vendredi 23 octobre 2015

Benoît Thieullin un proche de Denis Pingaud au Conseil d’Administration de France Télé.

Un proche de Denis Pingaud au Conseil d’Administration de France Télé. 

Il n'y pas que le torchon qui brûle entre Pascal Golomer et Eric Monier à France Télé mais toute l'armoire à linge!

Le 20 octobre dernier le blog CGC média publiait un article intitulé "Le torchon brûle à l'Info de Fracne Télé entre Pascal Golomer et Eric Monnier"  

Il semble désormais que ce ne soit plus que le torchon mais que le feu qui couvait se soit propagé à toute l'armoire à linge!

Eric Monier  qui n'a pas apprécié un récent courrier de la SDJ apportant son soutien au mouvement de grève des JRI et l' a fait savoir - "son arrêt de mort" disent certains - n'est plus du tout en phase avec son collègue ayant remplacé Thuillier qui l'avait nommé lui.

Le nouveau sujet de discorde (sans parler de la polémique autour du dernier "Des paroles et des actes" consacré à Marine Le Pen, annulé quelques heures avant ) le nom du futur chef de servcie des JRI de France 2 qui ont déposé un préavis de grève pour début novembre. 

Golomer et Monier ont chacun un nom et ce n'est pas le même. Quant à l'avis du service...qui s'en soucie?   


Fabrice Lacroix le financier d'Ernotte/Pflimlin auditionné ce 23 octobre par le CSA.

Ce n'est manifestement pas pour le plantage "Des paroles et des actes" d'hier que Fabrice Lacroix est auditionné par le CSA ce vendredi 23 octobre mais semble-t-il pour parler de la catastrophique situation financière de l'entreprise quie devrait une fois encore avaoir recours aux banques pour finir l'année. 

En effet, les annonces ces dernières du vote d'une nouvelle ponction adoptée de lundi grâce à un amendement proposé par le ministère de la Culture portant finalement le prélèvement de 0,9% à 1;3%  sur le chiffre d'affaires des opérateurs de communications électroniques (TOCE ou "taxe Copé") -  ans le cadre du projet de loi de finances retouché (2016) ne "devrait" porter ses fruits de suite!  

Autrement dit, en attendant il faut tenir si tant est que Bruxelles ne fourre pas son nez dans les affaires de France Télé devant cette recapitalisation de 141 millions d'euros (auxquels s'ajoutent environ 25 M€ correspondant à l'augmentation d'un euro de l'ex-redevance audiovisuelle (contribution à l'audiovisuel public, CAP), qui passe de 136€ en 2015 à 137€ en 2016.  

A moins que ce n'est été pour parler d'un problème de déduction de TVA - dossier brûlant depuis quelques années maintenant - qui laisserait plus d'un fiscaliste perplexe ?! 

Pour faire court, les sociétés en France assujetties à la TVA ont un principe:
Si 100% de leurs recettes est assujetti à la TVA, elles peuvent en conséquence déduire 100% de leur dépenses...Si tel n'est pas le cas, elles ne peuvent alors déduire qu'un prorata de TVA.
Or il n'y aurait pas de prorata de TVA à FTV...la question était donc de savoir si "ces subventions" en particulier celles issues de la téléphonie reversées (TOCE) via le "compte de subventions" entrent bien dans le champs d'application de ce principe?

A moins encore que ce n'ait été pour aborder le financement de cette chaîne d'info en continu dont l'ex Orange a claironné le lancement sur tous les toits et à laquelle Schrameck pourrait imaginer réattribuer le canal TNT dont il vient de "déposséder" Numéro 23 ?!

 




jeudi 22 octobre 2015

Un G20 qui coûte des millions à France Télévisions.



Un G20 qui coûte des millions à France Télévisions. 

Ce jeudi 22 octobre, se teint sur deux jours le C.E. du Siège de France Télévisions. 

Ambiance électrique s’il en est concernant le PDV Plan de Départs Volontaires que le président de séance ex financier de Pflimlin confirmé à son poste par Delphine Ernotte  sur lequel  ce dernier a été invité à s’expliquer.

Les élus du CE ont souhaité faire un préalable sur le départ précipité du « porteur de plan » c’est le joli nom qui lui est donné en interne dès le mois de mai 2015 donc 9 mois avant son terme. 

La direction qui a expliqué que celui-ci était un salarié comme un autre donc traité comme tel, s’est pourtant pris les pieds dans le tapis en refusant de répondre puisque son poste n’était pas supprimé c’est-à-dire ni éligible niveau 1, ni éligible niveau 2, à la question « A-t-il pris la place de Frédéric Mautret responsable des relations sociales sous la disparue Murielle Berretti-Charles dont le poste aurait été supprimé bien que remplacé pourtant très officiellement par Benjamin Maurice ? »

Et d’enchérir « Aucun des postes du PDV n’a vocation a être remplacé ! On doit avoir « du moins  un » à chaque départ ! Pas de départs en dehors du comité de suivi [Cgt/FO] et pas de cas particulier ! »

Ben voyons. Chacun voit avec l’exemple précité que tel n’est pas le cas.  C’est assez ubuesque mais ce qui vient après l’est encore plus !!!!!!

La réponse et les aveux de la direction à la question d’un représentant du SNPCA-CGC sur un dispositif connexe au plan : le « G20 » en a achevé plus d’un : "Le G20 est une  spécificité conçue suite aux interventions de certaines organisations syndicales pour des secteurs précis et concernant des postes de niveau 1  visant un nombre de cadres dirigeants aux salaires trop élevés" autrement dit "offrir la possibilité de partir à une vingtaine de 20 postes dirigeants non ciblés soi-disant non remplacés" 

C’est hallucinant….et le représentant de Delphine Ernotte d’ajouter « Le G20 répond à une préoccupation des salariés et du top management de la direction ». 

Nous voilà rassurés! Inutile de préciser l’émoi qui s’en est suivi et le nombre d’interventions ulcérées sur le sujet. 

Quelques réaction pêle-mêle :

- Une élue se déclare « scandalisée par cette affaire »on le serait à moins !
- « Ce n’est pas le problème de personne mais un problème de date de départ au milieu de la mission qui lui était confié confiée ! » dit cet autre…Ce à quoi le mandataire d’Ernotte lancera « On ne demande pas la réussite ou non  de la mission du salarié qui s’en va…s’il remplit le cadre du PDV, il n’y a pas de problème.  La problématique de la mission réussie ou pas, n’entre pas dans les critères du PDV !!! »
- Un autre encore qui s’interrogera sur « La responsabilité morale de la direction dans ce départ en cours de route» prendra dans les dents « Les dates de départ se sont décalées vers la fin de l’année. Dans les cas où on a pu le faire (le moins 1) on l’a fait au plus tôt»….Allez comprendre !
- Sur la « facilité dont ont bénéficié certains hauts dirigeants pour partir », là encore la direction rétorquera  « le PDV concerne l’ensemble des salariés de l’entreprise…Il n’a pas été construit autour de problèmes moraux [l’inquiétude est levée, ndlr]Le PDV est appliqué de manière transverse pour tous les salariés : c’est un ETP et salaire de moins à date de leur départ !... ».

Et toc…

Cerise sur le gâteau. Sur l’esprit étique et moral du PDV qui devait « défendre les moins favorisés », la direction indiquera « Le droit du travail protège l’ensemble des salariés y compris les hauts cadres d’une direction. Quoi que fasse le salarié ultérieurement…aucun des noms cités n’a été favorisé dans le cadre du PDV…si leur situation professionnelle les favorisait par rapport aux autres,  pourquoi pas ?...Ce n’est pas leur travail qui est jugé…juridiquement, il n’y a rien la dessus ! …C’est la même chose pour tous»

Il semble évident que personne n’y a cru.

Quant au coût du dispositif ?!  Pas d’indications précises, à peine qu’il y aurait eu plus de volontaires au départ que de postes supprimés…seulement voilà, le PDV qu’Ernotte a déclaré vouloir « poursuivre en l’état » est loin, très loin d’avoir atteint ses objectifs alors même que l’enveloppe qui lui a été allouée semble déjà explosée (cf lettre des commissaires aux comptes) .

mercredi 21 octobre 2015

L’État recapitalise France Télévisons avec 176 millions d’argent frais.

L’État recapitalise France Télévisons avec 176 millions d’argent frais.
 
Les 50 millions que réclamait, il y a peu Delphine Ernotte l’ex Orange dans un courrier aux administrateurs de France Télévisions dont les représentants de l’État, ne seront bientôt plus que de l’histoire ancienne.
 
Le projet de loi de finances retouché par un amendement proposé par le ministère de la Culture portant de 1,2 à 1,3% la ponction sur le chiffre d'affaires des opérateurs de communications électroniques (TOCE ou "taxe Copé"), a été adopté ce lundi.
 
Cette hausse significative - la deuxième en un mois -  fait donc passer le taux de la taxe sur les services fournis par les opérateurs de 0,9% à 1,3%. Elle devrait permettre à France télé obtenir 140,5 millions d'euros via « le compte de concours financiers à l'audiovisuel public ». 
 
Cette somme s’ajoute à celle d'un euro de l'ex-redevance audiovisuelle (contribution à l'audiovisuel public, CAP), soit 137€ en 2016 au lieu de 136€ millions cette année.
 
C’est donc au bas mot, 176 millions d’euros qui devraient rentrer dans les caisses de France Télévisions et permettre à l’entreprise laissée en faillite par Pflimlin de combler une partie des pertes cumulées -250 millions d’euros soit plus de la moitié du capital (349 millions d’euros) de France Télévisions.
 
Cela ne suffira certes pas et dans quelques mois avec une trésorerie exsangue (environ -200M€ à présent…elle était quasiment de +300M€ à l’arrivée de Pflimlin), il faudra évidemment remettre au pot notamment pour les indispensables investissements retardés par l’équipe précédente pour ne pas alourdir la barque (une centaine de millions)….mais en attendant cela permet un certain répit.
 
Ernotte se frotte les mains du bon tour joué à Stéphane Richard son ancien patron à Orange ainsi qu’à ses homologues du secteur qui, semble-t-il, ne décolèrent pas.
 
Selon nos informations, lesL opérateurs télécoms qui considèrent être devenus « les vaches comme les vaches à lait de l'État » pourraient décider de saisir Bruxelles. En effet, Didier Casas, le président de la Fédération française des télécoms (réunissant les opérateurs à l’exception de Free) qui dénonce "une provocation" rappelle que « les entreprises du secteur ont dû se transformer et faire des économies, parfois au prix de lourds sacrifices, notamment de la part des salariés et on leur fait encore compenser l'absence de transformation de la télévision publique ».
 
Il ajoute dans une dépêche AFP «Le gouvernement persévère dans l'erreur moins d'un mois après une première hausse et vient de nouveau faire les poches de l'industrie des télécoms malgré des engagements pris au plus haut sommet de l’État » [Le 13 février 2013, François Hollande déclarait qu’ « il n’y aurait aucun prélèvement supplémentaire sur les opérateurs qui ne soit affecté aux investissements dans le secteur des télécoms » ]…mais cette promesse là date de 2013 !!!!!!!
 
Cette annonce a beau être présentée par le Gouvernement comme un « one shot », il se pourrait bien cette fois-ci que Bruxelles ne voit rouge et considère cette recapitalisation de France Télévisions comme une véritable défiance aux règles européennes et un coup de canif aux engagements de la France… « tout cela prendra du temps » relève un proche du dossier en ajoutant «d'ici-là, il aura coulé de l'eau sous les ponts ».
 
Pour les quatre opérateurs qui s’étaient engagés en mai dernier à couvrir l’ensemble des centres-bourgs des communes qui ne disposent, à ce jour, d’aucun service de téléphonie mobile (2G) d’ici la fin 2016 mais également d’apporter un service d’accès mobile à internet (3G) aux 2200 communes aujourd’hui non couvertes avant la mi-2017, la coupe est pleine.
Ils menacent non seulement de saisir Bruxelles mais aussi de remettre en cause l’accord sur la couverture rapide desdites zones blanches ainsi que de geler une grande partie de leurs investissements !
Mazette !!!! Mais enfin où ont-ils la tête « ces gens du téléphone » ?
2017 c’est demain…et puis Ernotte n’a-t-elle pas indiqué qu’elle mettrait en place « coûte que coûte » (c’est la formule), sa chaîne info en continu dès 2016 plusieurs mois avant l’élection présidentielle !!!!
Alors quoi ? Soyez raisonnables...les box et les Smartphones n'ont pas été taxés. C'est un geste non?!

Belmer saura-t-il tenir sa langue face à Ernotte?

Ce mercredi 21 octobre, Delphine Ernotte reçoit Rodolphe Belmer qu'elle avait nommé son conseiller  il y a très peu de temps (cela se compte en jours).

Le blog CGC Média qui révélait dès lundi que Rodolphe Belmer  chaudement encouragé à rejoindre France Télévisions pour "épauler" celle que "Schrameck and co" sortait d'un chapeau le 23 avril dernier, allait quitter l’entreprise pour devenir  directeur général, le 1er mars 2016, de l'opérateur  satellites Eutelsat en remplacement de Michel Rosen.

Est-ce pour l'entendre à ce sujet comme sur un tas d'autres du reste que celle qui en avait fait son conseiller, l'a convoqué ce jour?  

Belmer saura-t-il tenir sa langue et ne pas dire à celle qu'il quitte les raisons de son départ.

Face à la déferlante de déclarations intempestives, de bourdes en tout genre, de faux-pas récurrents, d'annonces à l'emporte-pièce, d'effarantes  communications - dernières en date: "la chasse à homme blanc de plus de 50 ans  trop présent à France Télé" ou encore l'invraisemblable campagne sexiste retirée en quelques heures de l'antenne de France 3  (ambiance France Télécom/Orange avec des salariés sous pressions, 22.000 démissions et 27 suicides)....Rodolphe Belmer qui jette l'éponge aura-t-il le courage de dire le pourquoi du comment ?

mardi 20 octobre 2015

Le torchon brûle à l'info de France Télé entre Pascal Golomer et Eric Monier

Alors qu'Alain Lardière nomméen 2012 "directeur des reportages et des moyens de l'information des rédactions nationales de France Télévisions" cherchait en fin de semaine dernière les soi-disant "meneurs" du préavis de grève des JRI à France 2 et qui a été prié de se tenir à l'écart, le torchon brûle entre  Pascal Golomer qui a fini par dire oui à Delphine Ernotte pour remplacer Thuillier et Eric Monier  que ce dernier avait nommé directeur de la rédaction de France 2.

Jeudi dernier, c'était prise de bec entre le premier et le second (sans jeu de mot)....le premier reprochant au second ses méthodes managériales.

Bilan de l'opération, Eric Monier le collègue et néanmoins ami de Pascal Golomer a pris un jour "off" vendredi dernier afin, semble-t-il, de prendre du recul.
  
Laps de temps qui a dû permettre à Pascal Golomer de réfléchir sur le nom de celui qui allait encadrer les JRI...il aurait déjà fait part de son choix en petit comité et ce malgré  les candidatures en cours et le profil dessiné en réunion.


  

Des dizaines de salariés ne pourront pas partir avec le PDV contrairement aux membres de la direction qui en ont largement profité… en tête René Siacci qui en avait la charge (du plan).

Des dizaines de salariés ne pourront pas partir avec le PDV contrairement aux membres de la direction qui en ont largement profité… en tête René Siacci qui en avait la charge (du plan).

La colère monte à France Télévisions depuis la mise en ligne des informations données sur le blog CGC Média concernant le départ de René Siacci avec le PDV dont il était responsable et ce alors m^me que son poste n'était pas supprimé.




Comme le révélait le blog CGC Média, hier lundi 19 octobre, René Siacci le « monsieur PDV » à France Télévisions a bien bénéficié du plan dont il avait pris la charge (30 mois de son dernier salaire brut mensuel en tant que directeur chargé des Rédactions et des magazines de France Ô, AITV et des Outre-mer – il avait le statut de journaliste – ainsi que le bonus en plus pour création d’une entreprise, celle  de conseil en ressources humaines qu’il vient de lancer "HEORA".)

Depuis hier, René Siacci « porteur du plan » s’agite concernant les deux récents articles qu’a publiés le blog CGC Média :

L'homme du PDV à France Télé part avec le plan dont il avait la charge bien que non éligible... et lance sa boîte avec le bonus!


Chargé du PDV à France Télé, René SIACCI va-t-il revenir comme prestataire extérieur en ressources humaines? …


L’ex directeur chargé des Rédactions et des magazines de France Ô, AITV et des Outre-mer dont le poste n’était pas supprimé (¤) et qui n’était éligible à rien (*), va même jusqu’à prétendre qu’en toute transparence « Son départ a été approuvé par le duo fo/cgt dès avril 2015, en substitution du départ de Frédéric Mautret qui était, lui, éligible niveau 1 ».


CECI EST FAUX.


Frédéric Mautret qui figure bien sur les listes que René Siacci avait en sa possession, n’est pas éligible au départ ni en niveau 1, ni en niveau 2, dans aucune des quatre catégories.


En voici la preuve :



Sur ce listing, il est écrit :



MAUTRET FREDERIC (Frederic.Mautret@francetv.fr)



Poste occupé : Responsable relations sociales depuis le 26/04/11



Responsable relations sociales

Encadrement RH -Organisation, RH , Com interne

Dialogue social



Il ne figure ni dans « les éligibles niveau 1 », ni dans les « éligibles niveau 2 »Tout comme n’y figure pas René Siacci censé le substituer (voir ci-après) !!!!!!!!



SIACCI RENE (ancienneté 1/04/87)



Poste occupé, non supprimé



Directeur chargé des Rédactions de France Ô, AITV et des Outre-mer 1ère  

Directeur chargé des Rédactions et magazines

d’information Rédaction Outremer 1ère et France Ô 

dans les quatre cases figure la motion PAS ÉLIGIBLE 



- Éligibilité Catégorie pro

si niveau 1/niveau 2/ pas éligible ; 

- Au 17/06/2014 Éligibilité Catégorie pro

si niveau 1/niveau 2/ pas éligible ;

-  Au 1/07/2014 Éligibilité Catégorie pro

si niveau 1/niveau 2/ pas éligible ;

- Au 7 juillet 2014 Éligibilité Catégorie pro

si niveau 1/ niveau 2 /pas éligible.

Il convient de le redire, René Siacci a bénéficié du plan avant même son terme (31/12/15) alors que des dizaines de salariés « volontaires » sont restés sur la touche et n’ont même pas été reçus pour évoquer leur cas (« je ne reçois pas, vous écrivez… »)


C’est par exemple, ce technicien dont le dossier est validé « en commission » en aout 2014 qui apprend entre temps qu’il souffre d’une grave pathologie mais dont le dossier est boqué…et qui attend toujours. Bonjour le moral !


C’est ce cadre dont le dossier est aussi validé « en commission » dès août 2014  qui monte un dossier auprès de sa banque pour créer son entreprise mais qui doit tout arrêter, obligé de saisir la justice un an plus tard, son dossier n’ayant pas bougé d’un iota…


C’est ce salarié dont le poste n’est pas  supprimé donc pas éligible niveau 1 qui manifeste son souhait de partir et qui a même trouvé un autre salarié pour prendre sa place à qui France Télévisions répond « NON car si votre poste n’est certes pas supprimé, il ne sera pas remplacé à votre départ »…et à qui la direction propose de faire tout simplement valoir ses droits à retraite.


Etc….


Des exemples comme cela, il y en a des tonnes…mais l’homme du PDV dont l’ex Orange qui a succédé à Pflimlin trouve qu’« il n’est pas tenu », n’y voit pas matière à « polémique »….


Il parle même « d’acharnement » du blog CGC Média concernant les conditions de son départ.


Difficile de donner un conseil à celui qui part pour créer son cabinet de conseils en ressources humaines ("HEORA") et est donc supposé en donner à présent  - à l’instar de Roger Brunel ("ARHOE") qu’il a fait si souvent travaillé à France Télé dont Carolis et Giquel avaient dû arrêter le recours [la question va d'ailleurs être posée sur le montant global des factures payées par France Télévisions et ses chaînes pour les prestations données à son ami] à part peut-être que de « faire attention au boomerang qui par définition revient toujours dans la figure de celui qui l’a lancé » .

 

lundi 19 octobre 2015

L'homme du PDV à France Télé part avec le plan dont il avait la charge bien que non éligible... et lance sa boîte avec le bonus!

Le 10 décembre 2014, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Mauvais Plan à France Télé...les “petits” et les récalcitrants devraient payer les pots cassés!" qui faisait suite à celui du “Canard enchaîné” (texte fin de post) du même jour mettant en avant ceux des gros salaires qui en profitaient.
Après que le blog CGC Média ait révélé le départ dans le cadre du PDV, fin octobre, avec plus de 30 mois de salaires (estimé entre 250 300.000 euros), d'Alain Lardière nommé par Thierry Thuillier en 2012 "directeur des reportages et des moyens de l'information des rédactions nationales de France Télévisions" qui n'a pas eu la patience d’attendre les quelques semaines qui le séparent de son soixante dixième anniversaire, c'est au tour de celui que  Pflimlin avait chargé de piloter sa mise en œuvre dès mai 2014

Alors que nombre de salariés se sont vu refuser leur départ malgré leur demande - leur poste n'étant pas supprimé donc  non éligible - René Siacci qui est dans une situation similaire, en a lui pu profité.

Sur sa fiche  

SIACCI RENE (ancienneté 1/04/87)

Poste occupé, non supprimé

Directeur chargé des Rédactions de France Ô, AITV et des Outre-mer 1ère  
Directeur chargé des Rédactions et magazines
d’information Rédaction Outremer 1ère et France Ô 

dans les quatre cases figure la motion PAS ÉLIGIBLE 

- Éligibilité Catégorie pro
si niveau 1/niveau 2/ pas éligible ; 
- Au 17/06/2014 Éligibilité Catégorie pro
si niveau 1/niveau 2/ pas éligible ;
-  Au 1/07/2014 Éligibilité Catégorie pro
si niveau 1/niveau 2/ pas éligible ;
- Au 7 juillet 2014 Éligibilité Catégorie pro
si niveau 1/ niveau 2 /pas éligible.

René Siacci est donc parti avec le PDV, lui aussi, et plus de 30 mois de salaire plus la prime pour lancer sa boîte de conseil en ressources humaines comme le révélait le blog CGC Média ce matin: "HEORA".

Anagramme parfaite de la société de son ami Roger Brunel qui créait en 2011 "ARHOE" et que René Siacci a fait travailler à de très nombreuses reprises (on parle d'un total de plusieurs centaines de milliers d'euros) lorsque Pflimlin était en charge de France 3.



Voici ce qu’écrit “Le Canard”: “Le fameux plan de 340 départs volontaires de France Télés, censé alléger les charges du groupe public, va commencer par plomber un peu plus ses comptes. Dans la liste des candidats partants ou déjà parti, on trouve pas mal de gros salaires dont certains à deux doigts de la retraite qui profitent de l'occasion pour partir avec un pactole pour atteindre jusqu'à 30 mois de salaire. Des directeurs régionaux de France 3, des patrons de chaînes outre-mer, des huiles de France Télévisions à Paris, etc..."

Chargé du PDV à France Télé, René SIACCI va-t-il revenir comme prestataire extérieur en ressources humaines?

René SIACCI chargé par Pflimlin de piloter le mise en œuvre du PDV dès mai 2014 a-t-il comme d'autres directeurs bénéficié des dispositions dudit plan?
 
A-t-il récupéré le bonus afférent pour le cabinet de conseil en ressources humaines "HEORA" qu'il vient de créer ?
 
Il y a peu, "Le Canard enchaîné" se faisait l'écho d'une annonce passée par France Télé recherchant un "spécialiste" en ressources humaines destiné à accompagner les "mutations" du groupe à venir!
 
Beaucoup disent que plus c'est gros et que plus ça passe...mais là tout de même.

 

Rodolphe Belmer quitte Ernotte à peine nommé...ça n'aura pas été long!

Le 16 septembre dernier, le blog CGC Média dans un article intitulé "Rodolphe Belmer pourrait prochainement rendre son tablier"   indiquait que ce dernier "chaudement encouragé à rejoindre France Télévisions pour "épauler" celle que "Schrameck and co" sortait d'un chapeau le 23 avril dernier, n'était plus très chaud pour rester"
 
La mission de "conseiller" que lui confiait l'ex Orange va donc se terminer dans quelques semaines.
 
L'ancien directeur général de Canal+ succèdera le 1er mars 2016 à Michel Rosen pour prendre la tête de l'opérateur de satellites Eutelsat en tant que directeur général.
 

"Je suis honoré de rejoindre Eutelsat, un des groupes leaders dans le domaine de la technologie en Europe, à un moment clef de son développement...La transformation en cours du marché de la distribution des contenus et l'importance grandissante des offres internet haut débit constituent d'importantes sources de croissance dans notre secteur un paysage en pleine mutation" a déclaré Rodolphe Belmer dans un  communiqué.

Face à la déferlante de déclarations intempestives, de bourdes en tout genre, de faux-pas récurrents, d'annonces à l'emporte-pièce, d'effarantes  communications - dernières en date: "la chasse à homme blanc de plus de 50 ans  trop présent à France Télé" ou encore l'invraisemblable campagne sexiste retirée en quelques heures de l'antenne de France 3  (ambiance France Télécom/Orange avec des salariés sous pressions, 22.000 démissions et 27 suicides)....Rodolphe Belmer jette donc l'éponge et laisse seuls à seuls Sitbon-Gomez , Pingaud et sa Pingaud's girl pour le crash attendu.