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mardi 26 août 2014

Filippetti dernier soutien de Pflimlin quitte enfin la Culture.

Filippetti dernier soutien de Pflimlin quitte enfin la Culture.

« Choqué » ce matin sur BFM TV, l'ancien ministre PS Jean Glavany sur les « justifications » de l’ex ministre dans son intervention sur la chaîne quelques minutes auparavant. Il a jugé les propos d’Aurélie Filippetti qui présente la fonction ministérielle comme un carcan dont il faut se débarrasser pour « reprendre sa liberté »… « comme si », a-t-il ajouté « servir la République était un calvaire » !
Aurélie Filippetti dont le passage éclair à la Culture, à l’évidence, ne laissera pas une trace indélébile au ministère tant elle a accumulé les faux-pas dernièrement avec les  intermittents mais également dans la gestion désastreuses de nombreux autres dossiers particulièrement celui de France Télévisions au bord du gouffre dont elle exfiltrait Martin Ajdari l’ex dg chargé des finances du groupe placé sous statut de témoin assisté par le juge Renaud Van Ruymbeke, pour en faire il y a quelques semaines son directeur de cabinet.
Ajdari devrait donc quitter la place tout comme Kim Pham directeur adjoint chargé des finances à France Télé sous Ajdari donc Pflimlin mais également sous Carolis qui le nommait responsable de « la réorganisation » en prime qu’Aurélie Filippetti avait précédemment nommé comme conseiller audiovisuel.
Pflimlin lui aussi placé sous statut de témoin assisté par le juge Renaud Van Ruymbeke qui pensait peut-être bénéficier d’une large bienveillance avec Martin Ajdari et Kim Pham aux côtés de l’ex ministre, doit faire grise mine.
La ministre sortante n’avait tiré aucun conséquences des deux rapports parlementaires sans langue de bois et pragmatiquement critiques (2011 et 2012) publiés par la députée socialiste spécialiste du secteur Martine Martinel mais aussi de son rapport sur l’avenant au COM ainsi que de celui de Stéphane Travert (2013).
Pire, elle n’a fait que soutenir l’équipe en place. Très récemment, en pleine instruction judiciaire suite à la plainte déposée par le SNPCA-CGC dans le volet France Télévisions de l'affaire Bygmalion, tournant ainsi en ridicule les propos du Premier Ministre qui quelques jours auparavant réaffirmait  au Sénat devant un parterre de journalistes, deux principes fondamentaux : « L'indépendance de la Justice et le respect de la présomption d'innocence», Aurélie Filippetti avait même déclaré au micro du journaliste de France Culture: "L'affaire Bygmalion, ça s'est passé avant l'arrivée de Rémy Pflimlin. On parle de la période Patrick de Carolis. Ces contrats ont été passés à cette époque-là. Quand Rémy Pflimlin est arrivé avec son équipe il a mis fin et éteint progressivement, les contrats de Bygmalion. C'est ce qu'il a dit [Pflimlin] au juge dans le cadre de son audition comme témoin assisté. Il n'est pas mis en examen…Martin Ajdari…."
Et d’insister "donc vraiment pas d'amalgames… il ne faut pas aujourd’hui stigmatiser France Télévisions, ni l’équipe dirigeante pour des faits qui sont imputables à l’équipe précédente. »

Si l’on ajoute à tout cela le départ de « Netflix » numéro 1 mondial des services de VOD (Video On Demand) sur Internet pour le Luxembourg, la claque Amazon avec ses frais sur les envois de livres à 1 centime d’euros mais aussi  « la crise égotique qui la vit empêcher sa consœur Fleur Pellerin de gravir les marches du Festival de Cannes en mai dernier ;  ce tweet malheureux et suicidaire, – dont elle se défend être l’auteure-, où on a pu lire sous ses doigts que Ségolène Royal était un « handicap » pour François Hollande. Et puis, une multitude d’anicroches avec les mondes  de la Culture et des médias, des sphères qu’elle n’a jamais vraiment su apprivoiser et convaincre. La mauvaise gestion du dossier du musée Picasso, ses relations médiocres avec nombre de responsables d’institutions diverses, dont le président du CSA, Olivier Schrameck, et ses interventions infructueuses pour imposer un candidat de son choix pour la présidence de Radio-France …. » (dixit le «Immédias» de l’Express: « Aurélie Filippetti sur un siège éjectable ») son départ ne faisait plus guère de mystère.

Sa lettre ouverte (*) à François Hollande et Manuel Valls sur l’air de « je ne peux plus rester, je m’en vais pour reprendre ma liberté » fait donc largement sourire

(*)



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