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samedi 4 octobre 2008
Bastien MILLOT chez Clear Channel !
Bastien MILLOT dans un communiqué personnel relayé par un communiqué du groupe disait "vouloir relever un nouveau défi, en se lançant dans la création de sa propre entreprise"; et d'ajouter -comme si cela ne devait pas suffire - "devenir également, à compter du mois prochain, conseiller régional de Picardie, mandat qui revêt une importance toute particulière à ses yeux, tant par l’attachement qu'il a pour sa région natale que par la volonté qu'il a de s’engager à nouveau dans la vie publique".
Selon nos informations Bastien MILLOT aurait bel et bein rejoint la société Clear Channel (concurrente directe de Decaux).
Quid de la création de sa propre société comme il l'indiquait dans le communiqué ? Est-elle toujours d'actualité et viendrait-elle en plus de sa nouvelle activité ? Quant à son nouveau mandat de "conseiller régional" mais quand donc va-t-il avoir le temps de s'y consacrer avec tout ça ? [ Il est vrai qu'il est allé, en la matière, à bonne école...]
Priscille Garcin en a passé des coups de fil à France Télévisions
Selon nos informations, le fait qu'elle n'ait fait qu'un passage éclair chez Endemol puisqu'arrivée à la fin du mois de mars dernier et quittant son poste six mois plus tard - ce qu'Endemol appelle "un départ d'un commun accord" - serait dû à l'arrêt de cette collaboration avant la fin de sa période d'essai.
Priscille Garcin qui ne sera pas remplacée chez Endemol espérait bien pouvoir retrouver un poste à France Télévisions. Elle s'est donc manifestée auprès de ses amis du holding pour leur préciser que, bien entendu, c'est elle qui avait souhaité mettre fin à "l'expérience" et qu'elle était maintenant disponible.
vendredi 3 octobre 2008
France Télévisions: la facture pourrait dépasser le milliard... Hurlements à la Direction des Médias au sujet du chiffrage de l'entreprise unique....
La DDM qui semble ne pas en voir le bout, plus elle avance plus elle s'aperçoit que les 120 et 130 millions d'euros sur cinq ans, chiffre qui avait un temps circulé dans la presse mais qui est largement dépassé pour faire passer le holding et les chaînes en un "monobloc" (à la visibilité et la lisibilité plus que contestables), constate que la facture n'arrête pas de s'alourdir .
Ceci plus cela donc, en plus des 450 millions d'euros pour compenser uniquement le manque de recettes 2008, ce pourrait être un chiffre identique voire son doublement pour prendre en considération les propositions Carolis (presque unanimement décriées aujourd'hui) - ce que France Télévisions appelle "le coût de la réforme sociale qui devrait être engagée pour créer une entreprise unique" - où le montant total astronomique mais initialement et volontairement minoré par le groupe afin qu'il devienne un «média global» pourrait au global dépasser largement pour 2008/2009 le milliard d'euros.
Bercy dans le contexte actuel de récession (qui ne dit pas encore son nom) le plus logiquement, le plus rationnellement et le plus techniquement possible, ne verrait pas d'un mauvais oeil comme nous le disions hier sur notre blog: le report du projet de loi audiovisuel (au regard des sommes à sortir).
Matignon rappelant à juste titre que le milliard déjà accordé par l'Etat français à Dexia ( qu'il pourrait même emprunter pour partie) pèse déjà très lourd dans la balance; que la crise n'étant pas encore terminée (loin s'en faut apparemment) trouver un autre milliard pour la télé publique, ne serait pas du plus bel effet.
Si la philosophie concernant les coupures publicitaires demeure, l'applicabilité du plan Carolis ( véritable tonneau des Danaïdes) serait vraisemblablement différé.
Nous vous donnerons plus de détails sur cet report qui serait, redisons-le des plus sages, dans nos prochaines publications.
jeudi 2 octobre 2008
Carolis : Quel coup d'éclat ? Depuis quand sa démission serait "un coup"?
Quoi de plus logique en somme puisque Carolis affirmait dès l'été: donner sa démission fin septembre si «le compte n’y [était] pas».
Il n'a cessé de répéter que les 450 millions que l'Etat annonçait verser à France Télévisisons, étaient loin de suffire, compte tenu de la situation financière actuelle du holding public. Donc comme il l'a dit, «le compte n’y est pas», il en tire les conséquences.
Comme nous le disions il ya quelques jours, la fin de non recevoir adressée à l'interréessé par Bercy, Matignon après les déclarations intempestives de la ministre de Tutelle , enchérissant: « rien ne sert pour Carolis de discuter sur cette question qui a été arbitrée au plus haut niveau par le chef de l’Etat », a précipité les choses.
C'est dans ces conditions que Télé 7 jours va plus loin, en annonçant le 8 octobre comme étant le jour où Patrick de Carolis rend publique sa démission à Arles, à l'occasion de la Conférence Internationale des Télévisions publiques, où il doit se retrouver en compagnie de son très récent mais aussi très indéfectible soutien Christine Albanel. (là aussi la CGC Médias le révélait sur ce même blog)
Selon l'hebdomadaire, c'est l'hypothèse avancée dans son numéro qui paraitra lundi, sous le titre: "Scoop: Carolis ou la tentation du coup d'éclat".
Le seul "plus" entre cet article et nos publications, c'est la date. Nous avions bien indiqué dès le 24 septembre 2008 que "les profonds désaccords avec l’Etat, portaient principalement sur ce budget que rejette le PDG de France Télévisions mais n’était qu’un ultime baroud pour tenter de faire évoluer le montant du chèque qu’il négocie pour partir ? "
"Selon le magazine, les propos de Frédéric Lefevre, porte parole de l'IMP, estimant que "si Carolis fait obstacle à la réforme, cela ne pourra pas durer très longtemps" auraient décidé Carolis à "envisager de faire un coup d'éclat". Redisons-le, quel coup d'éclat ?
Mettre enfin ses actes en adéquation avec ses propos, cela ne ressemble en rien à un coup d'éclat; surtout lorsqu'à la clé on tombe d'accord sur le montant d'un chèque.
Après avoir soi-même proposé la réforme, avoir tenté d'en accuser un autre -vous savez celui dont l'analyse était qualifiée de stupide - avoir menacé de tout laisser tomber en prenant au passage 11.500 salariés en otage en omettant bien de leur dire que son projet se traduirait derrière par des centaines de licenciements, il ne peut que s'en prendre à lui-même l'auteur de tout ce stratagème mais en aucun cas ne faire croire à un quelconque coup d'éclat.
"Il n'est plus l'homme de la situation". En cela nous sommes d'accord avec la déclaration de Jef, délégué SNJ CGT qui le disait à la presse le "Avec un tel sous-financement, [450 millions d'euros seulement] Carolis ne pourra jamais gérer son groupe et il devra partir".
Pour être le plus complet possible et selon nos dernières informations, les "émissaires" que le futur démissionnaire a cru devoir envoyer pour plaiser sa cause en haut lieu et qui ont tous fait chou blanc, ne sont pas arrivés à empêcher l'histoire audiovisuelle de continuer à s'écrire mais, à l'avenir sans lui.
Du reste et au regard du contexte économique plus que dégradé, rien ne dit qu'un coup (pas d'éclat) de théâtre n'intervienne pas avant le 22 octobre 2008: la sagesse pourrait l'emporter et dans ce climat économique plus qu'incertain, la loi sur la suppression progressive de la pub sur France Télévisisons pourrait être reportée et ne pas devoir s'appliquer comme initialement prévue le 1er janvier 2009.
Dès lors, quoi de plus naturel et surtout de plus légitime, concernant l'aspect structurel du groupe, d'en discuter avec le successeur de Carolis (bien désigné par le CSA) !!!
mercredi 1 octobre 2008
Duhamel et Carolis, toujours eux....
Ce papier comme un écho au notre, publié voila 2 jours, évoque le cas Duhamel qui au moment de l'éviction rondement menée de Marc Tessier (il n'avait même pas franchi le 2ème tour avec 5 voix/9 contre lui dès le 1er) se présentait en numéro 1 dans le binome qu'il avait tout d'abord imaginé: Duhamel/Carolis [ et non l'inverse, de mise aujourd'hui].
Prenant la température ambiante de l'époque et voyant que cette articulation, telle quelle, n'avait aucune chance de fonctionner, le même Duhamel se rangeait à l'évidence et acceptait l'inversion . Carolis devenant n°1 avait dû se porter garant de son n°2 dont la candidature avait essuyé un véto sec de l'Elysée à l'époque. Certains s'interrogeaitent même, pourqoui diable vouloir imposer en n°2 celui dont on ne veut pas en n°1 ?
Comme le dit "Le Post" parce que le n°1 n'était peut-être pas celui qu'on croit: "Il est de fait, et tout le monde le sait, le vrai président depuis 3 ans, ce haut responsable de la télévision publique qui sévit à la tête de toutes les chaînes du groupe public".
Mais lisez plutôt:
"Un peu de provocation en ce début de semaine. A quelques jours de la présentation du projet de loi réformant (encore!) l'audiovisuel public, je suis contraint de vous dire la triste vérité dans cette affaire.
Il faut d'urgence que Patrice Duhamel quitte la direction des programmes de France Télévisions.Quand j'étais adolescent, je voyais Patrice Duhamel sur TF1. C'était le chef du service politique et déjà, ma conscience politique s'éveillant, je voyais bien que quelque chose clochait. Il était giscardien disait-on.
Il faisait partie de ces brillants stratèges en communication politique qui passaient leur temps à inviter l'épouvantail Georges Marchais à la télévision.Exhiber le secrétaire général du PCF réclamant "Des minisses communisses!" en cas de victoire de la gauche, c'était censé faire peur aux électeurs enclins à voter à gauche. Résultat de cette brillante stratégie: Marchais a fait tellement peur à 20% de l'électorat communiste que celui-ci a voté Mitterrand en 1981 avec les conséquences que vous savez...
Bref, il y a longtemps que je ne nourris guère d'illusions sur les qualités stratégiques de Patrice Duhamel et sa vocation à bâtir une télévision héritée des valeurs du giscardisme triomphant des années... 74... Modernité... Modernité...
Voilà trois ans que ce haut responsable de la télévision publique sévit à la tête de toutes les chaînes du groupe public. Il est de fait, et tout le monde le sait, le vrai président. Il est l'incarnation de ce que Bon et Burnier avaient si brillamment théorisé autrefois dans un ouvrage intitulé: "Que le meilleur perde".
Et de ce de point de vue, Duhamel a tout réussi. La dernière rentrée de France 2 est une réussite absolue, son chef d'oeuvre. Hondelatte, Piccouly, Courbet, Laroche-Joubert... Que de grands noms portant haut les valeurs de la télévision publique. Les héritiers de Desgraupes, de Caunes, Tchernia, Dumayet, Glazer sont là, réincarnés par la grâce de Duhamel.Qu'on en juge, car le bilan de Duhamel est hallucinant. Exemples au hasard: un concept d'émission avec Hondelatte est pompé sur les émissions culturelles des années 70?
Duhamel juge que c'est novateur.Un présentateur, Courbet, est usé par quinze ans de TF1 et à deux doigts d'être has-been? Duhamel trouve que c'est l'incarnation du service public.Une productrice, Alexia Laroche-Joubert, incarne la télé-réalité et le monde des producteurs de télévision en quête d'argent facile à se faire sur le dos des chaînes publiques ?
Duhamel trouve que c'est le moment de lui confier une production sur France 2, là où les salariés sont augmentés au lance-pierre depuis dix ans.Et on pourrait ainsi s'amuser à compléter la liste des maladresses, des échecs, des catastrophes, des calamités, des vulgarités, des revers, tous et toutes conséquences des choix de Patrice Duhamel, ce "professionnel" tant vanté par le "président" Carolis.
Tout cela a un prix. Et Frédéric Lefebvre, député des Hauts-de-Seine, qui connait bien la question, a bien raison de dire qu'il est urgent de faire un audit de France Télévisions. Nous tous, qui payons 116 euros annuels, les fantaisies de Patrice Duhamel, avons le droit de savoir si, comme Lebfevre le dit : "France Télévisions a, par exemple, perdu 20% de ses recettes publicitaires du fait d'une vraie erreur dans son offre tarifaire, décidée et appliquée avant l'annonce de la suppression de la publicité.
"On me dira que Frédéric Lefebvre est un sarkozyste de choc et que ses propos n'ont d'autre but que de déstabiliser le service public. Bien. C'est noté. N'empêche qu'il pose les bonnes questions Lefebvre et que défendre le service public bidon de Patrice Duhamel est une ineptie.
Il est même terrible de le voir, lui et les dirigeants actuels de France télévisions, prendre en otages les salariés de leurs chaînes, eux qui sont les premières victimes de leur incurie.
La vérité aujourd'hui, c'est qu'il faut que cela cesse. Quand Duhamel dresse un bilan positif dans "le Parisien" de la rentrée de ses chaînes, c'est affligeant. "La part de France 2 est stable", nous dit-il. Oui elle est stable, le problème, c'est qu'elle ne remonte pas après une chute historique constatée sous son règne et qu'elle est aujourd'hui au plus bas depuis 1975, date de la création d'Antenne 2.
Cerise sur le gâteau, l'affaire Hondelatte. "Le problème va être traité dans la prochaine émission" nous annonce Patrice Duhamel. Quand on confond un "problème" avec un naufrage, la cause est entendue.
Au lieu de présenter son bilan, Patrice Duhamel ferait mieux de nous présenter des excuses, avant de s'en aller sur la pointe des pieds, en souhaitant qu'on l'oublie... "
mardi 30 septembre 2008
FRANCE TELEVISIONS : départ de Claude Lacaze de France Télé
Duhamel et Carolis n’ont rien à attendre du Conseil d’Etat.
Finalement c’est aujourd’hui que le projet sur l’audiovisuel de loi « finalisé » devrait être transmis au Conseil d’État. Il semble que l’hypothèse d’une loi en 2 parties (ou étapes) : la « pub » et la « structure », qui avait retenu un temps toute l’attention de l’Élysée ne serait plus de mise.
Si la suppression progressive aura d’énormes répercussions sur les finances du groupe, le projet d’entreprise unique » tel que plaidé par Carolis et téléguidé par le cabinet d’avocat de Jean-François Copé pose bien plus de questions qu’il n’apporte de réponse.
Du reste, personne ne s’en est peut-être aperçu mais depuis août 2000, France Télévisions est déjà juridiquement une entreprise unique à laquelle sont rattachées les filiales et les structures affiliées.
Juridiquement donc et selon plusieurs sources concordantes : il y aurait de très nombreux inconvénients à entrer dans une structure « monolithique » (style ORTF) où disparaissent les sociétés (les chaînes, entre autres) pour ne devenir que des marques, plutôt que de maintenir principalement les chaînes en tant que sociétés, personne morale distinctes, dans une structure U.E.S. (Unité Économique et Sociale) comme il en existe partout.
C’est là-dessus que les experts et autres juristes du Conseil d’État comme ceux du Conseil Constitutionnel, d’ailleurs, devraient se pencher plutôt que de savoir si la nomination du futur patron de l’entité audiovisuelle à venir par le Chef de l’État (pouvoir dévolu jusqu’alors au CSA), risque une censure constitutionnelle !
C’est sur ce point que Duhamel et Carolis fondent tous leurs espoirs. Pour Carolis qui a écrit un livre sur Bernadette, l’un des "sages" du Haut conseil, à savoir Jacques Chirac lui est acquise…Pourquoi au simple motif que le second qui est le mari de la première, soutiendrait-il Carolis…d'autant que ce dernier oublie sûrement qu’au moment de son élection à la tête de FTV la candidature de Duhamel en tant que n° 1 s’était heurtée à un veto catégorique.
C’est vraisemblablement dans cet « espoir » que Duhamel s’insurgeait contre ce qu’il appelle « les récentes attaques contre P.d. Carolis» de Frédéric Lefebvre député UMP spécialiste du secteur et ayant l’oreille du Chef de l’État dans une interview au JDD.
Il est visible que ni Duhamel, ni Carolis n’ont l’intention de se ranger aux visions de leur employeur, l’État. Parlez donc d’ailleurs de Duhamel à Jacques Chirac.
Quant à l’agacement, côté ministère de la Culture, où Christine Albanel qui aurait haussé le ton ces dernières semaines, s’agissant des soi-disant propositions de nouveaux programmes, aurait estimé que "le compte n’y était pas", il est évidemment bien fondé. Si Carolis continue sa fronde, de toute façon, le CA de FTV pourrait ne pas renouveler sa confiance à Carolis...et là, plus de polémique.
La démission du "rebelle" Carolis est donc plus que jamais d'actualité.
lundi 29 septembre 2008
"Patrick de Carolis démissionnaire, sera tout simplement remplacé".
Nouvelles gesticulations de "l'entourage de Patrick de Carolis qui prétendrait bien accueillir l’annonce faite par Bercy des 450 millions d'euros uniquement pour France Télévisions". En cela, rien vraiment d'exceptionnel!! Ce n'est pas la première fois que, la cuisine étant bonne et le système bien huilé, ceux qui sont aux "manettes" sont prêts à toutes les contradictions mais aussi toutes les contorsions pour tenter de s'accrocher.
Une fois n’est pas coutume, l’autoproclamé porte-parole de la CGT à France Télévisions, l’ineffable Jef, fulmine "Ce n'est pas vrai!, cette somme est loin d'être acceptable". Refusant d'entrer dans une guerre de chiffres, il rappelle qu' "à l'époque, le chiffrage de la commission Copé ne correspondait déjà pas à la réalité…nos experts tablaient, eux, sur 1 milliards d'euros de pertes voire plus [...] là, on est bien loin du compte"."
Et de conclure le plus lapidairement qui soit "Avec un tel sous-financement, [Patrick de] Carolis ne pourra jamais gérer son groupe et il devra partir".
Après avoir, il y a quelques mois, le cas échéant le 28 février 2008, dans un document diffusé au niveau du groupe par la CGT, intitulé "un nouvel espace de négociation " prônant dès le 1er paragraphe de "poursuivre la construction du groupe" avec, au fur et à mesure du texte, la validation de la démarche Carolis, c'est-à-dire « l’entreprise unique,…la nécessité des chantiers…les transferts de salariés dans ce cadre vers FTV… », voila que la CGT lâche le pdg.
Il aurait dû savoir Carolis que cela n'aurait duré qu'un temps.
Il s'inquiète à présent, Jef, de l'avenir des salariés du groupe ; que ne s’en est-il préoccupé lorsque la CGC Médias qui l’a dénoncé dès le 2ème semestre 2007 et le combat par tous les moyens, a révélé dans de très nombreux tracts (voir les dizaines de publications sur ce blog) que ce qu’avait tenté de vendre Carolis à l’Etat, c’était tout simplement la casse des conventions collectives avec ses chantiers et ses soi-disant « synergies ».
Dans un récent article ("ils ne manquent pas d'air...), la CGC Médias donnait même le mode d’emploi que René Maisonneuve et Carolis, entre autres, comptaient mettre en place.
René Maisonneuve qui se lamentait juste avant son week-end – il convient ici de coller aux propos - « on est dans le schwarz total…on n’est même plus surs que le gouvernement opte pour l’entreprise unique [telle que FTV la voyait, ndlr]…comment va-t-on pouvoir continuer les « synergies » [ les transferts, ndlr]…et sans ces « synergies » comment va-t-on pouvoir licencier massivement derrière ?…Eh ! oui, ça ne servirait à rien ces « synergies » sans plan de licenciement massif ensuite. »
Voila comment Carolis et son dga voyaient l’avenir des chaînes de télé publique.
Et Jef de s’en inquiéter , il estvrai bien tradivement mais mieux vaut tard que jamais: "le budget étant insuffisant, il sera difficile de faire des économies sans réductions d'emplois. C'est pourquoi la direction tente de casser nos conventions collectives pour renégocier nos statuts", en prévenant "nous ne nous laisserons pas faire".
Il ne s'agit plus de savoir si Patrick de Carolis est encore l'homme de la situation! et de savoir si sur "le fond, il doit être en phase avec les objectifs de la réforme pour mettre son énergie à l'accompagner..." NON.
Patrick de Carolis n'a pas à accompagner quelque chose qu'il a lui-même préconnisé, en trahissant au passage les personnels. Il n'a bien entendu plus aucune crédibilité pour le faire
Patrick de Carolis a démontré que sa versatilité n'avait d'égal que ses admonstations et ses menaces: "Si le compte n'y est pas, je prendrai mes responsabilités".
Sa réforme - la réforme Carolis - a vécu. Il ne peut rester en place, se présentant le plus fallacieusement qui soit, comme le "rempart" indispensable pour faire obstacle aux odieuses "tentatives de (sa) déstabilisation" qu'ourdirait dans son dos le Chef de l'Etat.
Il n'y a plus de temps à perdre en vaines palabres"Patrick de Carolis démissionnaire, sera tout simplement remplacé" comme le dit, le titre.
Il est effectivement et dans ces conditions , plutôt juste et légitime que son remplaçant soit associé à la phase de la loi qui réglementera les structures à venir (U.E.S. entre autres) de France Télévisions.