La direction de FTV s’est moquée, hier à la séance du C.E. de France Télévisions, des procédures déposées devant la Justice comme des I.R.P., des Administrateurs et des élus »
La séance du CE de France Télévisions qui s'est déroulée hier, a été l’occasion pour la direction de montrer une fois de plus que non seulement elle se moquait ouvertement des droits d’alerte et des diverses procédures judiciaires menées mais qu’elle ne se préoccupait pas non plus des préconisations de la Commission Copé.
A chaque intervention de la représentante au CE pour la CGC rappelant qu’il était peut être "urgent" d’attendre le rapport de la Commission avant de demander aux élus de se prononcer sur des restructurations de France TV SA, la direction s’est contentée de rire en affirmant que l’entreprise devait bien continuer à vivre.
Même réaction lorsque le représentant du SITR a manifesté son étonnement face à la direction qui évoquait "l’imminence des déménagements relatifs à la mise en œuvre des trois chantiers (Jeunesse, Acquistions/Achats, Études) alors que les droits d’alerte votés par les différents CE et CCE des chaînes ne sont pas levés et que des procédures judiciaires sont en cours".
Pour la direction de France TV qui se montre de plus en plus autiste, rien ne compte d’autre que l’aboutissement de ces chantiers.
Patrick de Carolis qui a indiqué aux membres des Conseils d'Administration - ses propos sont inscrits aux divers procès verbaux - qu'il "attendrait les résultats des cabinets d'expertises chargés des droits d'alerte [toujours en viguer sur F2, F3 et F5]" a non seulement pris les administrateurs pour des naïfs en tenant des propos qui sont différents de ceux qu'il a tenus dans les CE et CCE mais, plus grave, pris aussi l’ensemble des élus et représentants syndicaux pour une quantité négligeable, en ne tenant absolument pas compte des engagements qu'il avait pris auprès d'eux.
C'est ainsi que durant près de trois heures, la direction de FTV s’est appliquée à détailler l’évolution des quatre chantiers suivants (DRH, Finances, Production et moyens techniques de la Rédaction, Communication), affirmant clairement que les trois premiers [Jeuness, Achats et Etudes)étaient d'ores et déjà acquis et prêts à être mis en oeuvre.
Le DGA-RH a même insisté, alors que la Secrétaire en début de séance avait demandé qu’il n’y ait pas de consultation sur le point concernant la modification des structures de France TVSA, pour que le vote ait quand même lieu, au motif qu’il était urgent.
L’urgence était, soi-disant, de confirmer officiellement l’arrivée d’un directeur adjoint au directeur des ressources humaines de France TV SA pour l’aider à faire face à l’arrivée des 58 nouvelles personnes qui doivent intégrer la holding dans le cadre des trois premiers chantiers….
Et encore une nomination de plus !! Il était « urgent », c’est certain !!! de faire passer le nombre des effectifs déjà de plus de 172 salariés en 2008 à 180 ou plus pour une masse salariale prise sur France 2 et France 3 qui tourne autour de 15 millions d’euros.
ET COMME SI LE MÉPRIS QU’AFFICHE CETTE DIRECTION NE SUFFISAIT PAS ET ALORS QUE,
- A TITRE EXCEPTIONNEL LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DE FRANCE 3 A MALGRÉ LE FAIT QUE LES MÉCANISMES DE L’ACCORD D’INTERESSEMENT NE LE PRÉVOYAIENT PAS, ATTRIBUÉ : UNE PRIME FORFAITAIRE DE 15O€- QUE CETTE PRIME DITE D’INTERESSEMENT SUR FRANCE 2 EST D’ENVIRON 500€- POUR LES COLLABORATEURS DE FRANCE TÉLÉVISIONS, ELLE SE MONTERAIT A 1.500€.
Comme dit l’adage populaire, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !!!
LA CGC (SNPCA et SPC) dans le cadre du contrôle fiscal en cours va directement interpeller les Ministères de Tutelle et plus particulièrement BERCY.
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
vendredi 20 juin 2008
Tessier se rappelle au bon souvenir des communications internes à France Télévisions
Le SNPCA-CGC a pu lire le mail adressé par les communications internes des chaînes du groupe France Télévisions que Marc TESSIER (précédent Président de France Télévisions) a souhaité diffuser par leur intermédiaire.
Chacun peut y lire "Marc TESSIER souhaite porter à la connaissance de ses salariés (ceux de France Télé] la décision du juge d'instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris saisi d'une plainte à son encontre déposée par une organisation syndicale pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêt le 3 juin 2005."
Le communiqué poursuit "Après investigations, le juge a, en effet, rendu une décision de non-lieu non frappée d'appel qui met un terme aux accusations portées contre Marc TESSIER.
Il n'est donc pas inutile de rappeler quelques informations essentielles dans ce dossier:
- 1°) Contrairement à ce que dit le communiqué diffusé à la demande de Marc Tessier, il ne s'agit pas "d'une plainte à son encontre déposée par une organisation syndicale pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêt" mais d'une plainte contre X déposée avec constitution de partie civile le 2 juin par le SNPCA-CFE-CGC au cabinet du doyen des juges d'instruction près le TGI de Paris, plainte contre X "pour les délits de prise illégale d'intérêt, complicité et recel; octroi d'avantages injustifié, complicité et recel, abus de biens sociaux, complicité et recel".
- 2°)Contrairement toujours à ce que dit le communiqué diffusé à la demande de Marc Tessier,il ne s'agissait pas d'une plainte "à l'encontre de Marc Tessier pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêt" mais combien de fois faudra-t-il le redire comprenant 9 chefs d'incrimination.
- 3°)Contrairement toujours à ce que dit le communiqué diffusé à la demande de Marc Tessier,il ne s'agit pas "d'une décision de non-lieu qui mettrait un terme aux accusations portées contre Marc TESSIER", pour la bonne raison, il est utile de le redire que la plainte était contre X et que donc la formule "accusations portées contre Marc TESSIER" s'avère en plus d'être inexacte, calomnieuse à l'encontre du syndicat.
- 4°) En cela, la formulation bien imprudente, reprend d'ailleurs l'esprit du communiqué de Marc Tessier adressé à la presse, le 6 juin 2005, débutant ainsi: "Un document mettant en cause de façon malveillante ma vie privée et mon honneur professionnel a été rendu public. Ce document met en cause l'activité professionnelle de mon compagnon, Monsieur Abenayake, ainsi que sa présence à mes côtés dans diverses manifestations où il est accrédité et invité à ce titre.". Si le représentant légal du groupe et des chaînes en est bien son président, une plainte contre X n'est pas, est-il besoin de le rappeler, nominative.
Le communiqué en dehors de l'évident parti pris, est donc fallacieusement tourné pour tenter de discréditer l'action du syndicat et ne reflète en rien la réalité.
Pour être le plus complet possible puisque les circonstances s'y prêtent nous allons donc éditer les nombreuses pages de l'ordonnance afin de rétablir, entre autres, quelques énormités énoncées dans le communiqué interne à France Télévisions.
Le SNPCA-CGC à l'origine de la plainte tient à préciser que le non-lieu est majoritairement axé sur le fait qu'au moins pour 7 des 9 chefs d'incrimination, le syndicat n'ait pas été jugé "fondé à agir" et que sur les 2 derniers points à savoir comme le précise l'ordonnance de non-lieu dans le cadre de "l'information suivie contre X du chef de prise illégale d'intérêts, recel dudit délit, faits prévus et réprimés par les articles 432-12, 432-17, 321-1 à 321-4, 321-9 et 321-10 du code pénal" l'ordonnance de plus de 10 pages indique clairement " Attendu qu'il n'existe dès lors pas de charges suffisantes contre quiconque d'avoir commis ces infractions, déclarons n'y avoir lieu à suivre en l'état et ordonnons le dépôt du dossier au greffe pour y être repris s'il survenait des charges nouvelles"
Pour la petite information et concernant les 7 autres chefs non retenus, si nous avions été une association de contribuables par exemple et non un syndicat, peut-être aurions-nous été plus fondés à agir!!
Chacun peut y lire "Marc TESSIER souhaite porter à la connaissance de ses salariés (ceux de France Télé] la décision du juge d'instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris saisi d'une plainte à son encontre déposée par une organisation syndicale pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêt le 3 juin 2005."
Le communiqué poursuit "Après investigations, le juge a, en effet, rendu une décision de non-lieu non frappée d'appel qui met un terme aux accusations portées contre Marc TESSIER.
Il n'est donc pas inutile de rappeler quelques informations essentielles dans ce dossier:
- 1°) Contrairement à ce que dit le communiqué diffusé à la demande de Marc Tessier, il ne s'agit pas "d'une plainte à son encontre déposée par une organisation syndicale pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêt" mais d'une plainte contre X déposée avec constitution de partie civile le 2 juin par le SNPCA-CFE-CGC au cabinet du doyen des juges d'instruction près le TGI de Paris, plainte contre X "pour les délits de prise illégale d'intérêt, complicité et recel; octroi d'avantages injustifié, complicité et recel, abus de biens sociaux, complicité et recel".
- 2°)Contrairement toujours à ce que dit le communiqué diffusé à la demande de Marc Tessier,il ne s'agissait pas d'une plainte "à l'encontre de Marc Tessier pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêt" mais combien de fois faudra-t-il le redire comprenant 9 chefs d'incrimination.
- 3°)Contrairement toujours à ce que dit le communiqué diffusé à la demande de Marc Tessier,il ne s'agit pas "d'une décision de non-lieu qui mettrait un terme aux accusations portées contre Marc TESSIER", pour la bonne raison, il est utile de le redire que la plainte était contre X et que donc la formule "accusations portées contre Marc TESSIER" s'avère en plus d'être inexacte, calomnieuse à l'encontre du syndicat.
- 4°) En cela, la formulation bien imprudente, reprend d'ailleurs l'esprit du communiqué de Marc Tessier adressé à la presse, le 6 juin 2005, débutant ainsi: "Un document mettant en cause de façon malveillante ma vie privée et mon honneur professionnel a été rendu public. Ce document met en cause l'activité professionnelle de mon compagnon, Monsieur Abenayake, ainsi que sa présence à mes côtés dans diverses manifestations où il est accrédité et invité à ce titre.". Si le représentant légal du groupe et des chaînes en est bien son président, une plainte contre X n'est pas, est-il besoin de le rappeler, nominative.
Le communiqué en dehors de l'évident parti pris, est donc fallacieusement tourné pour tenter de discréditer l'action du syndicat et ne reflète en rien la réalité.
Pour être le plus complet possible puisque les circonstances s'y prêtent nous allons donc éditer les nombreuses pages de l'ordonnance afin de rétablir, entre autres, quelques énormités énoncées dans le communiqué interne à France Télévisions.
Le SNPCA-CGC à l'origine de la plainte tient à préciser que le non-lieu est majoritairement axé sur le fait qu'au moins pour 7 des 9 chefs d'incrimination, le syndicat n'ait pas été jugé "fondé à agir" et que sur les 2 derniers points à savoir comme le précise l'ordonnance de non-lieu dans le cadre de "l'information suivie contre X du chef de prise illégale d'intérêts, recel dudit délit, faits prévus et réprimés par les articles 432-12, 432-17, 321-1 à 321-4, 321-9 et 321-10 du code pénal" l'ordonnance de plus de 10 pages indique clairement " Attendu qu'il n'existe dès lors pas de charges suffisantes contre quiconque d'avoir commis ces infractions, déclarons n'y avoir lieu à suivre en l'état et ordonnons le dépôt du dossier au greffe pour y être repris s'il survenait des charges nouvelles"
Pour la petite information et concernant les 7 autres chefs non retenus, si nous avions été une association de contribuables par exemple et non un syndicat, peut-être aurions-nous été plus fondés à agir!!
Carolis en route vers la défiance
En marge du mouvement de mobilisation du 18 Juin auquel participait le SNPCA-CGC, une délégation du syndicat a été reçue, au Palais du Luxembourg par une Sénatrice membre de la commission Copé.
Au Sénat le SNPCA-CGC s’est fait le relais des inquiétudes et de la lassitude des salariés depuis l’annonce de la suppression de la publicité sur les chaînes du groupe et surtout des répercussions dévastatrices qui se ressentent déjà.
Les questions du SNPCA-CGC ont été nombreuses, portant à la fois sur les préconisations de la commission et le futur projet de loi, lequel ne rentrerait vraisemblablement pas en vigueur avant le printemps 2009.
Interrogée sur la prise en compte des propositions de la commission dans la future loi, la Sénatrice nous a indiqué que le projet serait porté directement par Monsieur Copé au parlement. [Cette bonne blague, le président/avocat proposera notamment dans le "texte" le projet de gouvernance que le cabinet d'affaires qui le rémunère a concocté pour FTV!]
Il est à noter également que certaines des préconisations ne relèveront pas d’un texte de loi, comme par exemple le redécoupage de France 3 en 7 régions, puisqu’il s’agit, pour la commission, d’entités de gestion et non de chaînes indépendantes.
D'après la Sénatrice, il n’est pas non plus question de faire entrer la PQR (Presse Quotidienne Régionale)dans le capital de la future société unique.
S'agissant du nombre des régions, le SNPCA-CGC a indiqué qu'il avait connaissance d'une des propositions faites par Patrick de Carolis, lui-même, qui a proposé à la commission un découpage en 4 ou 5 régions afin d'en réduire la gestion. Le même qui préconise depuis le début, l’entreprise unique et dont la mise en place va amener la fin brutale des Conventions Collectives …
Cette information n'a pas été démentie.
Patrick de Carolis qui feint de ne pas être d'accord avec les déclarations de JF Copé dernièrement sur le redécoupage des 13 régions de France 3 en 7 régions, ne manque pas de cynisme!!! C'est lui qui propose de réduire les 13 régions actuelles à 4 ou 5.
Même si dans le rapport, JF Copé devrait proposer une "harmonisation des statuts des personnels par le haut", [ce qui ne veut, bien évidemment rien dire], cela devrait relever de la "négociation collective" et dans ce genre de situation l’issue est, par définition, incertaine.
Au sujet des économies escomptées par ce redécoupage et largement anticipées par les 8 chantiers de France Télévisions, le SNPCA-CGC s'est déclaré dès à présent hostile à toute mobilité contrainte qui toucherait les personnels des services concernés, derniers en date ceux, entre autres, des Ressources Humaines, des Finances et supports.
Le SNPCA-CGC n’hésitera pas à utiliser tout moyen, y compris en saisissant comme il vient de le faire la Justice, afin de protéger les personnels concernés si d’aventure de telles mesures étaient prises.
Le CCE de France 3 se déroulera le 30 juin prochain, le CE de France 2 le 25, celui de France Télévisions a eu lieu hier. Concernant les déclarations de Patrick de Carolis, toutes plus contradictoires les unes que les autres, concernant les "informations" soi-disant à ce sujet.
Le CCE de France 3 sera l’occasion pour le SNPCA-CGC de réaffirmer la position claire qu'il affiche depuis toujours: la défense du droit et de l'intérêt des personnels touchés par ces chantiers mais plus largement ceux qui vont suivre.
Le CE de France 2 sera l’occasion pour le SNPCA-CGC de dénoncer, une fois encore l'attitude méprisante de cette "direction" et d'informer les élus d'une nouvelle tentative dilatoire de la chaîne qui a contraint le Président du TGI de Paris, saisi par voie de référé pour faire défense à "La Deux" de poursuivre sa pseudo "consultation/information", de demander un renvoi.
Le CE de France Télévisions a, lui, été l’occasion pour la direction de franches et récurrentes rigolades. A chaque intervention de la représentante CGC rappelant:
- les positions prises en CA de ne rien entreprendre avant entre autre le rendu des droits d'alerte qui sont loin d'être levés RIRES [de la direction];
- la Justice saisie sur France 3 avec un jugement prévu le 8 juillet et sur France 2 avec un premier référé renvoyé au 26 juin à 11h15 RIRES [de la direction];
- sur le [soi-disant] désaccord entre les propositions de la commission et celles [toujours soi-disant] de France Télé RIRES [de la direction];
- sur les préconisations de JF Copé et de la commission RIRES [de la direction];
...
Cette équipe n'en a visiblement plus rien à faire de rien. Dernière en date sur France 2, hier, Patrice Duhamel a annoncé à son présentateur l'arrêt de l'émission du médiateur de l'info. Il n'y a plus d'argent...l'émission s'arrête. Quant aux missions fixées réglementairement sur la nécessité d'une émission de médiation pour l'info, rien à faire...il n'y a plus de sous, on vous dit! Pourtant des sous il y en a pour débaucher de "La Une" Jean-Luc Reichmann et surtout Julien Courbet!!
Au sujet de la proposition de la commission de faire de France 3 une chaîne à vocation régionale avec des décrochages nationaux, le SNPCA-CGC a souligné la nécessaire augmentation des moyens humains, techniques et financiers pour la mise en oeuvre de ce schéma.
Si l’avenir de la filière production est flou (nous n’avons pas eu de réponse précise quant à son devenir), la Sénatrice a indiqué que la commission avait réservé une enveloppe budgétaire de 110 millions d’euros consacrée exclusivement aux régions pour remplir leurs nouvelles missions.
Sur la question du financement, madame la Sénatrice s'est déclarée, favorable à l’indexation de la redevance sur l’inflation et nous a précisé que chacune des préconisations serait assortie d’un chiffrage lors de la remise du rapport au Président de la République le 25 juin prochain.
D'ici là, et dans les mois à venir, le SNPCA-CGC particulièrement vigilant sur le sujet et vu le contexte depuis le dernier semestre 2007, continuera de se battre pour assurer aux personnels un véritable avenir pour leurs chaînes respectives au sein de l'audiovisuel public.
Sur France 2, la CGC Médias (SNPCA-CGC et SPC-CGC) qui a brigué vos suffrages aux élections professionnelles du 5 juin et dont la représentativité, si la loi sur la représentativité était votée, a dépassé la barre fatidique des 20% a invité le personnel à concrétiser la formidable impulsion que lui a été transmis, en augmentant les votes au second tour et en plaçant LE 26 JUIN 2006 les candidats CGC en capacité de l’emporter pour encore mieux les défendre.
Paris, le 20 mai 2007
mercredi 18 juin 2008
France 2 tente de jouer la montre dans la procédure judiciaire devant le TGI dont l'audience était fixée au 19 juin à 11h00
Alors que l'audience en référé, d'heure à heure, devant le TGI de PARIS (visant à faire défense à France 2 de continuer sa procédure illicite de "chantiers" et de stopper toute tentative de transfert des personnels vers France Télé en constatant que la poursuite de ce projet constitue un trouble manifestement illicite) devait se tenir le 19 juin prochain à 11h, la chaîne qui à l'évidence perd ses moyens (au sens propre comme au sens figuré) n'avait adressé à l'avocat en charge de la plainte pour le SNPCA-CGC,jusqu'à hier après midi, ni document, ni écritures.
En procédant de la sorte, à la veille même de la procédure en Justice, France 2 essaie une nouvelle fois de "jouer la montre" et tente de retarder la décision du TGI par un renvoi de facto.
Mépris de l'institution, du président du tribunal, de l'avocat des parties adverses comme mépris des syndicats mais également des personnels.
France 2 doit probablement penser qu'en attendant la remise des recommandations de la commission par JF Copé, le 25 juin, elle justifierait ses infractions à la législation en vigueur en prétextant que cette dernière devrait évoluer.
Patrick de Carolis responsable légal de la chaîne comme son fidèle bras armé François Guilbeau, DG de "La Deux", doivent croire que le 25/06: les recommandations de la commission Copé deviendront la loi!!!
Ils oublient surement que la commission Attali du même nom de son président, a également rendu son rapport; ses préconisations ne sont pas devenues texte de loi pour autant, encore pire l'ensemble des mesures proposées est loin d'avoir fait l'objet d'une quelconque validation par le chef de l'Etat.
Voila pour le coup du "renvoi" dilatoire! Quant aux habituelles gesticulations d'une équipe ne sachant à l'évidence plus comment se sortir de ses contradictions aussi nombreuses que permanentes, elles n'y changeront rien.
Provocation de dernière minute ou inconscience, le 18 juin 2008 au moment où les syndicats, dont la CGC, manifestaient de Bastille à République, France Télévisions adressait un mail aux organisations syndicales pour les convier justement, le 19 juin, à l'heure normalement de l'audience en référé qui devait avoir lieu au TGI "à une réunion sur le dialogue social". De qui se moque-t-on ? Et de quel "dialogue" peut-il bien être question ? En tout cas, il n'y a là dedans, ni social, ni dialogue!
Il est clair que Patrick de Carolis, Patrice Duhamel et consort, pourront toujours, dès le 1er juillet pour un job d'été, frapper à la porte de "L'almanach Vermot" et se faire embaucher en tant qu'"inventeur" de blagues et de calembours en tout genre.
En procédant de la sorte, à la veille même de la procédure en Justice, France 2 essaie une nouvelle fois de "jouer la montre" et tente de retarder la décision du TGI par un renvoi de facto.
Mépris de l'institution, du président du tribunal, de l'avocat des parties adverses comme mépris des syndicats mais également des personnels.
France 2 doit probablement penser qu'en attendant la remise des recommandations de la commission par JF Copé, le 25 juin, elle justifierait ses infractions à la législation en vigueur en prétextant que cette dernière devrait évoluer.
Patrick de Carolis responsable légal de la chaîne comme son fidèle bras armé François Guilbeau, DG de "La Deux", doivent croire que le 25/06: les recommandations de la commission Copé deviendront la loi!!!
Ils oublient surement que la commission Attali du même nom de son président, a également rendu son rapport; ses préconisations ne sont pas devenues texte de loi pour autant, encore pire l'ensemble des mesures proposées est loin d'avoir fait l'objet d'une quelconque validation par le chef de l'Etat.
Voila pour le coup du "renvoi" dilatoire! Quant aux habituelles gesticulations d'une équipe ne sachant à l'évidence plus comment se sortir de ses contradictions aussi nombreuses que permanentes, elles n'y changeront rien.
Provocation de dernière minute ou inconscience, le 18 juin 2008 au moment où les syndicats, dont la CGC, manifestaient de Bastille à République, France Télévisions adressait un mail aux organisations syndicales pour les convier justement, le 19 juin, à l'heure normalement de l'audience en référé qui devait avoir lieu au TGI "à une réunion sur le dialogue social". De qui se moque-t-on ? Et de quel "dialogue" peut-il bien être question ? En tout cas, il n'y a là dedans, ni social, ni dialogue!
Il est clair que Patrick de Carolis, Patrice Duhamel et consort, pourront toujours, dès le 1er juillet pour un job d'été, frapper à la porte de "L'almanach Vermot" et se faire embaucher en tant qu'"inventeur" de blagues et de calembours en tout genre.
Le Syndicat demande le dessaisissement de J-F Copé de la commission « télé publique »
COMMUNIQUÉ DE LA CGC-MÉDIAS :
Le Syndicat demande le dessaisissement de J-F Copé de la commission « télé publique »
La CGC-Médias juge « regrettable » les déclarations de Jean-François Copé, avocat d’affaires et salarié du cabinet « GIDE, LOYRETTE et NOUEL » qui a jugé « regrettable, le refus de l'intersyndicale de France Télévisions de dialoguer sur ses préconisations »
Jean-François Copé ne manque pas de culot et encore moins d’humour.
Jean-François Copé devrait pourtant savoir après avoir prêté serment comme avocat devant le Bâtonnier de Paris que le Conseil Supérieur de la Magistrature dispose, s’agissant des devoirs fondamentaux, notamment les devoirs d'impartialité et d’indépendance, que « viole l'obligation de se déporter [pour un avocat]ou de demander à être déchargé d'un dossier tout avocat qui "Manquant à son devoir d'impartialité, ne demanderait pas à être déchargé d'un dossier où il est impliqué et alors que ses relations personnelles avec la personne [voire la personne morale] et/ou avec ses proches ne sont pas compatibles avec le suivi, par ses soins, du dossier la concernant "
Le Conseil supérieur de la magistrature ajoute même qu’"il est fait en outre preuve d'un défaut de loyauté lorsque c'est par un usage abusif de sa qualité et de ses fonctions qu'un magistrat est resté en relation avec cette personne…. "
Jean-François Copé peut, dès lors bien trouver que "l'audition de Patrick de Carolis, président de France Télévisions, a été « très utile »", comment pourrait-il déclarer autre chose puisque c’est son cabinet d’avocat qui a élaboré la « charte organisationnelle », hors la loi, que Patrick de Carolis veut mettre ne place à marche forcée ?
Comment Jean-François Copé pourrait ne pas trouver [alors que trois de ses anciens collaborateurs travaillent à présent auprès de Patrick de Carolis, à savoir l'attachée de presse personnelle de Patrick de Carolis, Aurélie Ferton, passée par les relations presse du ministère du Budget à l'époque où J-F Copé était en fonction, ou encore à un poste nettement plus stratégique, le directeur général de France Télévisions Damien Cuier, ancien conseiller de J-F Copé et surtout Bastien Millot, aujourd'hui directeur délégué du groupe auprès de Carolis, ex-directeur-adjoint de cabinet de J-F Copé au ministère du Budget] "l'audition de Patrick de Carolis, « très utile »" ?
C’est Patrick de Carolis et son équipe qui ont embauché le cabinet d’avocats « GIDE, LOYRETTE et NOUEL » qui rémunère Jean-François Copé pour proposer « le modèle de gouvernance » que défend aujourd’hui le même J-F. Copé au nom de la commission.
La CGC-Médias juge donc ce mélange des genres qui, à l’évidence, met en lumière plusieurs manquements, contraire à la déontologie et à l’éthique des magistrats et des avocats qui veulent qu’on ne puisse être « JUGE ET PARTIE ».
La CGC-Médias exige que, conformément à sa prestation de serment et pour respecter la charte des avocats : Jean-François Copé se déporte et de demande à être déchargé du dossier, mieux : soit dessaisi du dossier.
A partir de là, JF Copé ne pourra plus s’émouvoir du fait que « l'intersyndicale n'a pas saisi l'occasion qui lui était offerte d'indiquer ses points d'accord et de désaccord avec les préconisations déjà annoncées et d'engager un échange constructif, se contentant d'une déclaration par laquelle elle a tenu à l'endroit de la commission des propos inutilement choquants et blessants ».
Il faut, du reste rappeler que s’agissant d’"échange constructif" [le seul valable aux yeux de Copé étant celui des équipes de P.de Carolis, et pour cause !!!] JF Copé aurait dû entendre de façon contradictoire – et qui plus qu’un avocat, ne le sait pertinemment ! – les partenaires sociaux.
Hors, il n’a jamais souhaité entendre les positions que la CGC Médias a fait connaître des la réunion du 19 février dernier souhaitée par le Président de la République.
Enfin, J-F Copé ne pourra plus déclarer par voie de communiqué fallacieux que « à plusieurs reprises, la commission a veillé à accompagner ses préconisations en matière de réformes par des garanties pour les salariés, tant en termes d'emplois, (préconisant littéralement qu'il n'y ait aucune suppression d'emploi) que de statut (demandant à ce que les différentes situations existantes soient prises en compte dans la négociation sociale) ».
A ce sujet, il convient de se rappeler des propos de Patrick de Carolis dans sa soi-disant « News Letter » n°1 où il écrit clairement, à l’instant même où Jean-François Copé rend public en conférence de Presse, le rapport de méthode présenté par lui-même et qu’il remettait au Président de la République : « Les huit chantiers de modernisation, loin d’être remis en cause par la commission Copé pour la nouvelle télévision publique, sont encouragés. »(en gras et souligné dans le texte)
Quelle farce ! Venir parler « d’accompagner la réforme de FTV» [réforme Carolis, ndlr] alors même qu’elle est un « copié-collé » [il serait plus judicieux, le cas échéant de parler de « Copé-collé »] du document sur lequel a travaillé pour France Télé le cabinet d’avocats de Jean-François et qu’on la défend bec et ongles et qu’on la met en avant, cela relève d’une profonde mystification.
La CGC Médias va saisir officiellement Monsieur le Bâtonnier mais aussi, sur tout ceci, le "premier magistrat" de France, à savoir Nicolas Sarkozy.
Le Syndicat demande le dessaisissement de J-F Copé de la commission « télé publique »
La CGC-Médias juge « regrettable » les déclarations de Jean-François Copé, avocat d’affaires et salarié du cabinet « GIDE, LOYRETTE et NOUEL » qui a jugé « regrettable, le refus de l'intersyndicale de France Télévisions de dialoguer sur ses préconisations »
Jean-François Copé ne manque pas de culot et encore moins d’humour.
Jean-François Copé devrait pourtant savoir après avoir prêté serment comme avocat devant le Bâtonnier de Paris que le Conseil Supérieur de la Magistrature dispose, s’agissant des devoirs fondamentaux, notamment les devoirs d'impartialité et d’indépendance, que « viole l'obligation de se déporter [pour un avocat]ou de demander à être déchargé d'un dossier tout avocat qui "Manquant à son devoir d'impartialité, ne demanderait pas à être déchargé d'un dossier où il est impliqué et alors que ses relations personnelles avec la personne [voire la personne morale] et/ou avec ses proches ne sont pas compatibles avec le suivi, par ses soins, du dossier la concernant "
Le Conseil supérieur de la magistrature ajoute même qu’"il est fait en outre preuve d'un défaut de loyauté lorsque c'est par un usage abusif de sa qualité et de ses fonctions qu'un magistrat est resté en relation avec cette personne…. "
Jean-François Copé peut, dès lors bien trouver que "l'audition de Patrick de Carolis, président de France Télévisions, a été « très utile »", comment pourrait-il déclarer autre chose puisque c’est son cabinet d’avocat qui a élaboré la « charte organisationnelle », hors la loi, que Patrick de Carolis veut mettre ne place à marche forcée ?
Comment Jean-François Copé pourrait ne pas trouver [alors que trois de ses anciens collaborateurs travaillent à présent auprès de Patrick de Carolis, à savoir l'attachée de presse personnelle de Patrick de Carolis, Aurélie Ferton, passée par les relations presse du ministère du Budget à l'époque où J-F Copé était en fonction, ou encore à un poste nettement plus stratégique, le directeur général de France Télévisions Damien Cuier, ancien conseiller de J-F Copé et surtout Bastien Millot, aujourd'hui directeur délégué du groupe auprès de Carolis, ex-directeur-adjoint de cabinet de J-F Copé au ministère du Budget] "l'audition de Patrick de Carolis, « très utile »" ?
C’est Patrick de Carolis et son équipe qui ont embauché le cabinet d’avocats « GIDE, LOYRETTE et NOUEL » qui rémunère Jean-François Copé pour proposer « le modèle de gouvernance » que défend aujourd’hui le même J-F. Copé au nom de la commission.
La CGC-Médias juge donc ce mélange des genres qui, à l’évidence, met en lumière plusieurs manquements, contraire à la déontologie et à l’éthique des magistrats et des avocats qui veulent qu’on ne puisse être « JUGE ET PARTIE ».
La CGC-Médias exige que, conformément à sa prestation de serment et pour respecter la charte des avocats : Jean-François Copé se déporte et de demande à être déchargé du dossier, mieux : soit dessaisi du dossier.
A partir de là, JF Copé ne pourra plus s’émouvoir du fait que « l'intersyndicale n'a pas saisi l'occasion qui lui était offerte d'indiquer ses points d'accord et de désaccord avec les préconisations déjà annoncées et d'engager un échange constructif, se contentant d'une déclaration par laquelle elle a tenu à l'endroit de la commission des propos inutilement choquants et blessants ».
Il faut, du reste rappeler que s’agissant d’"échange constructif" [le seul valable aux yeux de Copé étant celui des équipes de P.de Carolis, et pour cause !!!] JF Copé aurait dû entendre de façon contradictoire – et qui plus qu’un avocat, ne le sait pertinemment ! – les partenaires sociaux.
Hors, il n’a jamais souhaité entendre les positions que la CGC Médias a fait connaître des la réunion du 19 février dernier souhaitée par le Président de la République.
Enfin, J-F Copé ne pourra plus déclarer par voie de communiqué fallacieux que « à plusieurs reprises, la commission a veillé à accompagner ses préconisations en matière de réformes par des garanties pour les salariés, tant en termes d'emplois, (préconisant littéralement qu'il n'y ait aucune suppression d'emploi) que de statut (demandant à ce que les différentes situations existantes soient prises en compte dans la négociation sociale) ».
A ce sujet, il convient de se rappeler des propos de Patrick de Carolis dans sa soi-disant « News Letter » n°1 où il écrit clairement, à l’instant même où Jean-François Copé rend public en conférence de Presse, le rapport de méthode présenté par lui-même et qu’il remettait au Président de la République : « Les huit chantiers de modernisation, loin d’être remis en cause par la commission Copé pour la nouvelle télévision publique, sont encouragés. »(en gras et souligné dans le texte)
Quelle farce ! Venir parler « d’accompagner la réforme de FTV» [réforme Carolis, ndlr] alors même qu’elle est un « copié-collé » [il serait plus judicieux, le cas échéant de parler de « Copé-collé »] du document sur lequel a travaillé pour France Télé le cabinet d’avocats de Jean-François et qu’on la défend bec et ongles et qu’on la met en avant, cela relève d’une profonde mystification.
La CGC Médias va saisir officiellement Monsieur le Bâtonnier mais aussi, sur tout ceci, le "premier magistrat" de France, à savoir Nicolas Sarkozy.
mardi 17 juin 2008
La CGC Médias dénonce la casse de l'audiovisuel public organisée par l'avocat d'affaires Jean-François Copé.
Le SNPCA-CGC et le SPC-CGC qui appellent l’ensemble des salarié(e)s à cesser le travail le 18 juin 2008 à partir de 2 h 00 pour une durée de 24 heures, dénoncent la casse de l'audiovisuel public organisée par l'avocat d'affaires Jean-François Copé.
A l'évidence la commission Copé, seule commission à avoir explosé en plein vol et dont les pratiques de son président n'ont eu qu'un réel effet: galvaniser l'ensemble des partenaires sociaux contre ses annonces, n'a plus aucune crédibilité.
Quiconque sera associé aux pseudos recommandations de son président à côté de la plaque (énarque oblige!), directement liées au projet de charte hors la loi, voulue par Patrick de Carolis et dite "réforme Carolis", élaborée avec l’aide du cabinet d’affaires Gide Loyrette et Nouel pour lequel travaille justement J-F Copé, portera ensuite une lourde responsabilité dans cette implication.
Les revendications du SNPCA-CGC et du SPC-CGC sont claires:
- Le maintien de nos conventions collectives et accords d’entreprise.
- La réappropriation des droits télé par les chaînes.
- Un financement pérenne de l’audiovisuel public
Tout ceci s'entend après l'arrêt de la politique de gabegie menée par France Télévisions qui, bien loin des chaînes prémium, a créé une nébuleuse de 50 filiales aussi incrontôlables qu'opaques, filiales dont la gestion plombe lourdement les comptes des chaînes.
C'est dans ce contexte que défileront de Bastille à République le SNPCA-CGC et leSPC-CGC
dimanche 15 juin 2008
Patrice Duhamel et ses salades audiovisuelles.
Patrice Duhamel continue de raconter ses histoires à la Presse comme aux salariés de France Télévisions en imaginant qu'ils vont le croire!
Vendredi dernier, le 13 juin 2008, l'un des 2 déges de France Télévisions, indiquait à l'AFP "refuser de commenter la proposition de la commission Copé sur la mise en place de directions communes sur l'ensemble des genres de programmes".
Une véritable mascarade puisque ces soi-disant "directions communes" sont partie intégrante de la charte interne de fonctionnement élaborée justement par le cabinet qui salarie le président de la commission, Jean-François Copé lui-même, le cabinet d’avocats Gide Loyrette et Nouel!!!
Il faut quand même un certain culot pour prétendre ne pas vouloir commenter ce qu'on a soi-même commandité!!!
Venir affirmer « Nous avons choisi de ne pas commenter les propositions de la commission, car ce serait sans fin », mais indiquer cependant que « bien entendu, il y aura des commentaires après le 25 juin (date de la remise du rapport définitif de la commission au président de la République », c'est prendre ceux à qui vous le déclarez pour des andouilles; ni plus, ni moins.
Patrice Duhamel n'en est pas à une contrevérité près. Balivernes que tout ceci et, toujours probablement pour éviter de commenter avant le 25 juin les propositions de son ami avocat Jean-François Copé, France Télévisions va pourtant convoquer la "Commission économique du groupe", 9 jours avant soit le 16/06/2008, dont le reponsable CGT Marc Chauvelot avec l'aide de son acolyte Jean-François Téaldi a quasiment fixé le cadre. (en gras, les questions posées la semaine dernière à Jean-François de la commission par Jean-François du SJ-CGCT ET qui sont curieusement identiques à celles de France Télé)
Jugez plutôt:
Questions pour M.Nicolas, un des responsables du groupe, par FTV
1) Situation à date des résultats du groupe, de la capacité d’autofinancement, de la trésorerie, achats différés (lesquels) et mode de répartition des économies entre les chaînes, sur quels postes précis portent-elles en priorité ?
2) Comment le groupe anticipe t-il l’arrêt de la pub après 20H en 2009, quels achats de programmes sont ils prévus ? Variation du niveau des stocks de programmes du groupe prévu au budget ?
3) Quel est le calendrier prévu ( connu ?) pour le versement des 150M€ ?
4) Quelles sont les grandes orientations du nouveau budget qui va être présenté au CA du mois de juillet ?
5) Analyse des investissements techniques : budgétés, réalisés ?
6) Le coût de la grille de rentrée est il revu à la baisse ?
7) Quels sont les impacts financiers de la restructuration annoncée de F3 ?
8) Dans le cadre de la réforme de la gouvernance, le droit de veto qui serait accordé à la DDM constitue t-il une pratique usuelle ? Quelle autre entreprise du service public connaît-elle ce type de dispositif ?
Et dire que Patrice Duhamel, dit ne pas vouloir commenter avant le 25/06. Heureusement que le Secrétaire CGT de la commission éco du groupe dont Patrick de Carolis est du reste le Président, arrive à la rescousse et à point nommé, sinon ce silence aurait été "pesant"!!
Vendredi dernier, le 13 juin 2008, l'un des 2 déges de France Télévisions, indiquait à l'AFP "refuser de commenter la proposition de la commission Copé sur la mise en place de directions communes sur l'ensemble des genres de programmes".
Une véritable mascarade puisque ces soi-disant "directions communes" sont partie intégrante de la charte interne de fonctionnement élaborée justement par le cabinet qui salarie le président de la commission, Jean-François Copé lui-même, le cabinet d’avocats Gide Loyrette et Nouel!!!
Il faut quand même un certain culot pour prétendre ne pas vouloir commenter ce qu'on a soi-même commandité!!!
Venir affirmer « Nous avons choisi de ne pas commenter les propositions de la commission, car ce serait sans fin », mais indiquer cependant que « bien entendu, il y aura des commentaires après le 25 juin (date de la remise du rapport définitif de la commission au président de la République », c'est prendre ceux à qui vous le déclarez pour des andouilles; ni plus, ni moins.
Patrice Duhamel n'en est pas à une contrevérité près. Balivernes que tout ceci et, toujours probablement pour éviter de commenter avant le 25 juin les propositions de son ami avocat Jean-François Copé, France Télévisions va pourtant convoquer la "Commission économique du groupe", 9 jours avant soit le 16/06/2008, dont le reponsable CGT Marc Chauvelot avec l'aide de son acolyte Jean-François Téaldi a quasiment fixé le cadre. (en gras, les questions posées la semaine dernière à Jean-François de la commission par Jean-François du SJ-CGCT ET qui sont curieusement identiques à celles de France Télé)
Jugez plutôt:
Questions pour M.Nicolas, un des responsables du groupe, par FTV
1) Situation à date des résultats du groupe, de la capacité d’autofinancement, de la trésorerie, achats différés (lesquels) et mode de répartition des économies entre les chaînes, sur quels postes précis portent-elles en priorité ?
2) Comment le groupe anticipe t-il l’arrêt de la pub après 20H en 2009, quels achats de programmes sont ils prévus ? Variation du niveau des stocks de programmes du groupe prévu au budget ?
3) Quel est le calendrier prévu ( connu ?) pour le versement des 150M€ ?
4) Quelles sont les grandes orientations du nouveau budget qui va être présenté au CA du mois de juillet ?
5) Analyse des investissements techniques : budgétés, réalisés ?
6) Le coût de la grille de rentrée est il revu à la baisse ?
7) Quels sont les impacts financiers de la restructuration annoncée de F3 ?
8) Dans le cadre de la réforme de la gouvernance, le droit de veto qui serait accordé à la DDM constitue t-il une pratique usuelle ? Quelle autre entreprise du service public connaît-elle ce type de dispositif ?
Et dire que Patrice Duhamel, dit ne pas vouloir commenter avant le 25/06. Heureusement que le Secrétaire CGT de la commission éco du groupe dont Patrick de Carolis est du reste le Président, arrive à la rescousse et à point nommé, sinon ce silence aurait été "pesant"!!