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samedi 3 juillet 2010
Rémy Pflimlin, les chinois nous l'envie...Interview après un an à Presstalis: "déficit d'image" plaidait-il, aujourd'hui "déficit tout court"
L’entretien qu’il a accordé à Médias s’est déroulé quelques jour après l’ouverture d’une crise entre les principaux actionnaires des NMPP et leur opérateur, Lagardère.
Voila ce que répondait Rémy Pflimlin, à la question d'un journaliste, sur son bilan un an après son arrivée à la tête des NMPP?
[Longue réflexion...] "Pour être très honnête avec vous, il y a une grande différence entre l’image que j’avais de cette maison au moment où j’y suis arrivé et la réalité de ce que j’y ai découvert....Aujourd’hui, il convient d’expliquer mieux ce que nous sommes afin de réduire ce décalage entre l’image des NMPP et leur réalité."
Puis à la question "À quoi attribuez-vous ce déficit d’image ?", il précisait "Je crois d’abord que c’est un réflexe très français. Il faut savoir que les NMPP sont une réussite mondiale, regardée avec envie par nos homologues étrangers. C’est le seul modèle centralisé à ce point et qui fonctionne avec un tel degré de finesse et de réactivité. Encore récemment, une équipe de professionnels de la presse chinoise est venue regarder comment nous faisions..."
Trois ans après l'interview, il n'est plus question de "déficit d’image" mais de déficit, tout court:
- Un déficit d’exploitation pour Presstalis qui devrait dépasser, au total, en 2010 les 100 millions d’euros.
- Quasiment plus de trésorerie...
- Une société qui était, il y a quelques semaines, en état de dépôt de bilan virtuel
- Des fonds négatifs qui s’élèvaient pour 2009 à 70 millions d’euros
- La nomination par le gouvernement d'un inspecteur des finances, Bruno Mettling, afin qu’il réalise une étude sur la viabilité financière des NMPP.
- Avec au bout du bout, 11 millions d'euros de l'argent public apportés par "La Direction du Développement des Médias (Service de Matignon)" qui n’avait pas peut-être pas l’intention d’accorder cette somme mais qui respecte ces engagements en la versant
- et en prime un effort des actionnaires pour recapitaliser l'entreprise au bord du gouffre avec "une augmentation de capital proposée, par un apport de chaque éditeur à hauteur de 1% de son volume d'affaires annuel, soit près de 17,5 millions d'euros...somme qui servirait de capital de départ à la nouvelle structure."
Il faut le redire: "une réussite mondiale...que regardent les professionnels de la presse chinoise " !!!!!
P.S: Sinologue averti donc, Rémy Pflimlin que le Point.fr donnait comme le candidat de Nicolas Sarkozy pour France Télévisions, plaisantait même de la situation de crise dans l'interview: "C’est bien connu, en chinois, le même idéogramme veut dire « crise » et « opportunité ». Je pense que nous venons d’ouvrir une formidable période d’opportunités."
A 11 millions d'euros + 17,5 millions de recapitalisation, ça fait cher la blague....et ça fait encore plus cher le ticket d'entrée pour la télé publique!
L’État met la main à la poche à hauteur de 11 millions d’euros pour sauver de la faillite Presstalis que dirige Remy Pflimlin depuis juillet 2006.
Nicolas Sarkozy, à en croire Le Point.fr aurait choisi Remy Pflimlin, arrivé à Presstalis en janvier 2006 et en prenant la direction, en juillet 2006, pour remplacer Carolis.
Alors que le Premier Ministre, se disait très préoccuppé de la situtation de Presstalis (ex-NMPP) : Plus de trésorerie...une société en état de dépôt de bilan virtuel...des fonds négatifs qui s’élèvent alors pour 2009 à 70 millions d’euros, la moitié étant directement imputée aux NMPP, l’autre à Transport Presse ( structure juridique spécialisée dans les arrangements de barême des quotidiens), l'Elysée aurait choisi celui qui en 4 ans a présidé aux destinés de la société au bord du gouffre.
La BNP, la principale banque de Presstalis, refusait il y a peu d’accorder le moindre prêt supplémentaire dans la mesure où elle ne possèdait aucune visibilité sur l’entreprise. Les perspectives pour 2010, demeurent particulièrement inquiétantes.
Le budget prévisionnel prévoyait déjà un déficit de 15 millions d’euros mais avait intégré une aide exceptionnelle de l’État de 18 millions d’euros.
La Direction du Développement des Médias (Service de Matignon) n’avait pas l’intention d’accorder cette somme mais elle respectera ces engagements en versant seulement 11 millions d’euros.
Les 7 millions d’euros de différence correspondaient à une promesse de la DDM à laquelle Rémy Pflimlin, directeur général de Presstalis, avait cru.
En outre, le budget 2010 n’a pas intégré le départ de la moitié des titres du groupe Mondadori, quatrième groupe de presse magazine de France, vers les MLP. La perte de TéléPoche et Téléstar devrait au moins représenter une perte de 10 millions d’euros par an.
Et l’on pourrait ajouter les deux journées de grève qui ont fait perdre au total 1,2 million d’euros. Presstalis accusait déjà un manque à gagner de 33 millions d’euros qui devait continuer de se creuser car la vente des quotidiens nationaux continue de chuter d’environ 10% si l’on compare janvier 2010 à janvier 2009.
Le déficit d’exploitation de Presstalis devrait donc dépasser, au total, en 2010 les 100 millions d’euros.
Dans cette atmosphère proche de la déliquescence, le gouvernement mandatait Bruno Mettling, inspecteur des finances, afin qu’il réalise une étude sur la viabilité financière des NMPP. C'est entre autres, à la suite de cette étude que les des actionnaires, se sont réunis en assemblées générales annuelles, afin d'avaliser une série de msures drastiques; mesures, toutes calquées sur le rapport Mettling.
«Les huit assemblées générales de coopératives - cinq associées à Presstalis et trois associées à Transports Presse - ont toutes voté ces mesures indispensables pour assurer l'avenir de l'entreprise», précise le groupe dans son document."...
Son directeur général, Rémy Pflimlin, en partance laisse donc l'entreprise dans une situation financière plus que préoccupante qui nécessite comme l'indique Presstalis, "une augmentation de capital proposée, par un apport de chaque éditeur à hauteur de 1% de son volume d'affaires annuel, soit près de 17,5 millions d'euros...somme qui servirait de capital de départ à la nouvelle structure."...
"Enfin, un plan de départs volontaires visant 15% des effectifs (sur 600) sera parallèlement et rapidement lancé. dont les premiers départs devraint avoir lieu dès janvier.
Au regard d'un tel constat, comment le Chef de l'Etat justifiera-t-il tout "l'aspect gestion" de Remy Pflimlin s'il devait le nommer à France Télévisions...et cela sans même aborder "l'aspet programmes".
Reste à souhaiter bon courage, à l'entreprise qui l'accueillera ...il va en falloir.
La zone de turbulences chez Presstalis, ex-NMPP, contraint Bolloré à reporter le lancement son quotidien payant à l'automne.
"En juin, il y a eu un problème avec Presstalis. Ce n'était pas possible de lancer notre son quotidien payant haut de gamme dans de telles conditions. Il nous a semblé raisonnable de le reporter à l'automne", explique Vincent Bolloré.
Ce dernier évoque, la zone de turbulences qui est intervenue dans la société que dirige Rémty Pflimlin depuis juillet 2006; « Il convenait attendre qu'un accord fût trouvé pour son refinancement. »
"Notre structure de capital nous permet de faire les choses sur le long terme…. On n'est pas à 5 minutes près. ", dit Vincent Bolloré qui ajoute "Ce sera le premier lancement d'un quotidien depuis longtemps, donc on ne veut pas le rater (...) Le journal est arrêté, la maquette est prête.
"On va vraiment le lancer. Soyez sûr qu'on va le faire. Au fond, on fait toujours ce qu'on dit".
Le nouveau quotidien dont le nom n'est pas encore révélé, portera dans son titre la marque "Direct" comme l'ensemble des actifs médias du groupe. Il sera imprimé sur les rotatives du "Monde", vendu "environ 0,50 euro" avec un tirage de 350.000 exemplaires pour une vente espérée autour de 250.000 à 300.000 exemplaires.
C'est donc l'activité "librairie" que Vincent Bolloré déjà propriétaire des quotidiens gratuits Direct Soir et Direct Plus, ainsi que des chaînes de la TNT Direct 8 et Virgin 17, choisit comme vecteur de développement alors que la distribution en kiosque connaît une crise sans précédent (pas résolue par les Etats généraux de la presse) et que Presstalis, qui assure 80% de la distribution des journaux en France, en faillite, échappe donc de justesse au dépôt de bilan notamment grâce à une recapitalistion salavatrice.
vendredi 2 juillet 2010
Au bord de la faillite, Presstalis ex-NMPP, que dirige R.Pflimlin, sauvée in extremis le mois dernier par ses actionnaires.
"Rapport d'étape pour Presstalis (ex-NMPP). L'opérateur français, en charge de 80% de la distribution de la presse en France, a fait le point par communiqué vendredi matin sur l'avancée des mesures adoptées le 27 mai dernier pour assurer sa survie. Au bord de la faillite, Presstalis a été sauvé in extremis le mois dernier par le vote d'une série de mesures drastiques par ses actionnaires (cinq coopératives de presse à hauteur de 51%, contre 49% pour son opérateur, le groupe Lagardère). La refonte de Presstalis s'organise, un mois après la signature du plan de sauvetage du principal distributeur en France."
Ces derniers jours, c'était au tour des actionnaires, réunis en assemblées générales annuelles, d'avaliser ces différentes mesures, toutes calquées sur le rapport Mettling. «Les huit assemblées générales de coopératives - cinq associées à Presstalis et trois associées à Transports Presse - ont toutes voté ces mesures indispensables pour assurer l'avenir de l'entreprise», précise le groupe dans son document."...
Son directeur général, Rémy Pflimlin, que la rumeur depuis quelques jours donne partant pour France Télévisions, laisserait donc l'entreprise dans une situation financière plus que préoccupante qui nécessite comme l'indique Presstalis, "une augmentation de capital proposée, par un apport de chaque éditeur à hauteur de 1% de son volume d'affaires annuel, soit près de 17,5 millions d'euros...somme qui servirait de capital de départ à la nouvelle structure."...
"Enfin, un plan de départs volontaires visant 15% des effectifs (sur 600) sera parallèlement et rapidement lancé. Les négociations sociales doivent débuter à la rentrée pour des premiers départs dès janvier. Ce plan devrait générer, en année pleine, une économie de 8 millions d'euros."....
Rémy Pflimlin, annonçant lui-même devant les instances de Presstalis, son départ pour France Télé que dément à nouveau l'Élysée, dépasse les bornes!
Pour le Point.fr qui n'en est plus à une contradiction près ces derniers mois (C'était déjà la version net du magazine qui donnait pour acquise la nomination d'Alexandre Bompard dès le 10 avril) : "Nicolas Sarkozy devait officialiser la nomination de Rémy Pfimlin, son choix, ce vendredi à la mi-journée."
L'Express.fr surenchérissait en procédant quasiment à un copié/collé avec une allégation similaire donc infondée :"Nicolas Sarkozy nommera l’ancien directeur général de France 3 Rémy Pfimlin dans la journée
Le constat est sans appel, les deux sites internet "L'Express.fr et Le Point.fr" qui se sont érigés en porte-paroles de l'Élysée, en se livrant au jeu de la surenchère par voie de communiqués plus "informés "les uns que les autres, se retrouvent encore une fois Gros-Jean comme devant.
Ni à la mi-journée, ni dans la journée, Nicolas Sarkozy n'a fait la plus petite annonce concernant France Télévisions.
A l'évidence, Nicolas Sarkozy n'a pas l'intention d'apporter le moindre crédit, aux pseudos "scoops" des deux "sachants".
L'Elysée continue de démentir la nomination de Rémy Pflimlin à la tête du groupe télévisuel public et par là même les élucubrations du Point .fr qui prétendait que "Nicolas Sarkozy se serait rendu à l'avis de Claude Guéant jeudi en fin de journée pour nommer Rémy Pflimlin..."
Le fait que devant les instances de Presstalis, ex-NMPP, société qu'il laisse en état de dépôt de bilan virtuel nécessitant vraisemblablement de la recapitaliser, Rémy Pflimlin, lui-même, annonce son départ pour France Télévisions à la place de Patrick de Carolis, après avoir été reçu par la présidence mercredi soir dernier, n'a pas été du goût de tous. (* lisez à la suite l'article de Emmanuel Schwartzenberg de ce 6 avril 2010 intitulé "Presstalis en quasi faillite")
Pas plus que n'avait été appréciée, mercredi 28 juin au soir, la rumeur de l'annonce sourcée UMP du soi-disant choix par Nicolas Sarkozy de Rémy Pflimlin pour remplacer Carolis !
Et la rumeur, "ce petit clapotis sans importance", passe....Il convient de ne jamais la cautionner dixit le Chef de l'Etat à Washington.
Depuis presque 3 mois, cette rumeur qui le 10 avril 2010 donnait Alexandre Bompard à la tête de France Télévisions, bien que faiblissant les semaines qui suivirent, le redonnait arrivant ce lundi 26 juin pour finalement 2 jours après, le 28 juin, laisser place à une nouvelle rumeur cautionnant cette fois-ci la nomination par le Chef de l'Etat de Rémy Pflimlin, en lieu et place, pour présider aux destinés de la télé publique.
Rumeur que plusieurs bloggers donnaient ce matin comme une info de première main. Selon l'un d'entre eux, qui l'écrivait de bon matin, c'était même prévu pour la mi-journée.
A l'heure où cet article s'écrit, il est 17h30, la mi-journée est passée depuis longtemps!!!!
Qui se souvient des propos tenus par Nicolas Sarkozy, en marge du sommet de Washington? Nicolas Sarkozy qui déclarait lors d'une interview à CBS: la rumeur c'est un « petit clapotis qui n'a pas d'importance ».
Le Président de la République allait ainsi dans le sens des paroles prononcées par son ami Jacques Attali : « Dans un monde où l’information est une arme et où elle constitue même le code de la vie, la rumeur agit comme un virus, le pire de tous car il détruit les défenses immunitaires de sa victime ».
« La rumeur est la fumée du bruit » écrivait Victor Hugo et d'ajouter «cautionner une rumeur, c'est les cautionner toutes».
Laissons donc comme le dit le Président de la République, les rumeurs pour ce qu'elles sont « de vulgaires agitations sans importance qu'il est essentiel de ne jamais entretenir».
Le chef de l’État devrait donc n'apporter de l'eau au moulin de personne.
Ni de l'eau au moulin du Point.fr qui affirmait que "Nicolas Sarkozy devait officialiser la nomination de Rémy Pfimlin, son choix, vendredi à la mi-journée." , ni de l'eau au moulin de l'Express.fr qui affirmait que "Nicolas Sarkozy devait nommer l’ancien directeur général de France 3 Rémy Pfimlin dans la journée" .
Comment d'ailleurs, pourrait-il en être autrement? Donner raison à ses allégations, c'est donner crédit à la rumeur qu'elles véhiculent depuis des jours et c'est prêter le flanc à de plus larges interrogations.
Si cette rumeur était fondée, quid en réalité de toutes les autres ?
Nicolas Sarkozy va-t-il trancher le match médiatique que se livrent "L'Express et Le Point" par communiqués successifs pré Élyséens
Ce matin "Le Point.fr" écrivait 02/07/2010 à 10:34 "À l'Élysée, Nicolas Sarkozy tranche en faveur de Rémy Pflimlin ".
Selon Le Point.fr "Jeudi, en fin de journée, Nicolas Sarkozy a organisé une réunion pour valider la nomination de Rémy Pflimlin à la présidence de France Télévisions. Le chef de l'État s'est entouré des conseils de François Fillon, accompagné de son directeur de cabinet, Jean-Paul Faugère. Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture, était également présent. La réunion a surtout été animée par le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant qui a plaidé en faveur de Rémy Pflimlin. Nicolas Sarkozy s'est rangé à son avis. Il a été convenu d'officialiser l'enclenchement de la procédure de nomination vendredi à la mi-journée."
Quelques heures plus tard, l'Express.fr surenchérissait 12h50 avec "Bompard à l'Elysée, Pfimlin à France Télévisions."
Et de reprendre en substance ce qu'écrivait "Le Point.fr" juste avant: "Nicolas Sarkozy a reçu en fin de matinée le patron d’Europe 1, Alexandre Bompard, à l’Elysée afin de lui annoncer qu’il ne serait pas nommé à la présidence de France Télévisions, ce que l’intéressé sait depuis maintenant quelques jours.
Le chef de l’Etat, dont Bompard a longtemps été le favori, a voulu panser les plaies de celui auquel Rémy Pfimlin brûle la politesse. L’ancien directeur général de France 3 sera nommé dans la journée, après que Nicolas Sarkozy ait réuni autour de lui François Fillon, Frédéric Mitterrand et Jean Paul Faugère, le directeur de cabinet du Premier ministre. L'affaire Woerth et la crispation du climat politique ont été évoqué pour justifier le choix de Pfimlin: "le choix de la continuité au détriment de celui de la réforme" , a plaidé le chef de l'Etat."
Une petite différence de timing cependant entre les deux sites web:
Pour Le Point.fr "Nicolas Sarkozy officialisera la nomination de Rémy Pfimlin, son choix, vendredi à la mi-journée."
Pour l'Express.fr "Nicolas Sarkozy nommera l’ancien directeur général de France 3 Rémy Pfimlin dans la journée, -journée."
La mi-journée étant passée mais la journée pas encore finie, à qui lme Chef de l'Etat va-t-il bien pouvoir décerner le diplôme de l'info la plus fiable?
La fuite Pflimlin est signée Jean-François Copé. A qui profite la fuite ? (lisez la suite de l'article d'électron libre)
D’indiscrétions en confirmations, de confidences en démentis sur le nom du héro de la série, on en finit presque par oublier le jeu fascinant des seconds rôles.
La nomination du futur président de France Télévisions, c’est un invraisemblable feuilleton suivi par des millions de téléspectateurs.
Le concept : attendre pendant des mois pour connaître le personnage principal. L’épisode le plus palpitant a été diffusé cette semaine à la veille du conseil des ministres avec une info du Point.fr reprise partout et même par l’AFP : C’est pas Bompard, c’est Pflimlin !
Démenti quelques heures plus tard. Mais voilà que Rémy Pflimlin a confié à ses troupes qui quittait Presstalis pour retourner à la télé... Laquelle ?
Mince, c’est pas fini. Le rappel des épisodes précédents est toujours captivant : Ce même Rémy Pflimlin avait été annoncé à Arte et même à Europe 1 pour… remplacer Alexandre Bompard s’il venait à devenir président de France Télévisions, si Lagardère veut bien. Quant à Alexandre Bompard, donné si souvent gagnant, il aura eu droit à tout : l’annonce du déménagement de son propre bureau sur RMC, la publication furtive de sa nomination sur le site Internet d’Europe 1 et même des supputations sur des promesses d’avenir ministériel.
A moins que ça ne soit autre chose : une sorte de série télé où on peut choisir qui va devenir le personnage principal. Jusqu’à maintenant, ça a bien marché : chaque fuite a conduit l’Élysée à démentir et Nicolas Sarkozy à retarder l’heure de son choix.
Plus pour très longtemps, puisque maintenant, la nomination de Rémy Pflimlin n’est qu’une question d’heures. Rappel des épisodes précédents : la fuite Bompard était signée Alain Minc. La fuite Pflimlin est signée Jean-François Copé. A qui profite la fuite ?
Suspense insoutenable, rebondissements permanents… A en oublier presque les questions essentielles : pourquoi ce feuilleton débuté l’hiver dernier est-il prolongé cet été ? Quelle est l’intrigue ? Tout d’abord, si ça dure, c’est parce que ce premier rôle en puissance, ce futur président, est difficile à trouver. Il doit rassembler d’extraordinaires compétences. En un mot : être un super-héro.
Il va devoir boucler en interne le dossier hypersensible de la convention collective unique. On a vu au premier tour des régionales comment ces négociations pouvaient impacter le service public de l’info. Au programme aussi : la réorganisation de la rédaction, l’avenir ou l’enterrement de France 3 - Arte ? -, un développement Internet - le passage au global media est vital - à faire accepter aux salariés… Dans la grande entreprise, le feuilleton de la présidence bat des records d’audience. A chaque nouvel épisode, certains sablent le champagne. D’autres préparent leurs valises.
Pouvoir, alliances, argent et trahisons
Pour ceux qui s’inquiètent, Rémy Pflimlin est rassurant : beaucoup pensent qu’il respectera l’ordre des choses dans la boutique. C’est vrai, oui, en son temps à France 3 on le surnomait "Rémy fout rien", mais c’est du passé.
Quant aux autres, qui rêvent d’un changement, Bompard donne envie… et même à certains leaders syndicaux. Mais si la série captive, c’est aussi grâce à l’intrigue : le pouvoir, l’argent, les alliances, les trahisons… La nébuleuse des sociétés de production, la pub, sa régie. Là, les intérêts se croisent et s’emmêlent parfois, pour subjuguer le téléspectateur.Cette suppression de la publicité avant 20 heures, attendue fin 2011, parfait achèvement de la réforme de l’audiovisuel public voulue par Nicolas Sarkozy, conseillée par Alain Minc, relayant Martin Bouygues, c’est ça la trame. Il faut aller jusqu’au bout ont encore récemment rappelé à Nicolas Sarkozy les patrons de chaînes de télé et de radio privées.
Tous sauf Alexandre Bompard. Jean-François Copé, ça l’arrange : il veut maintenir la pub avant 20 heures. Et la privatisation de la régie publicitaire ? Suspendue en avril par le conseil d’administration de France Télévisions, suite aux inquiétudes de Patrick de Carolis, de Frédéric Mitterrand et de Jean-François Copé. Candidat au rachat, le producteur Stéphane Courbit suit donc attentivement chaque épisode de la série, tout comme Alain Minc, actionnaire de la Financière LOV de Stéphane Courbit. A croire même parfois que certains de ces téléspectateurs écrivent le scénario.
FTV succession: Il n'y aura donc pas de communiqué de l'Elysée, pourquoi faire? Le Point affirme que Nicolas Sarkozy a choisi Pflimlin!
Selon le site web du quotidien intitulé "l'Élysée, Nicolas Sarkozy tranche en faveur de Pflimlin"
qui débute ainsi: "Jeudi, en fin de journée, Nicolas Sarkozy a organisé une réunion pour valider la nomination de Rémy Pflimlin à la présidence de France Télévisions. Le chef de l'État s'est entouré des conseils de François Fillon, accompagné de son directeur de cabinet, Jean-Paul Faugère. Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture, était également présent. La réunion a surtout été animée par le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant qui a plaidé en faveur de Rémy Pflimlin. Nicolas Sarkozy s'est rangé à son avis. Il a été convenu d'officialiser l'enclenchement de la procédure de nomination vendredi à la mi-journée."
Pas besoin donc d'officialiser la procédure, ce vendredi après midi, puisque depuis ce matin, l'annonce est en ligne sur Le Point.fr....
Trois démentis pour une nouvelle que le titre de Presse donnait mercredi...pour quoi faire!!!!
Et dire que nombreux ont été ceux qui avaient hurlé au scandale, lorsque 2 jours avant d'être nommé en tant que Ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand avait annoncé lui-même sa nomination!
jeudi 1 juillet 2010
Bompard reste sur Europe 1 comme le révélait le blog CGC Média dès le 17 avril....Pflimlin pose ses conditions !
Comme le blog de la Fédération CGC des Médias l’indiquait dès le samadi 17 avil 2010 dans un post intitulé :« Ni Alain Minc, ni Anne Méaux ne feront changer Alexandre Bompard d’avis…il devrait annoncer qu’il n’a jamais été question pour lui d’aller à France Télévisions », Alexandre Bompard n’ira pas à France Télévisions.
C’est apparemment mardi 29 juin qu’Alexandre Bompard a confirmé en petit comité, rue François 1er au siège de la radio, qu’il restait bien aux commandes.
Son arrivée à France Télévisions avait, d’ailleurs, été démentie à deux reprises par Arnaud Lagardère mais également démentie à deux reprises par l’Élysée, les 11 avril et 28 juin 2010.
Cette annonce n’a rien à voir avec la nouvelle rumeur qui donnait dès mercredi Rémy Pflimlin comme le choix de Nicolas Sarkozy. Annonce, elle aussi, démentie par l’Élysée, le 29 juin 2010.
Mais Remy Pflimlin qui annonçait lui-même son départ de Presstalis, sûr qu’il était d’être nommé par le chef de l’Etat, a certainement fait preuve d’une grande imprudence en révélant son rendez-vous à l’Élysée mercredi soir …rendez-vous où il aurait posé ses conditions, mis les points sur les « i » et surtout fermement dit NON au tandem que certains lui prêtait ces dernières 48 heures.
Voyez ce qu'écrivait, ce même jour, "électron.libre": dans un article intitulé "Pflimlin à France Télévisions (Officiel)":
"Après deux jours de tergiversation, Nicolas Sarkozy a finalement décidé de nommer le directeur général de Presstalis à la tête des chaînes publiques.
Rémy Pflimlin a annoncé ce matin aux administrateurs de Presstalis ex-NMPP qu’il allait quitter cette entreprise pour rejoindre France Télévisions. Cette nomination met fin aux atermoiements de ces derniers jours, au démenti de l’Elysée..."
[Lisez aussi l'article du nouvelobs.com "Rémy Pflimlin aurait quitté Pressatlis pour France Télévisions"]
Ce tandem, il n’en veut pas et il le dit. Qu’est-ce que c’est que cette Presse qui le flanque d’un « colistier» dont il ne veut absolument pas ?
Il est libre…il ne subira aucune pression….il n’a de compte à rendre à personne. Il est l’élu. Il en est convaincu, le chef de l’Etat ne peut plus reculer…il a du reste déjà contacté certains de ses anciens collaborateurs comme s'en réjouissait Patrice Papet son ex DRH à France 3 et actuel DRH de Radio France .
Il y cependant un tout petit hic. Contrairement aux multiples allégations de la presse, ces derniers jours, le Président de la république n’a pas encore décidé.
Il est fort peu probable qu’il voit d’un très bon œil cette auto proclamation qui a fait couler tant d’encre et rempli tant d’écrans d’ordinateurs, ces dernières heures.
Pourquoi, d’ailleurs le Président de la République devrait se limiter à la liste de "trois" qu’à décrétée péremptoirement "Le Point.fr" sous le clavier d’Emmanuel Berretta ?
C’est incroyable. Bruno Masure avait bien raison d’écrire « La télé rend fou »…Quant à ceux qui écrivent que « l’Elysée n’a pas encore décidé et que le Président se laisse encore ce week-end » mais écrivent ensuite, en totale contradiction, que "le choix de Nicolas Sarkozy en R. Pfimlin serait « Le choix de la raison » contre celui d’A. Bompard qui serait « le choix du cœur »", il convient de rappeler qu’il y a 11.500 salariés dans le groupe pour un budget de près de 3 milliards d’euros, et qu’il existe un autre choix, le plus logique et le plus essentiel avant tout : « Le choix du rationnel, du pragmatisme et du professionnalisme »
Remy Pflimlin, reçu mercredi soir à l’Élysée…il a mis les points sur les « i » et posé ses conditions ; avec lui, il n’y aura pas de tandem.
Comme nous l’indiquions, il y quelques heures, et comme certaines sources en font état, Rémy Pflimlin directeur général de Presstalis, ex-NMPP, a confirmé en interne son départ de l’entreprise pour France Télévisions.
La direction de la communication de Presstalis «que Rémy Pflimlin s'apprête donc à quitter, au moment où celle-ci est en dépôt de bilan avec une trésorerie exsangue….Une société en état de dépôt de bilan virtuel qu’il faudrait peut-être même recapitaliser…(* lisez à la suite l'article de Emmanuel Schwartzenberg de ce 6 avril 2010 intitulé "Presstalis en quasi faillite") » pour rectifier le tir indique que que Pflimlin aurait simplement indiqué à ses managers que rien n'était décidé le concernant. Cela ne trompe personne.
Qui pourrait croire que les managers de Presstalis participent à une réunion de direction et/ou un Conseil d’Administration pour s’entendre dire ce que l’Elysée dans un communiqué a précisé à deux reprises, lundi 28 et mercredi 30.
Mais l’annonce du départ de Rémy Pflimlin directeur de Presstalis, ne s’arrête pas là. Elle est assortie, d’un rendez-vous que l’intéressé dit avoir eu mercredi soir à l'Élysée.
Mais qui a bien pu recevoir Rémy Pflimlin mercredi soir reçu à l'Élysée ? Etait-ce une demande de l'Élysée ou une demande de l’intéressé lui-même ? A qui a-t-il parlé ?
La question d’un tandem qu’il pourrait former et qui a fait l’objet de quelques bruits dans la presse, ces dernières heures, a semble-t-il bel et bien été abordé. HORS DE QUESTION aurait déclaré sans appel l’invité d’un soir. L’homme décide, un point c’est tout…
C’est dit ; Rémy Pflimlin ne s’en laissera pas compter.
Rien ne dit que cet Alsacien que le profil et la double culture franco-allemande ainsi que les contacts de ces dernières semaines, destinaient à la présidence d’Arte, serait nommé mais il dit haut et fort qu’il fera ce qu’il veut et avec qui il décide de le faire.
C’est tout à son honneur.
Bravo Monsieur Pflimlin…il est bien d’entrée de jeu, de montrer qu’on n’est pas homme à se laisser manœuvrer par qui que ce soit. Que Nicolas Sarkozy se le dise !
Il a de qui tenir Rémy, il est allé à bonne école, DG de France 3 sous Marc Tessier, lui aussi, à l’époque où le CSA nommait les présidents de chaînes avait montré son indépendance « Je ne tiens ma légitimité de personne, à part du CSA » ; ce même Tessier qui se déclarait alors par voie de presse, « très inquiet de la nomination de Jean-Jacques Aillagon comme Ministre de la Culture ». Il n’a pas l’intention de se soumettre.
C’est un rebelle ce Rémy Pflimlin…et il fait bien de mettre les points sur les « i » avant toute chose. Non mais des fois ! Il est combattant dans l’âme, ce Rémy.
« Manager tranquille » dit la Presse, jugeant toutefois que «c’est sans grand succès qu’ il se sera démené chez Presstalis pour revivifier le tissu national des points de presse… » avec un syndicat du livre lui a mené la vie dure. Et les syndicats, il connaît…un en particulier.
Il dit pouvoir toujours compter sur le soutien de la CGT qu’il avait déjà à France 3….Soutien largement réciproque qu’il a toujours mis en avant là comme à Presstalis. Il a d’ailleurs été condamné à deux reprises pour cela : une ordonnance de référé a été rendue le 30 avril 2009, par le Tribunal de Grande Instance de Paris, condamnant une nouvelle fois les NMPP pour "violation des droits des organisations syndicales représentatives, occasionnant un trouble manifestement illicite du fait du non respect de ses obligations légales." et ce pour "discrimination syndicale, concernant l’accord signé le 27 novembre 2008 entre le syndicat CGT (SGLCE) dont l’objet était la création du CNP Lieusaint et les NMPP dont Rémy Pflimlin est Directeur Général Adjoint depuis janvier 2006".
Cerise sur le gâteau, c’est Patrice Papet l’ex DRH de Rémy Pflimlin lorsque ce dernier était DG de France 3, maintenant à Radio France, qui affirme avoir été contacté par lui pour prendre en charge les Relations humaines de France Télévisions et n’a pas peur de déclarer qu’il « aura donc du pain sur la planche si Sarkozy annonce bien ce jeudi la nomination de Rémy Pflimlin, comme de nombreuses sources l'annoncent » ».
La cour d'appel de Paris a confirmé jeudi la condamnation de l'ancien PDG de France Télé, Marc Tessier, pour provocation à la haine envers les Roms
La Cour a également confirmé la relaxe de l'animateur Yves Calvi, ainsi que du criminologue Xavier Raufer, invité sur le plateau de l'émission.
L'émission intitulée "Délinquance, la route des Roms", était accusée par des associations de Roms, le Mrap, la Licra et la Ligue des droits de l'Homme d'avoir fait "l'amalgame entre les Roms et la délinquance".
Rappelons qu'en mai 2009, le tribunal correctionnel avait estimé les propos de M. Laulan qui avait indiqué "sans nuances ni preuves avancées, que le taux de criminalité est nettement plus important chez les Roms" et "que ceux-ci constituent une menace sérieuse, du moins financièrement, pour la France, qu'il faudrait enlever les enfants à leurs parents, mais que de toute façon, il n'y a pas pour eux de possibilité d'intégration crédible". La Cour confirme donc aussi la condamnation d'Yves-Marie Laulan. (L'amende de 3.000 euros à laquelle il avait été condamné a donc été confirmée).
Marc Tessier, en tant que directeur de la publication, est lui aussi condamné à une amende de 5.000 euros.
Enfin, ils sont condamnés solidairement à verser semble-t-il à 4 associations, des dommages et intérêts (2.000€ pour chaque) et un communiqué devra être diffusé lors de l'émission "C dans l'air".
Rémy Pflimlin annonce au Conseil d’Administration de Presstalis qu’il quitte l’entreprise pour FTV conformément au choix du Président de la République
D’après nos sources il aurait indiqué avoir rencontré mercredi soir NICOLAS SARKOZY pour confirmation de sa nomination à la tête de France Télévisions.
Pourquoi l’Élysée aurait elle démenti le même jour ce que toute la presse donnait pour acquis ?
mercredi 30 juin 2010
France Télévisions ça devient pathétique. Nicolas Sarlkozy n’a pas besoin de faire connaître son choix, Rémy Pflimlin est à la tâche.
A quoi peut bien servir d’attendre l’annonce officielle de Nicolas Sarkozy et son choix puisqu’une source UMP le dit et que Patrice Papet s’en félicite: C'est Pflimlin!
Papet n’a d’ailleurs pas peur de déclarer qu’il « aura donc du pain sur la planche si Sarkozy annonce bien ce jeudi la nomination de Rémy Pflimlin, comme de nombreuses sources l'annoncent ».
Patrice Papet l’ex DRH de Rémy Pflimlin lorsque ce dernier était DG de France 3, affirme avoir été contacté par lui pour prendre en charge les Relations humaines de France Télévisions.
« Tout devrait être réglé rapidement » indiquerait également un « proche » de Rémy Pflimlin, « sa nomination à la tête de France Télévisions ne devrait plus tarder »…Il en a des proches qui s’expriment en son nom, cet homme là !!!
Papet récupéré en 2005 par Jean-Luc Hees qui disait de lui à Emmanuel Berretta (encore lui) dans un article publié dans « Le Poinr.fr » : « J'ai la chance de disposer d'un DRH, Patrice Papet, qui est le Mozart du droit du travail. » , est donc convaincu de reformer le tandem à FTV avec le remplaçant de Carolis.
En dépit de « l’embardée » du 29 juin 2010 et du démenti pourtant formel de l’Elysée, Rémy Pflimlin se croit, à présent, certain de présider France Télévisions.
Et Jean-Luc Hees qui pensait avoir tenir un Mozart ! Papet tient juste à préciser que « si tout se passe bien entre Hees et lui, son départ sera logique »; Jean-Luc Hees appréciera. Papet est donc partant pour FTV !
Avec de telles déclarations, ce n’est plus Mozart que le PDG de Radio France a à ses côtés mais Maurice Ravel en fin de carrière.
Nicolas Sarkozy n’aurait donc plus le choix…le profil de Remy Pflimlin qu’il trouvait adéquat pour la chaîne franco-allemande Arte, ne serait donc plus d’actualité ?!
Il sera mieux sur France Télévisions….et puis c’est là la volonté de l’Elysée qui a donc changé d’avis et l’a préféré à Carolis car, Remy Pflimlin, "arrive avec la volonté d'être moins centralisateur" !!!
Nicolas Sarkozy n’a donc pas besoin d’annoncer par un communiqué le nom de successeur de Carolis, Rémy Pflimlin, Patrice Papet et ses proches sont à la tâche !
Rémy Pflimlin, météorologue pour France Télévisions!
"L'entourage de M. Pflimlin, ex-directeur général de France 3, confirmait ainsi que "le vent avait tourné" et que c'était "plutôt bien parti" pour succéder à M. de Carolis." écrivait "Le Monde" de ce dernier jour de juin.
Alors que depuis plusieurs semaines pourtant, celui qui tenait la corde pour la Presse, c'était Bompard maintenant ce serait Pflimlin !!!! Ce dernier que l'Alsace donnait partant pour Arte, son profil: double culture et maîtrise parfaite de la langue allemande, convenant assez bien à la Chancelière.
Certains journaux d'aller jusqu'à écrire: "Nicolas Sarkozy ne peut pas faire autrement, à présent, que de nommer Rémy Pflimlin à la tête de France Télé". Ben voyons!
Résumons, il suffit donc de dire haut et fort que le "vent a tourné", que tout y est, que l'Elysée vous a choisi pour que les choses soient faites ????
A la CGC nous avons vraisemblablement dû rater un épisode...si chacun peut dorénavant annoncer , urbi et orbi, que c'est lui qui est nommé pour qu'il le soit, alors vive l'uutoproclamation!
Rémy Pflimlin, métérologue pour France Télévisions!
Berretta entendrait-il des voix? Qui parle à l'oreille du "blogger" de Le Point.fr?
Ce mardi 29 juin 2010, on franchisssait des sommets. Sur son site, le blogger à l'évidence originaire de Domrémy relate les soi-disant "propos tenus lors d'un petit-déjeuner, présidé comme d'habitude, par le chef de l'État. Étaient notamment présents Bernard Accoyer, Gérard Larcher, Jean-François Copé...où le choix d'un tandem où Rémy Pflimlin serait président de France télévsions a été arrêté" .
Et d'ajouter "La décision serait officiellement rendue publique dans les deux jours", lui aurait-on indiqué, mardi en fin d'après-midi.
Sauf que personne, (dommage pour Berretta) au sein de la majorité, ne confirme cette information. Interrogé mardi soir par 20Minutes.fr, Franck Louvrier, conseiller en communication du chef de l'Etat, ne confirmait pas ce choix. "Aucune décision n'a été prise", assurait-t-il.
Contacté par ailleurs, l'entourage de Jean-François Copé, patron des députés UMP à l'Assemblée, affirme que le sujet n'a même pas été abordé lors du petit déjeuner de la majorité, mardi matin.
Et comme si cela ne suffisait pas, ce matin sur France Info, un journalsite présent justement à ce petit déjeuner, a interpellé Emmanuel Berretta qu'il avait invité suite à son dernier "post": "Moi aussi, j'y étais [lui dit le journaliste] et je n'ai pas entendu ce dont vous parlez et que vous écrivez...d'ailleurs personne ne l'a entendu....Vous êtes le seul".
On imagine mal quand même de nos jours, voir partir Emmanuel Berretta bouter les anglais installés sur nos terres plus ensoleillées que par delà le Channel, hors de France !!!!
L'Alsace.fr, sur son site internet, a annoncé Rémy Pflimlin chez Arte.
Ni Bompard, ni Pflimlin et encore moins Carolis.
Ou comment le Président de la République qui nommera dans les prochains jours le successeur de Carolis à la tête de France Télévisions, va prendre « les pronostiqueurs » à leur propre piège.
« Les pronostiqueurs », peut-être faudrait-il dire, les « charlatans » !?
Et un, et deux et trois, zéro.
Zéro, le coup monté pour faire que le Président de la République nomme parmi les seuls trois noms qu’à l’origine « Le Point.fr » donnait pour acquis. [car c’est bien depuis la déclinaison internet du quotidien que la mayonnaise a monté dès le 10 avril (*)]
Et un, et deux et trois démentis de l’Élysée :
1er démenti, le dimanche 11 avril 2010 vers 15h00 suite au post publié le 10 avril à 17h32 par E.Berretta sur « Le Point.fr » intitulé : "Alexandre Bompard serait le favori de l'Élysée pour présider France Télévisions"... L'Élysée ayant affirmé ce dimanche à l'AFP qu'"aucune décision n'a été prise" sur la présidence de France Télévisions"
2ème démenti, ce lundi 28 juin 2010 :"L'Élysée a réaffirmé qu’aucune décision n’était prise pour la Présidence de France Télévisions", suite à de nombreux articles, entre autres celui d’E.Berretta sur « Le Point.fr » intitulé « Alexandre Bompard prendrait la tête de France Télévisions » et qui débute ainsi « L'actuel patron de la radio Europe 1, Alexandre Bompard, va succéder à Patrick de Carolis à la tête du groupe France Télévisions, annonce lundi Libération…. »
3ème démenti, ce mardi 29 juin 2010 : Suite à l’emballement survenu dans toute la presse et les média, ce jour, après qu’un soi-disant informateur UMP bien mystérieux ait donné la « nouvelle » pour sure : « Nicolas Sarkozy a nommé Rémy Pflimlin à la tête de France Télévisions »… fausse nouvelle aussitôt infirmée par l'Élysée selon laquelle "aucune décision n'avait été prise".
Il ne s’agissait, d’ailleurs pas là du conditionnel mais bien du présent, avec un petit bémol cependant, les bandeaux télévisuels au bas des journaux en direct des chaines d’info en continu, les diverse dépêches et articles de la toile, mentionnaient entre parenthèse (source UMP).
Hier c’était sûr, c’était Bompard…aujourd’hui c’est sûr, c’est Pflimlin !!!!
Mais au fait, on n’entend plus guère parler de Carolis…Enfin presque puisque ce mardi 29 juin en fin de soirée, c’est encore E.Berretta sur « Le Point.fr » qui écrit «Patrick de Carolis ne serait donc pas renouvelé en dépit d'un bilan très correct. »
Finalement, l’intox qui a fait le tour de tous les média, de toutes les rédactions, ces derniers jours, avec un coup l’un, un coup l’autre, et qui trouve son paroxysme ce 29 juin 2010, ne serait-elle pas de nature à faire que des « trois prétendants », le sortant se retrouve en position de seul « nommable » pour Nicolas Sarkozy ?
Ce serait surement là, la plus grosse manipulation de ces dernières semaines en matière de bidonnage collectif !
Quant à cette fameuse source à l'UMP qui « a assuré en début de soirée à l'AFP que le chef de l'Etat avait annoncé sa décision en marge du petit-déjeuner de la majorité à l'Élysée » qui est-elle? Il ne devait quand même pas y avoir énormément de monde à ce petit déjeuner !
Source UMP qui venait confirmer un « confidentiel » publié par le site « Le Point.fr »…décidément, toujours, toujours et encore « Le Point.fr » et E.Berretta !
Cette même source UMP qui, en outre, aurait affirmé que « la décision de nommer Rémy Pflimlin à FTV serait annoncée mercredi ». Curieux, surtout après que la Presse début avril 2010 ait révélé les déboires de Rémy Pflimlin, « directeur général de Presstalis, ex-NMPP, qui s'apprêtait à quitter l'entreprise au moment où celle-ci était en dépôt de bilan avec la trésorerie de la coopérative exsangue….Une société est en état de dépôt de bilan virtuel qu’il faudrait peut-être même recapitaliser »
(* lisez à la suite l'article de Emmanuel Schwartzenberg de ce 6 avril 2010 intitulé "Presstalis en quasi faillite")
Et si cette source UMP n’en était pas une ?!
Et si pour forcer la main du chef de l’État, certains avaient imaginé le placer, jour après jour, semaine après semaine, dans un entonnoir dans lequel il n’y a de la place que pour trois mais dont le seul à pouvoir finalement sortir (imaginaient les calculateurs) serait justement le sortant ?!
Et si tout cela n’était qu’un exercice de déstabilisation avec son lot quotidien de fausses informations?!
Et si le Président de la République avait compris la manœuvre et décidé de ne pas se laisser entraîner où certains souhaiteraient le conduire?!
A la mi-juin, Franck Louvrier, conseiller en communication du Président de la République, ne précisait-il pas que « le successeur de M. de Carolis serait nommé "en juillet" » ?!
Franchement, qui peut penser que l’Élysée démente, quelques jours avant donc fin juin, deux soi-disant nominations données pour sures (sachant qu’une troisième n’a aucune chance) pour quelques jours plus tard donc juillet, se dédire et confirmer l’une d’entre elles ? Cela n’aurait aucun sens.
Il en va de la crédibilité de l’État qui ne peut décemment dans le contexte actuel démentir le jour J pour revenir sur son démenti en l’infirmant le jour J+1 ou J+2 !
mardi 29 juin 2010
A France Télévisions, chaque jour qui passe, c’est un peu plus de savon sur la planche du prochain.
En pleine débandade, la direction qui sait ses jours comptés, continue de miner le terrain tous azimuts. Elle n’a pas ménagé ses efforts depuis mars 2009, au lendemain du vote de la loi, pour tenter de mettre en place avec le soutien sans faille de la CGT qui avait besoin de l’appoint FO, une (ré)organisation foutoir et déconnectée de toute réalité.
Malheureusement pour la direction mais heureusement pour les salariés, la CGT fidèle alliée quasiment lâchée par son appoint de circonstance (FO) a perdu – au grand désespoir des équipes carolisiennes - le contrôle du CCE.
Le concept d’origine, assez simpliste, à savoir « contourner tout ce qui est obligatoire »…n’a plus, dès lors, aucune chance de prospérer. Une petite explication sur ce contournement qui a permis à la direction d’avancer avec la CGT contre les salariés :
- La loi prévoyait « un accord de méthode »…ne pouvant l’obtenir, la direction a contourné la loi en faisant signer à la CGT et à FO un accord de « méthodologie » (sans réel fondement légal)
- Ce pseudo accord, signé en bonne compagnie, prévoyait la consultation des 27 C.E et CHSCT d’établissements…sans attendre la direction a demandé un avis au CCE qui contrôlé par la CGT, l’a bien évidemment rendu, afin de lui permettre de lancer sa réorganisation.
- Ce pseudo accord, signé par la CGT et FO comprenait un « calendrier » fixant au 4 janvier 2010 le point de départ de l’irrationnelle et incompréhensible réforme interne.
- Enfin, alors que la loi prévoit pour tout changement de structure, la consultation obligatoire du CCE sur le nouvel « organigramme », la direction a de nouveau contourné la loi en créant son « fonctionnogramme» (sans aucun fondement légal) pour justement, le plus illégalement qui soit, ne pas consulter.
A présent ce sont les I.R.P.(Instances Représentatives du Personnel) auxquelles s’attaque France Télévisions, avec sans surprise le soutien sans faille de la CGT qui a signé toute seule l’accord avec la direction.
Et dire qu’il y a quelques jours, la CGT sortait un papier intitulé « Tous résistants »…en voila de fameux résistants qui signent en permanence tous les documents présentés par la direction !
Accord caduc comme a été contraint de l’avouer la direction puisque ne répondant pas aux critères de représentativité.
La dernière menace agitée par la direction pour rebondir, c’est l’imaginaire perte des mandats avec la mise en avant tout à fait fallacieuse et détournée, de l’article L.2322-5 du Code du travail qui dit que « Dans chaque entreprise, à défaut d'accord entre l'employeur et les organisations syndicales intéressées conclu selon les conditions de l'article L.2324-4-1 (article sur la validité du protocole d'accord préélectoral conclu entre l'employeur et les organisations syndicales intéressées est subordonnée à sa signature par la majorité des organisations syndicales ayant participé à sa négociation), l'autorité administrative du siège de l'entreprise a compétence pour reconnaître le caractère d'établissement distinct. La perte de la qualité d'établissement distinct, [il ne s’agit pas là d’entreprise] reconnue par la décision administrative, emporte suppression du comité de l'établissement considéré, sauf si un accord conclu entre l'employeur et les organisations syndicales intéressées, conclu selon les conditions de l'article L. 2324-4-1, prévoit que les membres du comité d'établissement achèvent leur mandat. »
Ce texte concerne la disparition d'un établissement pour sa fermeture (ce qui n’est pas le cas) et pas un nouveau découpage qui ne s'appliquerait que pour des élections à venir.
En l’espèce, le nouveau découpage de la DDTE ne concerne évidemment pas l’ancien mandat (basé sur les 27 établissements confirmés par FTV) mais bien le nouveau. Il n’est donc applicable qu’à partir des nouvelles élections.
lundi 28 juin 2010
Si Nicolas Sarkozy nomme Alexandre Bompard à la présidence de France Télévisions, il «démissionnera d’Europe 1».
C'est quand même un peu fort de café. Hier, "Libération" indiquait "l'Élysée ne lui aurait toutefois donné aucune nouvelle quant à son avenir"....aujourd'hui, il indique "quitter Europe 1 au cas où le Président de la République le nommerait à la tête de FTV."
Qui aurait pensé une seconde qu'Alexandre Bompard aurait pu conserver les 2 fonctions ???
C'est donc une fois encore, Arnaud Lagardère ou son entourage qui doivent redire qu'Alexandre Bompard ne brigue rien.
"Alexandre Bompard m'a dit : Je ne fais pas campagne [ pour France Télévisions]" ( dixit Arnaud Lagardère, le 27 avril 2010, lors de l'Assemblée Générale du groupe)
ou encore "Je ne cherche pas de patron pour Europe 1". ( dixit Arnaud Lagardère, le lundi 31 mai 2010, lors d'une conférence de presse au siège du Racing à Paris).
Mais revenons à Alexandre Bompard, "En l’absence d’annonce officielle de la part du président de la République quant à sa nomination à la présidence de France Télévision, il dément tout comme le président du directoire de Lagardère Active, avoir entrepris la moindre négociation pour quitter la radio" ( ce n'est pourtant pas ce qu'il aurait confié sur place)...
En conclusion, toute cette agitation n'a pas de sens puisqu'en l'absence d'annonce officielle, il devrait rester sur Europe 1...
PS: Le blog de la Fédération CGC Média vous donne, maintenant, un super scoop: Si Nicolas Sarkozy nomme Christophe Hondelatte à la présidence de France Télévisions, il «démissionnera de RTL et de France Télévisions en tant qu'animateur de "Faîtes entrer l'accusé" »!
Le quotidien "Le Monde" avec son article "Lagardère dément négocier le départ d'Alexandre Bompard d'Europe 1 pour France Télé" contredit Libération
"Interrogé par Le Monde, Didier Quillot, président du directoire de Lagardère Active, a démenti les rumeurs indiquant qu'Alexandre Bompard, le PDG d'Europe 1, avait déjà négocié son départ de la station de radio du groupe. "Il n'y a pas de négociations sur son départ", affirme M. Quillot, selon qui M. Bompard travaille actuellement à ses côtés "sur la grille de rentrée d'Europe 1".
Du côté d'Alexandre Bompard, on fait savoir qu'il n'y a "jamais eu de négociations de départ", mais que, si Nicolas Sarkozy le nomme à la présidence de France Télévisions, il "démissionnera d'Europe 1".
Depuis plusieurs mois, M. Bompard est donné favori pour remplacer Patrick de Carolis à la présidence de France Télévisions. Le mandat de M. de Carolis se termine le 21 août à minuit et pour la première fois son successeur sera directement choisi par le président de la République.
A la mi-juin, Franck Louvrier, conseiller en communication du président de la République, avait précisé que le successeur de M. de Carolis serait nommé "en juillet".
PAS DE GRILLE DE RENTRÉE
Pour être officiel, le choix du futur PDG des chaînes publiques devra recevoir l'aval du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). L'instance de régulation a déjà indiqué qu'elle reproduirait à l'identique la procédure utilisée lors de la nomination, par le président de la République, de Jean-Luc Hees à la tête de Radio France en mai 2009. Les neuf membres du CSA auditionneront le candidat choisi par Nicolas Sarkozy au cours d'une séance plénière extraordinaire. L'entretien sera diffusé en direct sur Internet.
Les atermoiements autour de la possible nomination de M. Bompard à France Télévisions freinent la mise en œuvre de la grille de rentrée d'Europe 1. Ainsi, Marc-Olivier Fogiel, animateur de la "matinale" de la radio ces deux dernières saisons, n'a pas encore resigné.
Guy Dutheil "
La CGT ne peut s’empêcher de signer avec la direction de France Télévisions!
Dans un papier de propagande dont la CGT a le secret, intitulé « Instances représentatives du personnel : C’est la direction du travail qui tranchera », la CGT raconte l’histoire à sa façon…
Chacun aura compris que cette version est à 100.000 lieues de la réalité.
« La CGT déplore qu’en raison d’un nombre insuffisant de signataires sur le projet d’accord sur le périmètre des établissements distincts, la décision soit renvoyée à la direction du travail… »
La CGT est bien la seule à déplorer que cet accord qui vise à réduire la représentation des salariés d’un quart voire d’un tiers ou plus, ne soit signé que par elle.
L’alliance SNPCA-CGC, CFDT et SNJ s’en réjouit et constate une fois encore que la CGT, quel que soit l’accord que lui présente la direction, ne rate pas une occasion de le signer avec enthousiasme et des deux mains.
La direction a d'ailleurs reculé par deux fois, la date de la signature avec comme échéance butoir le 25 juin…le jour où la CGT seule a signé.
Après, il ne reste plus à la CGT prise en flagrant délit de « styloïte aigüe », qu’à chercher un nouveau baratin pour tenter de justifier sa fâcheuse manie.
Et de menacer comme toujours « L'ensemble des salariés de FTV court ainsi le risque d'un recul général de leur représentation… » (avec cette signature, c’est vraisemblable).
Les salariés, cela fait un bon moment qu’ils savent à quoi s’en tenir avec la CGT.
Et de mettre à sa sauce « les conséquences de la loi du 9 mars 2009…la fusion des chaînes en une entreprise unique, la modification du périmètre, etc… ».
Le plus énorme c’est la conclusion, « le risque majeur que la DDTE s’en mêle »…C’est ce qu’elle a déjà fait pour la constitution du CCE (la CGT refusant d’aller au-delà des 40 membres minimum)
Ne parlons pas de l’éternel : « Soucieuse de l’intérêt général, la CGT, première organisation syndicale de FTV, a signé cet accord. » Quelle fumisterie.
La conclusion que personne finalement ne redoute, laissons-la, à la CGT : « L’accord n’a pas recueilli suffisamment de signatures pour être applicable »….
OUF.
Claude Yves Robin devrait quitter sous peu France Télévisions!
Il avait également participé au projet de la chaîne jeunesse gratuite "Gulliver", associant le groupe Lagardère à la holding France Télévisions sur la TNT.
Prévoirait-il un possible retour dans le groupe Lagardère qui lui confiait, dès 1991, la gestion financière et administrative de la chaîne Canal J pour trois ans plus tard, en devenir directeur général puis président avant en 2004 être nommé PDG des chaînes thématiques du groupe Lagardère et président de Tiji, puis de Match TV (qui n'existe plus) ?
Faudrait-il encore que le groupe Lagardère n'ait pas décidé de réduire encore un peu sa voilure télévisuelle!
Alexandre Bompard dément son départ d'Europe 1 pour rejoindre France Télévisions.
La seule information donnée finalement par le patron de la Radio, c'est que Marc-Olivier Fogiel a resigné pour une saison de plus.
Alors...nouvelle tentative pour forcer la main du Chef de l'État, retour de la rumeur ou fuite ?
dimanche 27 juin 2010
Qu’Alexandre Bompard négocie son départ d’Europe 1, c’est une chose mais que cela ait un rapport avec France Télévisions en est une autre !
Comme nous l’indiquions, dès ce dimanche 27 juin, selon plusieurs sources, Alexandre Bompard serait en train de négocier son départ d'Europe 1.
Il semble que cela ait déjà couru tout Paris. Voyez ce que, Libération écrivait, ce même jour dans un article de Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts intitulé "Alexandre Bompard en route pour France Télévisions" : "Ça y est: le nom du candidat choisi par Nicolas Sarkozy pour succéder à Patrick de Carolis devrait être connu dans les tout prochains jours. And the winner is: Alexandre Bompard. Selon nos informations, le patron d’Europe 1 vient de négocier ses indemnités de départ du groupe Lagardère."
Il semble également que beaucoup soient sur le « coup » pour confirmer son point de chute. Les paris vont bon train et quelques « personnes autorisées » redisent que « la rumeur qui l’avait donné arrivant à France Télévisions n’en était donc pas une » et que « le Chef de l’Etat attendrait la période estivale pour le nommer ».
En quoi la période estivale, vu le contexte actuel, ferait que cette désignation qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, n’en fasse couler encore plus ?
Rappelons que le 27 avril 2010, lors de l'Assemblée Générale du groupe Lagardère, Arnaud Lagardère à la question sur la nomination éventuelle d'Alexandre Bompard, patron d'Europe 1, à la présidence de France Télévisions, a répondu : "Alexandre Bompard m'a dit : Je ne fais pas campagne [ pour France Télévisions]" . Voila qui avait le mérite d’être clair.
Le lundi 31 mai 2010, lors d'une conférence de presse au siège du Racing à Paris, Arnaud Lagardère redisait quasiment la même chose en affirmant : "Je ne cherche pas de patron pour Europe 1".
La Presse s’était largement faite l’écho, le quotidien « Le Monde » notamment, pour indiquer que « les choses étaient bel et bien sur les rails au point qu'Alain Minc, conseiller de M. Sarkozy, mais aussi mentor de M. Bompard, aurait téléphoné à Didier Quillot, patron de Lagardère Active, pour l'informer qu'il devrait bientôt lui trouver un successeur à la présidence d'Europe 1. »
Personne n’imagine que "cet appel téléphonique" au bras droit d’Arnaud Lagardère ne soit pas immédiatement arrivé aux oreilles de ce dernier. Qu’à deux reprises, il ait fallu pour Arnaud Lagardère préciser qu’« Alexandre Bompard ne faisait pas campagne pour FTV…autrement, il l’aurait dit à l’intéressé » montre la « gêne » que cette rumeur a pu occasionner.
Rien ne serait étonnant donc, à ce qu’à présent Alexandre Bompard souhaite négocier son départ Europe 1…ce qui serait, entre autres, de nature à éviter une éventuelle dégradation de la relation entre les deux hommes.
Enfin dans le climat, ces dernières semaines, d’« affaires » mises médiatiquement sur le devant de la scène, comment imaginer qu’après avoir négocié un départ (donc perçu des indemnités de départ à la hauteur de la « charge »), l’intéressé dont Didier Mathus disait qu'« il avait exigé le double du salaire de P. de Carolis pour prendre la tête de FTV» , puisse faire la culbute ?
Didier Mathus, spécialiste des questions audiovisuelles au parti socialiste, n’affirmait-il pas que « la nomination d'Alexandre Bompard qui réclamait [selon le député de Saône-et-Loire] 500.000 euros par an pour présider France Télévisions s'apparenterait à une nouvelle affaire Proglio » !
Ceux qui relancent la rumeur, feraient mieux de s’interroger sur les conséquences qu’une telle annonce, même estivale, ne manquerait pas de déclencher.
Alexandre Bompard viendrait de négocier son départ d'Europe 1!
Selon plusieurs sources, Alexandre Bompard viendrait de négocier son départ d'Europe 1 !
Si cela est, l'article signé Laurent Mauduit de Médiapart, du 12 Juin 2010, intitulé "Grandes manœuvres autour de France Télévisions" [voir les quelques lignes en bas de post (*)] en serait-il la traduction?
(*) "Pour des raisons de procédure, Nicolas Sarkozy devra désigner avant fin juin le nouveau président de France Télévisions. Le patron d'Europe 1, Alexandre Bompard, qui est l'un de ses proches, est toujours son favori. Si elle se confirme, cette nomination serait choquante. Pour une cascade de raisons: professionnelles, éthiques et surtout démocratiques. Parti pris."