samedi 1 octobre 2022

Des licenciements Brut de décoffrage chez celui qui a fait une bonne partie de son beurre sur le dos du contribuable !

Des licenciements Brut de décoffrage chez celui qui a fait une bonne partie de son beurre sur le dos du contribuable !

Ce n'est pas faute pour le blog CGC Média d'avoir dénoncé à maintes, la manne que la télés publique représente pour la boite de Le Van Kim.

Le 3 février, dans notre article "France Télévisions : ce monde de l’entre-soi" ou encore le 15 mars avec "Comment « Brut » s’est emparé de France Télévisions !!" (*)  le blog CGC Média rappelait comment Ernotte faisait le lit de l'ex-collaborateur de Canal + avec l'argent du contribuable. Avec tout le fric levé par Brut à droite et à gauche et une facturation continue à France Télés, Les Echos de cette semaine révèle comment Brut vire les salariés avec des méthodes que beaucoup qualifieraient de Voyous !

(*) 

Sous la plume de Florent Vairet, le titre de presse signe une enquête au vitriol intitulée "Malaise chez Brut, entre démissions, licenciements et quête de rentabilité" concernant la "Vague de départs, brutalité des licenciements chez Brut" qui selon le titre de presse "traverse une période de crise".

Extrait

"L'ascension fut fulgurante. Depuis sa création en 2016, Brut s'est implanté dans quatre pays dont l'Inde et les Etats-Unis et a levé 109 millions d'euros. Le média compte 350 salariés et 500 millions de spectateurs par mois dont 15 millions en France. Le succès est éclatant et pourtant, le cap a dû changer. 

« On va bouger un peu le modèle », avait promis Guillaume Lacroix, patron de Brut, en juillet dernier lors d'un échange organisé par l'Association des journalistes spécialisés sur les médias (AJM). Et il n'a pas menti, le modèle a bougé. 

Premiers frappés, les salariés du bureau américain de Brut. Une quinzaine sur près de cinquante ont été virés. Un coup d'autant plus dur qu'ils ont été remerciés sans les formes. « Nous avons appris les licenciements par un article de presse du 11 juillet », raconte l'un d'eux. 

Guillaume Lacroix regrette amèrement la façon dont les salariés ont appris la nouvelle. « Un mauvais concours de circonstances », explique aujourd'hui le dirigeant. Une communication mal calée entre les différents fuseaux horaires, un embargo mal respecté par un journaliste ? Il ne souhaite pas donner plus de détails mais garantit s'être excusé auprès des équipes américaines. 

Un incident qui lui aurait « crevé le cœur ». [Ben voyons ! ndlr]

La plupart ont ​été convoqués par le responsable des ressources humaines et informés qu'ils étaient licenciés, avec effet immédiat. « Ils ont dû faire leurs affaires et partir tout de suite.

Leurs comptes Slack ont ​été désactivés », raconte une ex-salariée. 

Sur ce coup, le patron assume la méthode. « Nous sommes aux Etats-Unis et c'est la façon dont les avocats du travail nous recommandent d'agir. On a respecté à la lettre la législation américaine », affirme Guillaume Lacroix, qui assure que Brut a offert des compensations bien plus intéressantes que les standards américains, là non plus, sans donner plus de précisions.[Tu parles Charles ! ndlr]

La valse des salariés

Le bureau new-yorkais avait déjà essuyé une première vague de licenciements au moment de la pandémie. Une fois la reprise actée, Brut US a réembauché massivement… jusqu'à la quinzaine de licenciements de cet été. Malgré ces va-et-vient, Guillaume Lacroix martèle que le territoire américain reste une priorité pour Brut qui y a réalisé des investissements importants. Le CEO mise sur la data pour optimiser la production et concentrer l'effort sur les vidéos qui peuvent être facilement duplicables dans les 100 pays où les contenus de Brut sont disponibles.

Conséquence de cette réorganisation, une grande partie de ce qui est diffusé dans le monde doit désormais se réaliser depuis la France. Victime de cette stratégie, le bureau hispanophone situé à Mexico a tout bonnement fermé boutique, quelques jours seulement après avoir reçu le prix journalistique LATAM WAN-IFRA. 

Un salarié basé en France se rappelle : « Le 15 juillet, on a reçu un email groupé avec la photo de sept personnes sur le départ (sur une équipe de 8, NDLR) dans lequel il était écrit : ‘Ce vendredi est le dernier jour pour l'équipe Mexique et Espagne. Comme vous pouvez le supposer, c'est déchirant. Nous étions tellement engagés…' » 

Le bureau mexicain avait lui aussi vu sa taille fondre au rythme des vagues pandémiques. Et tout comme celui de Brut US, il avait repris des forces courant 2021. « Le contenu de ce bureau fonctionnait très bien mais il ne générait pas d'argent », analyse l'un des ex-salariés. Depuis, une seule personne assure depuis Paris les vidéos pour Brut Espagne et Mexique. Dans ces conditions, exit le contenu original. 

L'antenne indienne a elle aussi vu ses effectifs réduits. Pour l'Allemagne, une seule personne gérait le compte Snapchat et elle aurait refusé de poursuivre au-delà du mois de septembre, selon un responsable.

C'est donc peu dire que l'ambiance a bien changé depuis juin 2021, date à laquelle Brut levait en fanfare 63 millions d'euros . L'objectif d'alors : se renforcer à l'international, notamment aux Etats-Unis, en Inde et en Afrique. Sur ce continent, Brut y a fait une percée remarquable mais il est désormais question de lever le pied sur l'expansion, et d'y consolider « une croissance saine », selon les dires du patron...

Face à un financement de moins en moins facile, le média qui a révolutionné l'accès de l'information pour les nouvelles générations et qui met désormais l'accent sur le contenu de moins d'une minute, cherche à tout prix la rentabilité.

La moyenne d'âge de l'audience de Brut est de 26 ans... 

Quid de la France ? 

Le pendant des mauvaises nouvelles de l'été était un renfort des effectifs du siège parisien. Mais au fur et à mesure que les bureaux étrangers se rétrécissaient, les salariés français voyaient aussi les messages d'au revoir se multiplier. 

Chaque semaine, des gens annonçaient leur départ sur Slack, au point que c'en était devenu une blague en interne. « Après avoir lu tant de messages d'adieu, c'est bizarre d'avoir à écrire le mien », écrivait l'un d'entre eux. « Je ne pensais pas écrire ce message de sitôt mais je rejoins le hall of fame des gens qui quittent Brut en cette fin de mois d'août », taclait un autre. Sur une seule chaîne Slack, un salarié, qui nous a transmis ces messages, compte pas moins de 13 annonces d'au revoir, entre les annonces de mi-juillet et la fin août. Dans le lot, des CDD non reconduits et des démissions. Le patron, lui, se refuse à nous parler de vague de départs et met en avant un turnover de seulement 7 %.

Au moment de ces départs en cascade, les salariés restant auraient eu besoin d'une réaction du dirigeant, d'une prise de parole pour donner le cap. Au lieu de ça, un collaborateur sur le départ se fait expliquer par une personne des ressources humaines que Brut réduit la voilure car l'entreprise n'a pas réussi à boucler une nouvelle levée de fonds censée lui assurer le financement des prochains mois. D'où le nouvel impératif : rationaliser les charges.

Doucement, les salariés commencent à comprendre la musique : fini l'expansion fulgurante du média, l'heure est l'optimisation des ressources et l'assainissement des comptes. Désormais, les salariés saisissent mieux la mission de la nouvelle directrice financière arrivée en début d'année 2022, en provenance de Match Group.

« Faire attention aux salariés »

Ce n'est qu'il y a quelque jours que Guillaume Lacroix se résout à prendre la parole devant l'ensemble des salariés. Il avance un « changement de paradigme », une conjoncture économique qui s'est retournée. En revanche, lors de notre entretien, il dément l'échec d'une levée de fonds. « Le modèle de croissance de Brut basé sur une hypercroissance avec un accès facilité au financement n'est plus tenable. Le nouveau contexte économique nous pousse désormais à aller plus rapidement vers la rentabilité, ce que nous atteindrons en 2023 », annonce le patron, qui espère ainsi ne plus dépendre des investisseurs pour faire tourner la machine. Il mise par ailleurs sur un doublement du chiffre d'affaires en 2022, comme c'était déjà le cas en 2021.

Quant à la communication, il reconnaît un faux pas. « On a testé beaucoup de choses et j'ai préféré attendre d'avoir toutes les remontées avant de communiquer, c'était une erreur. » Après son annonce, Guillaume Lacroix décide de rencontrer la plupart des salariés, par groupe de 15. Il comprend que l'absence de message peut semer le trouble et tient désormais à rassurer les équipes. Durant notre interview, le dirigeant assure pas moins de huit fois « faire attention »aux salariés.

Au durcissement du financement, il ne tient pas à ajouter une dégradation de l'image de l'entreprise. D'autant que celle-ci avait déjà été égratignée par une enquête du média Arrêt sur Images de 2018 qui évoquait des problèmes de management. Depuis, les choses ont voulu être corrigées. Brut a fait la démarche puis obtenu la certification B Corp en 2021 et le label « Best places to work » en avril 2022.

Cap sur le format court et l'application unique

En tout cas, Guillaume Lacroix va de l'avant et assure avoir les poches pleines de projets. A court terme, il veut mettre le paquet sur les formats courts, ceux de moins d'une minute. Brut compte capitaliser sur son franc succès rencontré sur TikTok où il compte 2,5 millions d'abonnés. En comparaison, Konbini ou Le Monde sont suivis respectivement par 1,2 million et 664.000 personnes.

Seulement voilà, TikTok ne génère que très peu de revenus publicitaires, contrairement à YouTube qui permet d'insérer des publicités dans les vidéos, synonyme de commissions pour les créateurs de contenu. Pour Brut, l'enjeu est surtout de faire grossir sa communauté pour vendre plus cher son contenu dit « brand content », ces vidéos dans lesquelles les marques sont intégrées à la narration contre rémunération. Ce levier de revenus représente près de 60 % du chiffre d'affaires de Brut.

Le reste est assuré par différents produits, notamment ceux lancés récemment aux succès plus ou moins flamboyants : Brut Live, conçu comme une plateforme d'échange ; Brut Shop pour consommer ; et bien sûr BrutX, la plateforme de streaming original payante (4,99€/mois) qui s'est faite relativement discrète jusqu'à présent. Pas simple de se faire une place dans un paysage où cohabitent déjà des mastodontes comme Netflix, Disney+ ou Prime Video. 

De son côté, Guillaume Lacroix martèle que BrutX fonctionne très bien et qu'il continuera à investir dans le projet. D'ailleurs, il prévoit pour la fin de l'année le lancement d'une seule application qui réunira ces trois produits. Les différentes marques continueront-elles d'exister ? La réflexion est en cours. 

Entre la course à la rentabilité et ces nouveaux projets, Brut devrait maintenir la cadence des transformations. « C'est aussi le mauvais côté de Brut, témoigne une salariée. Rien n'est stable, tous les trois mois il y a des restructurations. »

Guillaume Lacroix préfère louer sa capacité à s'adapter. Pour cela, va-t-il de nouveau recruter après la vague de départs ? Le patron botte en touche. « Les perspectives sur le quatrième trimestre sont bonnes mais je ne sais pas à quoi ressemblera la conjoncture d'après-Noël. ».

Et de conclure : « Brut a grandi très vite. On a peut-être commis un certain nombre d'erreurs. On essaie d'apprendre et de s'améliorer. »

Dire comme l'écrivait le blog CGC Média, il y a presque un an dans son article "Les puissances d’argent et France Télévisions!"« Brut le social-média – l’un des plus importants fournisseurs d’images de France Télés avec Banijay et Médiawan, notamment pour sa chaîne info à l’audience confidentielle bouclait un tour de table et levait 75 millions de dollars auprès de Murdoch, Pinault et Orange .»

Rappel:

Fin juin, « Brut » le social-média – l’un des plus importants fournisseurs d’images de France Télés avec Banijay et Médiawan, notamment pour sa chaîne info à l’audience confidentielle – bouclait un tour de table et levait 75 millions de dollars auprès de Murdoch, Pinault et Orange (ça c’est pour boucler la boucle)

Après avoir séduit Xavier Niel, Alexandre Mars et Bpifrance lors d'un tour de table de 40 millions de dollars en 2019James Murdoch (via son fonds Lupa Systems), François-Henri Pinault (via la holding Artémis), le fonds Tikehau et Orange Ventures qui est l'un des plus importants participants, apportent 75 millions de dollars d'argent frais sur la base d'une valorisation approchant les 300 millions de dollars, à la société fondée par Guillaume Lacroix, Renaud Le Van Kim et Laurent Lucas, qui en conservent le contrôle.

Début octobre, « Écran Total » publiait les chiffres édifiants  du « Classement 2021 des sociétés indépendantes productrices de flux » et écrivait dans sa présentation  « Cette année, France.tv Studio se place évidemment en tête, porté par l’intégralité de la production de France Télévisions dont il sert exclusivement les antennes. C’est la seule société qui compte un seul client, sa maison mère. »

Le magazine pro de poursuivre « La société de Nagui, "Banijay (*) Production Média (ex-Air Prod)", tutoie les 600 heures de diffusion grâce à ses deux émissions les plus emblématiques"N’oubliez pas les paroles"et "Tout le monde veut prendre sa place"qui cumulent respectivement 273 et 226 heures 30 chacune » sans même parler des heures 2021 de "The Artist" (titre anglais pour une émission du service public !) qualifié aujourd'hui de catastrophe industrielle.

(*) La société Banijay est celle d’où venait l’ex-numéro 2 de France Télévisons Takis Candilis qui y est reparti après son départ ! 

« La société "Troisième Œil Productions" [du groupe Médiawan, ndlr] doit quant à elle son total de 574 heures 18 aux diffusions de "C à vous" (265 heures 10), « C l’hebdo » (94 heures) » ou encore "Taratata" et "Le Grand échiquier" dont le coût unitaire de chaque numéro flirte avec les 1,5M€ pour des audiences proches en moyenne autour de 5%...





vendredi 30 septembre 2022

Pas un mot d'Ernotte devant l'encadrement pour le dernier jour du feuilleton "Plus belle la vie" qu'elle a arrêté.

Pas un mot d'Ernotte devant l'encadrement pour le dernier jour du feuilleton  "Plus belle la vie" qu'elle a arrêté. 


Nouveau webinaire, hier, organisé par l'ex-Orange avec les happy few conviés à la gaudriole. Comme à chaque réunion, chacun le sait maintenant, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes à commencer par les audiences toujours au plus haut (et ce malgré les énièmes bides de cette semaine à commencer par Masterchef) !!

Comme  titre le dit très bien, cette dernière n'aura pas un mot pour le dernier jour du tournage de "Plus belle la vie" dont elle a décidé l'arrêt et encore moins pour les équipes. 

Elle a fixé la température à 19° dans les bureaux cet hiver...pas 1 degré de plus, c'est clair ! 

Elle a aussi expliqué que Laurence Mayerfeld (la DRH sortante) étant absente depuis des mois, elle était remplacée.

Concerné Tempo (la suppression des 12/13 et 19/20 sur France 3) tout continue voire s'accélère et devra être finalisé avant le 3 septembre 2023. 

"Il va falloir résoudre l’équation Salto" a-t-elle lancée et donc savoir comment en sortir,  la plateforme n'ayant jamais dépassé la barre de 700 000 abonnés selon elle.

L'infirmière TV a fait une petite piqure de rappel à l'auditoire pour le projet Campus qui fixe à 5  le nombre des établissements parisiens au plus tard en 2025.

Les quelques cadres à  avoir eu le privilège de cette communication, n'en sont effectivement pas revenus...et pour cause.



Le communiqué de FMM qui devrait plaire à la Cour des comptes et au Procureur de la République.

Le communiqué de FMM qui devrait plaire à la Cour des comptes et au Procureur de la République.

Ce mercredi 28 septembre 2022, la direction de France Média Monde particulièrement fébrile depuis les nombreuses révélations, en interne, de « Mr T » (fin de post) qui pensait, lui, pouvoir agir sur deux tableaux : balancer d'un côté, tout en jouant les Saintes Nitouches de l'autre auprès de pontes de sa boîte, vient d’adresser une note aux salariés intitulée « ÉVOLUTION DES RÈGLES INTERNES D’ACHAT DE FRANCE MÉDIAS MONDE » (*)

Ce communiqué intervient après la déclaration de Marie-Christine aux personnels "La vie sans vous peut attendre encore un peu…" annonçant sa candidature à un 3ème mandat à FMM mais surtout après que la CGC des médias a annoncé  mandater maître Lambert pour une plainte pénale qui vise le recours à certaines sociétés prestataires au sein de FMM...mais pas que!


Le blog CGC Média relayait alors le rapport de 70 pages rendu par la Cour des comptes portant sur le fonctionnement de France Médias Monde, en l’occurrence l’une des recommandations (la n°4) qui préconisait de : « Renforcer les règles en matière d’achat (révision des procédures de marchés à procédure adaptée, afin d’en assurer la conformité au code de la commande publique et d’en l’améliorer la publicité mais aussi la formalisation des procédures applicables aux achats hors commande publique »

Les magistrats d’ajouter « Les défaillances relevées dans le cadre des investigations pendant la période de contrôle, étaient en cours de correction ou déjà identifiées avec une action à mener… » avant de poursuivre « Cette démarche doit s’appuyer sur les outils informatiques qui ont été mis en place pour permettre le pilotage des achats et le respect des règles de la commande publique, tout particulièrement en améliorant la computation des seuils. »

Ce à quoi FMM avait semblé souscrire déclarant même vouloir aller plus loin…Seulement voilà, chacun connait l’adage :  La réalité dépasse souvent la fiction.

(*)


Le blog CGC Média a mis en avant tout un tas de dysfonctionnements inacceptables comme l’utilisation quasiment sous forme de monopole d’« Aski-Da Taldéa »  la tentaculaire boite de prestations aux multiples filiales (Luxiris, Woody, Les lapins bleus, etc…) en affaire avec FMM depuis des lustres qu’évoquait notre gorge profonde

La même « pieuvre » qui faisait s’étrangler « Mr T » le 11 mars dernier, dénonçant alors un nouvel achat hors les  règles en vigueur de énièmes serveurs, malgré le véto de Bercy et de la rue de Valois :« Pour pallier de soi-disant défaillances au niveau d’un système de stockage de l’entreprise publique et alors que les Tutelles avaient mis leur véto à un nouvel achat, quelques petits malins ont cru intelligent de les contourner avec un contrat de leasing …et  se sont arrangés pour passer une commande en location longue durée avec contrat de prestation pour l’entretien et comme finalité, au bout de deux ans, un rachat du matériel mais le matériel serait déjà sur place avant même que le bon de commande n'ai été établi mais surtout que l’appel d’offre - s’il y en a un ! - n’ait été lancé ».

Il semble bien d'ailleurs que le responsable de FMM qui commande les serveurs à Aski-Da vient lui-même du groupe Aski-Da Taldéa !...» écrivions-nous.

C’est probablement pour cela que le communiqué du 28/09 indique « Par ailleurs, il est rappelé que les seuils de mise en concurrence s’apprécient au regard de la récurrence de dépenses sur un même segment d’achat » et rappelle « Les différents participants au processus achat, à la plus grande vigilance quant à l’appréciation des seuils, notamment pour les achats récurrents. »

Là aussi, chacun a en tête la morale de la fable «Jura mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait  plus »

Le communiqué de France Médias Monde qui fait évoluer ses règles internes d’achat et ses processus de passation des marchés publics, ne changera dons rien à ce premier dossierIl n’est d’ailleurs pas rare qu’à FMM, les uns et les autres se signent des devis avec leur accord tacite, les adresse aux fournisseurs et autres prestataires avec leur feu vert, se fassent livrer le matériel ou la prestation et seulement après pensent à rédiger un bon de commande. Ben voyons !

C’est visiblement le cas pour les 2 serveurs commandés à une filiale d’Aski-Da pour près de 300.000€ (installation et main d’œuvre comprise) avec la maintenance assurée ensuite par une autre filiale et sa vingtaine de techniciens facturés à FMM, livrés en amont…sans parler de l’appel d’offre ! La Justice appréciera.

Venir aujourd’hui expliquer que « Depuis le 26 septembre 2022, le seuil de mise en concurrence obligatoire des fournisseurs passera de 25 000€ HT à 40 000€ HT (hors achats de contenus/éditoriaux soumis à des règles spécifiques) » avant de préciser qu’« À partir de 40 000€ HT, le service des achats pilotera désormais les consultations des fournisseurs qui seront publiées sur la plateforme d’achat de France Médias Monde. Les marchés conclus seront consultables dans SAGE ».

Pas un magistrat de la Cour des comptes, pas un juge d’instruction ne se laissera abuser car même si le seuil de mise en concurrence évolue, la notion de mise en concurrence avec au moins 3 entreprises distinctes « reste fortement recommandée » et l’était de toute façon avant cette date...qui plus est dans une entreprise publique qui vit des deniers de l'État.

Que dire également de cette autre société prestataire à FMM qui se trouve avoir réalisé via sa société, un audit qui préconise l'achat de matériels...matériels qui seront achetés pour quelques dizaines de milliers d'euros (au-dessus des seuils) auprès d'une autre société dont il est aussi le patron...et qui a menacé l'un des responsables du blog ? 

Quant au saucissonnage des contrats, la jurisprudence de première instance et d’appel dans le dans le volet télé de l’affaire Bygmalion/ France Télés/ Carolis/Millot, est claire, il est jugé illicite.

S'agissant des factures de l’associé de Marc Thiébeault dans « My Saphir » (¤) Frédéric Domont via sa société Médian pour des connections avec le Proche ou le Moyen Orient « Avec qui il y a une exclusivité » (selon un dirigeant de FMM) là aussi les explications  du contactant comme du prestataire devraient en intéresser plus d'un...Que les services de ce dernier aient été secrets ou pas, rien ne les explique.

(¤) 


Les magistrats vont donc avoir du grain à moudre pour les semaines à venir et que FMM déclare mettre en place « Une cartographie des dépenses et fournisseurs réalisée par chaque direction afin d’identifier les consultations à lancer selon les nouvelles règles internes. Les prescripteurs étant invités à solliciter le service des achats pour les besoins nouveaux » n’y changera pas grand-chose.

Le changement, en tout état de cause, il devrait avoir lieu à FMM, selon nos informations dès 2023…il se pourrait même que des têtes tombent bien avant.

Si « Tout le monde savait mais ne disait ou ne faisait rien » – c’est ce que chacun se dit dans les couloirs du groupe – une chose est sure : personne ne pourra plus dire aujourd’hui, je ne savais pas.

jeudi 29 septembre 2022

Frédéric Brochard et l’ex-Orange sur la route du Pénal !

Frédéric Brochard et l’ex-Orange sur la route du Pénal !

Le 20 septembre dernier, le blog CGC Média dans son article « France Télés briseuse de grève pourrait très vite finir devant la Justice ! » dénonçait la récidive de France Télés pour briser la grève des salariés du CDE (Centre de Diffusion et d’Échanges).

Frédéric Brochard ex de RFI et de FMM laissait presqu’entendre qu’il utiliserait les moyens de TDF à savoir la TOUR DE ROMAINVILLE pour entraver à chaque fois tout mouvement.  

« En cas de blocage d'un site professionnel ou d'un piquet de grève spontané, l'employeur peut avoir besoin de faire établir un constat d'huissier mais l'objectif n'est pas de briser la grève, ce qui est pénalement sanctionné, mais de se munir de preuves pour des clients ou fournisseurs qui pourraient être impactés par ce mouvement social par exemple » disent les textes.

Il n’est donc pas question ici de clients ou de fournisseurs mais de téléspectateurs donc le viol de la loi est manifeste. Si la Cour de cassation (Cass. soc. 15 fév. 1979, n° 76-14527) admet que l'employeur est autorisé à recourir à la sous-traitance pour compenser ses pertes de production…ce n’est ici pas le cas évidemment et Frédéric Brochard comme Ernotte le savent.

Le recours à la sous-traitance (*) est licite et correspond quasiment out le temps à du prêt de main d'œuvre illicite.

(*) Le contrat de sous-traitance devra donc d'une part, avoir pour objet la réalisation d'un travail déterminé payé forfaitairement qui correspond à l'activité ou à la spécialité du sous-traitant et non pas uniquement à la fourniture de main d'œuvre à but lucratif. Et d'autre part, le travail devra être réalisé sous la responsabilité du sous-traitant.

Rien de tel à France Télés qui remet visiblement ça ce 29 septembre 2022 et s’en amuse en coulisses. L’assignation des briseurs de grève devant les chambres correctionnelles devraient surement moins les faire sourire très prochainement.

Rappelons que cet endroit nommé P.R.A pour Plan de Reprise d’Activité avait été prévu pour n’être utilisé qu’en cas d’incident majeur à MFTV (incendie, inondations, coupure électrique, cyber attaque…) mais absolument pas en cas de grève…


mercredi 28 septembre 2022

La plainte pour harcèlement déposée par Ronan Ponnet contre France Télés devrait encore s’étoffer...

La plainte pour harcèlement déposée par Ronan Ponnet contre France Télés devrait encore s’étoffer….

Avant même que le ministère du travail refuse le licenciement de Ronan Ponnet (*décision en fin de post), le journaliste réputé et bien connu de Guadeloupe La 1ère avait indiqué déposer plainte pour harcèlement dont le Parquet a d'ailleurs décidé de se saisir 

Le blog CGC Média dans son article "Ernotte a raté son coup...elle et Gengoul n'ont plus rien à faire à France Télés !" rappelait que l'ex-Orange dont il va être question dans les prochains jours pour une affaire de conflit d'intérêts qui la concerne du temps où Xavier Couture était son numérobis, rappelle que cette dernière s'était rendue en Guadeloupe début septembre "Accompagnée de la Directrice Générale du Pôle Outremer de France Télévisions, Sylvie Gengoul, et de son directeur de cabinet Bruno Loutrel pour voir les responsables politiques de la Guadeloupe quant au service public de radio, télévision et internet...avant entre autres, de rencontrer Augustin Hoareau sur le départ" [Il est parti aujourd'hui] 

L'étrange silence du CSE sur place de certains élus depuis la mascarade de conseil de discipline qu'a dû affronter Ronan Ponnet paraissait particulièrement assourdissante.

Michelle Philemon la secrétaire du CSE issue de la CTU un syndicat disparu de l'échiquier social guadeloupéen qui se revendiquait du collectif LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon en créole et LKP en abrégé collectif guadeloupéen qui regroupe une cinquantaine d'organisations syndicales, associatives, politiques et culturelles de la Guadeloupecontre l'exploitation outrancière » en français) qui prône l'emploi au sein de l'établissement de France Télés, était probablement trop occupée à se féliciter du recrutement  d'une nouvelle assistante de production.    

Melanie, vient en effet d'être intégrée, il y a quelques semaines sur un poste d'assistante de production avec 45 jours seulement d'ancienneté passés en CDD alors que celui qui occupait le poste toujours lui aussi en CDD totalisait plus de 1000 jours d'ancienneté dégagé probablement pour ne pas grever la masse salariale ! 

Petit détail au passage, la jeune femme d'une vingtaine d'année recruté sur le poste n'est autre que la fille de Michelle Philemon.

Il y a parfois de ces coïncidences dans la vie !!! Celle-ci nous a paru pouvoir intéresser Ronan Ponnet au premier chef mais aussi le Parquet qui mène l'enquête.

(*)