Jusqu’à
quand le Gouvernement et le Chef l’État vont-ils tolérer de se faire pointer du
doigt et d’être rendu responsable de tous les maux par Pflimlin la fausse
victime qui manie chantage et menaces au quotidien ?
Dans un article signé Marie de Vergès paru dans « Le Monde.fr »
du 13/11/12 et intitulé : «France
Télévisions : la réduction de la masse salariale au centre des débats», on penserait
presque que la journaliste tente de faire passer Pflimlin pour une victime !
« La direction du groupe public ne cesse
d’alerter les pouvoirs publics sur les "dommages"
que risque d'occasionner la diète qui lui est imposée. Ce, alors même que
France Télévisions est confrontée à une chute de ses ressources publicitaires
évaluées à plus de 60 millions d'euros. »
Pour
un peu, le lecteur pourrait croire à un mauvais conte où :
- l’État serait le grand méchant loup,
- Martine Martinel serait la vilaine fée qui se serait penché un peu trop
près sur le berceau de la télé publique
- et Pflimlin serait le vilain petit canard qui subirait brimades et
injustices…
IL N’EN N’EST RIEN bien
évidemment…C’est même tout le contraire.
Pflimlin est en réalité le grand responsable de la
chienlit qui règne à France Télévisions.
En
sermonnant, pilonnant, en
accusant et en menaçant les pouvoirs publics au quotidien par voie de
Presse, il essaie de jouer les victimes
en pointant du doigt le « coupable » idéal: l’État qu’il prend ainsi en otage sous le
mensonger prétexte qu’il serait « le
seul rempart » contre lui !
C’est minable d’aller impliquer ainsi fallacieusement l’actionnaire
sur les soi-disant « conséquences de cette austérité » comme Pflimlin le fait et avait déjà tenté de le
faire, devant le Sénat le 24 octobre dernier en le faisant passer pour l’infâme responsable de tout ceci qu’on va
jusqu’à menacer s’il n’allonge pas plus de pèze :"Ce sont
bien plus de rediffusions, c'est la question de notre place en régions et en
outre-mer, ce sont moins d'investissements dans la création, ce sont des
conséquences sévères sur l’emploi à France Télévisions et dans les secteurs qui
vivent des commandes de l'entreprise…".
Lamentable.
En coulisses Pflimlin n’a pas de mots assez
violents contre la très
sérieuse députée PS Martine Martinel particulièrement soucieuse de
l’utilisation des deniers publics et « auteure » de plusieurs rapports
sur l'audiovisuel public où dans
le dernier en date, elle
constatait notamment "un pilotage insatisfaisant des effectifs qui n’ont cessé de croître", avec Pflmlin. (voir la dépêche AFP en fin
de post)
A l’arrivée de Pflimlin les ETP étaient de 10.300 pour
une masse salariale de 848M€.
Deux ans plus
tard, ils ont fait un bon à quasiment 10.581 et une masse salariale de 931M€…chiffre qui devrait encore augmenter et passer à
10.757 en 2013 pour atteindre une masse salariale de 945 M€ que Pflimlin a fait passer à quasiment
d’1 milliard d’euros pour le groupe France Télévisions fin 2012
Voyez le tableau ci-dessous.
Martine
Martinel notait, entre autres, que le plans de départ mis en place par
l'entreprise, sous Carolis avait " coûté 58 millions d'euros sans
impact sur les effectifs". au
lieu de faire les économies annoncés aux Tutelles.
Pflimlin peut
bien expliquer à qui veut encore l’entendre (il n’y a quasiment plus personne) que
Martine Martinel raconte n’importe quoi
et que les recrutements dont elle parle étaient bien compris dans la masse
salariale, sont des régularisations et non des embauches, c’est faux et
archi faux. C’est Martine Martinel qui
dit la vérité et c’est même Ajdari le financier de Pflimlin qui le confirmait avec
ses 650 départs dans son interview encore au quotidien «Le Monde » le 6
décembre 2011.
En parfaite
cohérence avec « La Lettre A » du 19/10/12 qui indiquait :
« Conduire un plan de départs
volontaires tout en faisant bondir la masse salariale: c'est la curieuse équation tenue ces deux
dernières années par le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin. Selon un document
Interne, le plan social mené en 2011 et 2012 aura touché 650 postes à la fin de l'année. Mais dans le
même temps, les effectifs de France Télévisions, auront crû de 10.292 à 10.581
équivalents temps plein (ETP). Loin de la "stabilisation" annoncée
l’an passe par Martin Ajdari, le DG délégué à la gestion, dans le cadre du
contrat d'objectifs et de Moyens (COM) conclu avec l’État.
Le plus étonnant réside dans l’explosion de la masse
salariale, passée de 863 à 931 millions
d'euros en deux ans. Explication vraisemblable, la direction de France
Télévisions a surtout recruté des directeurs, en marge du plan social. II
apparait ainsi que le coût salarial moyen (annuel) bondit de 83.800€ à 88.000 €. Au total, le surcoût de la masse salariale de 2010 à 2013
atteindrait 97,2 millions d’euros.
Soit à peu près le montant de l’économie réalisée par le groupe sur les
coûts de diffusion liés à la fin de
l'analogique. Elle aura donc été vite mangée. »
Pflimlin le
Pinocchio du PAF raconte donc des craques alors que Martine Martinel et « La Lettre A » disent vrai.
Passer de 10.292 en 2010 à 10.757 fin 2012, soit 465 de delta en plus en ayant perdu quelques 650
emplois au passage (dixit Ajdari donc), ça veut dire que ce "delta" n’étaient donc pas dans la masse salariale, sinon pourquoi aurait-elle explosé ?!…et qu'avec quasiment 11.000 ETP
au global au niveau du groupe Pflimlin a recruté autant comme autant en créant plus de 1.100 emplois.
Faire fuiter
ensuite de pseudos infos sur les 500
licenciements d’un plan social comme l’écrit donc « Le Monde » et
qui pourraient "très
probablement s’élargir selon une
source proche de la direction"
en doublant pour atteindre 1.000
départs, chiffre donné hier par une dépêche « AFP » mais aussi
dans « Le Figaro », c’est pitoyable.
Le Chef l’État, le Gouvernement,
les Tutelles, les Chambres ne peuvent tolérer plus longtemps d’être traînés
dans le boue et d’être rendus responsables de maux à venir mais surtout
passés dont Pflimlin, la fausse victime, est absolument responsable.
Voici la dépêche AFP mentionnant des extraits du dernier rapport
Martinel:
« Un rapport parlementaire sur l'audiovisuel
public, publié mercredi, dénonce "des efforts de gestion
insuffisants" chez France Télévisions et le "bilan financier
désastreux" des plans de départs
volontaires lancés au sein du groupe entre 2009 et 2012.
Son rapporteur, la députée PS Martine Martinel,
tacle aussi l’État, qui "ne sait
pas ce qu'il attend du groupe. Il ne cesse de multiplier ses missions, tout en
lui demandant de réaliser des économies. Il lui demande de se défaire de la contrainte
de l'audience tout en exigeant de ses programmes qu'ils fédèrent le plus large
public".
Ce rapport sur les crédits en faveur de
l'audiovisuel public en 2013 a été adopté mercredi en commission des Affaires
culturelles pour avis. Une large place y est consacrée à France Télévisions. La
députée se montre tout particulièrement critique quant à la gestion du groupe
public, qui emploie 10.000 personnes.
"Si le pilotage d'une entreprise totalement
dépourvue de visibilité sur ses ressources et ses missions ne saurait être une
tâche aisée, force est de constater que
la direction du groupe n'a pas fait les efforts de gestion auxquels elle s'est
engagée", constate Mme
Martinel.
Les effectifs ont augmenté de 1,8% en 2011, selon le rapport, alors que
le groupe s'était engagé à une stabilité
en 2011 et 2012, puis à une "inflexion" de 5% entre 2013 et 2015.
Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, a
réaffirmé mercredi devant le Sénat que
la réduction des effectifs pourrait aller au-delà de 5% dès 2013, en raison d'une baisse des dotations
publiques.
"Au cours des premiers mois de 2012, l'augmentation des effectifs
s'est poursuivie à France
Télévisions" tant en terme de permanents que non permanents, "ce qui
traduit un pilotage insatisfaisant des effectifs même si le calendrier
électoral a pu engendrer ponctuellement un surcroît d'activité", selon le rapport.
"Il est paradoxal de constater une augmentation
globale des effectifs alors que la mise
en place de l'entreprise unique et le dispositif de départ volontaire à la
retraite (2009-2012) auraient dû conduire à une diminution de ces
derniers", relève-t-il.
Martine Martinel se montre encore plus sévère
avec Patrick de Carolis, le prédécesseur de M. Pflimlin, dont le plan de départ
à la retraite sur la période 2009-2012 aura coûté "58 millions d'euros
sans impact sur les effectifs". Pour elle, le bilan de ce plan est
"financièrement désastreux".
La mise en place de l'entreprise unique, voulue par Nicolas Sarkozy et mise
en place par M. de Carolis, est "une erreur", selon ce rapport.
France 2, France 3, France 4, France 5 et France
Ô sont réunies au sein d'une entreprise unique depuis la loi du 5 mars 2009
réformant l'audiovisuel public: or cette nouvelle structure "n'a permis de
dégager aucune économie et les effectifs ont continué d'augmenter",
affirme le document. »...