samedi 12 décembre 2020

Pour ROM tout est calé avec les présidents des deux chambres et Aurore Bergé !?

Pour ROM tout est calé avec les présidents des deux chambres et Aurore Bergé !?

Le 7 décembre dernier, le blog CGC Média dans son article « ROM s’agite pour l’ARCOM » expliquait comment le successeur de Schrameck nommé au CSA en janvier 2019 par Emmanuel Macron, ne ménageait pas ses efforts pour son futur poste à la présidence de l’ARCOM. Il semble également que l'affaire soit entendue pour les deux nouveaux conseillers – en remplacement de Nicolas Curien et Nathalie Sonnac – respectivement nommés pat le président de Sénat et le président de l’Assemblée Nationale.

Alors que la grogne ne cesse de monter depuis la mascarade de juillet dernier et la pseudo décision soi-disant prise alors qui fait pour l’instant l’objet d’une demande en annulation, cet énarque en charge de l’autorité de régulation aurait donc toutes les cartes en main ! C’est en tout cas ce que certaines confidences laissent entendre.

Gérard Larcher et Richard Ferrand le suivraient !? Les deux prochains sages que chacun nommera en janvier 2021, seront bien ROM-COMPATIBLES…c’est certain, les messages auraient été passés.

En ce qui concerne l’ARCOM dont il ne briguerait pas la présidence – naturellement on n’est pas candidat sur ce genre de poste ! – si les deux présidents n’ont plus au calendrier législatif la création d’une telle instance, ROM qui selon nos informations n’aurait toujours pas vu le Premier ministre Jean Castex, a déjà tout calé avec Aurore Bergé l’omnisciente vice- présidente et porte-parole du groupe LaREM (*).

Pourquoi Emmanuel Macron n’a-t-il pas tout simplement nommé Roch-Olivier Maistre Premier ministre ?...L’homme de tous les réseaux qui sait se faire comprendre tous !

Le blog CGC Média a d’ailleurs retrouvé pour ses fidèles lecteurs la vidéo de l’échange entre ROM et l’ultracrépidarianiste Aurore qui a des avis sur tout.  

Visionner ici l'échange. (Parler pour ne pas dire grand chose avec le retour de l'éternelle exception culturelle mais aussi l'arrivée de ces géants des médias....[qui soit dit en passant, sont déjà là depuis un moment] et une dose d'Interrégulation pour une union qui fait la force!


Verbatim

Merci chère Aurore Bergé pour votre première question qui est double. La première: quelle justification pour la création d'un régulateur unique?
Vous l'avez souligné, on est dans un monde des médias qui se transforment avec l'arrivée d'acteurs extraordinairement puissants. Puissants technologiquement, puissants financièrement, puissants culturellement. On va y répondre avec la transposition de la directive SMA qui va leur imposer des obligations de financement de notre création mais si on ne rassemble pas nos forces face à ces acteurs, à la fois en unifiant la chaîne de la création...en allant du respect et du contrôle des obligations jusqu'à la protection du droit d'auteur, de la promotion de l'offre légale, de la lutte contre le piratage, on ne sera pas efficace en forme. 
Mon propos va même au-delà de la fusion CSA-Hadopi. Et c'est ce à quoi nous sommes attachés depuis deux ans. 
Nous devons impérativement aussi développer l'Interrégulation des collaborations entre les régulateurs. Je pense à l'ARCEP. c'est la raison pour laquelle nous avons créé un service commun entre le CSA et l'ARCEP avec un vrai programme de travail annuel entre nous. Je pense à notre articulation  avec l'autorité de la concurrence car dans ce paysage se concentrent ( des problématiques immunes !)Cela devient bien évidemment central. Donc si je devais résumer d'un mot pour répondre à votre question chère Aurore Bergé, c'est l'union fait la force. Unir CSA et Hadopi au moment de la transposition SMA, ça a beaucoup de sens pour protéger l'exception culturelle française et protéger nos créateurs. 

vendredi 11 décembre 2020

Mediapro (*) annonce l'arrêt de Téléfoot à ses salariés.

Mediapro (*) annonce l'arrêt de Téléfoot à ses salariés.

C’est une info que donne aujourd’hui le journal l’Équipe largement relayé sur les réseaux sociaux.

Mediapro la chaîne espagnole dirigée par Jaume Roures qui avait annoncé, à l’été, un accord avec SFR Sport avait déclaré continuer à tendre la main à Canal +, propriétaire d'un gros marché d'abonnés et des autres droits télés du football français pour la saison à venir. « Le feuilleton Mediapro-LFP concernant les droits TV touche à sa fin. Les deux parties ont trouvé un accord et la chaîne Téléfoot va s'arrêter. » indique aujourd’hui le titre sportif.

Extrait :

« Une réunion se tient ce vendredi matin dans les locaux de la chaîne Téléfoot depuis 10h15. Elle a été convoquée à la hâte. Selon nos informations, Julien Bergeaud, le directeur général, a annoncé qu'un accord avait été trouvé avec la Ligue de football professionnel (LFP) et que la chaîne allait s'arrêter, sans donner encore de dates précises. On se dirige donc vers l'épilogue d'un dossier débuté en septembre, quand Mediapro avait refusé de payer l'échéance du mois d'octobre (172,3 M€) - elle n'a pas non plus versé celle de décembre (152,5 M€).

Marc Sénéchal, le conciliateur nommé par le Tribunal de commerce de Nanterre afin de dénouer ce conflit, est donc parvenu à rapprocher la Ligue et le diffuseur sino-espagnol qui avait acquis les principaux matches de L1 et de L2 (pour la période 2020-2024) contre 830 M€ annuels. La date du 18 décembre, soit dans une semaine, avait été avancée comme deadline à cette procédure.

En parallèle, se tient au même moment un conseil d'administration de la LFP. Des négociations se sont déroulées jusque tard la nuit dernière. Reste à connaître le calendrier définitif de cette sortie de crise. »



jeudi 10 décembre 2020

« Vous savez l’importance que revêtent aujourd’hui ces enjeux déontologiques » aurait écrit ROM à l’ex-Orange.

« Vous savez l’importance que revêtent aujourd’hui ces enjeux déontologiques » aurait écrit ROM à l’ex-Orange.

Le 9 décembre, le blog CGC Médias relayait le nouvel article du Canard Enchainé (*) qui indiquait que Roch-Olivier Maistre aurait demandé à Delphine Ernotte de « mieux encadrer les recrutements et les départs des salariés de France Télévisions dans des structures privées cocontractantes » et ce « afin de garantir le plein respect des principes d’indépendance et d’impartialité du service public ».

Les réactions de nos lecteurs ont été nombreuses et le blog CGC Média a décidé de publier l’une d’entre elles.

La voici :

« Outre Takis Candilis, il semblerait que cela soit monnaie courante chez certains ex-directeurs de France Télévisions. Que dire de Nathalie Darrigrand qui a quitté ses fonctions en février 2020 et qui offre depuis ses services à « Together Média », société privée contractant avec FTV ? 

En qualité d’ex-directrice de France 5 puis d’ex-directrice des programmes des chaînes du groupe FTV, Nathalie Darrigrand a pu engager sous ses deux mandats un certain nombre de productions avec la société Together Média comme C politique (F5), C dans l'air(F5), La fabrique du mensonge (F5), L’émission pour la Terre (F2), Au secours, bonjour (F2)…ainsi que des productions digitales avec la marque BRUT…

Et Roch-Olivier Maistre de conclure dans la missive à l’ex-Orange : « Vous savez l’importance que revêtent aujourd’hui ces enjeux déontologiques »

(*)

mercredi 9 décembre 2020

ROM aurait donc bien écrit à Ernotte...pour l'alerter !

ROM aurait donc bien écrit à Ernotte...pour l'alerter !

Le 2 décembre dernier dans son article "La grogne monte au CSA autour de Roch-Olivier Maistre"le blog CGC Média révélait l’atmosphère délétère qui règne au sein au sein de l’instance depuis l’arrivée du remplaçant de Schrameck que Le Canard enchaîné du  jour avait épinglé pour un certain autoritarisme.


Le palmipède en remet une couche aujourd'hui avec celui qui s'agite tous azimuts pour la création de l'ARCOM dont il aurait fatalement la présidence (voir du blog publié le 7/12) qui aurait finalement adressé une missive à l'ex-Orange pour l'alerter de ce qui se dit dans son dos !  (* fin de post)


(*) « À défaut de convier Delphine Ernotte à une audition devant le CSA (« Le Canard » 1/12) son président, Roch-Olivier Maistre, vient de lui écrire à propos des allers-retours de son ex-directeur des programmes Takis Candilis. Lequel est reparti travailler avec le groupe Banijay de Stéphane Courbit, gros fournisseurs de programmes à France Télés et qui était déjà l’employeur de Candilis, il y a trois ans. Bien élevé, Maistre explique à Ernotte qu'il serait "souhaitable" de mieux encadrer "les recrutements et les départs des salariés de France Télévisions dans les structures privées contractantes" et ce "afin de garantir le plein respect des principes d’indépendance et d’impartialité du service public". Et le patron du CSA de conclure "Vous savez l’importance que revêtent aujourd’hui ses enjeux déontologiques".

Sans parler des risques judiciaires ».



France Télés se lance dans la télé-prédiction au grand DAM de la télé pour tous !

France Télés se lance dans la télé-prédiction au grand DAM de la télé pour tous !

A peine le méga contrat avec Capgemini était-il signé à France Télés que l’un comme l’autre communiquait concomitamment sur cette nouvelle supposée d’une importance cruciale !

Voilà comment le site de l’entreprise de conseil (*) présente la chose : « Paris, le 7 décembre 2020 – France Télévisions confie à Capgemini le développement de son département « Data et Intelligence Artificielle » reposant sur la solution DAM (Data Asset Management) de la start-up française Perfect Memory avec pour objectif de poursuivre la modernisation de ses outils de production et de diffusion des programmes TV… »

« L’essor des outils d’intelligence artificielle (IA) apporte aujourd’hui une plus-value importante dans la classification des contenus audiovisuels » poursuit le communiqué qui ajoute « La quinzaine d’experts en data du département « DaIA » a pour objectif de fournir un travail de veille, tester les solutions d’IA et de réaliser des preuves de concept pour ensuite intégrer ces outils dans les workflows de fabrication de France Télévisions. »

Chouette pour Lucienne Beaujon de Meurthe-et Moselle qui regarde la télé dans son salon avec sa famille comme une énorme majorité de Français, en est toute secouée. Elle est heureuse d’apprendre que la redevance (taxe audiovisuelle) qu’elle paie chaque année va servir à "tester les solutions d’IA mais aussi à réaliser des preuves de concept pour ensuite intégrer ces outils dans les workflows de fabrication de France Télévisions avec un travail de veille" !

Elle trépigne de joie à l’idée de voir cette nouvelle dépense servir à « la prédiction des audiences au-delà des outils de mesure traditionnels, ou à l’élaboration d’outils d’aide à la décision au service des programmes et de l’information ».

Elle qui pensait que Médiamétrie mesurait les audiences en fonction du nombre de téléspectateurs devant les programmes de chaque chaine, découvre que France Télés grâce à Capgemin et Perfect Memory, va faire de la prédiction d’audiencesTout cela avec « la quinzaine d’experts en data du département "DaIA" » dont ce sera l’objectif ! Waouuuuu !

Sa copine Gisèle Rouleau n’en revient pas non plus ! Elle ne comprend pas tout mais de savoir que « ce duo data et intelligence artificielle permettra à France Télés (indument qualifié au passage de premier groupe audiovisuel français !) de tirer parti des données générées par plus de 500 000 programmes actifs », la voilà tout esbaudie !

Tirer parti des données générées (peu importe par quoi et comment d’ailleurs !) elle n’est pas peu fière. Elle participe avec ses datas ainsi collectées, à « la mise en œuvre de nouveaux services (une navigation plus lisible, des recommandations plus pertinentes, une recherche plus exhaustive au sein de milliers de programmes disponibles à tout instant…) derrière lesquels la qualité et la richesse des données descriptives des programmes jouent un rôle-clé ».

Elles pourraient même se prendre un p’tit vin-cuit pour fêter ça car de réaliser que : 

L’utilisation de la data et de l’intelligence artificielle concernent, par exemple, la prédiction des audiences au-delà des outils de mesure traditionnels, ou l’élaboration d’outils d’aide à la décision au service des programmes et de l’information.

Pourtant, aussi pragmatiques soient-elles, une question les taraude si l’utilisation de la data et de l’IA permettent l’élaboration d’outils d’aide à la décision au service des programmes et de l’information, à quoi servent donc des directeurs d’antennes, de programmes et de l’information ?

Frédéric Brochard, le directeur des Technologies à France Télévisions leur livre sa vérité !

« Meilleure efficacité de nos process, aide à la décision pour nos programmes et nos antennes, meilleurs outils de recherche pour nos journalistes, meilleure exposition de nos contenus, sont autant de leviers que ce département a en charge d’identifier et de développer »  explique-t-il en se mettant en avant :« J’ai souhaité créer dès 2019 un département Data et Intelligence Artificielle pour fédérer et dynamiser les initiatives de l’entreprise autour de ces sujets de transformation et de modernisation cruciaux pour nous ».

Tiens Lucienne j’te r’sert un p’tit vin-cuit ! La bouteille est sur la tablette de la cuisine évidemment (pas numérique ; elles n’en ont pas comme une immense majorité de leur copines !)

(Voir l’intégralité de l’article dont sont tirés in extenso tous ces hallucinants extraits, en cliquant ici)

mardi 8 décembre 2020

L’antenne de Public Sénat pour la campagne d’Emmanuel Kessler !

L’antenne de Public Sénat pour la campagne d’Emmanuel Kessler !

Avec des audiences proches du zéro, un manque de stratégie criant et des micmacs en veux tu en voilà, Emmanuel Kessler le très controversé Président de Public Sénat se verrait bien en Février prochain être à nouveau candidat afin d’être renommé par les sénateurs pour un 3ème mandat !

Pour ce faire, il tente visiblement d’embarquer dans son entreprise, certains titres de la PQR avec une émission qui, selon nos informations, serait baptisée « ExtraLocal » et devrait très vite se retrouver à l’antenne de la chaîne de la Haute assemblée qui coûte quand même 17 millions d’euros/an aux contribuables français.

Le 6 décembre dernier, le blog CGC Média relayait l’article publié 3 jours plus tôt par Stratégies avec l’AFP annonçant que « Quatre groupes de presse quotidienne régionale (PQR) mutualisaient leurs forces dans le domaine de l'audiovisuel en s'unissant pour créer Territoires TV…Pour l'heure, les partenaires prévoient le lancement en février d'une émission politique hebdomadaire dont le pilote sera réalisé le 16 décembre à Bordeaux. Devraient suivre rapidement une émission dédiée à la gastronomie puis au fil de l'année prochaine des programmes consacrés au « made in France », à la santé et aux questions environnementales et de mobilité. »

Le blog CGC Média de s’interroger : « Il semble que l’émission politique qu’évoque Stratégies pose déjà quelques questions sur les conditions de sa prochaine diffusion !

Madame Clothilde Massari directrice générale de TV Tours, l’une des chaines faisant selon nos informations partie de l’entité « Territoires TV » est également membre du conseil d’Administration de Public Sénat or c’est sur Public Sénat que l’émission issue de cette entité nouvellement créée pourrait bien être diffusée !...» (lire l’intégralité sur le blog)

Avec une audience pour la chaîne calculée par Médiametrie proche de zéro (¤) sur quoi Emmanuel Kessler pourrait bien s’appuyer à part la notoriété de l’institution ?

Tout faire pour montrer à l’actionnaire le Sénat (avec une majorité à Droite) qu’il travaille activement avec le concours de la PQR…particulièrement dans le contexte des élections régionales et départementales en vue…Très récemment plusieurs collaborateurs s’étaient ouvertement interrogés sur la surexposition médiatique réservée  de deux ou trois sénateurs du groupe LR au Sénat sur la chaîne !  

(¤) Des audiences catastrophiques sur la TNT :

Les audiences de la chaine sont si faibles que Public Sénat se refuse à les communiquer. A titre d’exemple, la consultation des chiffres de la matinale politique de la chaîne « Bonjour chez vous » entre 7h30 et 9h affiche des données dramatiques. Ce sont bien souvent moins de 800 personnes qui regardent ce rendez-vous piloté par Albert Ripamonti le directeur de la Rédaction et Oriane Mancini très proche de ce dernier mais surtout très contestée en interne. Aucune autre chaîne de la TNT sur ce créneau n’atteint de telles abysses !

Le mois dernier la SDJ de la chaîne a pourtant déjà soulevé un drôle de lièvre s’agissant de l’attribution à une figure de la droite l’ancien ministre Yves Jego d’une émission dont les contours et le financement posaient déjà des problèmes (Voir VSD, OZAP (*),  etc...).

(*) Extrait d’Ozap/Pure médias « L'ancien secrétaire d'Etat présente une nouvelle émission mensuelle »

« Une arrivée qui ne fait pas l'unanimité. Mardi soir, à 22h, les téléspectateurs de Public Sénat ont pu découvrir une nouvelle émission, baptisée "Cocorico", et présentée par un certain Yves Jégo, ancien député et secrétaire d'Etat sous le gouvernement Fillon entre 2008 et 2009. Un programme d'une quinzaine de minutes destiné à vanter le savoir-faire français avec visites d'entreprises et interviews de dirigeants. Le premier numéro a ainsi vu l'ancien responsable politique, à la tête depuis dix ans de la certification "Origine France Garantie", partir à la découverte de la société Iveco Bus, basée en Ardèche. Deux numéros ont été diffusés à la suite… ».

L’émotion est donc la même aujourd’hui sinon plus vive avec l’arrivée de cette nouvelle émission « ExtraLocal » proposée par Territoires TV pour laquelle, toujours selon nos informations, la Rédaction de Public Sénat ne pourra en aucun cas intervertir dans cette émission !

Que vont donc penser la SDJ et le CDJL (le Conseil de Déontologie Journalistique et de Médiation) de cette nouvelle trouvaille d’Emmanuel Kessler en pleine campagne pour obtenir un 3ème mandat ?

Ces derniers mais pas qu'eux, devraient probablement apprécier !







 

 

lundi 7 décembre 2020

ROM s’agite pour l’ARCOM.

ROM s’agite pour l’ARCOM.

Selon nos informations, Roch-Olivier Maistre nommé en janvier 2019 par Emmanuel Macron pour remplacer Schrameck au CSA, s’agiterait tous azimuts pour obtenir la présidence de l’ARCOM la putative Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, future autorité administrative indépendante française qui était supposée naître de la fusion du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).

Des rendez-vous il en prévoit…tout d’abord avec Jean Castex le Premier ministre à qui il veut expliquer pourquoi il faut aller vite quitte pour faire aboutir ce chantier dont il se voit déjà à la présidence…il l’a fait savoir au président du Sénat Gérard Larcher et nul doute qu’il en touchera deux mots au président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand.

Il faut faire vite, quitte à adosser discrètement ce petit morceau de la loi sur l’audiovisuel abandonnée sine die à un autre projet de texte législatif...il serait probablement le seul au CSA à sauver sa tête malgré les assurances données aux autres membres du Conseil !

Alors oui, il gesticule notre ROM. 

Sur les cendres fumantes des deux chaînes de la TNT de France Télés mis en avant par sa grande amie l'ex-Orange: France Ô ex-canal 19 de la TNT supprimée le 1er septembre dernier et  France 4 dont l’arrêt de mort a été fixé au 20 août 2021, il vient de lancer ce vendredi 4 décembre une consultation publique relative à la numérotation des chaînes de la TNT en métropole et dans les outre-mer, selon le décret du 14 août 2020 portant modification du cahier des charges de la société France Télévisions, précise l’autorité dans un communiqué.

Satellifax tente aujourd’hui d’en préciser les contours :

« L’arrêt de France Ô a laissé vacant le numéro 19 en métropole (et 6 à 8 selon les territoires dans les outre-mer) et celui de France 4 rendrait vacant le numéro 14 en métropole et un numéro compris entre 4 et 6 dans les outre-mer, selon les territoires.

La numérotation des chaînes dans le plan de services est stratégique et le sujet fait débat depuis l’annonce du gouvernement, mi-2018, de fermer les deux chaînes. Que doivent devenir les numéros 14 et 19 ?

L’option la plus souvent évoquée, sous la pression de LCI et de franceinfo, actuellement positionnées en bout de TNT (canaux 26 et 27), est de regrouper les quatre chaînes d ’information (canaux 14 à 17).

Une autre hypothèse serait que franceinfo, qui fait partie comme France 4 du service public, récupère son numéro 14. Du côté de BFM TV, qui dispose du meilleur emplacement (le canal numéro 15, juste devant CNews), on plaide au contraire pour une numérotation dans laquelle l’ordre actuel des chaînes serait conservé. Il a également été suggéré de créer une organisation par blocs thématiques.

Le statu quo ou une renumérotation en 4 scénarios.

C’est au CSA qu’il reviendra de trancher. Afin de l’éclairer dans sa prise de décision, le Conseil a élaboré plusieurs scénarios, dont l’intérêt et l’expertise de la faisabilité juridique doivent être approfondis, et invite les acteurs du secteur à les commenter. Les contributions à cette consultation doivent être adressées au CSA au plus tard le 1er février 2021.

Deux grandes options sont présentées :

- le statu quo ou scénario A qui ne prévoit pas de renumérotation. Il serait possible de laisser en l’état la situation actuelle depuis l’arrêt de France Ô. Le cas n’est pas nouveau sur certains territoires, précise le Conseil.

- une renumérotation ou scénario B, ce qui constituerait une première pour les chaînes en clair de la TNT, souligne le CSA. Cette option B repose sur plusieurs sous-scénarios.

Tirages au sort successifs (B1) : le numéro vacant (ou les numéros) serait affecté par tirages au sort successifs parmi les chaînes dont le numéro est supérieur au plus petit numéro vacant.

Réattribution au(x) dernier(s) service(s) de la numérotation actuelle (B2) : l’idée est de minimiser le nombre de chaînes changeant de numéro. La ou les chaînes occupant le(s) dernier(s) numéro(s) du plan de service serai(en)t déplacées vers le(s) numéro(s) laissé(s) vacant(s). Les autres chaînes ne changeraient pas de numéro.

• Décalage des numéros vers le bas (B3) : les chaînes situées après un numéro laissé vacant seraient simplement décalées vers le numéro inférieur à celui qu ’elles occupent. Cette option rétablit la continuité de l’offre de programmes, sans modifier l’ordre actuel.

• Regroupement des chaînes par blocs thématiques (B4) : ce scénario nécessite de définir les thématiques et les modalités de classement des blocs entre eux, mais aussi des chaînes au sein d ’un même bloc. Le CSA évoque une variante consistant à construire un ou plusieurs blocs thématiques, sans chercher à affecter l’ensemble des chaînes à l’un de ces blocs. Un scénario qui se rapproche de la logique des plans de service des distributeurs sur les réseaux autres que ceux de TNT, souligne le régulateur.

La problématique France 4

Enfin, autre problématique soulevée dans cette consultation : le cas de France 4.

L’exécutif a reporté d ’un an l’arrêt de la chaîne, désormais prévu le 20 août 2021 (Satellifax du 17 août). Une décision qui ne fait pas l’unanimité en haut lieu et qui pourrait éventuellement être amenée à évoluer. Rappelons que les députés viennent de créer une mission flash sur l’offre jeunesse du service public audiovisuel (Satellifax du 2 décembre). Dans ce contexte, le CSA interroge : « Faut-il attendre qu’il soit statué définitivement sur le sort de France 4 avant de procéder à l’opération de renumérotation, ou faut-il procéder à une première renumérotation à brève échéance, puis, le cas échéant, à une seconde après l ’arrêt éventuel de France 4 ? ».

 

 

à consultation publique sur la numérotation des chaînes de la TNT : plusieurs scénarios

  

 

Roch-Olivier Maistre se prend sûrement pour ce qu’il n’est pas !

Alors qu’avait lieu ce dimanche, le second référendum d'autodétermination pour l’indépendance a Nouvelle-Calédonie pour lequel, selon les résultats définitifs, le «non» à l'indépendance arrive en tête à 53,26%, celui qui se voit déjà président de l’ARCOM (*) – il en est convaincu et aurait même eu des assurances dès la troisième semaine de de juillet  ! – vient de twitter une nouvelle et énième fois pour encenser l’ex-Orange dont la récent maintien fait l’objet aujourd’hui d’une requête en annulation.  

Le remplaçant de Schrameck vient en effet de se féliciter de "la belle initiative du service public de couvrir en direct de scrutin à fort enjeu"...soit dit en passant, justement une des une missions du Service Public !

C'est un peu comme si l'intéressé s'était félicité, il y a peu que France Télés ait couvert les Sénatoriales ou encore les Municipales...Autrement dit, parler pour ne rien dire !

Il faut bien essayer d'exister - redisons-le - aux yeux du Premier Ministre et du Chef de l'État pour être nommé à la tête

 

Comme il l’avait annoncé cet été, le CSA a ouvert vendredi 4 décembre une consultation publique relative à la numérotation des chaînes de la TNT en métropole et dans les outre-mer. Cette décision fait suite à l’arrêt de France Ô intervenu le 1er septembre 2020, et le cas échéant, à celui de France 4, prévu le 20 août 2021, selon le décret du 14 août 2020 portant modification du cahier des charges de la société France Télévisions, précise l’autorité dans un communiqué.

L’arrêt de France Ô a laissé vacant le numéro 19 en métropole (et 6 à 8 selon les territoires dans les outre-mer) et celui de France 4 rendrait vacant le numéro 14 en métropole et un numéro compris entre 4 et 6 dans les outre-mer, selon les territoires.

La numérotation des chaînes dans le plan de services est stratégique et le sujet fait débat depuis l’annonce du gouvernement, mi-2018, de fermer les deux chaînes. Que doivent devenir les numéros 14 et 19 ? L’option la plus souvent évoquée, sous la pression de LCI et de franceinfo, actuellement positionnées en bout de TNT (canaux 26 et 27), est de regrouper les quatre chaînes d ’information (canaux 14 à 17). Une autre hypothèse serait que franceinfo, qui fait partie comme France 4 du service public, récupère son numéro 14. Du côté de BFM TV, qui dispose du meilleur emplacement (le canal numéro 15, juste devant CNews), on plaide au contraire pour une numérotation dans laquelle l’ordre actuel des chaînes serait conservé. Il a également été suggéré de créer une organisation par blocs thématiques.

Le statu quo ou une renumérotation en 4 scénarios.

C’est au CSA qu’il reviendra de trancher. Afin de l’éclairer dans sa prise de décision, le Conseil a élaboré plusieurs scénarios, dont l’intérêt et l’expertise de la faisabilité juridique doivent être approfondis, et invite les acteurs du secteur à les commenter. Les contributions à cette consultation doivent être adressées au CSA au plus tard le 1er février 2021.

Deux grandes options sont présentées :

- le statu quo ou scénario A qui ne prévoit pas de renumérotation. Il serait possible de laisser en l’état la situation actuelle depuis l’arrêt de France Ô. Le cas n’est pas nouveau sur certains territoires, précise le Conseil.

- une renumérotation ou scénario B, ce qui constituerait une première pour les chaînes en clair de la TNT, souligne le CSA. Cette option B repose sur plusieurs sous-scénarios.

Tirages au sort successifs (B1) : le numéro vacant (ou les numéros) serait affecté par tirages au sort successifs parmi les chaînes dont le numéro est supérieur au plus petit numéro vacant.

Réattribution au(x) dernier(s) service(s) de la numérotation actuelle (B2) : l’idée est de minimiser le nombre de chaînes changeant de numéro. La ou les chaînes occupant le(s) dernier(s) numéro(s) du plan de service serai(en)t déplacées vers le(s) numéro(s) laissé(s) vacant(s). Les autres chaînes ne changeraient pas de numéro.

• Décalage des numéros vers le bas (B3) : les chaînes situées après un numéro laissé vacant seraient simplement décalées vers le numéro inférieur à celui qu ’elles occupent. Cette option rétablit la continuité de l’offre de programmes, sans modifier l’ordre actuel.

• Regroupement des chaînes par blocs thématiques (B4) : ce scénario nécessite de définir les thématiques et les modalités de classement des blocs entre eux, mais aussi des chaînes au sein d ’un même bloc. Le CSA évoque une variante consistant à construire un ou plusieurs blocs thématiques, sans chercher à affecter l’ensemble des chaînes à l’un de ces blocs. Un scénario qui se rapproche de la logique des plans de service des distributeurs sur les réseaux autres que ceux de TNT, souligne le régulateur.

La problématique France 4

Enfin, autre problématique soulevée dans cette consultation : le cas de France 4. L’exécutif a reporté d ’un an l’arrêt de la chaîne, désormais prévu le 20 août 2021 (Satellifax du 17 août). Une décision qui ne fait pas l’unanimité en haut lieu et qui pourrait éventuellement être amenée à évoluer. Rappelons que les députés viennent de créer une mission flash sur l’offre jeunesse du service public audiovisuel (Satellifax du 2 décembre). Dans ce contexte, le CSA interroge : « Faut-il attendre qu’il soit statué définitivement sur le sort de France 4 avant de procéder à l’opération de renumérotation, ou faut-il procéder à une première renumérotation à brève échéance, puis, le cas échéant, à une seconde après l ’arrêt éventuel de France 4 ? ».