vendredi 2 octobre 2015

L’éphémère directeur des sports, de Canal + Thierry Thuillier qui quitte le groupe attendrait que TF1 l’appelle !



L’éphémère directeur des sports, de Canal + Thierry Thuillier qui quitte le groupe  attendrait que TF1 l’appelle ! 

En quelques lignes, « L’Obs » en collaboration avec l’AFP, annonçait le départ de Thierry Thuillier de Canal + après quelques semaines seulement et visiblement un mois sans affectation.

Voici ce que dit l’article « L'hémorragie continue à Canal+. Thierry Thuillier, éphémère directeur des sports, quitte le groupe, remplacé par un proche de Vincent Bolloré. L'ex-directeur des sports de Canal+, Thierry Thuillier, quitte le groupe après être resté sans affectation pendant un mois.

Vincent Bolloré, nouveau patron de Vivendi et de sa filiale Canal+, a ces dernières semaines remplacé les principaux dirigeants de la chaîne.

Recruté en juin 2015, Thierry Thuillier aura fait un passage éclair dans le groupe, remplacé dès le début du mois de septembre à la tête des sports par Thierry Cheleman, un proche du nouveau propriétaire de Canal+.

Agé de 52 ans, Thierry Thuillier a commencé sa carrière comme reporter à TF1, avant d'intégrer France 2 en 1994 comme grand reporter au service étranger. Il est devenu rédacteur en chef du service étranger en 2000, puis du pool de la rédaction de France 2.

Nommé rédacteur en chef du 20 heures en 2007, il avait ensuite rejoint  iTélé en 2008, avant de revenir à France Télévisions en 2010. »

Ce que ne dit  pas l’article, c’est que l’intéressé pressenti pour diriger l'agence de presse et société de production CAPA (Chabalier et Associates Press Agency) aurait une clause au document qui finalise son départ qui lui interdirait  de travailler pour la concurrence avant mars 2016 !  

Thierry Thuillier pourrait profiter de ce délai pour boucler la boucle et retourner à TF1 où il a commencé….sauf qu’il ne s’y verrait que « Numéro 2 » en charge de l’Info   aux côtés du remplaçant de Nonce Paolini (la rumeur avance le nom -  aussi étrange que cela puisse paraître – de  Gilles Pélisson neveu de Gérard Pélisson cofondateur du groupe  Accor et administrateur de TF1) !!!!

Que deviendrait alors Catherine Nayl ?

"La rançon d'un certain amateurisme" écrit "Capital" sur le CSA de Schrameck.

Olivier Schrameck n'est plus directeur de cabinet comme il l'était jusqu'en 2002 au service de Lionel Jospin, non. Il "ne gère donc plus la France"....tout juste l'audiovisuel et visiblement, il est loin, très loin d'y parvenir.

"Capital" s'interroge sous la plume de Claire Bader  "CSA : Mais à quoi sert le gendarme de la télé?"
(article mis à jour le 01/10/15 à 18:37)..

Si la question se pose- et elle se pose- c'est bien évidemment parce qu'au lieu d'avoir rendu l'instance inattaquable et exemplaire, lorsque François Hollande l'y a nommé en janvier 2013, Olivier Schrameck n'a fait que l'opacifier et y placer la suspicion en permanence, au moins par manque de transaparence, à la moindre occasion. 

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article en question.

"Doté de nouveaux pouvoirs, dont l'hypersensible nomination du PDG de France Télévisions, le Conseil supérieur de l'audiovisuel est assailli de reproches. La rançon d'un certain amateurisme... malgré des salaires plantureux. 

Pourvu qu'elle réussisse ! Au CSA, on croise les doigts. Fin août, Delphine Ernotte a pris la présidence du groupe France Télévisions. Un sacré pari pour l'institution qui l'a nommée : l'ex-directrice exécutive d'Orange est novice dans l'audiovisuel

Alors les sages déroulent à nouveau leur argumentaire. Sylvie Pierre-Brossolette met l'accent sur «la connaissance du numérique» de l'élue; Nathalie Sonnac table sur «ses compétences de gestionnaire»; quant au président, Olivier Schrameck, il défend sa méthode. «Ce choix est le résultat d'une longue procédure. Nous nous sommes renseignés sur les personnalités de 33 candidats, nous avons lu avec une extrême attention leurs projets stratégiques, et nous avons mené plus de 17 heures d'audition.» 

Pas le droit à l'erreur. La dernière fois que le CSA a choisi un profil de manager - Mathieu Gallet, il y a un an, prenait la tête de Radio France - cela s'est mal passé. Le jeune réformateur a déclenché la plus longue grève de l'histoire de la Maison ronde : 28 jours. Le tout sur fond de dépenses inconsidérées en moquette et boiseries. Mme Ernotte, elle, doit vite faire oublier le brouhaha autour de sa nomination. 

Manque de transparence, favoritisme : trois plaintes (dont deux classées sans suite) ont été déposées et deux recours au Conseil d’État restent pendants ! (ainsi  une nouvelle procédure depuis le 14/09/15, ndlr) 

François Hollande pensait éteindre toutes les polémiques en rendant au CSA le pouvoir de nommer les patrons de l'audiovisuel public. C'est raté. De même le nouveau rôle de régulateur économique confié au Conseil provoque-t-il des remous.

Un jour, il refuse le passage en gratuit de LCI et de Paris Première. Le lendemain, le Conseil d’État retoque sa décision. 

Quand il attribue à Pascal Houzelot une fréquence gratis pour créer "Numéro 23", une chaîne de la diversité, le microcosme s'interroge. Quand le même Houzelot la met en vente 88 millions d'euros trois ans plus tard, sans avoir tenu ses engagements éditoriaux, on crie au scandale. 

Le CSA se tromperait-il tout le temps ? Où est-ce le lot de tout arbitre dans un monde cathodique par nature hystérique ? «Le CSA dispose d'importants pouvoirs, il doit les assumer, sermonne Patrick Bloche, président des affaires culturelles à l'Assemblée nationale. Le renouvellement naturel des mandats, deux tous les deux ans, va permettre de professionnaliser le collège.»

Pour l'instant, c'est un drôle de comité de huit profils divers (trois journalistes, deux conseillers d'Etat, une économiste, un ancien sénateur et un ingénieur) bombardés là un peu par hasard. Exemples, Sylvie Pierre-Brossolette, ancienne dirigeante du «Point», s'est vu proposer le poste au détour d'un déjeuner de travail par Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale. La haut fonctionnaire Francine Mariani-Ducray a été mobilisée au pied levé par l'Elysée. Patrice Gélinet, présentateur de «2 000 ans d'histoire» sur France Inter, a reçu un coup de fil de son ami Michel Boyon, l'ancien président du CSA. Même Olivier Schrameck jure n'avoir jamais pensé à ce siège. «La proposition m'a été faite très peu de temps avant l'échéance par le président de la République», raconte l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin. 

Sont-ils formés ? Oui, trois jours dispensés par l'Institut national de l'audiovisuel pour avoir quelques notions sur les fréquences. Reste donc aux 280 agents du CSA, juristes et techniciens, la charge de les briefer. «Pendant un an, on est dans le bleu», admet Patrice Gélinet. Sur la façon de mener les auditions, pas davantage de mise à niveau. Un candidat à la présidence de France Télé qui disait prendre le métro s'est vu demander: «Pourriez vous énumérer les stations de la ligne 12 ?»

Si encore un galvanisant esprit d'équipe les unissait... Mais à force de fuites dans la presse, c'est plutôt la méfiance qui prévaut. «Tout le monde accuse tout le monde de parler», glisse Mémona Hintermann. De quoi troubler la sérénité des débats, comme l'admet à demi-mot Olivier Schrameck. Ici, le moindre désaccord peut tourner à l'altercation. Lors d'une visite du Premier ministre égyptien au CSA, Mémona Hintermann et Nathalie Sonnac se sont ainsi vivement querellées. L'ex-grand reporter s'était inquiété auprès du visiteur du respect des droits de l'homme au Caire. Une attitude inopportune aux yeux de sa collègue universitaire. «Je ne suis pas là pour subir des avanies, confie à froid la journaliste. Si mon travail devient impossible, je peux très bien démissionner... »

Serait-elle blasée ? Chaque sage dispose d'un immense bureau (avec vue sur la Seine pour les plus anciens), d'une assistante, de 7.000 euros annuels pour ses frais de représentation et, surtout, de 9.000 euros net par mois. Enfin, les conseillers se partagent un pool de trois chauffeurs, le président ayant un factotum personnel.  

Olivier Schrameck émarge, lui, à 12.000 net et est entouré d'un directeur de cabinet et d'un dircab adjoint, comme un ministre. Quand il reçoit ses homologues européens, c'est toujours grand style : soirées au palais Garnier (10.000 euros) ou à la Philharmonie de Paris (20.000 euros) pour conclure les travaux. Résultat ? A l'heure où d'autres autorités indépendantes sabrent dans les coûts, le CSA a gardé son confortable budget, de 35 millions d'euros. [et la retransmission de  l'audition des tierssur le projetr de cession de Numéro 23, le 28 septembre dernier aurait coûté trop cher?! (dixit)...mais c'est se moquer du monde! ndlr] «Parce que nous avons de nouvelles missions à assurer», plaide Schrameck. Une seule consolation, ses conseillers travaillent vraiment. La moindre des choses ? «Ce n'était pas le cas de tous leurs prédécesseurs», sourit un collaborateur. 

Les chiffres qui fâchent
- 28 jours de grève à Radio France depuis l'arrivée de Mathieu Gallet 
- 5 recours contre le choix de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions 
- 88 millions d'euros, le prix de vente de Numéro 23, un canal donné gratis par le CSA trois ans plus tôt. 

À la tête du CSA, Olivier Schrameck, défend son poste : 

Olivier Schrameck préside le CSA depuis janvier 2013. Les uns lui reprochent d'avoir trop de pouvoir, les autres d'être sous influence.
En mai devant les députés, il déclare : "Le délibéré du CSA n'a manqué à aucun de ses devoirs fondamentaux".
En juillet à Capital, il nous confiait : "Nous avons mené plus de 17 heures d'audition pour France Télévisions".

Claire Bader

FO sort la brosse à reluire pour Ernotte.

C'était hier, jeudi 1er octobre, le premier CCE de France Télévisions auquel participait Delphine Ernotte...Elle n'a pas été déçue par la déclaration de FO, brossant et re-brossant dans le sens du poil.

L'ami Facebook de Nadine a rédigé un message de bienvenue à celle qui trouve que la télé d'homme blanc de plus de 50 ans ça doit changer!







Eric Vial  (au milieu sur la photo, à gauche du barbu à lunettes et à droite du sosie d'un président de la République...à vous de découvrir lequel ), délégué force ouvrière, candidat malheureux aux dernières municipales sur la liste "Vivons Brumath"), lit en séance devant des élus médusés voire gênés pour certains, le petit mot de bienvenue que son organisation a rédigé:


Ça commence ainsi "FO vous souhaite madame la présidente une cordiale et fraternelle bienvenue"...(sic)
et après un blablabla habituel, de conclure  "FO vous souhaite madame la présidente un excellent mandat"...(sic)

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Cherchez l’analogie avec une société qui s’appelle France…… !

Cherchez l’analogie avec une société qui s’appelle France…… !
« La compagnie Air France existera très certainement toujours. Est-ce qu'elle sera française ou pas? », déclarait Bruno Leroux président du groupe socialiste à l'Assemblée au micro de France Info ce Invité ce vendredi 2 octobre.
Et d’ajouter « Il y a des compagnies du golfe qui regarde de notre côté ».
Pendant ce temps-là sur Europe 1, Alexandre de Juniac le président d’Air France indiquait "Malheureusement nous allons devoir recourir un important plan de réduction d'emplois (plusieurs milliers d’emplois)…pour maintenir Air France dans les grands mondiaux et de faire repartir la croissance de nos lignes".
Et si, comme le dit la patron des députés socialistes, la logique était la même pour une autre société nommée France que certains s'apprêtent à casser et "mettre en l'air" !

jeudi 1 octobre 2015

Schrameck et l'instance qu'il préside, au-dessus des lois ?

Ce jeudi 1er octobre Marianne publie sous la plume d'Arnaud Bouillin un article intitulé  "Le CSA en mode strip-tease".
 
Il y est question de la procédure lancée le 14 septembre dernier par les syndicats SNPCA-CGC et CFDT de la télé publique, qui dénoncent l’opacité ayant entouré le processus de désignation à la présidence de France Télévisions modifiée depuis Radio France et mise en place par le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ex directeur de cabinet de Lionel Jospin.
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir cet article:
 
« Circulez, y a rien à voir », répète Olivier Schrameck, le président du CSA, depuis la désignation de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions. Deux syndicats veulent en avoir le cœur net : ils ont demandé au gendarme de l’audiovisuel de se mettre à poil…

L’élection de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions, qualifiée par certains de pantalonnade tant elle semblait jouée d’avance, n’a pas fini de faire causer. Les syndicats SNPCA-CGC et CFDT de la télé publique, qui dénoncent l’opacité ayant entouré la désignation de la nouvelle patronne par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), ont réclamé un tas de documents à l’instance : les procès-verbaux de plusieurs réunions, les notes des huit membres du CSA prises à ces occasions, ainsi que l’ensemble des mails, sms et courriers échangés entre ces derniers et les différents candidats. Le CSA est une autorité indépendante. Indépendante vis-à-vis du pouvoir politique. Ce qui ne l’exonère pas d’avoir des comptes à rendre aux citoyens.
 
Dans un courrier charmant envoyé le 14 septembre dernier (voir ci-dessous), le cabinet d’avocats Feltesse, Warusfel, Pasquier & Associés invite donc le CSA à ouvrir ses archives. Pas de réponse pour l’heure. Si le collège présidé par Olivier Schrameck continue de se murer dans le silence, les syndicats ont prévu de saisir la CADA, la Commission d’accès aux documents administratifs. Laquelle s’est prononcée il y a quelques mois au sujet précisément… d’un manque de transparence du CSA.
 
La décision portait sur un autre sujet que France Télévisions. Mais ses attendus sont clairs.
 
- Primo, « les documents produits et reçus par le CSA dans le cadre de ses missions de service public constituent des documents administratifs soumis au droit d’accès prévu par la loi du 17 juillet 1978 ».
 
- Deuzio, le secret des délibérations, si souvent brandi par Schrameck, « ne fait pas obstacle à la communication des documents qui ont servi de fondement aux décisions adoptées par le CSA. »
 
En clair, hormis le vote des membres, toute la phase préparatoire est censée être publique. Dans un communiqué solennel diffusé en juin dernier, le CSA avait réaffirmé sa « plus stricte impartialité » dans le choix de Delphine Ernotte. Pas d’interventions, donc, d’Olivier Schrameck en faveur de l’ex-directrice d’Orange, comme la presse a pu s’en faire l’écho ici, iciou encore là.
 
Espérons pour l’avenir de cette noble instance que les mails et les textos de ses membres, quand ils seront disponibles, raconteront la même histoire. Celle d’une autorité collégiale, qui « a voté en son âme et conscience, sans aucune pression, qu’elle soit politique, économique ou personnelle »…



 
 

 
 

Schrameck va-t-il sauver la mise à son ami Houzelot ?

Schrameck va-t-il sauver la mise à son ami Houzelot ? 

Alors même que comme l’avait révélé dès le 28 septembre le blog CGC Média, les auditions des tiers concernant spécifiquement le « Projet de cession de Numéro 23 au groupe NextRadioTV » n’ont pas été retransmises – problème de coût soi-disant ! – la revente des fréquences publiques de la TNT obtenues gratuitement devient tès encadrée et très compliquée.
 
En effet, une série de dispositions limite la possibilité de revendre une chaîne et renforce la fiscalité applicable. « Numéro 23 » pour lequel le CSA n’a pas encore rendu son avis, est indirectement impacté… « Numéro 23 » la chaîne de Pascal Houzelot, intime d’Olivier Scharmeck, que ce dernier avait pourtant mis en demeure, cet été, s’agissant du « respect de ses obligations en 2014 ».
 
L’annonce au printemps dernier par Pascal Houzelot lui-même de de la revente à NextRadioTV (BFM TV, etc.) le groupe d’Alain Weill pour près de 90M€, deux ans et demi seulement après son attribution, avait provoqué un déferlement d’indignations. La classe politico-médiatique avait, à juste titre, crié au scandale. 
 
C’est dans un tel contexte que les pouvoirs publics qui veulent lutter contre la spéculation dans la revente des chaînes, ont décidé d’agir.
 
Deux textes viennent coup sur coup limiter l’intérêt mais aussi les possibilités de telles transactions. Marina Alcaraz pour « Les Échos » l’explique très simplement.
 
- Changement sur les plus-values
« Tout d’abord, dans le projet de loi de finances présenté ce mercredi, figure une disposition mettant fin à l’exonération des plus-values dont bénéficie la cession de titres d’une société de télévision, dans le cas d’un changement de contrôle. Le gouvernement propose d’imposer ces plus-values à 19 %, sous certaines conditions. Sont visées les cessions agrées par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) à compter du 30 septembre ». Cela toucherait donc « Numéro 23 » si la cession se faisait car nous écrivons cet article le 1er octobre !
 
- Alourdissement de la fiscalité
« Cette loi pourrait s’ajouter à un deuxième alourdissement de la fiscalité sur les cessions. Dans une autre proposition de loi relative « au deuxième dividende numérique », une disposition a été introduite. En fonction de la durée de détention d’une fréquence, la taxation de sa cession pourra ainsi passer de 5 % à 20 % du prix de vente. Avec une limite, toutefois : le montant de la taxe ne pourra excéder 26 % de la plus-value brute de cession des titres. En clair : la revente d’une fréquence pourra donc être doublement taxée : d’abord, sur le prix de cession, ensuite sur la plus-value de cession, du moment que l’on ne dépasse pas un plafond. De quoi réduire l’intérêt de certaines reventes. » 
 
Le texte doit être présenté lundi au Sénat…. Il devrait normalement être adopté et la loi promulguée dans la foulée.
 
Enfin, le texte fixe une nouvelle règle au CSA, en ce qu’elle prévoit que l’agrément accordé à une modification de contrôle direct ou indirect devra « tenir compte » du respect des obligations de programmation de la chaîne, durant les deux dernières années.
 
La notion de « tenir compte » permettra-t-elle à Schrameck de finasser comme il l’a fait avec les soi-disant préconisations du Conseil constitutionnel concernant le processus de désignation pour la présidence de France Télévisions contesté de toutes parts ? C’est peu probable.
Si tel était le cas, le tollé serait général après la mise en demeure qui n’a semble-t-il pas été suivie d’effet et qui, en quelque sorte, conditionnait l’agrément.
 
Schrameck dans un CSA qu’il n’a cessé de diviser, ne s’y risquera vraisemblablement pas….les risques de contestation derrière seraient bien trop grands.

"Plus belle la vie" bientôt british!

Selon nos informations, ITV l'un des plus un important réseau de télévision privée au Royaume-Uni ,serait sur le point de racheter "Telfrance" qui produit "Plus belle la vie" diffusée  depuis 2004 sur France 3, émission avec laquelle déclarait "avoir grandi" l'ex Orange propulsée à France Télé le 23 avril dernier (prise de fonction 22 août) !
Les aller-retour  Paris-Londres-Paris pour l'un sinon les deux fondateurs du groupe Christophe Nobileau (du même think-tank que Nathalie Sonnac et Françoise Miquel) et Fabrice Larue se seraient multipliés ces dernières semaine en vue d'un finalisation.

Rappelons que "TelFrance" est logé sous le holding "Newen" créée par Fabrice Larue d'où est issue la nouvelle directrice générale déléguée de FTP, MFP et FTD à France Télévisions nommée par l'ex Orange.
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"TelFrance" connue donc pour la série phare de France 3, « Plus belle la vie », est donc producteur d'« Anarchy », série coécrite par le dircab de France Télé Stéphane Sitbon-Gomez et son pote Boris Razon en charge de France 4  mais également  de l'émission- jeu « Harry », diffusé sur France 3....

FICHAGE DES SALARIES A FRANCE TÉLÉVISIONS: Des fiches déjà partielllement détruites malgré la décison de Justice !

La CFDT comme le SNJ et le SNPCA-CGC plus que sceptiques sur la volonté de la direction de faire la lumière sur ce système de fichage...et pour cause.
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir le compte rendu de la CDFT à une nouvelle réunion organisée sur le sujet. Nul n'est besoin d'en rajouter, le texte est assez parlant:
 
FICHAGE DES SALARIES A FRANCE TÉLÉVISIONS : Ceinture et bretelles !
 
La Direction a organisé une deuxième réunion sur le dispositif dit de revue de personnel, le
29 septembre 2015. Après avoir reconnu qu’elle n’avait pas respecté les règles imposant une information et une consultation préalables des instances représentatives (CHSCT et CE), bref une entrave délibérée, la Direction avait annoncé que le système serait « abandonné » et les documents détruits.
 
Ce n’est pas la première fois que la Direction se dispense de l’avis des représentants du personnel sans que cela l’empêche de dormir.
 
Faut-il donc que ce qui a été commis soit grave pour qu’elle reconnaisse ses torts. Dans cette affaire, il y a le fond et la forme.
 
Si ce n’est que la forme qui n’a pas été respectée mais que le fond ne prête pas à conséquence, pourquoi vouloir détruire tous les éléments de preuve et ne pas les restituer tels quels, ce qui serait une manifestation évidente de bonne foi et de repentir sincère ?
 
On peut donc raisonnablement estimer que cette volonté déterminée de passer ce système en douce doit comporter un certain nombre d’éléments contestables, peut être illégaux. La forme est donc grave quand elle rejoint le fond.
 
C’est la raison pour laquelle la CFDT a saisi sans attendre la justice accompagnée dans cette démarche par le CGC et le SNJ, afin qu’il soit clairement interdit à la Direction de France Télévisions de détruire tout élément de preuve.
 
Au cours de cette deuxième réunion, la Direction a confirmé sa volonté de « restituer » individuellement aux salariés les éléments d’ « évaluation » qui auraient été portés sur eux et ce, au cours des entretiens individuels. Cela semble bien répondre à une préoccupation de FO qui considérait que ces fiches ne pouvaient être rendues telles quelles et avait tendu la perche à la Direction pour « aménager » le rendu des documents.
 
Nous restons plus que sceptiques face à cette opération d’autant que des rumeurs circulent sur la destruction précipitée de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à une fiche.
 
Un relevé de décisions a été transmis aux organisations syndicales afin de légitimer la « restitution » envisagée. La CFDT ne signera pas ce document car il n’est pas question d’en rester là et comme nous l’avons déjà dit et répété, nous n’avons aucune confiance dans une Direction capable d’une telle transgression de la loi, sachant que ce sont ceux qui ont institué le dispositif clandestin qui sont chargés de le restituer.
 
Si la CFDT a participé aux deux réunions sur l’affaire des fiches c’est pour obtenir le maximum d’éléments, certainement pas pour mettre fin à la crise comme le prétend FO qui, après s’être vantée d’avoir découvert le pot aux roses a l’air de vouloir tout faire pour mettre fin à l’ampleur qu’a pris le scandale.
 
La justice est saisie et au vu des résultats que donneront les procédures, nous verrons s’il y a lieu de passer l’éponge sur une bévue regrettable ou de sanctionner ceux qui auraient gravement enfreint la loi.
 
LISTE DES ETABLISSEMENTS CONCERNES, d’après les déclarations de la Direction!
 
France 3 Nord-Ouest Revue finalisée à 100%
France 3 Sud-Est Revue finalisée à 100%
France 3 Sud-Ouest Revue finalisée à Montpellier et Toulouse
France 3 Nord-Est Revue finalisée à Dijon
Corse Revue finalisée à 100%
Filières Production Uniquement les managers
Malakoff et Outre-Mer 1ères Revue finalisée à 100% (là où sévissait Cécile Lefèvre, ndlr)
Siège
Sont finalisés :
Techno-Fab
ISI
France 4
Rédactions France 2 – France 3
Rédaction web
Moyens Info et Coordination
Juridique
Les autres services du Siège sont partiellement concernés.

Les propos à connotation raciale, sexiste et discriminatoire tenus par Delphine Ernotte au micro d’Europe 1 doivent être sanctionnés au même titre que viennent de l’être ceux d’une députée.

Les propos à connotation raciale, sexiste et discriminatoire tenus par Delphine Ernotte au micro d’Europe 1 doivent être sanctionnés au même titre que viennent de l’être ceux d’une députée.
 
La loi n°2014-173 du 21 février 2014 - art. 15 est claire : « Constitue une discrimination directe la situation dans laquelle, sur le fondement de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race, sa religion, ses convictions, son âge, son handicap, son orientation ou identité sexuelle, son sexe ou son lieu de résidence, une personne est traitée de manière moins favorable qu'une autre ne l'est, ne l'a été ou ne l'aura été dans une situation comparable. » 
 
A triple titre, celle que Schrameck and co propulsait le 23 avril dernier pour remplacer Pflimlin, a par conséquent violé la loi.
 
Depuis ses propos au micro de Jean-Pierre Elkabbach le  mercredi 23 septembre « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change », les réseaux sociaux se sont enflammés et les appels au départ de celle qui les a tenus se sont multipliés.
 
Des tweets comme celui qui suit, sont légion (nous avons volontairement noirci le qualificatif)
 
Manuel Valls le Premier ministre indiquait ce matin devant les parlementaires s’agissant des propos de Nadine Morano condamnés par son propre camp ce mercredi "Marianne n'a pas de race, pas de couleur" 

A l’identique « La télé publique est pour tous quel que soit l’âge, elle n’a pas de race, pas de couleur »…

Il ne peut y avoir  deux poids, deux mesures monsieur le Premier ministre.
Vous ne pouvez pas appeler à des sanctions immédiates et claires contre une députée européenne de l’opposition et ne pas les appliquer à celle qui représente l’État dans ses missions d’éducation, d’information mais aussi de divertissement !
Il en va de la crédibilité même de l'exécutif qui se doit en la matière, vous le rappeliez, d'être exemplaire
Delphine Ernotte n’a rien à faire à France Télévisions avec un tel discours qui déshonore les personnels et qui en plus d’être sexiste, raciale et discriminatoire, est totalement mensonger.
Il suffit de reprendre, le rapport  d'enquête que rendait l’année dernière  « Allodiscrim »  sur les discriminations constatées au sein de France Télévisons  du mois d'octobre 2012 au mois de décembre 2013.
Plus d’une quarantaine de dossiers avaient été ouverts sur la période « majoritairement par des cadres du siège parisien, (50% hommes, âgés de plus de 40 ans) »la couleur de peau n’en déplaise à Delphine Ernotte,  n’est pas mentionnée !!!!
Que nous apprend ce rapport en son point 8 de façon plus approfondie, que « La majorité des plaintes concerne une atteinte de nature économique avec en tête des discriminations la classification (p16). »
Enfin que « 95% des plaignants indiquent avoir effectués des démarches sans succès avec leur hiérarchie et 75% auprès du CHSCT ».
Elle repassera donc l’ex Orange avec ces théories fumeuses relayées par la ministre de la Culture qui disait être d’accord avec elle au micro d’Inter !
Allons monsieur le Premier ministre et vous monsieur le Président de la République, mettez en application vos propres indignations et sanctionnez comme vous souhaitiez à l’Assemblée Nationale, ce matin, que le soit immédiatement « celle qui avait dérapée »

mercredi 30 septembre 2015

France Télévisions: Après le scandale des fiches secrètes de salariés, le scandale des fiches de taxis.

Alors que les inconditionnels alliés de la direction indiquaient dès hier soir qu'après avoir "discuté"  avec celle dernière, on allait "vers le fin de la crise concernant les fiches secrètes dévaluation" "plus de 60 % des personnels de France Télévisions ont été fichés à leur insu par leur hiérarchie", nouveau scandale des fiches de taxis: celui des fiches de taxis .
"Le Canard enchaîné" de ce mercredi 30 septembre, titre dans une pleine page "Une chasse aux notes de taxi sème la panique à France télés"...et d'indiquer "Il y en a pour 2 à 3 millions d'euros par an. La Cour des comptes exige des justificatifs, course par course. Une dizaine de dirigeants ont des sueurs froides".

A France Télé c'était donc "open taxi"....matin, midi et soir pour certains et certaines -  quelques un(e)s toujours là - c'est d'ailleurs par eux que commence la Cour des comptes, le tour viendra ensuite à ceux qui ont quitté l'entreprise et qui parfois même bénéficiait de voiture avec chauffeur!

Nous sommes là bien loin des 40.000€ de taxis dépensés en 10 mois par l'ex patronne de l'INA que Fleur Pellerin a recasé dans son ministère (salaire estimé selon nos informations environ 9.000€ par mois!)
"À l'origine de ce travail de Romain : la Cour des Comptes. C'est elle qui exige la production de ces justificatifs car elle enquête depuis de longs mois sur les dépenses de la télévision publique. Cet été, l'affaire Agnès Saal aidant, les magistrats ont concentré leurs recherches sur le sujet brûlant de ces transports peu commun. On n'y retrouve, pêle-mêle, l'ex directeur de la communication de Rémy Pflimlin Frédéric Olivennes [qu'Ernotte vient de recaser justement Chappelon, lui aussi cité, ndlr] qui est en train de s'expliquer sur les quelques 17 .00 € de dépenses en trois ans plus de 10.000 € utilisés a priori par ses assistante. Ou encore Yann Chapelon, l'ancien patron de la filiale France Télévisions distribution FTD qui doit justifier plus de 20.000 € de notes de frais" écrit le palmipède.

Et de citer ce dernier qui a accepté de faire un brin de causette avec le Canard "Avec nos métiers c'est normal. Désormais chargé du numérique, Chapellon explique l'usage intensif des taxis dans le groupe par des agendas surchargés, les multiples rendez-vous dans Paris la même journée, les difficultés de circuler et de se garer. "Moi mon boulot c'était hier commercial d'être souvent l'extérieur d'aller chez le producteur je n'ai pas de véhicule de fonction. Donc je n'ai pas pris taxi pour aller d'un rendez-vous un autre est dans le taxi vous pouvez continuer à travailler au téléphone".  L'hebdomadaire de conclure "Le taxi bureau la Cour des Comptes adorer".

La cour des comptes pourrait bientôt se pencher sur les notes d'avion....ainsi Chapellon pourra expliquer le montant exorbitant des vols Paris- Nice-Paris qu'il prenait chaque weekend !!!!!


 


 


 




Après Pflimlin, voilà Saada l’ex « nouvel élan » de la régie pub félicité pour "la qualité de ses résultats" ! On croit rêver.

Après Pflimlin, voilà Saada l’ex « nouvel élan » de la régie pub félicité pour "la qualité de ses résultats" ! On croit rêver.

Dans un communiqué de presse, la nouvelle directrice générale de la régie pub de France Télé – qui ne s’y connait pas plus en la matière qu’en télévision – ainsi que la directrice générale déléguée venant elle d’une filiale de « Telfrance » ont remercié publiquement celui que Pflimlin mettait à la place de Philippe Santini théoriquement pour booster les recettes pub...qui en réalité n'a fait que les plomber!
 
« La nouvelle gouvernance a tenu à remercier Daniel Saada, directeur général démissionnaire pour la qualité des résultats enregistrés à l’issue de la démarche de transformation de la régie initiée sous sa responsabilité depuis 2013 ».
 
C’est franchement du grand n’importe quoi !

« La nouvelle gouvernance » n’avait probablement pas lu l’article du blog CGC Média posté le 15 août dernier intitulé «Dans un contexte de faillite, les recettes pub de France Télévisions continuent de dévisser tous azimuts» qui reprenait les chiffres publiés par BFM Business. (source Médiamétrie).

A l'époque, Pflimlin avait même dû réunir le Conseil d'administration et y faire voter une modification des statuts afin que Saada, 66 ans passés alors, puisse occuper le poste et devenir donc le "nouvel élan".

"Le septuagénaire ne serait pas prêt à "solliciter un nouveau report de son âge de départ à la retraite pour pouvoir continuer en tant que mandataire social"indiquait "Stratégies" avant les vacances d'été. Quand bien même, il l'aurait été...il est d'ores et déjà clair que son catastrophique bilan l'en empêcherait: "les résultats n’ont cessé de chuter depuis - 130 millions de pertes estimées depuis l’arrivée du sauveur "....depuis le départ de Philippe Santini qui totalisait quelques 425M€ de chiffre d'affaires avant d’être viré.
 
Le 29 septembre 2014, le blog CGC Média écrivait "Pflimlin/Patino/Razon ont tout fait pour liquider France 4 « punk et transgressive » (dixit le groupe) dont l'audience depuis le départ de Sandrine Roustan est en chute libre" avec pour conséquence des recettes publicitaires prenant le même chemin malgré les communiqués du groupe prétendant le contraire. Il y était question - chiffres à l'appui donnés déjà à l'époque Jamal Henni pour BFM Business - de la dérive trash de la chaîne dite chaîne « Jeunesse » voulue par Aurélie Filippetti et de « crétinisation du jeune public » que le trio précité après l'éviction de Sandrine Roustan, allait conduire vers des fonds abyssaux...
 
Plus récemment (le 22/07) le blog CGC Média écrivait encore dans son post "France Télévisions : vers un scénario à la grecque avec Martin Ajdari, l’ex financier du groupe aux manettes": "Les recettes publicitaires depuis que Pflimlin a recruté à la régie publicitaire Daniel Saada – le nouvel élan – ont continué de dévisser de -18 M€ en 2014, tandis que les charges de personnel ont augmenté,  elles, de +15 M€ et que le coût des programmes et productions achetées a explosé avec +147 M€ dans un contexte de déclin des audiences et un 3ème plan de départ collectif du personnel en moins de 10 ans!"

Probablement ce que « La nouvelle gouvernance » appelle « remercier Daniel Saada pour la qualité des résultats enregistrés » ainsi que Priscille Ducomet, la directrice administrative et financière de la régie (DAF) et  Yannick Lacombe que tous deux nommés l'an dernier, directeurs  généraux adjoints qu'il ne faudrait pas oublier et qui se battent tous deux pour rester malgré tout.

Le blog CGC Média, toujours chiffre à l’appui, enchérissait « Sur le plan du patrimoine  de l'entreprise (son actif), là encore comme les années précédentes, celui-ci diminue lourdement reflétant le désinvestissement massif opéré par la direction depuis 5 ans. 

L'actif immobilisé chute de 54 M€, tandis que les disponibilités fondent de 48 M€. Il ne reste plus que 35 M€ dans les caisses de France Télévisions fin décembre 2014…ce qui veut dire qu'avec une perte opérationnelle de 81 M€ l'entreprise sera à sec au mieux fin juin 2015 ; Sauf nouvel emprunt bancaire.

Et c'est là que le bât blesse. Avec 120 Millions de dettes à la fin décembre 2014 et une trésorerie qui devrait être à sec au début de l'été 2015, comment France Télévision va-t-elle emprunter auprès d'une banque 100 à 150 Millions supplémentaires ? Comment emprunter avec un capital social grevé de 206 millions de pertes ?? » 

Faut-il redire que dans ce contexte de faillite - les pertes cumulées depuis l'arrivée de Remy Pflimlin avec  Martin Ajdari aux finances de 2010 à 2014 et Fabrice Lacroix ensuite, ont atteint un point de non-retour avec quelques 206 M€ en 2014 qui correspondent à plus de la moitié du capital social de France Télévisions – tous les voyants sont au rouge, plus particulièrement sur le créneau Jeunesse.   

Sur les "- 18 M€ en 2014, chiffre que France Télé a "communiqué" comme celui du dévissage des recettes publicitaires depuis que Pflimlin a recruté Daniel Saada "  la part des pertes de France 4 dues à sa nouvelle "grille" représente presque - 7M€...qui devraient être en brut de  - 7,5M€ en 2015 pour la chaîne.

Voici les chiffres pour la seule chaîne Jeunesse (Source: Mediamétrie, Kantar, BFM Business)

Recettes publicitaires nettes (en millions d'euros)

2010: 10,6
2011: 12,1
2012: 13
2013: 12
2014:  6,8