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mercredi 22 avril 2020

Nouveau et troisième témoignage après ceux de Clémentine Sarlat et Tiffany Henne sur le harcèlement et « l’enfer » vécus à France Télés.

Nouveau et troisième témoignage après ceux de Clémentine Sarlat et Tiffany Henne sur le harcèlement et « l’enfer » vécus à France Télés.


Trois femmes à présent ont livré leur témoignage, faisant voler en éclat les indignations médiatiques d’Ernotte sur le sexisme et certains comportements phallocrates qui perdurent l’évidence à France Télés. 

Clémentine Sarlat (*)fut la première à parler dans L’Équipe

Tiffany Henne quelques jours plus tard, confiait à La Dépêche « l’enfer » qu’elle a enduré.

Andréa Decaudin, actuellement chroniqueuse à Télématin, est à la troisième à se livrer, à Voici cette fois-ci pour parler du « harcèlement qu’elle a subi ».

« Je soutiens mon amie @TiffanyHenne ainsi que @ClemSarlat et souhaite apporter, pour elles et pour toutes les futures jeunes journalistes qui intègrent une redac, ma contribution à leur courageuse démarche » a tweeté Andréa Decaudin @AndreaDecaudin.

 


« Voici mon témoignage » écrit-elle dans le magazine qui écrit : « C’est un témoignage qui a permis de libérer la parole. Depuis le mouvement #MeToo, de nombreuses histoires glaçantes sont dévoilées au grand jour. Le milieu du journalisme de sport n’y fait pas exception.

Le 4 avril dernier, après des années à se taire, Clémentine Sarlat a décidé de taper du poing sur la table et mettre en lumière le comportement sexiste et le harcèlement vécu lorsqu’elle officiait à Stade 2

Il n’en fallait pas plus pour encourager Tiffany Henne à révéler « l’enfer » qu’elle a enduré dans une rédaction dont elle préfère taire le nom. Rédaction qui est visiblement coutumière de ces comportements affligeants
Puisqu’elle a fait une autre victime : Andréa Decaudin. Actuellement chroniqueuse sport au sein de Télématin, la journaliste a tenu à revenir sur son passage douloureux au sein d’une autre rédaction… »




L'enquête qu'Ernotte a claironné vouloir confier à Interstys devrait donc avoir déjà du matériel...sachant particulièrement que les ervices de la DRH avaient été avertis mais pire encore que ceux qui vous disent découvrir, ne pas comprendre et assurer que leur porte était toujours ouverte (après coup) avaient eux aussi été alertés à chaque fois.

Extrait de l’article précité visible en intégralité ici :

« J’ai beaucoup souffert. Je me suis souvent demandé pourquoi. Tout ceci est derrière moi maintenant. Je ne souffre plus. Je travaille aujourd’hui dans une rédaction bienveillante. Et c’est aussi et sûrement pour ça que je le fais [témoigner, ndlr] aujourd’hui », a-t-elle expliqué sur son compte Twitter, avant de détailler son calvaire. Cet ancien visage de La chaîne L’Équipe a notamment dû composer avec les brimades de son co-présentateur

« Un jour en conférence de rédac, j’ai suggéré à mon co-présentateur qu’il serait intéressant de recevoir Untel sur notre plateau. Ce dernier m’a rétorqué : “Pourquoi tu veux le mettre en avant, tu baises avec lui ou quoi ?”», se remémore Andréa Decaudin, avant de déplorer : « On ne co-présentait pas. IL présentait. JE brodais autour ». Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

« J’ai essayé toutes les méthodes pour que cela cesse ». Son rédacteur en chef n’était d’ailleurs pas le dernier lorsqu’il s’agissait de ridiculiser la jeune journaliste. Andréa Decaudin se souvient notamment d’un jour où la technique lui avait fait défaut et qu’il lui était alors impossible de faire son JT en direct. « Mon rédacteur en chef a donc lancé dans tout l’open space : “Bon Andréa tu ne nous sers plus à rien aujourd’hui, va donc nous chercher des cafés”», raconte-t-elle. Et de surenchérir : « Je ne compte plus les fois où en conférence de rédac, alors que c’est moi qui présentais la tranche, il procédait à de la rétention d’infos, histoire que je me foire à l’antenne ». Andréa Decaudin, elle, luttait « corps et âme » pour ne pas vaciller. Pour ne pas leur faire ce plaisir-là. Pourtant, la situation était loin d’être évidente à vivre…

J’ai essayé toutes les méthodes pour que cela cesse : rire à leurs “blagues”, surenchérir dans le trash pour ne plus être leur cible, répondre, ignorer les tentatives de déstabilisations… Rien ne marchait. Je me sentais impuissante », explique Andréa Decaudin. Alors, elle a fini par claquer la porte. Par partir loin de cette ambiance exécrable. Elle était même prête à quitter le milieu du journalisme de sport, avant de réaliser que cela ne ferait que leur donner raison. »


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