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jeudi 9 juillet 2009

Le SNPCA-CGC va de nouveau au Pénal contre France Télévisions ainsi que contre tout autre éventuel auteur, co-auteur ou complice d'entrave

Le SNPCA-CGC va de nouveau au Pénal contre France Télévisions ainsi que contre tout autre éventuel auteur, co-auteur ou complice, du chef d’entrave. (une énième entrave)


Ce jeudi 9 juillet, la direction de France Télévisions convoquait une nouvelle séance du C.C.E. transitoire, la CGC Médias a contesté une nouvelle fois comme elle l’avait fait dès le 12 juillet, puis le 30 juin et la 1er juillet la régularité de ces réunions.

En effet, dès le 12 juin 2009, la CGC Médias a fait une déclaration liminaire : « La CGC Médias a annoncé avoir mandaté son avocat pour engager plusieurs procédures en Justice contestant les conditions d’une soi-disant élection à France 3 Méditerranée ». (une requête est pendante en justice)

Puis ce fut le 30 juin : « La CGC Médias s’élevait contre l’éviction de la Secrétaire du CCE dont la direction refusait la présence dans la salle de la séance en question sans même que son « éviction » ait fait l’objet d’une demande formelle de la majorité des élus » (demande qui de toute façon aurait dû être communiquée dans le délai légal des 3 jours minimum avant la réunion à l’ensemble des membres du CCE…ce qui bien entendu n’a pas été le cas).

Cette éviction arbitraire qui faisait suite à de soi-disant élections à France 3 Sud qui font aujourd’hui l’objet d’une demande d’annulation, (une requête est pendante en justice) ainsi que plusieurs documents émanant de la direction, prouvent sans ambiguïté que France Télévisions qui a sciemment décidé d’entraver l’instance.

Ce jeudi 9 juillet, la direction de France Télévisions a récidivé.

Sur le document intitulé "ordre du jour du CCE du 9/07/09" que la CGC Médias n’est pas la seule organisation syndicale à considérer comme illégal, la direction a décidé de faire élire un nouveau bureau.

Au nom de la CGC l’un des élus présent a contesté comme à l’habitude cette réunion illégale. Il a rappelé que pour « révoquer » un Secrétaire élu, Secrétaire Adjoint élu, un Trésorier élu, un Trésorier Adjoint élu, il était indispensable que la majorité absolue (soit 11 membres titulaires sur les 20 titulaires que compte l’instance, soit la moitié 10 + 1 pour faire une majorité absolue était requise) ait officiellement demandé la révocation des membres du bureau élu….ce qui n’est visiblement pas le cas.

La direction de France Télévisions a, tout d’abord, indiqué qu’"il n’y avait que 19 membres et non 20 et que 10 était une majorité". Ce à quoi la CGC répond : il y a 20 membres titulaires au CCE, peu important que pour quelque semaine l’un d’entre eux soit vacant, la majorité absolue reste de la moitié + 1.

La direction de France Télévisions a, ensuite indiqué qu’"elle avait bien en sa possession une feuille où les 10 signataires demandaient cette réunion avec l’élection d’un nouveau bureau".

Au nom de la CGC l’un des élus présent a exigé de voir cette feuille, la direction a répondu « on vous la montrera après le vote ».

L’élu de la CGC a renouvelé sa demande, en exigeant de voir cette soi-disant feuille des 10 émanant de 10 signataires avant tout vote.
De nouveau la direction a refusé, se contentant de répéter après le vote. Inacceptable.

En conséquence de quoi, au nom de la CGC l’un des élus présent a lu une déclaration annonçant comme précédemment que l’organisation syndicale quittait la séance la considérant comme illégale, ne laissant comme observateur que son Représentant syndical (qui comme chacun le sait n’a pas le droit de vote) pour constater d’autres manquements (ce qui, soit dit en passant, a été le cas).

La direction, la séance levée, n’a bien évidemment communiqué à personne cette feuille avec les soi-disant 10 signataires comme l’a effectivement constaté l’observateur CGC et contrairement à ce qu’elle s’était engagée à faire. Tout cela figurera bien sûr au PV illicite, cela est clair, de la réunion qui l’est tout autant.

La direction n’espère pas non plus faire signer a posteriori ce type de feuille et le présenter hors séance…ceux qui se prêteraient à ce genre de manœuvre se rendraient inévitablement complice d’une tel procédé et auraient à répondre au Pénal de leurs actes.

Quoi qu’il en soit, il était fait obligation à la direction de communiquer dans le délai légal des 3 jours minimum avant la réunion à l’ensemble des membres du CCE, cette soi-disant demande. Elle ne l’a pas fait…et l’entrave est en l’espèce caractérisée.

C’est la énième raison pour laquelle – toutes les autres constatées antérieurement ne feront que s’ajouter – le Syndicat National des Personnels de la Communication et de l’Audiovisuel affilié à la CFE-CGC (le « SNPCA-CFE-CGC ») a mandaté son avocat afin qu’il dépose plainte entre les mains de Monsieur le Procureur de la République à l’encontre de la société France Télévisions ainsi que contre tout autre éventuel auteur, co-auteur ou complice, du chef d’entrave.

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