samedi 20 avril 2024

Comment la direction du Canard enchainé peut-elle ainsi s’acharner sur Christophe Nobili ?

Comment la direction du Canard enchainé peut-elle ainsi s’acharner sur Christophe Nobili ?

L’article de La Lettre « Le Canard enchaîné lance un dernier assaut pour écarter le journaliste Christophe Nobili » toujours très bien renseignée, révèle que « Le président de la société éditrice de l'hebdomadaire, Erik Emptaz, a saisi le tribunal administratif de Paris, son ultime voie de recours pour licencier Christophe Nobili, le journaliste à l'origine des révélations sur l'affaire de l'emploi présumé fictif au sein du Canard enchaîné. »

« Désavouée par l'inspection du travail et la ministre Catherine Vautrin (LL du 10/04/24), la direction du Canard enchaîné joue son va-tout pour licencier le journaliste. Selon nos informations, le président de la société éditrice de l'hebdomadaire, la SA Les Éditions Maréchal - Le Canard enchaîné, Erik Emptaz, a déposé le 28 mars un recours devant le tribunal administratif de Paris afin d'entériner le renvoi du délégué syndical… » ajoute le titre de presse.

« En saisissant les magistrats du tribunal administratif de Paris pour écarter cette plume historique, la direction du Canard enchaîné entame son ultime voie de recours, après avoir essuyé ces deux refus successifs pointant le "lien entre la demande de licenciement et les mandats[syndicaux] du salarié » écrit encore La Lettre qui poursuit « Erik Emptaz avait jusqu'au 3 avril, date du rejet implicite du licenciement de Christophe Nobili par le ministère du travail, pour user de ce droit. La procédure, engagée par la direction sans communication en interne, pourrait s'étaler sur plus d'un an », avant de préciser « Ce recours a cependant de très faibles chances d'aboutir...»

La direction du Canard enchaîné ayant de surcroît reconnu, avoir antidaté un document afin pour pouvoir licencier le journaliste, ce que l'Inspection du travail a bien évidement relevé pour justifier, entre autres le refus du licenciement.





vendredi 19 avril 2024

L’agression de Gérald Darmanin dans les locaux de Guadeloupe 1ère va arranger le mirage d’Ernotte !

L’agression de Gérald Darmanin dans les locaux de Guadeloupe 1ère va arranger le mirage d’Ernotte !

Hier jeudi 18 avril, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été placé en garde à vue après s’en être pris, selon plusieurs sources, au ministre de l’intérieur et des Outre-Mer dans les locaux de Guadeloupe La 1ère la station de France Télévisions.

« Gérald Darmanin a été empoigné vivement mais pas blessé ce jeudi près à Pointe-à-Pitre, dans les locaux de la chaîne Guadeloupe La 1ère par un jeune homme, aussitôt interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête et de deux témoins de la scène » écrivait hier RCI web avec l’AFP.

Extraits

« Un homme "d'une vingtaine d'années" selon la source proche de l'enquête, s'est approché du ministre, demandant à lui parler, ont relaté deux témoins qui ont souhaité garder l'anonymat.

Le ministre qui était là pour une pour une interview, lui a alors tendu la main et c'est alors que l'homme l'a empoigné vivement par le bras et les épaules avant d'être maitrisé par les hommes de la sécurité du ministre, a décrit un des deux témoins.

Le jeune homme d’une vingtaine d’années, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Baie-Mahault, selon la source proche du dossier. Il a finalement été hospitalisé d'office, après des propos incohérents lors de son audition. Selon nos sources, il s’agirait du fils d’un salarié de Guadeloupe La 1ère.

Le ministre n'a pas été blessé, selon les témoins. Il a ensuite enregistré comme prévu son interview ».

Dans l’entourage du ministre des Outre-Mer comme de l’intérieur, chacun se demande comment un tel incident a pu intervenir dans les locaux de France Télévisions en Guadeloupe Doublement contrôlé et sécurisé à l’extérieur comme à l’intérieur !

L’équipe de direction qui a visiblement tenté de minimiser la scène - « un léger incident technique » comme dit à l’antenne - serait sur la sellette.

Quant à l'ex-Orange dont les relations avec le Pouvoir étant aujourd’hui au plus bas voire inexistantes malgré le déferlement de courbettes faites à Rachida Dati, son rêve d’être parachutée (*) à la tête de l’ORTF qu’elle imagine bien renaître de ses cendres, devrait vite se transformer en cauchemar. 

Chacun notera sur le site internet de la station du ministre avec Ary Chalus que la Justice a récemment rattrapé, tout sourire sur la photo prise par Jordi Rayapin...vous savez Rayapin, du nom de celui qui après avoir été dégagé de Réunion La 1ère  s'est retrouvé catapulté en janvier 2023 rédacteur en chef de Guadeloupe La 1ère (le neveu semble-t-il) 

Les salariés de France Télévisions apprennent par la presse l’arrêt de tout un tas d’émissions au regard de la situation catastrophique de l’entreprise.

Les salariés de France Télévisions apprennent par la presse l’arrêt de tout un tas d’émissions au regard de la situation catastrophique de l’entreprise.

Contrairement au baratin annuel et systématique qui claironne année après année une soi-disant bonne gestion alors que France Télévisions SA n’a jamais été en équilibre depuis l’été 2015, l’ensemble des personnels apprend dans la presse, en l’occurrence Télépro (*) « Le nombre impressionnant de programmes qui ne seront pas reconduits à la rentrée »

Selon le journaliste Clément Garin, sur X (anciennement Twitter), « France Télés serait contraint de faire de fameuses économies dans les grilles de ses chaînes phares (France 2, France 3 et France 5) à la rentrée.

On évoque un montant de 13 millions d’euros à récupérer en faisant des coupes claires dans les programmes. ». Dans un mépris total des instances de représentation des salariés, ces derniers découvriront le  détail sur toutes ces suppressions à venir dans l’encadré ci-après. (*) 

(*) 




jeudi 18 avril 2024

Renaissance de l’ORTF : le débat à l’Assemblée basé sur les bobards de France Télés. (*)

Renaissance de l’ORTF : le débat à l’Assemblée basé sur les bobards de France Télés. (*) 

On apprenait ce mardi que le débat sur la création d’une holding unique de l’audiovisuel public aura lieu à l’Assemblée Nationale les 23 et 24 mai.

Le même jour, page 14 de son édition, Le Monde titrait « Audiovisuel public, le grand regroupement ? » article qui débutait ainsi « Depuis son arrivée au ministère de la culture, en janvier, Rachida Dati revendique travailler au « regroupement des forces » des entreprises de l’audiovisuel public, soit France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (FMM), Institut national de l’audiovisuel (INA) – Arte et TV5 Monde étant à part, car franco-allemande pour l’une, francophone et internationale pour l’autre. Près de cinquante ans après la fin de l’ORTF et la séparation de la radio et de la télévision, ces sociétés pourraient bien se retrouver bientôt sous un même toit. »

« Quel est l’objectif visé ? » s’interrogeait le titre de presse, se référant aux propos tenus dans La Tribune Dimanche du 24 mars dernier,  par le sénateur Laurent Lafon et le député de la Loire Quentin Bataillon (Renaissance) qui justifiaient en chœur « Pour ne pas laisser les réseaux sociaux devenir la source d’information dominante, pour continuer à véhiculer un imaginaire commun dans une société divisée, un audiovisuel public puissant est plus que jamais nécessaire » !

Une vraie blague !

Comme si ressusciter l’ORTF avec un formule parfaitement ridicule celle d’une « BBC à la française » (*) qui serait le modèle, allait permettre de contrer de quelque façon que ce soit les réseaux sociaux véhicules d’un imaginaire commun ?  (sic)

Au secours, c’est se moquer du monde et des Français qui seraient  incapables de faire la part des choses, en triant notamment  le vrai du faux…et c’est surtout laisser penser que les 4 sociétés de l’Audiovisuel public concernées, n’auraient rien fait contre cela et qu’une holding-fusion serait la solution  ?!

Allons donc…qui pourrait le croire à part quelques gogos et autres complices de ce narratif – le mot est à la mode – qui n’est à l’évidence qu’un énorme enfumage collectif ?!  

L’actualité faisant d’ailleurs bien les choses, à la page 15 du quotidien, figure justement un article des plus édifiants sur « une BBC en crise » (¤) : « Coupes budgétaires et crise de la transition numérique.

Le média public britannique a perdu 30 % de son budget depuis 2010 et a supprimé 1 800 emplois en trois ans. En interne, le moral des salariés est fortement détérioré avec des réorganisations permanentes »

"Pour les moins de 25 ans, le temps passé devant la télévision a été divisé par trois en une décennie, pour atteindre environ quarante minutes par jour en 2022. Chez les personnes âgées, la tendance à la baisse a également commencé il y a deux ans. « Retirer de l’argent à la BBC pendant cette période était une approche particulièrement à courte vue », critique M. Davie. [PDG du groupe britannique, ndlr]

Déclin réel et rapide :  « Le public britannique passe plus de temps à regarder la BBC et iPlayer [sa plate-forme de vidéo à la demande] que l’ensemble des plates-formes de streaming combinées », souligne M. Davie." peut-on lire encore.

   

C’est cela que voudrait le Législateur et quelques apprentis sorciers dont l’ex-Orange qui s’est déjà lamentablement plantée avec Salto liquidé après 2,5 ans seulement d’existence qui auront coûté aux Français près de 90 millions d’argent public, le leur donc !

La même qui n’a toujours pas été sanctionnée pour un tel crash financier mais  disait dans le Figaro du 5 avril dernier « Je fais le pari que, en s’alliant, notre puissance sera démultipliée ».

Aux Tutelles et à l’État-actionnaire elle avait dit en 2020 « Je fais le pari qu’avec l’alliance du public avec le privé dans cette plateforme (TF1, M6 et FTV dans Salto), notre puissance sera démultipliée face à Netflix, Amazon et autres géants américains ».


Chacun voit ce que valent les prédictions de « la dame du Majestic » (¤) et surtout combien elles ont déjà coutées aux contribuables !

Elles sont probablement aussi bidons que les chiffres avancés pour le tableau du Monde par France Télés qui à titre d'exemple, affiche une audience de 0,7 pour Culturebox (canal 14 de la TNT en soirée) alors que la chaîne n'est pas mesurée (*) tout en avançant de soi-disant "passages" invérifiables évidemment !! (ci dessous)...

Gonflant également le zéro et quelques de franceinfo :  (canal 27 de la TNT) 















(¤)



Des nouvelles d’Aurore Bergé épinglée par Le Canard comme par Médiapart qui portait avant Rachida Dati le projet d’une « BBC à la française » !

Des nouvelles d’Aurore Bergé  épinglée par Le Canard comme par Médiapart qui portait avant Rachida Dati le projet d’une « BBC à la française » !

L’an dernier c’était Le Gorafi qui donnait des précisions sur le poste gouvernemental que l'administratrice de France Télés et pote d’Ernotte que pouvait bien occuper cette dernière après le départ d’Elisabeth Borne. (*)

Certaines mauvaises langues ajoutent qu’une délégation d’élus de la majorité présidentielle serait même intervenue au plus haut niveau pour qu’elle fasse partie des premières nominations du gouvernement Attal, expliquant qu'il n'était pas question qu'elle remette les pieds à l’Assemblée nationale où visiblement la coupe était pleine?!

(*) 

Il y a quelques jours, c’était au tour du Canard enchaîné de revenir sur la façon dont celle qui sait tout, connait tout et a bien évidemment un avis sur tout,  gère le ministère  qui est pour l’instant toujours le sien. «  La ministre fait craquer son cabinet et ce n’est pas la première fois ! Plusieurs ex-collaborateurs dénoncent des "humiliations à répétition", un "fonctionnement clanique"et une totale absence de limite sur les horaires. »

Une enquête de Médiapart révèle maintenant que le recrutement d'une fonctionnaire, validé par l'administration, a ensuite été annulé par la ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.

Aurore Bergé a bloqué le recrutement d'une fonctionnaire de 39 ans comme directrice régionale déléguée aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes dans la région Centre-Val de Loire » indique le titre de presse, précisant que   «  La personne en question est une ancienne militante du parti de Benoît Hamon ».

Le journal d'information en ligne souligne également « qu'Aurore Bergé a choisi de l'invalider au mois de février dernier en raison des opinions politiques de la personne concernée », avant de poursuivre « Cette ancienne militante du parti de gauche Génération.s, fondé par l'ex-candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon, a déjà exprimé par le passé son opposition à "la montée du nationalisme", à l'"homophobie" et l'"islamophobie", ainsi que son soutien au mouvement des "gilets jaunes" »

Benoît Hamon a demandé des explications, mettant en avant le code général de la fonction publique, dans son article L. 121-2, qui dispose que si "l'agent public est tenu à l'obligation de neutralité", celle-ci s'apprécie "dans l'exercice de ses fonctions" et non en raison d’engagements politiques précédant la prise de poste !




mercredi 17 avril 2024

France Télés lance le concept de l’Actu en « basse activité » !

France Télés lance le concept pour l’Actu en « basse activité » !

Chacun connaissait déjà « la cueillette des olives en Basse-Provence » sur le tatouage du sketch de Pierre Dac et Francis Blanche, les « Basses besognes », « le cul-de-basse-fosse » du film Le tatoué avec  Louis de Funès et Jean Gabin, « Basse-Terre » en Outre-mer ou l'adage populaire « Que la terre est basse »« Table Basse » et « Basse-cour », etc...mais voilà que France Télés lance la « basse activité »  de l’Actualité.

Tout le monde le sait bien, il y a des périodes prédéterminées hautes et basses matière d’actualité !? C’est en tout cas, ce qui semble bien être le cas pour France 3 Limousin Poitou Charentes !

Dans le cadre du rapprochement annoncé de France 3 et France Bleu mais aussi dans l’attente du retour à l’ORTF, le directeur régional qui annonce une cure d’austérité sans donner de chiffres aux élus ou encore le nombre de postes gelés, vient de déclarer : « Le gel des postes dans toute la Nouvelle-Aquitaine et la mutualisation des JT en « basse activité » pour Limoges et Poitiers ».

Pour le détail de cette « activité basse », pas moins de 36 jours de JT communs entre le 8 mai et le 11 août…

Nous voilà donc moins bêtes…la « basse activité » pour linfo donc l’actualité, c’est 3 douzaines de jours par an entre le jour de la victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie donc la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe et juste avant  la montée au ciel de la Vierge Marie à l’Assomption...

Pendant ces 36 jours éparpillés sur un quadrimestre, il ne se passera donc rien.. l'actualité sera en berne !  C'est France Télés qui vous le dit.



« Ce jeu décomplexé de fayotte de Madame Dati finit par être franchement grotesque » dit le communiqué des soutiens de l’ex-Orange à France Télés !

« Ce jeu décomplexé de fayotte de Madame Dati finit par être franchement grotesque » dit le communiqué des soutiens de l’ex-Orange à France Télés !   

Le 27 mars dernier, le blog CGC Média dans son article « Rachida Dati, candidate à la mairie de Paris en 2026 : l’ex-Orange d’accord avec elle !! » dénonçait la posture ernottienne depuis les annonces de la ministre qui, dès le 7 mars, fixait elle-même, une échéance au 1er janvier 2025 pour que «tout soit opérationnel» dans le cadre du rapprochement des médias publics.

Nous ajoutions « Si au départ la ministre parlait d'une structure holding, elle a tout en restant imprécise, osé le terme «fusion»  jusqu’ici tabou mais repris le même jour par Ernotte. Cette dernière l’a évoquée avec quelques syndicalistes amis qui depuis l’été 2015 brossent régulièrement dans le sens du poil. » avant de poursuivre « Il est peu probable dans de telles conditions que cette nouvelle entité fusionnée qui coûtera un fric de dingue, voit le jour avant la fin de l’année et totalement impossible que « la dame du Majestic » (*)  en prenne la tête qu’elle flatte ou pas Rachida Dati. »

Trois semaines plus tard, le 17 avril, le communiqué de ceux qui dès la parachutage de l’ex-Orange à l’été 2015 l’ont accompagné fidèlement dans tout avec leur force supplétive ouvrière, a de quoi laisser sans voix !

Depuis toutes ces années à passer les plats, ils doivent probablement se dire aujourd’hui que leur soutien sans faille n’aura servi à rien !

Voici ce qu’écrivent ceux qui voudraient certainement faire croire qu’ils n’étaient pour rien dans la cogestion de l’entreprise telle qu’ils l’ont exercée avec l’infirmière TV pendant toutes ces années et ce alors même que le blog CGC Médias n’a cessé de dénoncer, de publier et de combattre cette casse programmée de l’Audiovisuel public que font mine, à présent, de découvrir certains :

Extraits 

« Dans le réseau régional comme dans le reste de l’entreprise, nous nageons en pleine purée de pois. Quelle sera notre ligne d’horizon dans quelques semaines et au plus tard dans 8 mois, puisque la ministre de la Culture confirme son intention de chapeauter l’audiovisuel public avec une holding et de nouveaux dirigeants le 1er janvier prochain ?

Si l’on en croit la presse, notre sort pourrait être scellé d’ici l’été, grâce à une fenêtre parlementaire à l’Assemblée nationale. Quel périmètre pour cette holding ? Quelles fonctions lui seront-elles confiées ? De combien le coût de cette nouvelle structure de hauts salaires viendra-t-il amputer le gâteau budgétaire réparti entre ses filiales ? Et quel financement d’ailleurs ? Quelles perspectives derrière, alors que, si l’on en croit la publication professionnelle « La Lettre A », Delphine Ernotte a annoncé lors d’une visite à la Réunion que ce n’était que le prélude à une fusion pure et simple l’année suivante.

Dans l’immédiat, devant les instances, notre direction fait mine de courir comme un poulet sans tête, affirmant ne pas savoir quelle sera la stratégie de la future entité, mais Delphine Ernotte, elle, a pris le parti de donner, jusqu’à l’excès, des gages à la Macronie.

Ce jeu décomplexé de fayotte de Madame Dati finit par être franchement grotesque.


Pour surtout ne pas avoir l’air de trainer des pieds, Radio France et France TV ont annoncé en fanfare des nominations communes, dont celle de M. Riboulet chargé de rapprocher fissa France 3 et France Bleu, et de lancer en septembre un site internet commun – rien que ça – alors que l’on marne avec l’appli ICI depuis des mois. Mais comment la direction compte-t-elle s’y prendre en un temps si court ? Avec la même réussite éclatante qu’avec le projet Tempo ? Ou en avançant masquée comme c’est le cas depuis des années au sein du web régional ? 

En réalité, l’heure de vérité est arrivée et les serrages de boulons qui-ne-sont-pas-des-mesures-d’économie-mais-des-mesures-de-retour-à-l’équilibre-budgétaire selon les éléments de langage distillés par la direction du Réseau, se multiplient dans toutes les antennes.

Pourquoi, au juste, sommes-nous en dépassement budgétaire ? Sans doute parce que la mise en place des éditions ICI a notoirement été sous-financée, comme tous les projets désormais !… »

La fanfare continue de jouer…avec entre autres un retour sur les transferts de salariés que la CGC de l’Audiovisuel a toujours dénoncés jusqu’à les contester en Justice, lorsque le tandem cgt/fo  moquait publiquement la procédure. (blog CGC Médias du 14/09/21 intitulé « Transferts illégaux à FTV : « FO pas contre un projet de développement visant renforcer notre efficacité et nos positions par rapport à la concurrence » !!)

« Est-ce vraiment l’éditorial qui prime dans le projet cynique de transfert des équipes légères de la Fabrique vers le réseau régional ?

L’expertise commanditée par le CSE montre bien que ce transfert ne vise nullement à développer l’activité de tournage en interne mais qu’il s’agit juste pour la Fabrique de se débarrasser d’une partie de ses effectifs qu’elle a considérablement abîmés, avant de les dissoudre dans un temps prochain dans les économies demandées aux antennes régionales. (blog CGC Médias du 9/04/24 intitulé « Les dépenses pharaoniques de l’ex-Orange …Comme disait Coluche : "Rigolez pas c'est votre pognon" »)

Il faut croire qu’on n’a pas touché le fond. Le temps où Delphine Ernotte affirmait devant la représentation nationale que France Télévisions avait connu 10 ans de plan social et qu’il était temps de tourner la page semble bien loin.


Si l’on en croit les échos de son déplacement à la Réunion (blog CGC Médias du 12/04/24 intitulé « Avant le retour au Majestic de Cannes (*) pour le festival 2024, Ernotte and co s’offrent un 4 étoiles à Saint Denis de La Réunion (¤) »), ses intentions promettent intensification et perte de sens au travail. En mode industriel.

(¤)

Depuis longtemps, elle présente les stations ultramarines comme le modèle à atteindre pour les salariés du réseau régional : nos collègues sont déjà poly-polyvalents et gèrent 3 médias radio-web-télé dans des conditions pour le moins tendues. (blog CGC Médias du 15/04/24 intitulé « Ernotte court-circuite la ministre de la Culture : Ce sera holding puis fusion ! »)

Ce n’est visiblement pas suffisant. Cette dernière souhaite désormais la polyvalence tous azimuts : que les salariés passent d’un média à l’autre, voire fassent les 3 en même temps, que les journalistes montent, qu’on automatise les postes techniques en régie, qu’on revoie à la baisse l’accord collectif… Quel beau programme, qui n’a pour but que de réduire drastiquement la masse salariale. (blog CGC Médias du 3101/24 intitulé « Un plan massif de suppressions de postes à 200M€ pour que Mediawan conserve son chiffre d’affaire ?! »)

Delphine Ernotte ne s’embarrasse plus de discours sur le bonheur au travail, la ligne d’horizon qu’elle est en train de vendre à notre tutelle, ce sont des réseaux régionaux et ultramarins low-cost, processés et robotisés, ne fabriquant plus que de l’info « d’accompagnement » industrielle…

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mardi 16 avril 2024

Madame Dati, s’il vous plait, laissez votre place à Ernotte…elle sait, elle !

Madame Dati, s’il vous plait, laissez votre place à Ernotte…elle sait, elle !

Dans une page entière publiée dans Le Monde intitulée « Audiovisuel public, le grand regroupement ? », le quotidien à ce sujet, cite « la dame du Majestic » (*) pourtant totalement décriée à France Télévisions mais qui visiblement pourrait finir chez Betclic «Le pari que je fais, c’est qu’en s’alliant, notre puissance sera démultipliée ».

Chacun se souvient en 2020des prédictions de l’ex-Orange concernant Salto la plateforme commune à TF1, M6 et FTV. «C’est en s’alliant que notre puissance sera démultipliée » face à ces géants américains comme Netflix ou Amazon que l’intéressée croyait pour le moins concurrencer sinon supplanter !

Bilan de l’Opération, 2 ans et demi plus tard sa liquidation – pas celle de la couteuse voyante évidemment mais de la plateforme ! – coutait aux Français près de 90 millions d’euros partis en fumée.

Alors ce que pense l’infirmière TV de ce qu’il faut faire pour l’Audiovisuel public et qu’elle est d’ailleurs allée annoncer lors de son récent séjour 4 étoiles à La Réunion toujours payé par le contribuable comme le révélait vendredi le blog CGC Médias et hier La Lettre, à savoir la mise en place d’une holding puis ensuite une fusion, il est clair que la ministre de la Culture n’en a cure !

Dans l’immédiat, elle doit plutôt s’occuper des faux pas de la parachutée de 2015 avec cette nouvelle saisine d’un député Renaissance Nicolas Metzdorf qui après le coup de gueule Sonia Backès l'ex-Secrétaire d'État à la Citoyenneté au sein du gouvernement Borne, interpelle à son tour la ministre de la Culture (¤)

(¤) 














« Je suis pour une forme de réarmement informationnel du service public », déclarait dans Le Monde Quentin Bataillon le député de la Loire Quentin (Renaissance) et président de la commission d’enquête parlementaire  sur les fréquences TNT, allé faire son show sur C8 – sans trop savoir ce que réarmement informationnel du service public veut dire !! – ajoutant qu’il « verrait bien Franceinfo devenir, à terme, la seule chaîne d’information en continu (y compris internationale…) française ».

Avec ce qui précède, il va bien falloir qu’il redescende sur terre tout de même comme d’ailleurs le sénateur Laurent Lafon avec dans La Tribune Dimanche du 24 mars, le duo affirmait que le regroupement des 4 entités de l’audiovisuel public publiques était fait « Pour ne pas laisser les réseaux sociaux devenir la source d’information dominante, pour continuer à véhiculer un imaginaire commun dans une société divisée, un audiovisuel public puissant est plus que jamais nécessaire »

Ceux-là même qui sont dans le cas présent, les seuls aujourd’hui à mettre en ml lumière les manquements du quotidien à France Télés mais pas que…  

(*)