samedi 5 décembre 2020

Les journalistes de l’audiovisuel dénoncent une tentative sournoise de musèlement de la Presse !

Les journalistes de l’audiovisuel dénoncent une tentative sournoise de musèlement de la Presse !

A l’origine de cette mobilisation : les conventions de tournage supposées « protéger la sécurité de personnes ou d’institutions dans des cas très spécifiques » ! Ces conventions de tournage devraient être établies entre les équipes de tournage et les institutions qui les accueillent et visent, par exemple, à préciser qui ou quoi flouter. « La profession dénonce des tournages soumis à des conventions de plus en plus intrusives de la part des institutions » sous-titre Le Monde.

« Lorsqu’on a reçu une convention de tournage, on a commencé à s’appeler les uns et les autres. C’est rarissime. En quelques heures, tout le monde a répondu présent. Samedi 28 novembre, les directeurs de l’information des chaînes de télévision, les présentateurs, producteurs, rédacteurs en chef de magazines d’information, les sociétés de journalistes et diverses instances représentatives ont collectivement dit "stop"» explique Elise Lucet dans les colonnes du quotidien.

 « Les tentatives de contrôle de nos tournages par les pouvoirs publics (police, justice, administration pénitentiaire, gendarmerie notamment) n’ont jamais été aussi pressantes (…). En exigeant une validation de nos reportages, les pouvoirs publics veulent s’octroyer un droit à la censure. » s’alarment les journalistes dans une tribune publiée sur le site de Franceinfo.

C’est la goutte d’eau qui a fait déborder un vase qui se remplissait silencieusement explique encore Élise Lucet qui ajoute « Respecter l’anonymat d’agents du ministère de la défense, dissimuler les caméras de surveillance dans les établissements pénitentiaires, évidemment, tout cela est déontologiquement acceptable mais il y a clairement là une dérive avec ces dernières années, l’apparition progressive de nouveaux alinéas, de demandes de plus en plus intrusives, qui constituent des entraves à notre métier. »

« Les récentes conditions réclamées par le service de la communication de la police nationale, à l’occasion d’un reportage à venir pour « Envoyé spécial », ont constitué une sorte de Rubicon. Cette fois, il était exigé de « visionner l’émission dans sa version définitive avant première diffusion, dans un délai permettant une éventuelle modification » enchérit la présentatrice et rédactrice en chef des magazines de France 2 « Envoyé spécial » et « Cash investigation ».

Cela ressemble bien à une velléité de contrôle éditorial quasi-total.

Le ministère de l’intérieur a semble-t-il proposé une médiation ! Il aurait en effet été peu conseillé de s’en remettre au trio de FTV Laurent Guimier, le monsieur info de l’ex-Orange et son ex-dircab Sitbon Gomez pour plaider la cause des journalistes de l’audiovisuel public comme l’a rappelé le 23 novembre dernier le blog CGC Média dans son article « Le principe de protection des sources piétiné par la direction de France Télés ! »

Les propos de la direction de France Télés tenus au CSE d’octobre (tenu le 17/10) avaient choqué : « Les élus sont effarés lorsqu'ils entendent la direction expliquer qu'elle peut et qu'elle a déjà donné sur commission rogatoire des relevés de facture d'appels et SMS à la police...."



vendredi 4 décembre 2020

L’ex-Orange et son ex-dircab en prennent pour leur grade sur C8 avec leur réveillon de la Saint-Sylvestre au château de Versailles.

L’ex-Orange et son ex-dircab en prennent pour leur grade sur C8 avec leur réveillon de la Saint-Sylvestre au château de Versailles.

« On a vécu une année où les gens, les artistes n’ont pas pu travailler, il y'a plein de gens qui se retrouvent dans la merde (...) et eux [France TV, ndlr] ils vont faire une soirée, le service public, au château de Versailles. Ils tendent le bâton pour se faire battre. (...) C'est inadmissiblea lancé Cyril Hanouna dans TPMP ce jeudi 3 décembre.

 

Cyril Hanouna qui recevait, ce soir-là sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste, son grand copain Patrick Sébastien qui sera sur TF1 pour la dernière soirée de l'année, a renchéri « C'est une connerie », enfonçant bien le clou « J'adore Stéphane Bern mais là, est-ce que c'est le moment de faire le réveillon à Versailles ? ».

 

« La soirée du 31 décembre sera royale » claironnent la poignée de celles et ceux qui encensent l’ex-Orange en permanence.  « Elle sera animée par Stéphane Bern en direct du célèbre château de Versailles,  haut lieu de la culture et de l'histoire française, privé de ses visiteurs depuis de nombreux mois comme bien d'autres lieux culturels » écrit notamment Voici.

 

L’histoire ne dit pas si, dans ce contexte épidémique où « ces fêtes de fin d’année ne seront certainement pas comme les autres cette année » – on vous l’a dit et répété –il faudra pour assister à l’émission royale, deux postes de télés : un dans la cuisine pour les grands-parents mais aussi les enfants et l’autre au salon avec le « restant de la famille » !

 

C’est peut-être ici la « logique du “reach”» dont Sitbon-Gomez qui n’a plus que ce mot-là à la bouche, nous rebat en permanence les oreilles, à moins que ce ne soit juste une coïncidence sachant qu’à Franc Télés , « ils ne sont  sommes pas ‘’data driven’’ avec une offre éditoriale qui ne repose pas sur des algorithmes ! » (dixit le même)

jeudi 3 décembre 2020

France Télés : du sous-sous Netflix et de la sous-traitance en pagaille !

France Télés : du sous-sous Netflix et de la sous-traitance en pagaille !

Voilà la télé à la carte qu’une poignée d’acolytes naviguant avec aisance au royaume de l’entregent, ont décidé pour les Français…La télé big bang que leur avait annoncé Emmanuel Macron ?

Plus les interviews se succèdent et plus elles sont tout aussi prétentieuses que médiocres, pleines d’expressions et d’anglicismes pompeux qui ne montrent qu'une chose, c’est que ces gens n’ont rien compris…à part claquer le fric du contribuable avec quelques boites de prod en situation de quasi-monopole face à des téléspectateurs perdus qui se détournent évidemment la télé publique. (quelque soient les explications vaseuses!) 

Ces soi-disant sachants affirment sans sourciller que « Netflix est la menace numéro un » et qu’il convient dès lors de concurrencer la plateforme américaine qui compte 9 millions d’abonnés dans l ’Hexagone et trois utilisateurs par compte, soit près de 30 millions de Français susceptibles de la regarder pour un tarif très abordable au regard de l’importance de son catalogue.

« Franceinfo : » relayait cette semaine – on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! –  la consternante propagande que l’ex dircab d’Ernotte saupoudre un peu partout, histoire d’exister et de jouer les pseudos avant-gardistes en déclarant clairement Netflix comme son principal concurrent !

L’Association des journalistes des médias (AJM) qui recevait récemment le remplaçant de Candilis ne s’y est pas trompée, en moquant dans son sous-titre « My tailor is “reach” » ce que l’intéressé tente de faire passer pour un supposée stratégie avec ses formules à l’emporte-pièces du style : « Il faut passer d’une logique dépuré de part d’audience à une logique de “reach”».

L’ex-collaborateur de la Verte Cécile Dufflot va jusqu’à expliquer à la première personne « Je ceci, Je cela…. » comment le contribuable français devrait dorénavant consommer à la carte.

« C’est une approche très différente…ne plus se demander combien de téléspectateurs ont regardé mon prime du soir, mais combien de Français, parmi la totalité de la population, j’ai réussi à toucher avec l ’ensemble de mes offres, linéaires comme numériques. Une grande partie des Français paie la redevance et notre objectif est d’être le plus utile possible à ces citoyens avec qui nous avons un lien. [Quelle démagogie ! ndlr]. 

Depuis la rentrée, France TV touche toutes les semaines 81 % des Français. Cela ne m’empêche évidemment pas de regarder les audiences, mais c’est très important, parce que cela prouve que notre groupe remplit son rôle. En termes de logique éditoriale, cela veut dire que certains programmes vont peut-être toucher une partie plus réduite du public, ce qui donnera une part d’audience traditionnelle plus restreinte, mais ils vont permettre en revanche de toucher une frange de la population qui sinon ne vient pas sur nos antennes. Il faut avoir une approche plus globale parce que le contexte actuel est hyperconcurrentiel, avec des offres qui viennent de partout. » chante encore l’ex- directeur de campagne d'Eva Joly.

Si vous n’avez presque rien compris c’est normal…et comme si cela ne suffisait pas, il ajoute pour essayer d’étaler sa science « Notre offre éditoriale ne repose pas sur des algorithmes - nous ne sommes pas « data driven (*) »  -  mais sur un lien beaucoup plus fort et direct avec notre audience. Nous ne produisons certes pas de séries de niche mais nous avons maintenant l’ambition, notamment à travers france.tv, de toucher des publics plus spécifiques. Je pense que le public est en train de changer : un public un peu plus âgé peut désormais se retrouver sur des séries de plateformes, et un public plus jeune se re trouver sur les programmes de France 2 (par exemple). Evidemment, nous avons encore des progrès énormes à faire, mais toutes les chaînes sont en train de se mettre aux standards du marché. »

(*) Le Data Driven, également appelée Data-Driven Marketing, se base sur une approche qui consiste à prendre des décisions stratégiques sur la base d'une analyse et d'une interprétation des données. L'approche Data Driven permet d'examiner et d'organiser la data dans le but de mieux cerner ses consommateurs et ses clients.

« Franceinfo : » devenue en quelques sorte le nouvel organe de propagande interne, porte ainsi la parole de ce club très fermé de néo-stratégistes: « Stéphane Sitbon-Gomez qui entend "sortir du sentiers battus" pour concurrencer Netflix, "menace numéro 1" des chaînes traditionnelles, prépare une adaptation en série de "La peste", célèbre roman d'Albert Camus » et d’enchérir « Depuis six mois, "toutes les plateformes voulaient adapter" ce monument de la littérature française, qui a bénéficié d'un fort regain d'intérêt avec la pandémie de coronavirus, a souligné le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions lors d'une visioconférence avec l' AJM. » 

Une commande à Georges-Marc Benamou, l'un des anciens conseillers de Nicolas Sarkozy qu’il virait peu de temps après l’avoir nommé et suite à son bouquin sur les coulisses du Pouvoir….mais « Franceinfo : » ne l’indique cependant pas « Cette série, confiée à Siècle Productions et au scénariste Gilles Taurand, sera diffusée sur France 2, son format étant encore en phase de développement comme l’a précisé Stéphane Sitbon-Gomez déclarant que "C'est une audace à laquelle on croit, dans le contexte qu'on vit actuellement à la fois de montée des radicalités de toutes parts" et de crise sanitaire » !

Pas plus « Franceinfo : » n’indique-t-elle que Siècle Productions ne compte apparemment qu’1 à 2 salariés dont probablement Georges-Marc Benamou qui en vingt ans a commis sept productions, la plus récente étant qu’il a réalisée « Les vies d'Albert Camus » diffusée en région Sud Provence le 29/01/2020 sur France 3 - à minuit – avec la présence sur place pour le pince-fesses d’avant-première Sitbon Gomez (cf site région Provence alpes cotes d'Azur).

Quant à "l’audace" qu'il y aurait à se lancer dans un telle série "dans le contexte qu'on vit actuellement de montée des radicalités de toutes parts" et à la fois de crise sanitaire » pour concurrencer Netflix qui n’y aurait pas encore pensé, l’ex-dircab de l’ex-Orange va devoir revoir sa copie.

Netflix ne l’a, en effet, pas attendu sur le sujet, avec « L'Autre Côté » (La Valla, littéralement « La Clôture ») série télévisée de science-fiction espagnole diffusée depuis le au sujet d’un virus qui envahit la planète sur fond de radicalisation !!


mercredi 2 décembre 2020

La grogne monte au CSA autour de Roch-Olivier Maistre.

La grogne monte au CSA autour de Roch-Olivier Maistre.

Le 27 novembre dernier, le blog CGC Média dans son article «  Fronde au CSA sur fond de saisine du Gouvernement…L’énarque Maistre se porterait garant d’Ernotte ! » révélait l’atmosphère délétère qui règne au sein au sein de l’instance depuis l’arrivée du remplaçant de Schrameck que Le Canard enchaîné de ce mercredi épingle pour un certain autoritarisme.


« Ça grogne au CSA, où une partie des « sages » souhaiterait voir Delphine Ernotte auditionnée, ce que refuse pour l'instant le président, Roch-Olivier Maistre. Les demandeurs veulent que la pédégée de France Télés s'explique sur le rondelet contrat de 100 millions d'euros qu'elle a signé avec l'animateur producteur Nagui (2017–2020), ainsi que sur les liaisons dangereuses de Takis Candilis, l’ex-numéro deux du groupe public avec le producteur Banijay («Le Canardé du 25/11). 

Deux sujets épineux à propos desquelles la députée centriste Frédérique Dumas a écrit à Roselyne Bachelot (*), histoire d'obtenir les éclaircissements de son ministère. Le petit monde de l'audiovisuel brûle d'impatience de les connaître. »

« La députée centriste Frédérique Dumas qui a écrit à Roselyne Bachelot » (relire sa lettre de 3 pages en fin de post) aura-t-elle bientôt la réponse que  « Le petit monde de l'audiovisuel brûle d'impatience de connaître » et qui fait  s’interroger le palmipède ?

Frédérique Dumas qui sait ce que rigueur, droiture et valeurs de la République veulent dire, n’a en effet pas hésité à saisir la ministre de la Culture donc plus largement le gouvernement sur ce contrat de 100 millions d’euros dont Maistre semble se porter garant et qui fait aussi l'objet d'une plainte au Pénal déposée à l'automne.

Roch-Olivier Maistre qui plongé dans ses bouquins et probablement trop occupé à tweetter de chez lui (¤ ci-après) – il semble que les consignes au CSA soient de rester chez soi jusqu’au début 2021 – a semble-t-il réussi à remonter les « sages » contre lui avec un effet paroxysmique depuis la mascarade de juillet 2020 qu’il a mis en scène et organisé avant de communiquer sur sa décision qui fait aujourd’hui l’objet d’une demande en annulation.

(¤) 


Lettre à la ministre



vidéo à suivre



mardi 1 décembre 2020

La séquence Redde-Amiel qui fait se gondoler la toile et les média.

La séquence Redde-Amiel qui fait se gondoler la toile et les média.

Ce dimanche 29 novembre, la 18ᵉ édition du Concours Eurovision de la chanson junior 2020 s’est déroulé en Pologne à Varsovie après une victoire du pays pour la deuxième fois consécutive.

 

C’est une séquence particulièrement embarrassante qu’a mise en ligne le Huffington  - pas vu sur France 2- et qui fait pouffer les internautes mais plus largement le PAF sur la lamentable et risible prestation d’Alexandre Redde-Amiel la directrice du divertissement de France TV, prise de panique à cause d'une interview en anglais.

 

« On le sait, les Français ne sont pas tellement connus pour briller dans la langue de Shakespeare » écrit le site internet, ajoutant «  Notre réputation ne devrait pas tellement changer après le sacre de la Française Valentina à l’Eurovision Junior comme le prouve une séquence que seuls les spectateurs de la chaîne Youtube de l’événement ont pu voir »

 

« À l’issue de la victoire tricolore, alors que France 2 avait déjà rendu l’antenne, la soirée s’est brièvement poursuivie sur la chaîne “Junior Eurovision Song Contest”. Visiblement, ni Valentina, ni Alexandra Redde-Amiel patronne des divertissements de France Télévisions n’étaient au courant qu’elles étaient en direct. » écrit le Huff.

 

C’est avec une voix criarde que l’intéressée appelle au secours celles et ceux qui parlent et comprennent l’anglais !  

 

Extrait :

 

« Celle qui officie également comme cheffe de la délégation française pour le concours a été prise de panique au moment d’une interview en anglais avec la présentatrice en direct de Varsovie, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

 

“Congratulations! How do you feel, Valentina? (Félicitations, comment te sens-tu, Valentina?)”, a interrogé à plusieurs reprises la présentatrice polonaise, sans obtenir de réponse de la délégation française, restée à Paris à cause du coronavirus.

 

“Que quelqu’un vienne m’aider pour l’anglais, là!”, a crié Alexandra Redde-Amiel, face à l’animatrice de l’Eurovision Junior, qui a connu un grand moment de solitude.

 

“Stéph,(Stéphane Bern, ndlr) tu peux venir pour la conf’. Viens pour la conférence. Comme ça tu m’aides s’il y a de l’anglais. Venez, venez”, a poursuivi la directrice des divertissements de France Télévisions, qui semblaient ignorer les questions posées par la présentatrice. 


Ignorant que son micro était allumé, elle en a également profité pour faire la coach médiatique de l’ex-participante de The Voice Kids 2017 et membre des Kids United .“Tu sais quoi? Tu dis: ‘It’s a dream. It’s amazing! Thank you for everybody’”, explique-t-elle à la première Française à remporter la compétition….»


Regardez, c’est consternant mais c’est à se tordre !

CLIQUEZ ICI POUR LA VIDEO.







“La Maison France 5” : Permis de démolir pour le tandem Sitbon-Ernotte !

“La Maison France 5” : Permis de démolir pour le tandem Sitbon-Ernotte !

Comme le blog CGC Média l’avait écrit dans son article du 21 novembre dernier « C’est ça le big bang qu’Emmanuel Macron prévoyait pour France Télés ? » , le tandem Sitbon-Gomez et l’ex-Orange, vont supprimer une dizaine d’émissions qui marchaient pour certaines plutôt bien.

Les tentatives d’explications vaseuses de l’ex-dircab d’Ernotte sur Le reach (*) pour tenter de faire croire à un soi-disant changement de stratégie, ne changeront pas le résultat. « France Télévisions va arrêter une dizaine d'émissions sur ses différentes chaînes pour faire des économies et réduire les coûts de ses programmes, en priorité ceux produits par des sociétés externes qui coûtent plus cher…en balançant un maximum de rediffs ».

Nous avons écrit à plusieurs reprises que le déficit pour France Télévisions SA – l’entreprise donc pas les comptes consolidés du groupe fallacieusement mis constamment en avant   – pourrait atteindre 100 millions d’euros cette année bien loin des 10 millions la propagande habituelle prédit !

(*) Sitbon-Gomez peut bien clamer que « France TV délaisse l’audience TV pour s’inscrire dans une logique de "reach" sur tous les supports »  ça ne changera pas les faits : la télé publique toujours aux mains pour l’heure du médiocre duo, ne devrait pas tarder d’exploser au nez du président de la République, un peu avant la présidentielle de 2022 !

Le programme de décoration et d'architecture d'intérieur, "La Maison France 5" présenté par Stéphane Thébaut et à l’antenne depuis 17 ans, fait donc partie des premiers sacrifiés. Le programme fonctionnait portant bien avec près de 800.000 téléspectateurs sur France 5, le vendredi soir en prime, soit 3,4% du public.

L’émission qui avait en effet déjà subi une première relégation, passant du vendredi soir au samedi après-midi pour laisser la place au spectacle vivant en cette période de Covid-19, ne retrouvera jamais sa place une fois l’épidémie passée.

Une Pétition : Sauvons l'émission la maison France 5 (mesopinions.com) circule actuellement. 

La chaîne prétend qu’elle plancherait actuellement sur un nouveau programme de décoration avec ou sans Stéphane Thébaut…Ben voyons ! C’est dans le droit fil, des propos du monsieur info de l’ex-Orange qui supprimait le magazine d’investigation « Pièces à conviction » mais déclarait ce dimanche dans Le Parisien et la veille dans Le Monde plancher sur « un nouveau magazine diffusé a minima au même rythme que PAC, différent dans la forme et dans le fond, mais toujours consacré à l’enquête » Exactement comme lorsque l’ex-Orange expliquait qu’elle supprimait France Ô pour donner plus de visibilité à l’Outre-mer !

Cerise sur le gâteau : La chaîne publique (France 5) précise qu’elle aurait « décidé de privilégier des programmes culturels »tout en travaillant tout de même à une nouvelle émission de décoration. 

Autrement dit, la "La Maison France 5" était un programme non-culturel…Un peu comme les commerces essentiels et non- essentiels !


lundi 30 novembre 2020

Laurent Guimier : entre démagogie et mépris !

Laurent Guimier : entre démagogie et mépris !

Dans une interview qu’il donnait au Parisien ce dimanche, le monsieur Info de l’ex-Orange répète en boucle les incantations de cette dernière qu’il a décidé de faire siennes.

Côté Diversité pour aller dans le sens du vent de celle qui ne convainc personne – il suffit de lire le dossier de « Marianne » publié ce 28 novembre « France Télévisions : les couleurs de la fausse diversité » -  le directeur de l’Info  déclare « Je veux mettre des fils et filles d’agriculteurs ou de commerçants à la tête des grandes émissions ».

Tout comme Ernotte qui chante sur tous les toits la réussite de « Franceinfo : » - bonne dernière des chaînes-Info que quasiment personne ne regarde avec 0,2% d’audience, très très loin derrière BFM TV passée 6ème chaîne de la TNT (*) - Laurent Guimier encense également l’exploit en la noyant dans la masse : « France TV produit 75 heures d’infos par jour ».

(*) 

Laurent Guimier en profite au passage pour flinguer avec dédain Marie-Sophie Lacarrau partie pour FT1 après vingt ans de service public qu’il a décidé d’écarter immédiatement de la présentation du 13H : « Très bien, au revoir…Marie-Sophie n’est pas Jean-Pierre ». 

L’intéressé d’expliquer qu’elle est la seule responsable « Elle est tout même à l’origine de son départ chez notre principal concurrent et pour y faire la même chose… On s’est quittés sans animosité, mais elle a pris ses responsabilités. Les téléspectateurs sont passés à autre chose. Depuis son départ, le JT de 13 heures de France 2 n’a pas baissé : la mesure d’audience est une école d’humilité ! Au final, c’est une belle opportunité pour nous de revisiter le 13 Heures, avec de nouveaux formats, plus réactifs, plus en proximité. Julian Bugier va vous étonner et pourrait bien réduire l’écart. »

Quant aux magazines, tout va bien…on croirait entendre Ernotte avec son objectif d’« aller vers des lignes éditoriales plus positives » !

« Pièce à conviction » s’arrête après vingt ans mais il n’est « pas inquiet pour l’investigation »ému oui « C’est forcément émouvant quand une émission s’arrête »  mais pas inquiet car il ne va pas « baisser  les budgets alloués à l’investigation ».

C’est tout de même lui qui arrête le programme, il ne faudrait pas l’oublier !

« Cash Investigation » dont le dernier numéro n’est parvenu qu’à atteindre 5,8% d’audience, « Il y en aura davantage que cette saison en 2021 car « C’est une marque emblématique du groupe et l’une des plus récentes »

Pour « Envoyé spécial » et « Complément d’enquête », Guimier lance « A nous de mieux faire connaître à des publics qui ne les connaissent pas »étonnant après toutes ces années et surtout après avoir toutefois indiqué « C’est le plus bel emblème du reportage sur le service public » !

Il dit même réfléchir à le « faire mieux vivre sur nos plateformes numériques, par exemple » !...Ça  rime à quoi ?

« Vous avez la parole » décroche (5,7 % ce jeudi soir) mais que voulez-vous ?... « Hors campagne présidentielle, c’est plus compliqué de drainer beaucoup de monde »Cela devrait faire plaisir aux présentateurs !

De toute façon, « une nouvelle phase va s’ouvrir au printemps ». Ouf !  

Enfin, l’intéressé affirme que « D’ici à septembre (2021 donc), il souhaite créer une cellule de vérification de l’image au service de toutes les éditions » !!

Est-ce à dire qu’avant, les images n’étaient vérifiées par personne ?

Le pathétique pipeau de France Télés pour tenter de justifier l’arrêt du magazine d’investigation « Pièces à conviction ».

Le pathétique pipeau de France Télés pour tenter de justifier l’arrêt du magazine d’investigation « Pièces à conviction ».

La première à se ridiculiser par titre de Presse interposé, est Elsa Margout, la directrice des magazines de l’information de France Télévisions.

Elle déclare - attention ça décoiffe - « L’offre de programmes est plus importante qu’à ses débuts et nous sommes soumis à la concurrence des plateformes…Nous devons à nos téléspectateurs de nous renouveler car il est normal que l’audience d’une émission qui a 20 ans s’essouffle ».

Elsa Margout précise même qu’« un nouveau magazine diffusé a minima au même rythme que PAC, différent dans la forme et dans le fond, mais toujours consacré à l’enquête ». Autrement dit on supprime le magazine d'investigation pour en mettre un autre a minima, histoire de concurrencer les plateformes...De qui se moque -t-on ? Ce serait la concurrence des plateformes qui justifierait l’arrêt d’un magazine d’investigation. Non mais allo!

Là-dessus, elle ose mettre en avant - parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire - « le devoir de se renouveler ». Quelle farce !

C’est un peu comme lorsque l’ex-Orange a expliqué qu’elle supprimait France Ô pour donner plus de visibilité à l’Outre-mer !

Comme si cela ne suffisait pas, Laurent Guimier en remet une couche et raconte qu’il supprime l’émission pour « aller vers des lignes éditoriales plus positives ». Ce qui reviendrait à dire que l’investigation ne le serait pas !

Ce serait pour satisfaire l’ex-Orange dont le parachutage fait toujours l’objet d’une plainte pendante depuis 2015 qui, en juillet dernier devant le CSA, avait chanté vouloir développer un « journalisme de solution » sur les antennes du groupe… « une ambition portée par Laurent Guimier, le directeur de l’information » écrit par exemple Le Monde.

C’est prendre les téléspectateurs pour des imbéciles.

Le monsieur Info de l’ex-Orange, va même jusqu’à annoncer une « réflexion globale sur la complémentarité des magazines de France Télévisions, actuellement en cours », avant de pilonner le programme « "PAC" peinait, semble-t-il, à marquer sa différence par rapport à "Complément d’enquête", diffusée sur France 2, récemment "repositionnée" sur l’investigation »

Personne n’est dupe et voit le périmètre de l’investigation se réduire d’année en année sur le service public.

Les producteurs s’inquiètent et à juste titre. « Au nom du Syndicat des agences de presse audiovisuelles qu’il préside, Christian Gerin fait, lui aussi, part de sa préoccupation : « La direction de France Télévisions est parfaitement en droit de renouveler les programmes, mais nous resterons très vigilants quant au remplacement des émissions consacrées à l’investigation. D’autant qu’il n’y a plus guère que sur les antennes publiques qu’on en trouve encore. »

dimanche 29 novembre 2020

L'ex-Orange tente de culpabiliser les salariés avec son pathétique Quizz anti corruption.

L'ex-Orange tente de culpabiliser les salariés avec son pathétique Quizz anti corruption.

Les salariés de France Télévisions ont jusqu'au 31 décembre pour répondre au quizz que leur adresse Ernotte dans un message des plus hallucinants (ci-après)

"Un petit mot pour introduire le code de conduite anticorruption que je vous invite à suivre sur ce petit module d'e-learning qui va durer 15 minutes. Pourquoi c'est si important ?

D'abord parce que toute entreprise se doit de respecter ces principes simples, d'intégrité des personnes, des biens et de notre environnement. Pour ce faire, nous nous sommes dotés d'une charte d'éthique en 2018 qui comporte un volet lutte contre la corruption. Ce sont des valeurs importantes pour toute entreprise mais peut-être encore plus pour nous car ce sont des valeurs que nous portons sur toutes nos antennes.
Je crois que c'est important que tous nos collaborateurs soient informés sur les bonnes pratiques à avoir dans l'entreprise. Je voulais vous dire aussi qu'en 2019 nous avons créé une direction de la conformité, de l'éthique et de la déontologie. Que cette direction et l'ensemble des salariés qui y travaillent sont à votre disposition pour répondre à toutes les questions que vous pouvez-vous poser dans l'exercice de votre métier. N'hésitez pas à les solliciter et surtout prenez ces 15 petites minutes pour suivre ce module sur le code anti corruption."

Pour bien comprendre de quoi il s'agit, au cas où quelques neuneus n'auraient pas percuté, l'ex-Orange propose une vidéo de sensibilisation (*ci-après) que le blog CGC Média a pu voir. C'est quelque peu consternant...
(*)

..tout cela se terminant en apothéose avec l'invraisemblable Quizz

"Quelle blague...Y en a marre de ce tout ce cinéma !" ironise ce cadre de France Télés qui comme une énorme majorité de collaborateurs en ont ras-le-bol.
"Ils devraient d'abord balayer devant leur porte" ajoute-t-il en levant les épaules et en finissant par un soupir !

Ernotte devrait être la première à remplir le questionnaire:
 
(* la vidéo de Suez)