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samedi 12 octobre 2013

Saada le pdg de la régie France Télé Publicité perd ses nerfs aussi vite qu’il perd son chiffre d’affaire et ses clients.

Saada le pdg de la régie France Télé Publicité perd ses nerfs aussi vite qu’il perd son chiffre d’affaire et ses clients.
Le 29 août dernier, le blog CGC Média dans un article intitulé « France Télé Publicité post Santini, une première bougie d’anniversaire à 100 millions d’euros pour Daniel Saada. » , révélait l’ampleur des dégâts un an à peine après sa  nomination par Pflimlin à la tête de la régie publicitaire.
Le chiffre d’affaires réalisé par Daniel Saada en 2013 était, à l’été, loin, très loin des 425M€ réalisés pour l’année n-1 par Philippe Santini son prédécesseur viré par Pflimlin…Plus de 100 millions d’euros en moins, soit environ 320M€.
Pas plus tard qu’hier, le blog CGC Média était amené, une nouvelle fois, à revoir ce chiffre de 320M€ encore à la baisse pour le situer seulement aux alentours de 300M€ seulement, dans un nouvel article intitulé « "Jusqu’ici tout va bien"  l’émission qui "coûte un bras" aux contribuables, devrait déclencher une série de démissions en chaîne à France Télévisions. »
C’est un échec sur toute la ligne…toute une succession d’erreurs qui a conduit la les annonceurs à fuir la régie publicitaire et à déserter les écrans pubs des chaîne du groupe France Télévisions…pour ne citer que les plus récentes, les scores d’audiences désastreux de l’émission de Sophia Aram (pertes estimés de 20 à 40M€ de recettes en moins) mais surtout l’invraisemblable décision depuis le 6 septembre, d’avancer 19h47 là où il n’y a quasiment personne devant son poste de télé, les écrans pub qui étaient diffusés jusqu’à là, vers 19h57 juste avant le 20h ! (pertes estimées en 1 mois, rien que pour cela, entre -5M€ et -10M€ de recettes en moins).
Dans un autre article sur le sujet « Les annonceurs publicitaires attendront l'arrivée d'une nouvelle équipe à France Télé avant de réinvestir! » , le blog CGC rendait public, à l’instar du « Parisien », l’effondrement du prix des écrans pub d’avant JITVB sur France 2 "Les 30 secondes avant l’émission sont désormais facturées 1.500 euros au lieu de 3.400, et celle d’après 4.900 contre 7.000 euros".
Voilà qui ne plait forcément pas au toujours patron de la régie; lui sur qui Pflimlin écrivait dès son arrivée « Durant 20 ans, Daniel Saada a servi le groupe Publicis et hissé ses activités médias à la troisième place du marché français, en leur faisant notamment prendre avec succès le virage du numérique [le fameux "virage numérique" de la fameuse conf. de rentrée du 27/08]…avant d’ajouter « Daniel Saada mettra  désormais son  exceptionnelle connaissance du secteur au service de France Télévisions » afin de  « booster » le chiffre d’affaires de la régie ! 
Pflimlin et Saada ont tous deux une drôle de conception du mot booster !!!! Le premier qui est même allé affirmer aux sénateurs à la mi-septembre dans le cadre de l'avenant au COM qu'il entendait signer avec l'Etat, que les recettes publicitaires :
seraient de 340M€ pour 2013 

passeraient à 350M€ en 2014

pour finir à 360M€ en 2015

Foutaises. Alors même qu'il sait par des notes reçues de le régie, avant l'été et encore il y a peu, que le chiffre pour 2013 pourraient à présent ne même pas  atteindre les 300M€ ! 
L’actionnaire prévenu ne peut tout de même pas aller valider ces chiffres erronés, en apposant sa signature sur un texte qui engage les deniers des contribuables !!!!!
Il voit rouge Saada…il ne supporte pas que quelqu’un puisse même prétendre qu’il se soit bien planté. La chape de plomb qui s’était abattu sur toutes ces données n’auraient jamais dû se fissurer…le silence devait total pour en pas dire l’omerta devait être la seule option.
Alors il va taper fort. Il faut des responsables à « Diffusion d'informations internes vers l'extérieur »…parce que c’est comme cela qu’il les appelle Saada dans une note interne que le blog CGC s’est procuré (à lire en fin de post) « des informations internes» !
Il ne les nie donc pas ces informations….De son propre aveu donc, dans un communiqué à l’évidence destiné à apeurer et qui rappelle à certains « le bloc de l’Est », il va même jusqu’à écrire « ces fuites » ou encore « la diffusion, à l'extérieur de l'entreprise, d'informations à usage strictement interne ».
Et de mouiller les salariés de la régie qu’il menace de sanctions au cas où « un contrôle interne révélerait des comportements fautifs »…en les prévenant « l'entreprise se réserve la possibilité d'exercer des contrôles sur l'utilisation des ressources informatiques et moyens de communication, dans le respect du droit à la vie privée de chacun ».
Ben voyons. Parce qu’il pense encore Saada que ce seraient des collaborateurs de la régie pub  qui livreraient « des informations à usage strictement interne » (comme il écrit). Quelle naïveté ! Collaborateurs qui seront ainsi fliqués sur leur téléphone comme sur leur ordinateur et dont il ose prétendre, le plus fallacieusement qui soit dans sa note, qu’ils auraient « été profondément choqué de l'exploitation qui est faite de ces « fuites » ayant pour but de déstabiliser l'entreprise » !!!!!
Tu parles!

- Ce qui les choque ces collaborateurs aujourd’hui, c’est le fait que Saada n’assume pas son échec et ne démissionne pas…
 
- Ce qui peut à juste titre les choquer, c’est ce texte qui instaure le flicage et la surveillance à outrance dans l’entreprise…
 
- Ce qui les aura à l’évidence choqué, c’est cette loi du silence que Saada a voulu faire régner, ce manque absolu de transparence sur la réalité des chiffres très éloignés de ceux fournis par Pflimlin et sa garde rapprochée aux Tutelles, aux parlementaires et à l’actionnaire…

 A quand un partenariat avec Pyongyang la capitale de la Corée du    Nord ?  

(voici le fameux communiqué)

Diffusion d'informations internes vers l'extérieur.

Au cours des derniers mois, France Télévisions Publicité à été, en plusieurs occasions, confrontée à la communication, à l'extérieur de l'entreprise, d'informations internes.

Ces « fuites » ayant profondément choqué les collaborateurs et l'exploitation qui en est faite ayant pour but de déstabiliser l'entreprise, la Direction souhaite rappeler qu'en vertu de l'article 26 du Règlement intérieur « tout salarié doit respecter une discrétion absolue en ce qui concerne les informations et renseignement dont il a connaissance du fait de l'exercice de ses fonctions(...) Il est interdit de divulguer à qui que ce soit des renseignements ou informations concernant la société ».

Ainsi, la diffusion, à l'extérieur de l'entreprise, d'informations à usage strictement interne relèvent d'un comportement fautif susceptible être sanctionné.

Dans ce contexte, la Direction souhaite rappeler ces règles élémentaires de bonne conduite à l'ensemble des collaborateurs d'entreprise.

Par ailleurs, face à de telles situations la Charte Informatique annexé au Règlement Intérieur énonce que « l'entreprise se réserve la possibilité d'exercer des contrôles sur l'utilisation des ressources informatiques et moyens de communication, dans le respect du droit à la vie privée de chacun ».

En conséquence, elle peut être amenée à procéder ponctuellement un contrôle interne dans le cas ou des comportements fautifs ont été révélés.

La présente note a donné lieu à une information préalable au Comité d'Entreprise.




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