rendre au « cérémonial »… évidemment, ce n’était pas une opération porte-ouverte (*)

(*) L’histoire nous apprendra que même parmi ces « happy few » présents, quelques uns ont trouvé choquante, vu le contexte, la blagounette de Patrice Papet…et se sont regardés dans l’assistance interloqués.

Inutile de garder le suspense plus longtemps, voici ce qui a été dit :

« Nous sommes à France Télévisions dans un beau paquebot qui a atteint sa pleine vitesse de croisière et le nôtre il ne coule pas ! »
Chacun a donc pu apprécier à quel autre « paquebot » Patrice Papet faisait allusion.
Il est comme ça, le dga/drh de France Télé, il a beau faire partie des salariés éligibles au départ en retraite (et lui sans la moindre décote puisque né au premier trimestre 1951) mais qui ne part pas pour ne pas donner l’exemple (il ne voudrait pas après qu’on dise qu’il ait pu quitter le navire…pour rester dans ses comparaisons !), pourtant il ne rate jamais une opportunité.

Comme quoi s’amuser quand les autres souffrent, ce n’est pas donné à tout le monde…il faut pouvoir et surtout oser.

jeudi 19 janvier 2012

Lettre ouverte aux administrateurs de France Télévisions sur les comptes et le budget France Télévisions.

Lettre ouverte aux administrateurs de France Télévisions sur les comptes et le budget France Télévisions.



Mesdames, Messieurs les administrateurs,


Dès le 27 décembre 2011, la CGC écrivait entre autres sur son blog média, un article intitulé : «Rémy Pflimlin ne devrait présenter son budget 2012 qu’au seul Conseil d’Administration de France Télévisions».

L’organisation syndicale y évoquait un budget en trompe-l’œil de France Télévisions absolument pas présenté préalablement aux instances compétentes de représentation des salariés, soit les Comités d’Entreprises, soit le C.C.E. Comité Central d’Etablissements.


C’était en fin d’année dernière et quelques jours plus tard, début janvier 2012 une fois encore la CGC Média avait raison. Nous donnions une explication à cet article: Rémy Pflimlin a choisi délibérément de n’aborder ce sujet que devant le seul Conseil d’Administration de janvier 2012, squeezant ainsi le CCE et les CE qui non seulement doivent être informés légalement et consultés préalablement alors qu’ils avaient bien des tonnes de questions à poser.


Et surtout Rémy Pflimlin a fait en sorte que les élus et les syndicats qu’ils représentent, ayant d’extrêmes doutes sur la sincérité des comptes, ne puissent faire jouer aucune des trois possibilités légales dont ils disposent :

- les élus avaient la possibilité de voter le recours à une expertise en la matière ;
-
les élus avaient la possibilité de demander la présence des commissaires aux comptes ;

-
les élus avaient la possibilité de voter un DROIT D’ALERTE que ce dernier voulait éviter à tout prix.


Rien de tout cela, n’a été porté à la connaissance des administrateurs de France Télévisions.

Pas plus, les administrateurs de France Télévisions n’ont été au courant de l’échange entre les financiers et le directeur général chargé des finances pour France Télévisions: Martin Ajdari.


Dans un courrier commun après qu’ils aient été fortement incités à signer des "lettres d'affirmation internes" (c’est ainsi que Martin Ajdari qualifie ces écrits pour certifier les comptes), ils indiquaient clairement avant le mail en réponse.de l’intéressé : « En pleine période de clôture et à l'approche du séminaire de la Direction financière, il ne nous paraît pas opportun de rompre la cohésion des équipes. Cette note semble traduire un manque de confiance de la Direction financière sur l'implication et l'engagement de chacun de ses collaborateurs dans l'arrêté des comptes de l'entreprise. »

Martin Ajdari qui répond à leur courrier commun par un mail donc, avec entres autres formules invraisemblables :


« Comme vous le savez (autant et mieux que moi), nous avons depuis quelques semaines quelques "petits" soucis dans le cadre des opérations (et outils, et procédure) de clôture de nos comptes. » Effectivement les administrateurs auraient été en droit d’avoir connaissance de ces problèmes et de ces écrits en droit de savoir.


Ou encore « Loin d'être une mise en doute des compétences et de l'engagement des responsables invités à les signer, c'est au contraire supposé être une marque de confiance car la signature devient alors. Dour les CAC, un gage d'exhaustivité et de sincérité.


C'est en tout cas en ce sens que la procédure m'a été présentée et que je la comprends. Peut être le temps a t- il manqué pour en faire l'exégèse. ».


Les administrateurs auraient été également en droit de savoir que contrairement à ce qu’ils pensaient, à savoir que le directeur général insuffle la dynamique, fixe les objectifs et détermine les procédures, à France Télévisions le financier du groupe écrit avoir découvert la procédure qui « lui a été présentée et qu’il la comprend »…Encore heureux, ce n’est jamais que le numéro 2 de France Télévisions !!!!!


Il aurait été souhaitable que les administrateurs avant d’être consultés, sachent quels étaient « les quelques "petits" soucis observés dans le cadre des opérations de clôture de nos comptes. » qu’évoque Martin Ajadari.


Il aurait été souhaitable que les administrateurs avant d’être consultés isolément pour le budget 2012, que les recettes publicitaires prévues sont un leurre. Que s’asseyant sur une récente analyse pourtant commandée par le groupe dont Pflimlin se serait bien passé, certes les prévisions de recettes publicitaires pour France TV étaient en 2011 presque atteintes (422 millions d'euros de recettes, comme le confirmait il y a peu « Les Échos », légèrement en-dessous des 425 millions prévus dans le Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM), pour 2012 et jusqu’en 2015, la passage de 425 à 450 millions d'euros, chiffre validé jeudi dernier à l'issue d'un conseil d'administration, est tout simplement irréaliste et posait de très sérieuses questions sur la sincérité de ce budget.


Il aurait été souhaitable que les administrateurs avant d’être consultés, sachent que s’agissant des soi-disant 485 départs dont Patrice Papet ne cesse de parler aux journalistes, non seulement les partenaires sociaux n’ont pas vu la trace du bout d’une preuve du moindre document le prouvant mais pire, que sans registre unique du personnel qui n’existe toujours pas pour France Télévisions depuis l’arrivée du trio Pflimlin/Ajdari/Papet, ils sont incapables de le vérifier.


Il aurait été souhaitable que les administrateurs avant d’être consultés, sachent que les « dizaines de recrutements effectués en 2009 et qui représenteraient [selon Papet] 1,9% de glissement de la masse salariale » - l’année juste avant l’arrivée du trio Pflimlin/Ajdari/Papet , n'est rien par rapport aux 400 recrutements dont la moitié à haut niveau de salaire avec un glissement de la masse salariale de 5 à 6% auxquels ils ont procédés.


Il aurait été souhaitable que les administrateurs avant d’être consultés, sachent que les 485 soi-disant départs – dont la CGC Média maintient que dans ce chiffre il y a encore des départs transactionnels négociés – ne représentent absolument pas une économie mais un réel surcoût puisque l’enveloppe globale des quelques 400 recrutements a très, très largement dépassé les soi-disant départs….sinon pourquoi le porte-parole RH de Pflimlin, Patrice Papet, se répandrait-il partout en annonçant 5% de réduction des effectifs qui correspondent selon lui à un millier d’emplois ? !


Il aurait été souhaitable que les administrateurs avant d’être consultés, sachent que présenter de tels comptes dont nombreux vous disent aujourd’hui qu’ils ne parieraient pas sur leur sincérité, c’est un peu comme si dans cette période de crise aigüe, l’annonce d’une croissance en hausse au niveau du Pays était faite à 1,5 alors que l’ensemble des analystes la prévoient aux alentours de 0,5% !


Et lorsque nous disons « Il aurait été souhaitable que les administrateurs avant d’être consultés, sachent… », c’est pour dire « Il aurait été souhaitable que l’Etat avant d’être consulté sache… »

Nous l’avons dit et répété, nous avons alerté et tiré les sonnettes d’alarme…Combien de jours, de semaines (guère plus) avant que nos décideurs s’aperçoivent que France Télévisions est en train de couler et ne se relèvera pas si rien n’est fait pour éviter le naufrage annoncé.


Pflimlin a une fois de plus, en procédant de la sorte, voulu éviter tout débat mais surtout toute contradiction…plus grave, il a délibérément entravé la bonne marche de l’entreprise en prenant les administrateurs donc l’État pour un simple bureau d’enregistrements.


Mesdames, Messieurs les administrateurs, pour être le plus complet possible voici donc les deux écrits précités que nous avons en notre possession, 1°) le mail de Martin Ajdari et 2°) la lettre des financiers.



1°) De : Ajdari Martin


Envoyé: vendredi 6 janvier 2012 18:57


Objet: Réponse à la note de clôture adressée aux financiers de proximité et à la direction.


« Bonsoir à tous,


Je me permets d'intervenir dans ce débat pour éclairer une demande qui aurait sans doute gagnée à être explicitée et répondre à une préoccupation en réaction qu'un échange moins formel aurait sans doute permis de lever.

Pour faire bref, et vous priant tous de m'excuser pour l'éventuelle imperfection technique des termes que j'emploie, d'autant que je n'ai que parcouru la note de clôture :


Comme vous le savez (autant et mieux que moi), nous avons depuis quelques semaines quelques "petits" soucis dans le cadre des opérations (et outils, et procédure) de clôture de nos comptes.



Pour favoriser une certification dans les meilleures conditions de ces comptes, au printemps, nos CAC ont suggéré que certaines des zones ou procédures identifiées comme comportant des incertitudes (car nos problèmes ne leur ont pas échappé) fassent l'objet de sortes de "lettres d'affirmation internes", telles que certains d'entre vous en ont comme moi déjà connues.



Loin d'être une mise en doute des compétences et de l'engagement des responsables invités à les signer, c'est au contraire supposé être une marque de confiance car la signature devient alors. Dour les CAC, un gage d'exhaustivité et de sincérité.



C'est en tout cas en ce sens que la procédure m'a été présentée et que je la comprends. Peut être le temps a t- il manqué pour en faire l'exégèse.



Mais ces questions, celle de la confiance comme celle de la certification, sont trop importantes pour France Télévisions pour que subsiste un malentendu. Donc merci aux uns et aux autres, si ma réponse est erronée, incomplète ou incompréhensible, de me le faire savoir.


Et merci surtout à tous de vos efforts que je sais intenses, dans un contexte difficile. Ils sont essentiels à la bonne marche de cette entreprise.


Martin Ajdari »




et 2°) lalettre commune

« Nous avons lu avec beaucoup d'attention la note de clôture qui nous a été adressée le jeudi 5 janvier. Nous sommes pour le moins très surpris d'avoir à certifier par écrit à la Directrice financière que nous allons assumer nos responsabilités dans le cadre tendu de la clôture des comptes. Nous interprétons cette note comme un manque de respect et de reconnaissance de notre travail et comme une marque de défiance vis-à-vis de la finance de proximité.


En pleine période de clôture et à l'approche du séminaire de la Direction financière, il ne nous paraît pas opportun de rompre la cohésion des équipes. Cette note semble traduire un manque de confiance de la Direction financière sur l'implication et l'engagement de chacun de ses collaborateurs dans l'arrêté des comptes de l'entreprise.



Malgré un contexte 2011 difficile, marqué par la mise en place d'un système Ariane Il non stabilisé à ce jour, (*) par des processus de gestion pour lesquels nous avons encore un gros effort de pédagogie à faire auprès des opérationnels, par un modèle de gestion en cours de finalisation et par le changement d'organisation des services comptables, nous avons régulièrement réalisé les travaux d'analyse nous permettant de produire les situations budgétaires de nos domaines/secteurs.




Si les travaux tels qu'ils ont été effectués jusqu'à présent ne correspondent pas à ce que la Direction financière attend de nous, il nous semble urgent de revoir les procédures de gestion et les rôles et responsabilités des divers intervenants de la finance (finance de proximité, comptabilité, contrôle de gestion central...).

(*) estimation totale du coût total d’Ariane I et d’Ariane Il [non stabilisé à ce jour, comme le dit le courrier] environ 50 millions d’euros. [ la aussi la direction ne fournit aucun document sur d’éventuels appels d’offres, des cahiers des charges et encore moins des montants alloués !!!!]


Comme disait Rémy Pflimlin au journaliste du Monde le 15 novembre dernier désavouant un peu plus le Chef de l’Etat sur l’exemplarité qu’il exigeait des dirigeants publics: « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, des contrats de quelques milliers d'euros ce n'est pas un sujet ».

mercredi 18 janvier 2012

Des consultations « Psy » qui violent la loi à France Télévisions !

Des consultations « Psy » qui violent la loi à France Télévisions !

Souvenez-vous, dès le 4 octobre 2010, le blog de la Fédération CGC révélait que JLO était le cabinet conseil choisi unilatéralement par la direction de France Télé concernant la gestion risques psychosociaux après deux suicides et deux tentatives, en Alsace et au Siège.
Dès cette nomination unilatérale (les partenaires sociaux n’ont jamais été consultés), tout le monde cherchait d’ailleurs le responsable du cabinet…qui sitôt choisi, était parti en Polynésie « former » sur les dits risques psychosociaux.

Sur place, il ne laissait dans une travée au 1er étage du siège à France Télé qu’une « interface » salariée de JLO dont l’intitulé sur la carte de visite est censé en imposer : Consultante – Psychologue du travail.

Il faut dire que depuis, alors que les salariés en souffrance n’ont jamais été aussi nombreux, que les arrêts maladie pour état dépressif ont explosé comme le démontre le rapport rendu par la médecine du travail et que les syndicats sont appelés au secours dans des situations qui conduisent certains collaborateurs à envisager « le pire», le fameux cabinet J.L.O. Conseil (Ressources Humaines Responsables) comme il est écrit sous le titre, fait reparler de lui.

Cela contrebalance avec le fait que depuis la désignation de JLO Conseil la situation ne s’est absolument pas améliorée, tout au contraire, elle s’est dégradée jusqu’à atteindre des sommets. A quoi sert donc JLO et son interface dont les « prestations » sont semble-t-il payées à prix d’or ? (personne, aucun élu, n'a jamais eu le coût de celles-ci)

Alors que la discrimination syndicale comme toutes les formes de discriminations d’ailleurs, sont interdites et punies par la loi, voila que la fameuse interface laissée sur place par JLO fait des siennes.

« Si vous avez eu des problèmes, notamment dans votre carrière professionnelle, c’est sûrement à cause de vos fréquentations syndicales et de la proximité avec la CGC...ou plutôt de son représentant syndical [nommé pour l’occasion] c’est quelqu’un de dangereux…».

Comme il faut toujours faire attention à qui l’on parle, il aurait fallu que l’intéressée se renseigne un peu mieux sur son interlocuteur sous mandat CGC pendant des années.

De quel droit quelqu’un qui se dit « psychologue du travail » peut tenir ce genre de propos et valider la discrimination qu’exerce ainsi l’entreprise ? Si ces propos sont avérés - nous n’avons aucune raison de remettre en question la personne qui les a rapportés - ils sont inadmissibles et violent la loi.

La CGC saisi dès aujourd’hui son avocat et ne manquera pas, le cas échéant, de le mandater afin qu’il porte plainte pour diffamation.

mardi 17 janvier 2012

Pflimlin en voie de désarkozysation !

Pflimlin en voie de désarkozysation !

Après la fameuse formule de Rémy Pflimlin livrée le 5 mai 2011 aux journalistes de « Libération » : « Moi, je ne tutoie pas Nicolas Sarkozy », il semble selon Médiapart que « L’émission d’informations politiques hebdomadaire, Lagora, a disparu en toute discrétion de la chaîne France Ô chaîne du bouquet France Télévisions, en cette rentrée de janvier, remplacée par des rediffusions. »

« Malgré des protestations d'invités proches de l'Elysée » poursuit Médiapart « la direction de France Télévisions [donc Rémy Pfimlin] a supprimé la seule émission politique de France Ô, la chaîne de l'outre-mer. »

Ce n’est pas la première fois que Rémy Pflimlin prend ses distances…espérons que le contexte politico-électoral n’y est pour rien !!!!!

Dans un récent post du blog de la Fédération CGC Média du 4 novembre 2011 intitulé : « Rémy Pflimlin penche à gauche et tire à droite sur le site "Présidentielle 2012" mis en place par Bruno Patino », ce dernier choisissait de publier sur le site FTV sous la rubrique « EXCLUSIF », un papier au titre déjà assez explicite, est développé par la journaliste du site web de France Télévisions : « Un rapport de la Cour des comptes accable l'Hôtel Matignon et certains ministères. Il met en évidence des dépenses de communication sans justificatifs et sans appels d'offres… Ils contournent le Code des marchés publics et sont trop souvent incapables de justifier les prestations de conseil en communication qu’ils achètent : les ministères sont dans le collimateur de la Cour des comptes…».

C'est vrai que nous sommes en hiver, que l'atmosphère a tendance à se rafraichir et qu'en cette saison, il est difficile de prédire la force du vent avec certitude

lundi 16 janvier 2012

Lisez l'article Le Monde.fr avec l' AFP: La justice suspend le projet de fusion RFI-France 24

La fusion entre RFI et France 24 est au point mort.

La cour d'appel de Paris a ordonné, lundi 16 janvier, la suspension de la procédure d'information et de consultation relative au projet, tant que le comité d'entreprise de la radio n'aura pas eu communication du cahier des charges définitif de cette fusion.

"En l'état, le comité d'entreprise ne dispose pas d'une information complète lui permettant d'émettre un avis éclairé sur le projet de fusion envisagé", a jugé la cour d'appel, dans un arrêt consulté par l'AFP. Selon l'avocate de RFI, Me Elisabeth Laherre, le comité d'entreprise avait eu communication du projet de cahier des charges en septembre. Mais la cour d'appel souligne dans sa décision que ce texte est "susceptible de modifications et d'adaptation, compte tenu des divers avis émis", notamment"celui du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), consulté en dernier lieu".

Le comité d'entreprise de Radio France internationale avait fait appel d'un jugement en référé du 12 mai, qui avait rejeté sa demande de suspension des projets de réorganisation des services, du projet de rédaction unique, de nouvelles grilles des programmes et de fusion RFI-France 24 tant que le cahier des charges ne lui avait pas été communiqué.

NOUVELLE GRÈVE

Lundi, la cour d'appel a rendu trois autres décisions, confirmant toutes le jugement de première instance. L'une d'elles rejette la demande du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de RFI, de suspendre le projet de fusion tant que des éléments d'information complémentaires (organisation du travail, plan de formation, plan de reclassement et de reconversion) n'ont pas été fournis à son expert.

Dans le cadre du projet de réorganisation des services, il est prévu que RFI quitte la Maison de la Radio, à Paris, pour emménager près de la télévision France 24, à Issy-les-Moulineaux. Cent vingt-six départs volontaires sont prévus, selon la direction.

Cette décision coïncide avec une nouvelle grève à RFI, les salariés ayant voté un arrêt de travail démarrant lundi à "0 heure, pour une durée indéterminée".