samedi 5 novembre 2022

Nouvel accord TF1 et Canal+…c’était couru.

Nouvel accord TF1 et Canal+…c’était couru.

À quelques jours du Mondial de football, TF1 et Canal+ ont annoncé, vendredi 4 novembre au soir, avoir signé un « nouvel accord de distribution ». 

Canal+ avait cessé début septembre de diffuser les chaînes du groupe Bouygues sur tous ses canaux de distribution, faute de s’être entendu financièrement. Le groupe TF1 qui détient la chaîne TMC (sur la TNT), avait même décidé de saisir la justice pour contraindre la filiale de Vivendi qui avait cessé début septembre de diffuser les chaînes du groupe Bouygues sur l’ensemble de ses canaux de distribution.

En première instance comme en appel, la justice avait rejeté la demande de TF1. Les juges avaient estimé que "la loi n’imposait pas à Canal de distribuer le signal de TF1 sur TNT Sat", comme n’avait d’autres choix que de la constater l’Arcom.

L’arrêt de la diffusion de ses chaînes par Canal+ a été préjudiciable aux audiences du groupe TF1. En octobre, l’ensemble de ses cinq chaînes a vu sa part d’audience tomber à 25,6%, contre 27,7% un an plus tôt.

À quelques jours du Mondial de football, TF1 et Canal+ ont annoncé, vendredi 4 novembre au soir, avoir signé un « nouvel accord de distribution ». 


vendredi 4 novembre 2022

Le tandem Saragosse/Fanchon à FMM copieusement étrillé dans une hallucinante publication syndicale.

Le tandem Saragosse/Fanchon à FMM copieusement étrillé dans une hallucinante publication syndicale.

A un weekend du 1er tour des élections professionnelles qui se déroulera dès lundi, Marie-Christine Saragosse et Thierry Fanchon n’ont pas dû en revenir à la lecture des quelques lignes d’un tract intitulé « Alerte épuisement général à France 24 ! ».

Le syndicat dont le leader pourtant réputé proche de la pédégère mais aussi de quelques-uns de ses thuriféraires, publie en effet un état des lieux de France Médias Monde qui fait frémir :

"- Des équipes d’édition incomplètes qui doivent malgré tout assurer une antenne normale

- Des journalistes non ou mal formés à OpenMedia qui doivent prendre l’antenne malgré tout dans un stress total

- Des journalistes eux-mêmes insuffisamment formés chargés de former d’autres journalistes à OpenMedia

- Des dysfonctionnements d’OpenMedia qui handicapent le travail des équipes et qui impactent fortement la qualité éditoriale des éditions

- Des chroniqueurs, rédacteurs, assistants, etc. non remplacés et des “trous” dans la grille de programme qui doivent être compensés par les équipes présentes

- Des jours de récupération refusés même 3 semaines à l’avance faute de remplaçants

- Des salariés habituellement zen qui pètent les plombs

-Des chargés de planning au bord de l’épuisement..." 

 


Depuis des mois, la direction sous le coup des révélations de « Mr T » qui ont finalement débouché par une saisine de la Cour de comptes suivi d’un signalement au Parquet, n’en a probablement pas cru ses yeux…Peut-être même, a-t-elle compris beaucoup de choses en découvrant ces quelques lignes où elle a pu trouver ces interrogations sur la volonté sabotage de l’entreprise a peine voilée couplées  à la fin du mandat de la pédégère :

 

"La Direction de FMM ne semble pas vouloir prendre la mesure réelle du malaise.

 

Est-ce une volonté de ne pas faire de vagues en mettant tous les projets en standby, à un moment où le mandat de la Présidence de FMM est en renouvellement ? 

 

Ou une volonté de sabotage de l’entreprise ?"

 

   

L’incroyable diatribe d’enfoncer le clou avec une spéciale dédicace à Thierry Fanchon (*) "Tout ça sur fond de démotivation générale, d’arrêts maladie, de burnouts qui conduisent à une hémorragie de personnel à la rédaction de France 24 (particulièrement chez les Anglos) mais aussi (*) à la DTSI." et d’y ajouter ainsi Vanessa Burggraf la directrice de France 24 pour compléter le tableau de chasse !

 

Enfin, comme si la barque n’était pas assez pleine,  ce sont deux secteurs de l’entreprise quasiment couvert par la prestation qui sont visés – il est effectivement plus juste de parler de secteurs plutôt que de services - la maintenance étant laissée depuis des années au prestataire en chef à FMM Aski-Da le groupe qui a livré les serveurs   : « Après le départ massif des agents de maintenance, c’est chez les administrateurs réseaux et à la cybersécurité que les départs s’annoncent sans perspective de remplacements ! »


C'est peut-être cela qu'un des pontes de l’entreprise lançait la semaine dernière avec son « Il faut régler ça et vite »...lui qui comprend à présent que sa cible n'était à l'évidence pas la bonne ! 


Sortir ça au moment où Marie-Christine Saragosse est devant l’Arcom, semble bien le signe que certains ont déjà tourné casaque ! 

Les salariés de l’entreprise comme la direction, ne seront sûrement pas dupes.



jeudi 3 novembre 2022

Le colleur fou et anonyme à FMM perd ses nerfs…Le blog CGC Média le renvoie à ses vomissures !

Le colleur fou et anonyme à FMM perd ses nerfs …Le blog CGC Média le renvoie à ses vomissures !    

Après l’hallucinant communiqué de la CFDT adressé le 27 octobre dernier aux salariés de FMM  qui s’interrogeait, il y a peu : « La CFDT est le syndicat des patrons » : VRAI ou FAUX ?! » (¤), voilà venu le temps du colleur fou et anonyme qui perd ses nerfs à FMM et s’en prend à la représentant de la CGC sur place, en placardant sur le tableau d’affichage du syndicat une publication derrière laquelle se réfugie son auteur en signant courageusement : « salarié(e)s FMM » (*) sans que la direction ait pour l’instant réagi !

Il faut dire qu’après l’épisode de l’enregistreur (9h d’autonomie, semble-t-il) placé sur l’armoire d’un collaborateur de FMM comme le révélait Le Canard enchaîné (ci-après) : « A France Média Monde, on rejoue ’’Les barbouzes’’ » par un haut cadre du groupe qui est toujours à son poste malgré ses aveux !

Voici ce qu’écrivait alors le palmipède qui n’a évidemment pas été poursuivi pour diffamation dans sa rubrique « Micro, boulot, bobo » :

« Une lumière clignote, en haut d’une armoire, visiblement un Nagra SD, plus précisément un mouchard de poche numérique, dernier cri, prisé par les journalistes pour ses qualités d’enregistrement et ses capacités d’autonomie, [y a été placé]Bref, il y a un micro dans le bureau !

Gag, il s’agit du chef du service « prêt de matériel » qui se met à bafouiller. L’info remonte une seconde fois aux ressources humaines de France Médias Monde qui n’a pas souhaité s’étendre sur l’incident auprès du Canard, Tiens, pourquoi ?

Le champion de l’espionnage de bureau, lui, est descendu de sa chaise pour se mettre à table. Il explique au palmipède qu’il a agi seul et qu’il visait sa subordonnée. Tout juste rentré de congé maladie :  "Je voulais savoir dans quel état d’esprit elle revenait, si c’était pour me pourrir, la vie ou pour repartir du bon pied. Je me plains de cette salariée depuis des années et personne ne fait rien"… » 

Ça, c’est dit sans que qui que ce soit ait porté plainte en diffamation…procédure que met en avant l’abject cafard qui se réfugie derrière les « salarié(e)s de FMM » pour déverser illégalement toute son fiel.

Il écrit appelant : « La diffamation est une allégation qui porte atteinte à l’honneur et la considération d’une personne. Il y a diffamation même si l’allégation est faite sous forme dubitative ou si elle est insinuée. Les propos tenus sur un réseau social peuvent être considéré comme une diffamation publique »…et d’admonester  apparemment à la direction de FMM «  Quiconque pouvaient empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, un délit contre l’intégrité de la personne ou s’abstient, volontairement de le faire, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. » (*)

Au lieu de donner des leçons à la boite sur la soi-disant passivité, l’intéressé ferait mieux de s’interroger sur les caméras disposées dans l’entreprise qui l’ont vu lorsqu’il a scotché ses vomissures sur le panneau syndical de la CGC  (*)

(*)



Le cancrelat évite soigneusement de mentionner « L’exception de vérité et la bonne foi ».

Que dit la loi ? « Le fait justificatif, c’est une cause d’irresponsabilité pénale. Il existe deux types de justificatif en matière de diffamation : La bonne foi et l’exception de vérité. L’exception de vérité est prévue par l’article 35 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Elle consiste pour une personne poursuivie pour diffamation, d’apporter la preuve du fait présenté comme diffamatoire. La recevabilité de la preuve du fait diffamatoires dépend du respect des conditions relatives à la preuve et au fait imputer est au respect de la procédure ».

Cet ignominieux épistolier ferait mieux de relire les articles du blog CGC Média avant d’écrire ses âneries…Il y verrait qu’à chacune des révélations de « Mr T » dont il est peut-être très proche – qui sait ?! – différentes « offres de preuve » ont été publiés sur le site pour étayer ses articles…la grande partie des documents visés dans une saisine de la Cour des comptes, est sur une clé USB remise au Conseil du syndicat chargé des procédures en cours.

Clé USB dont peut-être, l’intéressé détient lui-même une bonne partie ?!

Est-il faux d’écrire que « Thierry FANCHON directeur technique et des systèmes d’informations à FMM » et qu’à ce titre, « il passe et vise les commandes avec les des nombreux prestataires qui travaillent dans l’entreprise » ?

Est-il incongru de s’interroger sur « la présence dans les murs, la semaine dernière, de patron de 5COM qui c’est vrai, est un peu comme chez lui au siège de France Médias Monde » et se demander « sur quel chantier il venait échanger avec ses interlocuteurs »  

Est-il inexact d’indiquer que sa signature figure obligatoirement parmi une dizaine d’autres, sur un bon de commande passé auprès d’une filiale d«Aski-Da Taldéa » de énièmes serveurs alors que le matériel était livré et installé avant même que le bon de commande n'ai été établi mais surtout que l’appel d’offre - s’il y en avait un ! - n’ait été lancé » ?

Est-il aberrant de citer à nouveau Le Canard enchaîné qui écrivait dans une demi-page à la mi-septembre « David Ducoudray, l’ex responsable de la téléphonie à France Média Monde, limogé en 2015 pour son implication dans un trafic de téléphone. Mais chut ! à l’époque mais FMM n’avait pas tenu à porter plainte. La direction avait signé un accord confidentiel avec le virer au terme duquel ce dernier s’engager à rembourser 14.500 cents euros alors que plusieurs de ses collègues estiment le préjudice réel a près de 100 000€.

Mieux : le limogé [défendu alors par le délégué de la CFDT Marc Thiébeault [ l’associé dans « My Saphir » de Frédéric Domont (Société  Médian« Avec qui il y a(aurait !) une exclusivité » selon un dirigeant de FMM pour des connections avec le Proche ou le Moyen Orient, ndlr], s’est payé le luxe de conserver, à la Martinique, la succursale une boîte de télécom 5COM qui fournit des centaines de milliers d’euros de prestations à France Médias Monde » ?

« Il faut régler ça et vite » exhortait, la semaine dernière, un des pontes de l’entreprise – accusant quasiment le représentant de la CGC sur place – sinon

Sinon quoi ?  Il faudra le virer pour faire taire le blog ?  Allons donc ! 

Des procédures sont en cours et si certains se sentent le derrière sale, c’est au prochain président de FMM qu’ils devront rendre des comptes et à la Justice le cas échéant. 

Ce torchon placardé sur le tableau d’affichage de la CGC par ce cloporte, n’y changera pas grand-chose…au contraire.


mercredi 2 novembre 2022

Journaliste à France Télés : un job qui mène à tout !?

Journaliste à France Télés : un job qui mène à tout !?

Ce lundi 1er novembre dans Touche pas à mon poste, le chirurgien Sydney Ohana apparaissait sur le plateau  tuméfié et recousu, accusant Mélodie Stewenson apparemment une ex-journaliste de France Télévisions de l'avoir frappé à coups de téléphone devant sa clinique du 16ème arrondissement de Paris après que le chirurgien, en pleine opération, était sorti pour lui demander d'arrêter de faire gronder le moteur de sa Ferrari. 

Sydney Ohana violemment agressé a été pris en charge par les sapeurs-pompiers puis par les médecins de sa clinique. Il affirme s'être fait poser "30 points de suture" et avoir enlevé le plâtre qu'il avait sur le nez "pour être présentable" à l'antenne.

De son côté, Mélodie Stewenson, a été conduite au commissariat suite à l'intervention des forces de l'ordre lundi soir dès 18h35. Une enquête des chefs de "violences aggravées et menaces" a été ouverte précise le parquet de Paris à Actu17. Les policiers du service de l'accueil et de l'investigation de proximité (SAIP) du XVIe arrondissement ont été chargés des investigations.

Voici, raconte l'histoire de cet invraisemblable agression que le praticien encore choqué racontait ce 1er novembre sur C8.





Le dernier récit ernottien étrillé par Le Canard enchaîné.

Le dernier récit ernottien étrillé par Le Canard enchaîné.

Un nouvel exemple de la crédibilité de la propagande ernottienne qu'elle soit interne ou externe à destination des médias. 



mardi 1 novembre 2022

Après son mémorable "fromage et dessert" qu'elle prétend, à présent ne jamais avoir revendiqué...l’ex-Orange veut maintenant son digeo, un petit café, des clémentines et des chocolats !

Après son mémorable "fromage et dessert" qu'elle prétend, à présent ne jamais avoir revendiqué...l’ex-Orange veut maintenant son digeo, un petit café, des clémentines et des chocolats !

« Le bras armé d’Alexis Kohler » (l’un des quelques surnoms de l’ex-Orange) est allé le dire mercredi dernier – sans rire – aux députés de la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, les pressant même pour qu’ils allongeassent très vite la monnaie.

Dans le cadre de l’opération « plus c’est gros, plus ça passe » - à l’évidence sponsorisée par Kleenex - l’infirmière TV qui a une fois encore bassiné les parlementaires avec cette perpétuelle litanie de supposés réussites qu’elle égraine à chaque passage et dont il conviendrait de l’encenser, est venu déverser sa bile sur l’actionnaire.

Si la dotation de l’audiovisuel public se monte à 3,8 milliards d’euros pour 2023 dont 2,4 milliards pour France Télévisions (+1 % par rapport à 2022), est actée, la très philippienne intéressée qui avait déclaré que les économies de 160 millions (hors investissements) que demandait l’actuel maire du Havre, étaient certes des « chiffres exigeants mais faisables » , vient à présent se lamenter de la situation que le président Macron comme son gouvernement ne semblent pas bien comprendre !

"Ça ne couvre pas du tout l’inflation", a d'ailleurs indiqué Ernotte dans cette com’ à deux balles qui dit devoir "trouver 45 millions" pour pouvoir se déclarer à nouveau à l’équilibre comme elle le serine depuis l’été 2015. « Le futur budget doit être connu "au plus vite" afin "d’avoir une prévisibilité sur 2024" » a lancé l’administratrice de Suez il y a peu, justifiant que les jeux Olympiques de Paris 2024 entraîneraient des dépenses. Ils ont bon dos les jeux !

Elle ne peut quand même pas attendre 2027 que l'ex-Premier ministre succède à Emmanuel Macron !!

Alors elle matraque "À mission constante, on ne peut pas continuer à baisser les effectifs et les budgets", rappelant que le groupe sortait de "10 ans de plan social et 5 ans d’économies drastiques" dont un peu plus de 7 ans, soit 2/3 tout de même, sous sa responsabilité  !

L'inflation s’accélère en octobre avec 6,2% sur un an pour une grande partie des Français, selon l'Insee, pour franchir des sommets mais Ernotte n’en a cure et continue de se lamenter de la façon la plus insupportable qui soit, tout en se faisant mousser comme de coutume sur sa gestion pourtant calamiteuse du groupe public !



lundi 31 octobre 2022

L’ex-Orange n’a pas de figure…Pas une opposition à l’arrivée au C.A. de France Télés de Dominique Boutonnat, récemment déféré devant le Tribunal correctionnel pour agression sexuelle !

L’ex-Orange n’a pas de figure…Pas une opposition à l’arrivée au C.A. de France Télés de Dominique Boutonnat, récemment déféré devant le Tribunal correctionnel pour agression sexuelle !

Hallucinant…

Elle en avait pourtant fait des tonnes contre les 3 journalistes sportifs qu’elle avait décidé de virer pour l’exemple après avoir soi-disant constitué des dossiers contre eux qui, finalement vides, se sont écroulés les uns derrière les autres…les 3 intéressés gagnant leurs procédures devant le Conseil des Prud’hommes au fur et à mesure qui condamne systématiquement France Télés.

Mais à l’arrivée de Dominique Boutonnat, récemment renouvelé à la tête du Centre national du Cinéma et de l’image animée, au Conseil d’administration de France Télévisions, malgré les protestations d’une grande partie de la profession et des syndicats, l’infirmière TV n’en dit pas un mot et surtout ne s’insurge pas !

« Accusé par son filleul d’agression sexuelle et en attente de son procès, parmi les premiers sponsors de la macronie, il bénéficie de l'appui indéfectible et troublant d’Emmanuel Macron et de son gouvernement » écrit Blast le média libre et indépendant qui fait de la lutte contre la corruption, son combat. 

Le ridicule ne tuant plus, l’infirmière TV qui a visiblement deux discours en la matière, continue ainsi de se ridiculiser aux yeux de tous, à part peut-être ceux d’Alexis Kohler et Édouard Philippe ! 


    Extrait :

« Dans l’univers feutré du 7ème Art comme dans les couloirs du ministère de la Culture, la nomination puis le renouvellement de Dominique Boutonnat en tant que président du Centre national du Cinéma et de l’image animée (CNC) par Emmanuel Macron, suscite un grand malaise.

A la tête de la pièce maîtresse de la collecte de fonds pour le cinéma, l’audiovisuel, et le multimédia, dont dépendent un grand nombre de créateurs, producteurs, distributeurs et exploitants, il soutient une politique de privatisation du financement, largement contestée. Mais ni les protestations de la profession quant à cette orientation, ni son récent déferrement devant le Tribunal correctionnel pour agression sexuelle, ne découragent l’Elysée dans son soutien à Dominique Boutonnat. Bien au contraire. Lundi, il a été nommé par décret du ministère de la Culture, en qualité de représentant de l'Etat, au conseil d'administration de France Télévisions.

Retournons en novembre 2019. Nous sommes quatre mois après son arrivée au Centre national du Cinéma et de l’image animée (CNC) - l’établissement public placé sous la tutelle de la ministre de la Culture chargé de la mise en œuvre de la politique de l'Etat dans le cinéma et autres industries de l'image. Le cinéma français est submergé par la vague #MeToo, née aux Etats-Unis deux ans plus tôt, avec les accusations visant le producteur Harvey Weinstein.

Volontarisme affiché dans la lutte contre les violences sexuelles

C’est dans ce contexte que se tiennent les 2èmes  Assises pour la parité, la diversité et l’égalité dans le cinéma et l’audiovisuel organisées avec le collectif 50/50, le 14 novembre 2019. Le ministre de la Culture Franck Riester annonce une série de mesures pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma. Le versement de toutes les aides du CNC sera bientôt conditionné au respect, par les entreprises qui les demandent, d’obligations précises en matière de prévention des risques liés au harcèlement sexuel.

“Le cinéma et l’audiovisuel (...) ont une responsabilité particulière. (...) Nous prenons des mesures fortes pour lutter contre les violences et le harcèlement”, déclare à cette occasion Dominique Boutonnat, fraîchement nommé à la tête de l’établissement chargé de la collecte des taxes sur les entrées en salle, auprès des chaînes de télévision et des fournisseurs d’accès, puis de leur redistribution au secteur cinématographique et audiovisuel, via l’attribution d’aides financières.

Dominique Boutonnat a pris la tête du bras armé de l’État dans le cinéma français en juillet 2019, intégrant par là-même le conseil d’administration du Conseil national de la Musique. Son profil le distingue de ses prédécesseurs, hauts-fonctionnaires pour la plupart, précédemment passés par le ministère de la Culture et de grands lieux culturels. Le quinquagénaire, diplômé de Sciences Po Paris, où il a été condisciple de l’ancien Premier ministre d’Édouard Philippe, a d’abord fait carrière pendant près de dix ans dans le groupe assureur Axa. En 2005, il se lance dans la production de films, à commencer par celui de son frère Laurent, puis participe au financement d’autres œuvres, parmi lesquelles L’Arnacoeur de Pascal Chaumeil, Intouchables d’Olivier Nakache et Éric Toledano ou encore Polisse de Maïwenn.

Dès son entrée en fonction au CNC, l’ex-investisseur affiche son volontarisme sur la question des violences sexistes et sexuelles. De fait, une série de mesures de prévention sont exigées des employeurs du cinéma : dispositif d’information, référent harcèlement, cellule d’alerte et d’écoute, suivi d'une formation… Le tout conditionnant l’accès aux aides du CNC, depuis le 1er janvier 2021

Le 6 octobre 2020, dans les locaux du CNC, des employeurs du cinéma s’apprêtent à recevoir la toute première formation contre les violences sexistes et sexuelles réalisée par l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT). Dominique Boutonnat, ouvre la session, “mais il ne reste pas pour la formation”, se souvient Marilyn Baldeck, présidente de l’AVFT. Le lendemain, le président du CNC est visé par une plainte de son filleul pour agression sexuelle et tentative de viol.

Dans cette plainte, consultée par l’AFP, la victime présumée, alors âgée de 21 ans, raconte des faits qui se seraient déroulés dans la nuit du 3 août 2020, lors de vacances sur l’île grecque de Kea. Cette nuit-là, alors que les deux hommes veillent tard, sur “insistance” de M. Boutonnat, ils se seraient baignés dans la piscine, sans maillot de bain pour le filleul, selon ses dires. Quand son parrain “l'enlace dans ses bras, assez fortement”, il se sent “mal à l'aise”, raconte-t-il aux enquêteurs. Lorsqu’il indique vouloir aller se coucher, M. Boutonnat l'aurait raccompagné à sa chambre. C’est là qu’il aurait tenté de l'embrasser, toujours selon le récit du plaignant.

“Je ne fais rien pour le relancer, je reste stoïque”, dit-il. Puis, l’ami proche de sa mère lui aurait avoué avoir déjà “eu envie” de lui. “Cette phrase me fait l'effet d'une claque”, relate le jeune homme, qui tente de “désamorcer la situation”. “Je lui dis que je suis très fatigué, que c'est gentil (...) que moi aussi je l'aime comme un filleul aime son parrain”. Mais il affirme que ce dernier tente de le masturber. “Tétanisé”, il décrit une “torture”. “Je le masturbe pour qu'il arrête de me toucher”, dit-il, ajoutant que son parrain essaie ensuite de lui imposer une fellation. Depuis cette nuit, il affirme que M. Boutonnat “raconte à tout le monde” que son filleul s’est “jeté sur lui”. Il cite “certains textos” envoyés par le producteur à ses parents, dans lesquels il craindrait d'être “un homme mort” si l'affaire s'ébruitait.

A la suite de cette déposition, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Nanterre. Dominique Boutonnat est placé en garde à vue le mercredi 10 février 2021 pour tentative de viol et agression sexuelle, puis mis en examen. Il est déféré devant un juge d'instruction dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire ouverte le même jour. Conformément aux réquisitions du parquet de Nanterre, il est également placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact avec la victime présumée et de se rendre au domicile de ses parents… »

Pour voir l'intégralité de l'article de Blast, cliquez ici  

dimanche 30 octobre 2022

Quand l’ARCOM de ROM décernait un satisfecit à Sibyle Veil la présidente de Radio France. Devinez qui va être choisi…Plouf, plouf !?

Quand l’ARCOM de ROM décernait un satisfecit à Sibyle Veil la présidente de Radio France. Devinez qui va être choisi…Plouf, plouf !?  

Fin juillet, ROM et sa troupe, adressait un satisfecit à la présidente de Radio France vantant les mérites dans le cadre d’un bilan rendu juste avant la fin de son premier mandat.

Dans son « avis motivé », l’Arcom mettait en avant « trois réussites majeures » de la Maison ronde entre 2018 et 2021 :

1°) Des audiences records, France Inter, notamment devenue la radio la plus écoutée de France.

2°) L’accélération de la stratégie numérique du groupe, notamment sur l’écoute des podcasts, pour répondre aux nouveaux usages.

3°) « La démocratisation de la culture », particulièrement auprès du jeune public.

Un copié-collé du genre de ce que le remplaçant de Schrameck sert régulièrement concernant l’ex-Orange à France Télés !

Dans ce bilan, l’ARCOM ressortait son leitmotiv « une collaboration encore plus étroite entre la radio publique particulièrement France Télévisions. » que pourrait-il dire d’autre ?

Ils ne sont que trois - cinq de moins qu’en 2018 - à briguer la présidence de Radio France : Sibyle Veil, l’actuelle dirigeante qui avait annoncé dès septembre son intention de candidater à un second mandat, Florent Chatain journaliste passé par France Inter, Europe 1 et France 3 qui veut prioritairement « remettre à plat la gestion humaine » du groupe et la secrétaire générale de la Cour des comptes Maïa Wirgin ex-directrice de cabinet de Mathieu Gallet, nommée secrétaire générale de la Maison ronde entre 2015 et juin 2018. Énarque comme Sibyle Veil, cette dernière débute sa carrière à Public Sénat, chaîne parlementaire dont elle sera secrétaire générale en 2011 puis, après avoir rejoint le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, elle se recase à Matignon en tant que conseillère culture, communication et régulation numérique d’Édouard Philippe.

Sibyle Veil et Maïa Wirgin ont deux profils assez similaires, deux quadragénaires, énarques, hauts fonctionnaires…ce qui fait s’interroger l’équipage de l’ARCOM enterprise sur la nécessité de changer !

Même si Roch-Olivier MAISTRE que nombreux observateurs donnent proche d’Édouard Philippe mais aussi de l’ex-Orange, il est certain qu’ils seront plusieurs à voir d’un très mauvais œil, l’ex-conseillère de l’ex-Premier Ministre tenir la boutique jusqu’à l’élection de celui-ci à la présidence de la République après le départ d’Emmanuel Macron !!

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