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jeudi 9 novembre 2017

Rogemont à l'Hadopi, Frédéric Taddeï au créneau.

Des nouvelles du député PS Marcel Rogemont ex rapporteur du projet de loi relatif à l'indépendance de l'audiovisuel public.

Ne s'étant pas représenté aux dernières législatives, il avait juste avant été nommé par décret par l'ex  « Président de l'assemblée au collège de la Hadopi en remplacement de Franck Riester ».

L’arrivée de Marcel Rogemont a consacré la venue à la Rue de Texel d’un autre parlementaire qui fut pourtant sur le front de la bataille Hadopi en 2009. Comme Didier Mathus, membre depuis le 11 janvier 2012, le député avait spécialement voté contre le projet de loi « Protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur Internet ».

Marcel Rogemont c’est aussi le député qui avait, outre la sévérité qu’il affichait à l’encontre de des conditions d’attribution de la fréquence  TNT à Numéro 23 par le CSA, avait  rendu un rapport sur le bilan d’étape de l’application de la loi sur l’indépendance de l’audiovisuel public particulièrement sévère, où il optait la désignation des présidences de Radio France et France Télévisions désormais sur « des critères de compétence managériale et d’expérience », plutôt que sur la présentation du « projet stratégique » comme cela a été notamment le cas pour Mathieu Gallet.

Il avait alors indiqué que le CSA « avait, comme le candidat, une connaissance largement insuffisante de l’entreprise, en particulier de sa situation financière », d’où un « projet stratégique controversé, insuffisamment précis, trop inspiré par des études effectuées par des cabinets extérieurs ou insuffisamment nourri par le dialogue social ». On en connait le résultat …

Il avait entre autres déclaré que le secret des délibérations et des candidatures a été « particulièrement mal vécu par les salariés de Radio France et de France Télévisions ». Pire, avait-il ajouté, ce secret avait «  contribué à alimenter toutes sortes de rumeurs, de soupçons d’irrégularités, de partialité ou de pressions subies ou exercées par les uns ou les autres » dans le cadre de la nomination de l’ex Orange.

Quelques mois plus tard, la récente interview de Frédéric Taddeï qui monte au créneau en estimant que « L’ex Orange tire les chaînes du service public vers le bas" en déduisant  que « France Télévisions, c’est un gâchis », résonne en écho aux déclarations de celui qui a donc retrouvé à très bien se recaser.  
 
 

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