samedi 30 avril 2011

Les derniers recrutements qui devraient coûter très cher à Rémy Pflimlin.

La notion de conflits d'intérêts s’est invitée dans le débat public en 2010 à travers plusieurs affaires médiatisées. Martin Hirsch avec son essai : « Pour en finir avec les conflits d'intérêts » dégainait le premier et rendait le sujet incontournable. A la demande du Président de la République, la commission présidée par le vice-président du Conseil d'État, Jean-Marc Sauvé a rendu il y a quelques semaines son rapport. Une loi devrait être présentée en juin en Conseil des ministres.

Saluant l'important travail de la Commission, le Président de la République a rappelé que les attentes des citoyens Français en matière d'impartialité, d'objectivité et de probité des décideurs publics exerçant les plus hautes responsabilités ou intervenant dans des domaines sensibles comme la santé publique ou la sécurité sanitaire, étaient de plus en plus fortes et légitimes.

Faisant remarquer que la France disposait déjà, en matière de lutte contre les conflits d'intérêts, d'un arsenal répressif très sévère au regard des législations des autres pays de l'OCDE (le Procureur de la République peut à tout moment être saisi d’une plainte pour « prise illégale d’intérêt » et/ou « complicité de prise illégale d’intérêt »), le Président de la République a néanmoins annoncé sa volonté de mettre en œuvre une politique ambitieuse et rénovée de prévention des conflits d'intérêts dans la vie publique, davantage adaptée aux exigences contemporaines.

Le chef de l'État a souligné l’obligation d’exemplarité et de déontologie et pour les décideurs du Service Public.

En plus de l’arsenal législatif, il existe des textes conventionnels sans ambigüité concernant des « agents » du secteur public.

L'article III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public "INTERDIT à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indique aussi que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".

Il y a environ 4 mois, Rémy Pflimlin recrutait Murielle Charles en qualité de directrice déléguée au dialogue social de France Télés.

Quelques semaines plus tard, « Le Canard enchaîné » révélait que Murielle Charles était la femme Pierre Beretti, PDG d’Altédia Société Conseil sous contrat avec France Télévisions dans le cadre de la « réorganisation » du groupe et qu’elle s’appelle en réalité Murielle Charles-Beretti.

L’article de la III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public qui a toujours force de loi jusqu’en octobre 2012 dont « tout salarié » dépend, est donc violé. Pire, un dirigeant de France Télévisions à peine recruté et qui devrait normalement en être garant par ses fonctions, a cru pouvoir la transgresser.

La Convention Collective de l'Audiovisuel Public stipule que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition qui lui interdit d’être en relation avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie afin de ne pas compromettre son indépendance".

C’est Murielle Charles-Beretti qui a dès son arrivée demandé à certaines organisations syndicales (pas toutes): « Quel est votre position sur un plan social à France Télévisions ? ».

Le mari de Murielle Charles-Beretti, Pierre Beretti pédégé d’Altédia s’occupe de plans sociaux dans les entreprises et travaille pour France Télé où justement la directrice des relations sociales qui parle de plan social est juridiquement par contrat de mariage son épouse… En gros, pas grand-chose de nature à compromettre son indépendance !

Comme si cela ne suffisait pas, la direction recrute un Directeur Adjoint à Murielle Charles-Beretti, Frédéric MAUTRET ex salarié de Wolters Kluwer où Murielle Charles-Beretti a notamment fait son dernier plan social. Alors qu’il est physiquement dans l’entreprise depuis une dizaine de jours dans le plus grand secret, mardi dernier les partenaires sociaux découvrent son existence mais plus grave apprennent suite à un article du blog de la Fédération CGC des média que ce monsieur se présente comme Responsable Relations Sociales sur son CV.

Se vantant d’avoir « Accompagné en 2009 un Plan Social PSE avec 10% de la masse salariale en suppression de postes » [il l’écrit sur son CV noir sur blanc], il indique également toujours en tant que responsable en relations sociales avoir notamment œuvré à l’« Élaboration des dossiers, la participation et la conduite de réunion de négociations, la finalisation d’accord, gestion de situations et communication de crise…mais aussi la négociation de trois accords pré-électoraux avec en prime la Gestion de cas individuels (licenciement, rupture conventionnelle, médiation)…autrement dit la mise à la porte de salariés !

Tout ça est d’un cynisme sans borne puisqu’en réalité Frédéric MAUTRET n’était pas chez Wolters Kluwer responsable en relations sociales mais juste chef de projet et surtout délégué syndical de la CFTC. (ce que ne dit pas ce monsieur sur son CV)

Quant à Murielle Charles-Beretti, elle le connait bien pour avoir signé avec lui au nom du syndicat qui l’avait désigné la CFTC, les accords qu’il parafait dans les réunions qu’il affirme « avoir conduites ». Murielle Charles-Beretti va donc le faire venir et le laisser présenter à sa sauce un CV dont, elle sait pertinemment qu’il est établi pour justifier son recrutement.

Comment les salariés pourraient-ils avoir confiance ?

Rémy Pflimlin ne viendra pas dire qu’il ne savait pas. Comme le rappelle le chef de l’Etat : les décideurs publics doivent faire preuve d’exemplarité, d'impartialité, d'objectivité et de probité et prévenir tout risque de conflits d'intérêts particulièrement dans une Société de service Public détenue par l’Etat.

Rémy Pflimlin en tant que décideur public aurait dû le savoir et l’éviction de ces deux directeurs ne suffira, à l’évidence pas, à étouffer l’affaire et à éviter des répercussions inévitables au regard de ces manquements flagrants.

France Télévisions: désorganisation autocratique sur fond de recrutements extérieurs insensés

Lisez l'article de "La lettre A.fr" intitulée: "Sans bras droit, Pflimlin perd la tête"

Le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, ne parvient pas à organiser l'état-major de la télévision publique. Huit mois après son arrivée, Rémy Pflimlin n'a toujours pas mis France Télévisions en ordre de marche.
En interne, des cadres décrivent une forme de désorganisation autocratique.
Elle aurait été particulièrement flagrante lors de la réunion des managers au CNIT-La Défense, le 28 mars, jugée peu convaincante. A la différence de son prédécesseur, Patrick de Carolis, qui se reposait sur Patrice Duhamel, Rémy Pflimlin a choisi de ne pas avoir de bras droit. La gestion opérationnelle est éclatée entre six DG délégués ou adjoints, affectés à des tâches précises, comme Bruno Patino pour le numérique ou Patrice Papet pour… l'organisation.

La CGC reproche même à ces directions de recruter à tour de bras : plus de 100 embauches en huit mois ! Or l'organisation d'une équipe fiable est indispensable au PDG, qui est très surveillé. Le "revival" inattendu de la commission Copé en est une preuve.

A l'Elysée, le conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'audiovisuel, Camille Pascal, ne fera pas de cadeaux à Rémy Pflimlin qui, dès son arrivée, l'avait éjecté brutalement de son poste de secrétaire général du groupe France Télévisions.


NB: Le moins que l'on puisse dire, c'est que si Rémy Pflimlin pensait passer 5 ans "sans vague" à France Télévisions, c'est raté!

vendredi 29 avril 2011

La crainte des salariés de France Télévisions Interactive (numérique) grandit de jour en jour.

Après l'annonce dans Challenges du remplacement de Laurent Souloumiac, directeur général de France Télévisions Interactive contraint de quitter le groupe par Laurent Frisch, directeur du marketing de Pages Jaunes (qui du reste a le profil d'un Laurent Souloumiac en plus jeune mais sans l'expertise de France Télévisions ??? Surprenant ?!), la crainte des salariés grandit de jour en jour....ils se posent au quotidien la question du prochain sur la liste des départs !!!

Il convient de comptabiliser les embauches de B. Patino à ce jour, au bas mot nous en sommes à plus d'une dizaine sans compter les futurs journalistes à venir du monde.fr (bien sûr!). Ces recrutements auraient pu être positifs considérant le numérique en sous effectif mais dans la pratique ce n'est que déni des anciens salariés par la nouvelle direction.

Pour couronner le tout, ces nouveaux recrutements (...que des directeurs…) travaillent en mode projet "fermé-cloisonné" avec un contact minimum avec les équipes existantes….

Les salariés des services interactifs jusqu'à présent peu touchés par la réorganisation grâce à une Direction humaine avec qui ils avaient des échanges et des contacts honnêtes, ont à présent la crainte, justifiée d'ailleurs, de subir les problèmes psychosociaux que l'entreprise traverse actuellement. Et le remplacement de leur Directeur fait entrevoir des jours à venir peu engageants…

Le couple royal se dit « OUI » à Londres, les syndicats disent résolument « NON » aux provocations de France Télévisions.

Les syndicats SNPCA-CGC, CFDT et CGT qui avaient déposé un préavis de grève concernant les personnels de régie, l’ont suspendu ce vendredi 28 avril 2011 au matin, pour dénoncer l’externalisation outrancière à laquelle la direction de France Télévisions a procédé.

En effet, la direction concentrée sur l’externalisation totale des émissions fabriquées au siège fin avril et début mai, a tiré un trait sur le dialogue.

La direction dans le déni permanent et le bras de fer avec les personnels, a choisi de sortir toutes les émissions plutôt que d’engager des discussions:

"Toute une histoire" (mercredi et jeudi)

- "Semaine critique" (vendredi)

- La "Spéciale Mariage Royal à Londres" (ce vendredi) qui devait se faire dans le décor de "Mots croisés" (lundi) sorti également face à la grève.

- "Stade 2" (ce dimanche)

- et l'habillage Sport "Rugby" (samedi)

Les syndicats face à ce mépris, SUPSENDENT le préavis afin de dénoncer "l'externalisation systématique des productions internes les jours de grèves"…

Les syndicats estiment que cette externalisation répétitive des émissions pendant la grève marque une forme de provocation vis-à-vis du mouvement alors même qu’aucune discussion n’a été réellement engagée.

Il convient d’insister sur le terme SUPSENSION du préavis car rien n’est réglé ; tout au contraire l’externalisation d’une demi douzaine d'émissions à laquelle s’est livrée France Télévisions du jamais vu n’a fait que remonter l’ensemble des personnels.

Ce préavis, en toute logique, faisait suite au préavis de grève des cadreurs du Siège débuté en janvier 2011 pour lequel Murielle Beretti-Charles avait négocié et signé en plein processus électoral, un niveau indiciaire et une prime de 1.500€ environ représentant un avancement annuel pour chacun. Murielle Beretti-Charles indiquant d’ailleurs qu’elle agissait sur les consignes de la présidence.

En ce qui concerne le SNPCA-CGC la situation est à ce point explosive que le Président serait bien inspiré, de demander à Patrice Papet lui-même de reprendre sans délai les discussions et surtout de faire des propositions…faute de quoi, la suspension sera très courte puis le conflit relancé et évidemment généralisé.

jeudi 28 avril 2011

France Télévisions joue la provoc avec les grévistes et Murielle Charles demande du temps!



Le site web indiquait notamment : "Pour la troisième fois, en réponse à la grève des cadreurs entamée début janvier, la télévision publique externalise une émission ce lundi soir, «Mots croisés»."

Ce jeudi 28 avril 2011 a débuté un préavis de grève à durée indéterminée dont Murielle Beretti-Charles est en partie responsable qui vise à obtenir une revalorisation du salaire des personnels de régie et la prise en compte de l'érosion continuelle de leur pouvoir d'achat.

Que fait la direction? Non seulement elle affecte le mépris mais pire elle joue la provocation.

Murielle Charles-Beretti directrice déléguée au «dialogue social de France Télés», femme de Pierre Beretti pédégé de la boîte de conseil en management Altédia, qui a participé à une soi-disant réunion de négociation du préavis (en réalité une simple obligation pour elle, rien de plus) n'a en fait, cessé de répéter peut-être 10 ou 12 fois: "Il faut me laisser le temps d'arriver...je ne connais pas encore bien la maison" au lieu d'aborder les revendications.

A qui Murielle Charles-Beretti femme de Pierre Beretti pédégé de la boîte de conseil en management Altédia qui est sous contrat avec France Télévisions depuis environ 3 ans espère faire gober "ne pas connaître la maison" que son époux connait si bien puisqu'il la conseille depuis tout ce temps!?

Aujourd'hui alors qu'un récent communiqué syndical dénonçait "l'externalisation systématique des productions internes les jours de grèves", ce sont une demie douzaine d'émissions que France Télévisions a choisi de "sortir" et de faire sous-traiter en forme de provocation:

- "Toute une histoire" (mercredi et jeudi prochains)

- "Semaine critique" (vendredi prochain)

- La "Spéciale Mariage Royal à Londres" ( ce vendredi) qui devait se faire dans le décor de "Mots croisés" (lundi prochain) sorti également face à la grève.

- "Stade 2"( ce dimanche)

- et l'habillage Sport "Rugby" ( samedi)

Comme l'écrivait très justement Médiapart "Plutôt que d'assurer le bon fonctionnement de France Télévisions en tenant compte des problèmes sociaux, la direction répond à la grève des cadreurs du siège de France Télévisions par l'externalisation des émissions. C'est une politique, destinée à étouffer toute revendication sociale dans l'entreprise, représente un surcoût exorbitant...et de dénoncer le prix du contournement de leur grève d'aujourd'hui et le gaspillage de la redevance."

L'externalisation répétitive des émissions pendant la grève marque une forme de provocation vis-à-vis de tout mouvement, une sorte de mépris, comme une rupture brutale des négociations et du dialogue en cours...écrit encore Médiapart.

C'est tellement vrai. Murielle Charles-Beretti a tellement d'autres intérêts que le dialogue social...il va falloir lui rappeler l'article III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public dont elle dépend qui "INTERDIT bien (Il est interdit) à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indique même que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".

Tout salarié, cela veut dire quelque soit le ou la salarié(e)…. la directrice déléguée au dialogue social de France Télés, Murielle Charles-Beretti, n’est en l’occurrence pas dispensée de respecter cette disposition sauf à violer la loi et à relever de toute juridiction compétente puisque rappelons le : la Convention Collective de l'Audiovisuel Public en vigueur jusqu'en octobre 2012 a toujours force de loi.


Murielle Beretti-Charles appelle à la rescousse pour passer son plan social à France Télé que la boîte de son mari pourrait mettre en oeuvre.

Murielle Beretti-Charles appelle à la rescousse pour passer son plan social à France Télévisions que la boîte de son mari spécialiste du genre pourrait bien mettre en musique.

Depuis 2 semaines environ, Murielle Charles-Beretti directrice déléguée au « dialogue social de France Télés », femme de Pierre Beretti pédégé de la boîte de conseil en management Altédia, a fait recruter un « adjoint ». Vous allez au 7ème étage, vous vous rendez au bureau V.707 et là vous lisez sur la porte : « Directeur Général Adjoint aux Ressources Humaines » ! En revanche, vous appelez le 0156222087 vous tombez bien dans ce bureau mais le nom du directeur qui figure au répertoire de l’entreprise, c’est Frédéric MAUTRET.

Mais qui est ce Frédéric MAUTRET ?

Serait-ce le Frédéric MAUTRET ex salarié de Wolters Kluwer où Murielle Charles-Beretti a notamment fait son dernier plan social ?

Voici le CV de celui qui, il y a peu, était encore sur internet en recherche d’emploi :

« Frédéric Mautret - Responsable Relations Sociales

Aujourd'hui en Master II RH, je suis à la recherche d'un poste en Relations Sociales.
J'ai pu chez Wolters Kluwers France (Lamy SA, Groupe Liaisons, VAL) développer les compétences suivantes:

EXPÉRIENCE DE NÉGOCIATION COLLECTIVE

Élaboration des dossiers, participation et conduite de réunion de négociations, finalisation d’accord, gestion de situations et communication de crise

2009 : Négociation d’un accord de GPEC / Accompagnement d’un PSE (10% de la masse salariale)

2008 : Négociation prévoyance et mutuelle / Révision de l’accord de temps de travail

2007 : Fusion de 5 sociétés (1200 personnes) et négociation d’un accord de méthodologie

2006 : Déménagement et regroupement en un seul site de 1000 salariés (5 sites d’origine)

2005 : L 12-24 (ex L122-12), externalisation d’une activité de manutention (15 pers.)

5 ans de NAO Analyse des dossiers récurrents (bilan formation, rapport égalité H/F, Bilan social…)

Maîtrise du fonctionnement des IRP et des OS (négociation de trois accords pré-électoraux)
Gestion de cas individuels (licenciement, rupture conventionnelle, médiation…)

Compétences acquises : Sens de la négociation, Gestion de projet, Connaissances Juridiques , Management d’équipe »

Lorsque Frédéric Mautret écrit : « Maîtrise du fonctionnement des IRP et des OS (négociation de trois accords pré-électoraux) et Gestion de cas individuels (licenciement, rupture conventionnelle, médiation…) », est-ce pour dire moins ouvertement qu’il était délégué syndical de la CFTC dans l’entreprise Wolters Kluwers France (Lamy SA, Groupe Liaisons, VAL) et qu’il a accompagné individuellement des salariés licenciés dont l’entreprise souhaitait se débarrasser ?

Est-ce également pour ne pas dire qu’en tant que DS donc venant d’un syndicat dont il écrit avoir la parfaite maîtrise « il a signé l’accord de GPEC [Plan Social dont voici la 1ère des 65 pages *] et Accompagné [comme il le dit et l’écrit] un PSE où l’entreprise a procédé à (10% de dégraissage de la masse salariale) ?

Si c’est bien le Frédéric Mautret en question, le DS de la CFTC qui se présente comme Responsable Relations Sociales, il y a fort à penser que les OS de France Télévisions ne se laissent pas abuser de la sorte.

*

Murielle Beretti-Charles méprise profondément les salariés de France Télévisions...

Il convient de lire un extrait du tract de tous les syndicats unanimes intitulé: "La direction nous ignore…Montrons-lui que nous existons !

En cinq jours de réunions marathons harassantes du comité d’entreprise, la direction n’aura fourni aucune justification économique à son plan de suppressions de postes. Elle n’a pas répondu clairement aux nombreuses questions et demandes de précisions des élus. La « sauvegarde de la compétitivité », martelée à longueur de réunion, ne constitue en aucun cas un argument pour licencier chez Wolters Kluwer France, dont les résultats économiques pour 2008 et les prévisions
pour 2009 sont loin d’être négatifs.

Au contraire, les ambitions du groupe nécessitent des investissements et un renforcement des équipes, pas un démantèlement en règle pour satisfaire sa seule logique financière. Face à ce plan social injustifié, inacceptable et dangereux pour l’avenir des salariés, montrons notre détermination et notre solidarité...."

Belle unanimité des organisations syndicales remontées contre Murielle Charles (alias Murielle Beretti-Charles ).
Ce tract appelait les salariés pour "soutenir les revendications des syndicats appellent tous les salariés à un DÉBRAYAGE À PARTIR DE 13 HEURES, LUNDI 22 JUIN pour une ASSEMBLÉE GÉNÉRALE sur le parvis"...

A trois ans près, quasiment jour pour jour, ce tract pourrait très bien concerner l'attitude de Murielle Beretti-Charles dénoncée dans ces écrits avec ce mépris qu'elle affiche des organisations syndicales et des salariés qu'elle ignore ostensiblement....Il s'agissait là d'un tract écrit en juin 2008 et Murielle Beretti-Charles était alors la DRH de Wolters Kluwer France.

Et dire que Pflimlin l'a nommé aux relations sociales qu'elle ne cesse d'envenimer jour après jour!!!!!!

mercredi 27 avril 2011

France Télévisions présente au CA ses comptes 2010 et son budget sans avoir réuni préalablement les CE : entrave

France Télévisions présente au CA ses comptes 2010 et son budget sans avoir réuni préalablement les CE comme la loi l'y oblige pourtant. France Télévisions ne s'étonnera pas de la procédure d'entrave que les CE peuvent engager au Pénal.

France Télévisions a réuni son Conseil d'Administration, ce 27 avril 2011, pour lui faire part d'un bénéfice net 2010 en baisse par rapport à 2009.

Selon le groupe, "bien qu'en léger retrait par rapport à 2009, ce résultat net consolidé permettrait de conforter l'assise financière du groupe, alors que le budget initial pour 2010 prévoyait une perte de 44 millions d'euros".

Le chiffres d'affaires de la régie est annoncé en hausse " de 9% à 441,3 millions d'euros, soit 102 millions d'euros de plus que prévu au budget", la télé publique ayant "mis le paquet" sur les recettes publicitaires en journées du fait de la suppression de la pub après 20h.

D'autre part, France Télévisions annonce également :

- une hausse de 2,5% des ressources publiques

- et 6,8% des autres ressources, notamment publicitaires".

Selon Rémy Pflimlin, ces résultats permettraient à l'entreprise de tenir ses engagements de projets essentiels à son développement. Lesquels car il serait étonnant que de trouver quelqu'un qui penserait encore que le COM fût respecté!

Et Rémy Pflimlin de parler au CA "d'objectifs poursuivis en 2011, au service de la stratégie numérique du groupe comme de la politique éditoriale mise en place pour chacune des chaînes et de la préparation des grilles de rentrée 2011-2012".

Les départs annoncés de Guillaume Durand, Franz-Olivier Giesbert, Mireille Dumas...le passage à une seule émission par semaine voire même par mois de l'émission de Taddéi c'est peut-être cela la stratégie du groupe et la politique éditoriale mise en place pour chacune des chaînes !? A moins que ce ne soit l'arrivée de Karl Zéro lâchée peut-être un peu trop vite ou trop tôt et sous le sceau de la confidence par Emmanuelle Guilbart "DPVDPDPCSA"("directrice-des-programmes-qui-n'est-pas-directrice-des-programmes-mais-qui-veut-diriger-les-programmes-sans-désavouer-ce-que-le-président-a-dit-au CSA") qu'on donne déjà en interne mais aussi de plus en plus en externe sur le départ !?

Mais revenons à nos moutons, les comptes, le budget et la soi-disant stratégie qui va avec...tout ça présenté au CA sans que les Comités d'Établissements aient été préalablement réunis alors que la loi y contraint l'entreprise sous peine de sanctions pénales pour entrave, ce n'est légalement pas possible.

La direction et la présidence de France Télévisions qui après quelques 9 mois seulement de présence ne convainquent absolument plus personne que ce soit à l'intérieur comme à l'extérieur, en assumera toutes les conséquences.



Le messie Bruno Patino, ambitieux DG de France Télévisions numérique, a dû passer un deal avec Rémy Pflimlin pour recrutements à volonté.

Le messie Bruno Patino, ambitieux DG de France Télévisions numérique, a dû passer un deal avec Rémy Pflimlin pour recrutements à volonté.

Bruno Patino, directeur général délégué au développement numérique de France ce messie numérique multiplie au moins les recrutements.Télévisions qui procédait, il y a peu, à 3 nouveaux recrutements issus du « monde.fr »: Boris Razon, rédacteur en chef du site lemonde.fr rejoignant France Télévisions comme « responsable des nouvelles écritures Web et du transmédia » mais aussi Célia Mériguet et Thibaut Vuitton, va recruter encore à l’extérieur 8 journalistes.

Non content d’avoir un consultant extérieur à mi-temps qui pilote le portail de l’Info (là aussi en interne il n’y avait probablement pas ?!), la vingtaine de journalistes qui travaillent pour le numérique de France Télévisions ne faisait vraisemblablement pas l’affaire…à moins qu’il ne l’ait pas trouvé à la hauteur ?! Cerise sur le gâteau, ce n’est pas une direction marketing dont il dispose mais de deux….Bruno Patino aurait donc une ligne budgétaire ouverte pour pratiquer tous ces recrutements !

Pour couronner le tout, B. Patino remplace Laurent Souloumiac, directeur général de France Télévisions Interactive, contraint de quitter le groupe par Laurent Frisch, directeur du marketing de Pages Jaunes.

Il est patent au regard de la situation et par analogie qu’il y a bien : un avant « messie » (avant B.P.) et un après « messie » (après B.P.) et que faute de multiplier « les pains et les poissons», il multiplie les recrutements à l'extérieur à volonté.


France Télévisions n'embauche que des intérimaires pour les très nombreux directeurs qu'elle recrute.

Au 8ème étage du Siège de France Télévisions, n'essayez pas de trouver une "tête connue" vous n'y arriverez pas. Il n'y a là que remplaçante, remplaçante de remplaçante en intérim et autres assistante venu avec tel ou tel où passant par telle ou telle boîte.

N'essayez pas non plus de trouver un interlocuteur, vous interrogez mais voilà ce que ça donne: "Bonjour, je cherche Monsieur Untel....Ah! je ne sais pas, moi je suis là en intérim" ...

Vous passez au bureau suivant, vous reposez la question "Bonjour, je cherche Monsieur Untel"....Réponse identique: "Ah! je ne sais pas, moi je suis là en intérim" ....et ça multiplié par presque autant de bureaux.

Petit rappel d'importance, le recours à l'intérim qui va de pair avec la dégradation des conditions de travail, est souvent caractérisé comme un "délit" car l’intérim illégal est une infraction pénale, gravement réprimée. (le délit de marchandage, par exemple, étant puni de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende).

La règle de base demeurant l'emploi en CDD de droit commun pour remplacer un contrat à durée indéterminée, le reste est un choix intentionné de la direction pour contourner voire violer à l'évidence la loi . Il est par conséquent interdit à un employeur d’utiliser l’intérim pour pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise.

En conséquence, l’emploi précaire peut être autorisé dans trois grands cas :
- le remplacement de salariés absents, dans les cas détaillés à l’article L.1251-6 du Code du travail ;
– l’accroissement temporaire d’activité de l’entreprise, les employeurs ayant souvent tendance à « zapper » l’adjectif « temporaire » ;
– les contrats saisonniers ou dits « d’usage dans certains secteurs d’activité ». Les possibilités d’abus ont hélas été élargies par l’ordonnance du 12 mars 2007 et la loi du 21 janvier 2008, en permettant de recruter des personnes en mission temporaire, notamment quand l’entreprise s’engage à assurer un complément de formation professionnelle au salarié.

Mais de cela France Télévisions avec sa gestion des ressources humaines comme des relations sociales, s'en bât l'œil.