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samedi 25 janvier 2014

Oups! Le rapport Nationalo-régional de Sécafi plompe la stratégie numérique de France Télé sur fond de prévisions météo!!!

Le 15 janvier dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Le rapport de Secafi qui hypothèque grandement les travaux de la commission Brucy"

Rappel du contexte:  fin 2013, le Comité d’Établissement du  Pôle Sud-Ouest de France Télé où les élus cgt sont majoritaires, a voté en séance le mandat confié à Sécafi pour analyser les comptes du pôle France 3 Sud-Ouest.

Dans un document de 72 pages que la cgt Siège a déjà entre les mains comme la direction de France télé vraisemblablement , Sécafi va bien au delà  du mandat qui lui a été confié comme le prouve d'ailleurs l'intitulé "Analyse des comptes régionaux des pôles régionaux de France 3".


 
 
Ce que n'avaient pas vu ou lu les diffuseurs du rapport ce sont les pages 61, 62, 63, 64 et 65 au titre assez parlant "L'urgence d'une nouvelle stratégie numérique" .

Et voila pour Patino.

Et de donner à la page 63 on peut lire "Selon URL Metrics":

France 3.fr serait 282ème site en France (5,3 millions de visiteurs mensuels) devant France 2.fr 334ème...(à titre d'info TF1 38ème, M6 268ème)".

Dès lors et avec de tels chiffres, chacun appréciera la dernier communiqué d'intox totale que  Pflimlin diffusait il y a quelques jours « francetv info, l’offre d’information numérique de France Télévisions, est désormais au 8e rang des sites d’actualité les plus visités en France avec 5,6 millions de visiteurs uniques mensuels. »

Comment le tandem Pflimlin/Patino avec de tels chiffres 282ème pour le site en France (5,3 millions de visiteurs mensuels) devant France 2.fr 334ème..  peuvent-ils se féliciter d'être dans le TOP TEN alors qu'il ne sont même pas dans le « top 140 »....surtout avec un tel classement, même en agrégeant des sites entre eux et en faisant la moyenne de leurs visiteurs sous un néo vocable  "France Télévisions News"  ??????  

Le blog CGC Média vous propose de découvrir en exclusivité, l'analyse régionalo-nationale et vice et versa de Sécafi qui écrit tout de même sur le numérique de Patino qu'il y a "urgence à une nouvelle stratégie numérique".








- La production n'est pas mesurée (combien de pages, de blogs, de tweets, de photos, etc.).
-Pas de charte éditoriale a posteriori (autorisation d'expression..) 
- Proximité métier mal établi (journalisme, images, etc.)
- Peu d'expérimentation.
- Peu d'interactivité : quels échanges avec les internautes ? 
- Peu de production de blog, tweets, page Facebook.
- Peu de reportages textes, photos.

- Peu de production spécifique ( * exemple météo ci-après...)
Avec 6 pages de la pages 65 à 71 sur ce que devrait être la météo à France 3...quel peu bien bien être le rapport entre l'analyse des comptes du pôle Sud-Ouest et les préconisations de Sécafi sur la place de la météo régionale ??????  
A suivre dans un prochain article du blog CGC Média)


- Peu de personnalisation: blog journaliste, débat...
- Conception TV sur Internet. Modèle obsolète....

 Et re bing...forcément une telle charge a du mal à passer !!!!! 

( * exemple météo ci-après...) 









vendredi 24 janvier 2014

Pflimlin voit son PDV (Plan de Départs Volontaires) soumis à expertise extérieure

Ce vendredi 24 janvier 2014 avait lieu la séance ordinaire du Comité d'Etablissement Siège de France Télévisions.
La direction avait mis comme la loi l'y oblige, un point à l'ordre du jour sur son soi-disant PDV (Plan de Départs Volontaires)...Première réunion des élus du CE Siège sur le sujet et vote à l'unanimité des élus, d'une résolution mandatant le cabinet Sextant Expertise pour l'examen détaillé et précis de ce plan de licenciement collectifs.
La résolution indique surtout que "la direction devra transmettre au cabinet Sextant Expertise  les documents et informations que lui demandera ce dernier. Ce, dans les plus brefs délais" afin que le cabinet Sextant [qui avait déjà été mandaté dans le cadre du droit d'alerte voté" par le CCE] puisse mener à bien et en temps utile, les missions qui lui sont confiées.

Enfin les élus "mandatent leur Secrétaire pour négocier et signer toutes conventions d’assistance avec un Cabinet d’avocat."
Ce vote n'a pas vraiment été du goût de Papet le DRH/DGA de FTV qui a déclaré "en prendre acte" en ajoutant " Concernant la nomination d'un expert dans le cadre du PDV, l'article 1233-36 de la loi de sécurisation de l'emploi prévoit  dans une configuration comme France Télévisions que la désignation d'une expert se fait au niveau du CCE. France Télé a prévu d'accorder au CCE cette possibilité lors de la deuxième réunion de l'instance - ce qui est passage plus favorable que la loi-  il apparait que si le CCE devait utiliser cette possibilité, cela rendrait caduque cette désignation d'un expert par le CE sur le même sujet"


Papet ferait bien de relire l'article 1233-36 (Article modifié par la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013) qu'il met en avant et que le blog CGC Média vous laisse apprécier :                

Consultation du comité central d'entreprise

Dans les entreprises dotées d'un comité central d'entreprise, l'employeur consulte le comité central et le ou les comités d'établissement intéressés dès lors que les mesures envisagées excèdent le pouvoir du ou des chefs d'établissement concernés ou portent sur plusieurs établissements simultanément. Dans ce cas, le ou les comités d'établissement tiennent leurs réunions après celle du comité central d'entreprise tenues en application de l'article L. 1233-30. Ces réunions ont lieu dans les délais prévus à l'article L. 1233-30.
 
"Consulte le comité central et le ou les comités d'établissement intéressés, est-il bien écrit ...le "et" revêt ici une importance fondamentale. Il n'est écrit nul part comme l'affirme Papet que le mandat confié par le CCE à un cabinet d'expertise s'agissant du PDV rendrait caduque un premier mandat premier confié par un des CE !

Il pourrait même être considéré comme prévalant au titre de l'antériorité puisqu'ayant, lui, été voté unanimement dès la toute première réunion comme la loi le prévoit bien....n'en déplaise à Papet.

Voici le texte de la résolution votée à l’unanimité:
« Conformément aux dispositions des articles  L 2325-35 et L 1233-34  du code du travail, le comité d’établissement mandate le cabinet Sextant Expertise pour l’accompagner dans l’examen des  projets présentés par la direction dans le cadre de la présente procédure d’information-consultation ouverte en application de l’article L 1233-30 du code du travail.
Le Comité d’Etablissement souligne que le succès éventuel des négociations dépendra de la qualité, non seulement des dispositions qui feraient l’objet d’un accord, mais aussi de la qualité des informations fournies aux négociateurs salariés.

 En conséquence, il demande instamment à la direction de transmettre au cabinet Sextant Expertise  les documents et informations que lui demandera ce dernier. Ce, dans les plus brefs délais afin que ce cabinet puisse mener à bien et en temps utile, les missions confiées à lui par le CE. 

A cet effet, le CE rappelle à la direction, qu’en vertu des articles L 2325-36  et L 2325-37 :

- La mission de l'expert-comptable porte sur tous les éléments d'ordre économique, financier ou social nécessaires à la compréhension des comptes et à l'appréciation de la situation de l'entreprise.

- Pour opérer toute vérification ou tout contrôle entrant dans l'exercice de ses missions, l'expert-comptable a accès aux mêmes documents que le commissaire aux comptes.

Dans le cadre de la présente procédure, le comité d’établissement donne mandat à son Secrétaire, afin qu’il adresse à la DIRECCTE en charge du dossier, toutes demandes d’injonction nécessaires relatives aux éléments mentionnés à l’article L 1233-57-5 du Code du travail.
Le Comité d’Etablissement donne mandat à son Secrétaire pour négocier et signer toutes conventions d’assistance avec un Cabinet d’avocat.

Le Comité d’Etablissement décide que la présente résolution sera annexée au procès-verbal de la séance et transmis à la DIRECCTE.



Paies de janvier 2014 à France Télés : Le compte n’y est pas ! (mis à jour après la preuve donnée par la direction le 28/01)


Les salariés de France Télés devraient avoir une nouvelle surprise concernant leur rémunération de  janvier 2014 et la fiche de paie qui va avec.

Les salariés permanents, tout d’abord. Plus de primes qu’ils disaient à France Télé « Désormais, elles sont intégrées au salaire ! » dixit Papet pour la direction et sa « fameuse » réorganisation sociale. Mais la transposition est passée par là avec son cortège de contestations et de réclamations de salariés qui refusent de signer (pas moins de 4000 !) qui fait toujours l’objet de discussions qui doivent impérativement aboutir sur un avenant à l’Accord pour qu’il soit applicable.

Résultat : la situation de très nombreux salariés du groupe FTV n’est toujours pas réglée. Les primes qui devaient être, ici maintenues, sont supprimées et celles qui avaient disparu, doivent évidemment être réintégrées sous couvert, justement, d’une des dispositions de l’Accord collectif  qui notamment page 297 qui dans son article 3 « Rémunération 1- Modalités d'intégration des éléments de salaire fixe dans le nouveau salaire mensuel » dispose « Les salariés bénéficient a minima de la garantie du maintien de leur niveau de salaire fixe annuel brut perçu au 31 décembre 2012, indexation Outre-mer comprise. »
Ou encore page 300, article 5 garanties de rémunération « A contrainte d’activité équivalente, la mise en œuvre des présentes dispositions a vocation à se traduire a minima par une rétribution équivalente de l’activité de chacun des collaborateurs de l’entreprise.

Afin d’apporter une garantie sur ce point à l’ensemble de ses salariés, la direction s’engage à ce que toute perte susceptible d’être constatée non imputable à une réduction de l’activité de l’intéressé soit compensée par l’intégration au salaire individuel de la somme correspondante. »

Pour les salariés CDD dont les intermittents : Là c’est juste énorme ! La direction a supprimé toutes les primes (de nuit, du matin et le forfait d’heures/jour de travail…) au motif que le « texte prévoit leur disparition »….ce qui peut se traduire chez certains jusqu’à 20% de moins !

Résultat : la rémunération de salariés « précaires » est illégalement rvue à la baisse. Rappelons que la loi interdit la baisse de rémunération unilatérale du fait de l’employeur qui se doit de « garantir le niveau de rémunération ».

Bref, c’est la « dé-prime »…au service des paies où personne ne sait plus comment faire pour sortir des bulletins de salaire JUSTES, le 27 janvier prochain, pour l’ensemble des salariés de France Télévisions. C’est donc la panique dans les services financiers du Siège à quelques jours du versement des salaires.
Après une année 2013 record en terme de dysfonctionnement à France Télévisions (dernièrement le  bug informatique de novembre et le versement des salaires du mois en double ou en triple), voilà que 2014 commence sur les chapeaux de roue pour les salariés du groupe avec des paies de janvier qui ne seront pas les bonnes dans ce contexte de transposition qui n’en finit pas de ne pas aboutir !!!!

A moins, A MOINS BIEN SUR D’UN MIRACLE AU SERVICE PAIE !...Il reste 3 jours (72 heures !!!!) à France Télévisions pour corriger le tir et délivrer lundi prochain aux salariés des fiches de paie AU JUSTE PRIX.
Etant donné que le 24 janvier tombe cette année un vendredi…la CGC reste dubitative sur l’issue de ce challenge et rendez-vous aux salariés mardi matin à la machine à café… pour débriefer leur fausse fiche de paie !!!....Bon courage !

PS: Voici le communiqué de la direction qui prouve, une fois de plus, que les informations données par le blog CGC Média étaient justes.




                                                                                                     

Pflimlin lâché de toutes parts recule les annonces de départs au sein de son état-major !

Pflimlin lâché de toutes parts recule les annonces de départs au sein de son état-major !

Il y a trois jours, le 21 janvier dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé « France Télévisions devrait annoncer très prochainement un départ tonitruant du  groupe »
Le Monde de ce jour dans sa dernière publication concernant, « La course à la présidence de Radio France dans la dernière ligne droite » écrit « Vendredi 24 janvier à 17 heures, les candidatures à la présidence de Radio France seront closes. A quelques heures de cette échéance, leur nombre et l'identité des candidats restent incertains ».

Et d’ajouter en sous-titre « A France Télévisions, le probable retrait de Patino, la probable candidature d'Ajdari : l’un des noms les plus fréquemment cités jusqu'à aujourd'hui semble sortir de la course ; selon nos informations, Bruno Patino, le directeur des programmes et du numérique de France Télévisions, n'avait pas l'intention, jeudi soir, de déposer sa candidature. Cela signifie-t-il que Martin Ajdari, le secrétaire général de France Télévisions, se présentera ? Il se refuse pour l'heure à tout commentaire. ».
En pleine instruction judiciaire mené par le juge Renaud Van Ruymbeke qui enquête sur France Télévisions suite à la plainte au Pénal  que le SNPCA-CGC a déposée début juillet 2011 pour « favoritisme et prise illégale d'intérêt , complicité et recel à l'encontre de tout responsable de France Télévisions (LLA nº1506) mais aussi de toute société extérieure concernée que l'instruction mettra en lumière », Ajdari Secrétaire Général et «argentier » de France Télé déjà entendu deux fois les 13 novembre et 6 décembre 2013 sous statut de « témoin assisté » pourrait donc maintenir sa candidature et ainsi annoncer son inévitable départ de France Télé.
 
Qu’importe, la Justice suit son cours.
Ce ne devrait d’ailleurs pas le seul départ prévu à France Télévisions!
Chacun pourra lire entre les lignes lorsque « Le Monde » écrit  « selon nos informations, Bruno Patino, le directeur des programmes et du numérique de France Télévisions, n'avait pas l'intention, jeudi soir, de déposer sa candidature » et pour cause le départ  pour le privé bruisse depuis plusieurs jours tous azimuts. (lire le post du blog CGC Média : « Directeur chargé des contenus chez Vivendi....le poste serait pourvu par celui qui quitte France Télé! »)
Pflimlin reculerait donc au maximum les annonces de cette débandade organisée…à moins qu’il précipitât la SEULE ANNONCE qui lui reste à faire, celle de sa démission.
En interne les appétits s’aiguisent. Thierry Thuillier nommé directeur des programmes de France 2 par Pflimlin, en octobre 2013, tout en conservant son poste de directeur de l’information, se verrait bien à la place de Patino et ce malgré les scores qui chutent jour après jour, de la nouvelle émission de Ruquier que critique vertement l’ex patron de La Deux (*).
 
Ce scénario n’a pas l’air de plaire à tout le monde comme par exemple l’homologue de Thuillier sur France 3 Thierry Langlois !
Ce serait donc 2 départs de France Télévisions voire trois que Pflimlin devrait avoir à expliquer !!!!
Mission impossible pour celui qui de sa nomination par Nicolas Sarkozy à l’été 2010, qui ne cesse de nommer pour dénommer peu de temps après les membres d’une équipe dirigeante qu’il dégage ensuite en utilisant sans compter le carnet de chèque du groupe comme l’écrivait Renaud Revel dans son dernier article intitulé « Vers une loi anti-Carolis? » et sous-titré « Valse à 7 chiffres » : « Ce sont trente cadres dirigeants au total qui ont dû quitter leur poste depuis l’arrivée de Rémy Pflimlin à la présidence de France Télévisions, en août 2010: une valse des têtes qui a coûté au groupe un peu plus de 7 millions d’euros».

Dans les faits, ce sont ses choix faits depuis trois ans qui continuent de plomber l’entreprise au bord du gouffre, qui sont en cause.
Les choix de Pflimlin qui  fait l’unanimité contre lui, font se délier de plus en plus les langues !

(*). Jean Réveillon – « Mon Jean, toi qui ma’ tout appris » (dixit Pflimlin) dans un brûlot intitulé ″ On est en train d’effondrer France 2″  (Titre assez parlant) n’y va pas par quatre chemins.

Extraits : « L’ex-directeur de France 2, Jean Réveillon, a des mots très durs pour la nouvelle équipe dirigeante, qui a selon lui fait un mauvais choix avec « L’Emission pour tous » de Laurent Ruquier en avant-soirée »…
Que pensez-vous de la double casquette de Thierry Thuillier, directeur de l’info du groupe et directeur des programmes de France 2 ?
« Thierry Thuillier nous a longtemps reproché les faibles performances de l’access prime time, qui nuisaient au JT de 20 heures. C’était son point de référence. Aujourd’hui, avec la nouvelle émission de Laurent Ruquier, ce n’est guère mieux. Il voulait que la case soit à 13% de part d’audience et après trois jours, Laurent Ruquier est entre 6 % de part d’audience en 1ère partie et 8% de part d’audience en 2e partie (pour le mercredi 22 janvier, ndlr). Pire, le journal de France 2 a baissé à 17 % de part d’audience.

Thierry Thuillier était un remarquable directeur de l’information, mais devenir fin connaisseur des programmes au bout de quelques mois, ça ne s’improvise pas. Il rêvait de refaire L’Académie des 9, alors que c’est un programme qui a 25 ans ! Le talent de Laurent Ruquier n’est pas en cause, mais « L’Émission pour tous » n’est pas un programme d’access prime time, ça n’a pas la touche de l’access. C’est un programme trop compliqué. »

France 2 serait donc devenu un bateau ivre ?

France 2 est une chaîne formidable, avec des équipes géniales quand on les met au boulot. En ce moment, on est en train d’effondrer la chaîne, elle n’est plus tenue du tout. Il faut rapidement trouver de vraies compétences, un autre environnement …. »

Voilà, ça c’est dit.

Pflimlin assez tapé sur les Tutelles, vilipendé l’Etat actionnaire pour son soi-disant sous-financement et accusé les 6  chaînes supplémentaires de la TNT de tous ses maux…
C’est la façon dont il a exercé le mandat confié par Nicolas Sarkozy et ses choix qui sont la cause de tout ce foutoir…rien d’autre !

Ailleurs, les conséquences d’une telle pagaille auraient été tirées depuis longtemps.

jeudi 23 janvier 2014

Directeur chargé des contenus chez Vivendi....le poste serait pourvu par celui qui quitte France Télé!



Dans un très récent article intitulé « France Télévisions devrait annoncer très prochainement un départ tonitruant du  groupe. », le blog CGC Média qui donnait comme Renaud Revel dans l’Express (*) le montant de la facture de 7M€ pour la trentaine de nommés puis dénommés par Pflimlin en 3 ans et quelques, a décidé de vous donner un indice supplémentaire.

(*) « Ce sont trente cadres dirigeants au total qui ont dû quitter leur poste depuis l’arrivée de Rémy Pflimlin à la présidence de France Télévisions, en août 2010: une valse des têtes qui a coûté au groupe un peu plus de 7 millions d’euros. »

Depuis la nomination de Pflimlin par Nicolas Sarkozy à l’été 2010, le nombre de dirigeants que Pflimlin a nommés puis dégagés ensuite est impressionnant…celui qui devrait bientôt annoncer son départ n’est nommé à un poste de haut niveau que depuis peu.

Voici donc l’indice que le blog CGC Média vous livre : Arnaud de Puyfontaine, le nouveau DG des activités  médias et contenus de Vivendi, veut le recruter comme directeur chargé des contenus.

mercredi 22 janvier 2014

Chapellon voudrait faire prendre des vessies pour des lanternes avec sa pseudo réorganisation.


Chapellon voudrait faire prendre des vessies pour des lanternes avec sa pseudo réorganisation.

Yann Chapellon, pédégé de France Télévisions  Distribution (FTD) vient de donner à Ecran Total, une interview surréaliste intitulée « FTD renoue avec la croissance » laissant croire que la société filiale de France Télé qu’il dirige aurait retrouvé le chemin des bénéfices !!!!

Il n’en est rien bien évidemment…c’est même tout le contraire.

Le mot « croissance » est d’ailleurs choisi à dessein, histoire de faire prendre aux lecteurs, des vessies pour des lanternes.

Le 18 décembre 2013 dans un article particulièrement étayé «Effondrement des recettes à France Télé Distribution (près de 50% de moins) mais Chapellon  son PDG continue son Marathon aux licenciements ! », le blog CGC Média  révélait  la dégringolade du chiffre d’affaire de la filiale commerciale qui depuis l’arrivée de Chapllon n’a cessé de s’effondrer :


Et Chapellon d’aller raconter au magazine « En 2013, nous renouons avec la croissance, ce qui se traduit par une augmentation de 10% de notre chiffre d’affaires qui sera de l’ordre de 40M€ ».

Il faut oser ! Rappelons nous des propos tenus par Chapellon peu de temps après que Pflimlin l’ait intronisé: « Dans un contexte de restriction budgétaire pour l'audiovisuel public où le budget global de France Télévisions atteint un peu plus de 3 milliards d'euros, constitué pour le plus gros par la redevance et les recettes publicitaires, les diversifications [liées aux activités commerciales non publicitaires…par exemple: l'édition de DVD, la VOD, la production de spectacles, l'édition musicale ou celle d'applications iPhone] qui ne représentent encore qu'entre 2 et 3% du budget du groupe.

[Ainsi] les recettes propres devront prendre une place de plus en plus importantes.

 ″ L'objectif à 2015 est que les diversifications représentent plus de 5% du budget de France Télévisions, soit un peu plus de 130 millions d'euros, ce qui nous mettra en ligne avec nos camarades de la ZDF, la télévision publique allemande″ 


FTD est passé avec Chapellon à sa tête de :

 47,353 M€ de chiffre d’affaires en 2010,

à 43,484 M€ en 2011

pour se situer aux alentours de 35 M€, l’année suivante.


Si perdre en gros sur deux exercice ¼ de son chiffre d’affaire, c’est ce que Yann Chapellon appelle « renouer avec la croissance et bien fonctionner », il y a effectivement du souci à sa faire niveau crédibilité.

Avoir, de surcroît, fixé soi-même sur la toile ″ L'objectif à un peu plus de 130 millions d'euros, en 2015, pour faire jeu égal ce qui nous mettra en ligne avec les camarades de la télévision publique allemande la ZDF, ″ et venir se féliciter d’environ  40M€….il faut quand même oser !!!!

Le blog CGC Média à d’ailleurs fait à la louche le calcul, pour atteindre en 2015 ces 130M€ d’objectifs à partir des presque 48M€ de 2010, il faut une « croissance » [pour reprendre le terme chapellonien] de 2,7 sur 5 ans qui pourrait se décomposer ainsi

En 2010 : Chiffre d’affaires avant Chapellon 48M€ [47,353M€ exactement]
En 2011 : Chapellon aurait du faire un CA de près de 64M€ alors qu’il sera en dessous de 44M€.
En 2012 : Chapellon aurait du faire un CA de près de 80M€ alors qu’il sera quasiment qu’à 35M€.
En 2013 : Chapellon aurait du faire un CA de près de 96M€ alors qu’il annonce « un chiffre de l’ordre de 40M€ » (dixit)
En 2014 : Chapellon devrait faire CA de près de 112M€, il sera selon toute vraisemblance environ  trois fois moindre.
En 2015 : Comment Chapellon pour coller à son annonce d’un CA de 130M€ façon ZDF compte-t-il s’y prendre ????

Et ce n’est son soi-disant plan de réorganisation qu’il vante aux deux journalistes qui l’interrogent Tiphaine Saliou et Lucas Fillon et qu’il écrit ainsi : « Cette nouvelle organisation [qui passe de 3 pôles à 2 pôles] nous permet d’avoir une force de frappe commerciale puissante, au service des producteurs français », qui va changer la donne !

Ce que Chapellon qualifie de «force de frappe commerciale puissante » n’est en réalité rien d’autre qu’un plan de licenciement collectif  dans le droit fil de celui que voudrait réaliser Pflimlin à FTV qui pourrait faire sourire tellement la ficelle est grosse, si des salariés n’étaient priés de faire leur valise et de prendre la porte !!!!

Le blog CGC média avait récemment révélé que Chapellon, venait de décider de licencier Justine Goulard, chef de produit prétextant des difficultés de rentabilité du département des droits privés qu’elle gérait pour réembaucher Aude de Villarmois (*) pour diriger « les droits dérivés » (à compter de février 2014) avec un salaire très nettement supérieur à la sortante (la sortie serait plus juste) et dont le montant annuel représentait au moins une fois et demi la prime de départ qu’elle avait perçue en 2006.

(*) Aude de la Villarmois a passé 5 ans à FTD de 2003 à 2006 en tant que « Responsable Licences donc de la négociation des contrats de licence, développement du chiffre d’affaire ».

Chapellon après cette dernière éviction a, du reste, prié deux autres collaboratrices dont la plus ancienne [J & l pour les initiales] de faire leur valise début  2014.

Depuis l'arrivée de Yann Chapellon nommé par Pflimlin, il y a 3 ans à la tête de France Télévisions Distribution,  c’est une vingtaine de collaborateurs qui a effectivement été « remercié » et perçu, à juste titre, des indemnités pour le préjudice subi suite à leur licenciement…sans doute ce que Chapellon qualifie de « repositionnement et réajustement de ses activités »

Un peu moins de superbe et un peu plus de décence serait souhaitable… surtout un peu moins de salades.



A France Télévisions "être une femme libérée, tu sais c’est pas si facile" !

A France Télévisions « être une femme libérée, tu sais c’est pas si facile »
 
 




             

Ce weekend « Le Monde » Radio Télé faisait sa première de couverture avec la grande enquête qu’il diffusait sur la place des femmes à France intitulée « France Télévisions en mal de parité ».

L’article sans complaisance que le blog CGC Média vous propose de découvrir (ci-dessus) et qui aurait très bien pu s’appeler « France Télévisions en mâle de parité »  fait le constat alarmant que la place des femmes à des postes de direction « éditoriale » va sans cesse décroissant contrairement à ce que tente de faire croire Pflimlin, Papet et consort.

Le dossier relève qu’aux postes de direction de France Télévisions, les femmes sont absentes… soulignant les places occupées au sein du groupe quasiment exclusivement par des hommes (P.Papet, M.Ajdari, B.Patino, T.Thuillier, etc…)

Aucune Femme donc dans les « hautes sphères du groupe »…imaginez un peu l’inverse !

Et encore l’article ne parle pas de tous les postes de  directeur…de la communication, des moyens des antennes, de l’harmonisation, des réseaux régionaux, des recettes, de la prospective, de ceci, de cela, etc...

Ce qui, il faut bien l’avouer pour « cette télévision de service public dont la mission est de ressembler le plus possible à la société… la télévision de la nation où la Nation doit se retrouver dans sa télé », les phrases creuses qu’assènent péremptoirement Pflimlin et ses lieutenants,   sont loin, très loin de la réalité. 

Martine Martinel députée PS auteure des rapports éponymes, qui déclare « Plus le niveau hiérarchique est élevé, moins les femmes sont présentes. Seuls 26 % des chefs de rédaction sont des femmes et les comités de direction élargie sont constitués au trois quarts d'hommes » ne s’y ai pas trompée, en écrivant dans un de ceux-ci que « la situation est indigne du Service Public ».

Martine Martinel d’enfoncer le clou « A la télévision, la vie est plus dure pour une femme. On peut même se demander si une certaine forme de cruauté ne leur est pas réservée »

Faut-il rappeler que les femmes sont la majorité de la population et que par ailleurs elles sont donc la majorité du public en télévision.

Si les parole de Pflimlin étaient si vraies pourquoi donc « Lors du premier passage, le 29 novembre 2013, devant la commission d'homologation du label diversité selon la procédure, ladite commission créée en juin 2009 aurait-elle demandé un complément d'information » (dixit Le Monde)?!

 « Autrement dit, le dossier n’a pas été définitivement retoqué ce jour-là. Soit ! On ne pourra pas dire non plus que son obtention - si finalement comme c'est probable, obtention il y a - n'aura été qu'une formalité !!! » comme l’écrit encore le journaliste du supplément weekend

Et d’en remettre une louche « Il faut dire que la direction de France télévisions ne s'est pas privée de communiquer sur le sujet est qu'un succès serait l'évidence bienvenue alors que l'image sociale du groupe en pleine restructuration est écornée…


Rémy Pflimlin ne semble pas aimer beaucoup les femmes puisque malgré les promesses et les engagements pour favoriser la carrière des femmes, lors du colloque féminin du 8 juillet« En avant toutes », organisé à domicile en présence de Nadjet Vallaud-Belkacem ministre des droits des femmes et Aurélie Philippe ministre de la Culture et de la Communication et Olivier Shrameck, aucune action n’a depuis été menée.

C’est d’ailleurs, le même semaine que le groupe achevait son audit auprès de l'organisme de certification AFNOR pour l'obtention du label diversité « Cette grande priorité fixée au groupe depuis deux ans …qui a permis de mesurer l'engagement de toute entreprise dans la politique d'égalité des chances entre hommes et femmes. » martelait Pflimlin. 

Son fidèle lieutenant Papet de lancer  « Aujourd'hui ce n'est pas tant le label qui est important nos yeux que la marque de l'entreprise fort qu'il implique ».
Depuis deux ans, rappelait–il encore« la grande maison de verre n'a pas été avare en annonces ni en mesures visant à rétablir l'équilibre entre hommes et femmes : formation pour la promotion interne, accord collectif pour enclencher une harmonisation salariale, engagement à ne pas pourvoir un poste d'encadrement sans avoir examiné au moins une candidature de femme, présence accrue des femmes parmi les experts et à l’antenne».
Tout cela c’est de la foutaise, de l’enfumage et du blablabla…

Force est de constater que l’année 2013 aura décimé les femmes aux postes à responsabilité éditoriale ; Emmanuelle Guilbart directrice des programmes du groupe, Perrine Fontaine directrice des programmes de France 2, remplacée par Philippe Vilamitjana dont chacun a pu mesurer le « talent » avec son retentissant et dernier échec celui de « JITVB » présenté par Sophia Aram (mais qui lui est toujours là au 8ème étage derrière son bureau… « le couloir de la mort », c’est le nom que certains lui donnent !) Sophie Benoist directrice des programmes et des contenus des plateformes numérique du groupe et la dernière en date, la seule encore aux programmes, Sandrine Roustan directrice des programmes et des antennes de France 4 qui a fait les frais, de ce machisme d’un autre âge.

Dans « Le Monde Radio télé », le journaliste relate le traitement plus que viril qui lui a été réservé par Bruno Patino qui menait sa conférence de programmes le 21 mars 2013 dans l’auditorium du groupe en présence de la quasi-totalité des salariés de la chaine.

« Elle n’a pas été conviée sur la scène, contrairement à ses homologues masculins. Mais au dernier moment, petit remue-ménage dans l'organisation de la conférence : l'alignement des généraux en costume gris fait visiblement trop monotone. Qu'à cela ne tienne, on a fait chercher la directrice de France 4 ! Sur scène, son rôle s’est réduit à passer le micro…elle « se voit remerciée d'un « merci messieurs »…
 
« je me suis sentie humiliée, je suis aussi légitime qu’eux» (dit-elle). On le serait à moins !!!!!  

Sandrine Roustan réduite au rôle de potiche, de femme alibi !

Et Pflimlin qui vous assure que l’Afnor va donner le label diversité à France Télévisions dès la prochaine session en février 2014…il en a eu la garantie par écrit !!!

Si c’est du sûr, qui pourrait bien encore s’inquiéter du sort des femmes et qui fait s’interroger Martine Martinel sur cette « forme de cruauté qui leur est étant pas réservée » !!!
 
Et encore l’article du « Monde » ne parle pas du 11 juillet dernier, lors de la conférence de presse de France 4 devant un parterre de journalistes, Bruno Patino laisse sous-entendre devant tout le monde, qu’il va de toute façon se séparer Sandrine Roustan en déclarant devant elle « c’est la vie... »

Le site de Jean-Marc Morandini relatera l’événement en titrant « Sandrine Roustan virée en directe ». Le paroxysme de l’humiliation. Surréaliste....

Pourtant, en coulisses la directrice des programmes et de l’antenne de France 4 ne faisait que son travail. Sandrine Roustan défendait sa chaîne corps et âme et s’inquiétait sincèrement du sort qui allait lui être réservé avec le projet du binôme Patino/Razon qui voulait faire de pour France 4 en dépit de toutes les logiques et mécanismes de télévision « une chaine hybride vouée aux Nouvelles écritures-laboratoires en soirée avec un ton résolument transgressif remettant en cause les codes et les stéréotypes de la société et une chaine jeunesse en journée. »

Sandrine Roustan a osé le crime de lèse-majesté…ne pas être du même avis qu’un homme ; en l’occurrence deux ! Elle a eu « l’audace » de souligner dans un rapport d’une quarantaine de pages les conséquences dramatiques en terme d’audience, de recettes publicitaires, de gestion couteuse des stocks, ce qu’un tel scénario représentait  pour le groupe avec la mise en danger de l’équilibre financier qui à terme pourrait remettrait en question la viabilité et l’existence de la chaine elle-même… Autant dire « une mort annoncée ».

Impensable…Impensable également ses propos tenus au micro d’Europe 1…ses réserves pour l’avenir de sa chaîne dans l’intérêt du groupe. Cette professionnelle à la carrière audiovisuelle bien remplie qui soutenait pourtant l’axe jeunesse et jeunes adultes voulu par la ministre Aurelie Filipetti y ajoutant une dimension ludo-éducative et enseignante, n’avait fait qu’exprimer ses doutes sur la création d’une chaine difficilement compréhensible et peu lisible par le téléspectateur.

Impensable d’émettre des doutes sur le projet voulu par le binôme Patino/Razon : Nouvelles écritures laboratoires en soirée et jeunesse en journée !!!!

Elle n’a d’ailleurs pas été la seule à s’être inquiéter à l’intérieur du groupe - les salariés de France 4 ont déclaré, eux aussi,  leur inquiétude dans un courrier officiel à la direction dont le blog CGC médias vous révélait déjà le contenu en novembre dernier -  et aussi à l’extérieur …mais les autres étaient des hommes.

Certains se sont même retrouvés promus pour leurs déclarations à la suite de certaines programmations « catastrophiques ». Sandrine Roustan, elle, a été suspendue.

L’inquiétude d’un homme a-t-elle plus de valeur que l’inquiétude d’une femme à France Télé ? ?

Le Président du CSA Olivier Schrameck, lui aussi, s’inquiétait et déclarait à son tour dans l’Express, le 29 octobre 2013 : « Ce qui ne va pas à France Télévisions ce sont les orientations des lignes éditoriales qui n’apparaissent pas clairement, or c’est l’image du service public pour les téléspectateurs qui est en cause ».
Analyse également  reprise par la Ministre Aurelie Filippetti, « France Télévisions doit d’avantage s’interroger sur la politique éditoriale ses audiences ou l’efficacité de sa régie ».

Pour s’être inquiétée pour de bonnes raisons, Sandrine Roustan a été suspendue puis finalement et arbitrairement licenciée par Bruno Patino le mois dernier.
Elle a saisi le Conseil des Prud’hommes pour immédiatement contester ce licenciement abusif dont elle est victime. Pour leur part, trois syndicats de France Télévisions (CFDT, SNJ et SNPCA-CGC) ont décidé de mettre au grand jour ces agissements mais plus formellement ont fait voter à l’unanimité, une demande d’enquête pour harcèlement moral et discrimination, par les élus du CHST.

Et si Sandrine Roustan avait raison ?

Et si son inquiétude de plus en plus crédible pour cette chaîne qu’elle a portée et promu, était menacée face au fumeux projet ne semble pas voir le jour puisqu’il a été repoussé de janvier à mars 2014 ?

Et si cette inquiétude traduisait plus largement d’autres inquiétudes plus légitime encore : Où va se groupe ? Ne faut-il pas s’interroger aujourd’hui sur la compétence de ceux qui en ont la charge ?
Finalement, en s’inquiétant pour France 4 des annonces d’une chaine « moitié Internet- moitié Nouvelles écritures », n’est-ce pas également l’inquiétude de la stratégie du TOUT numérique du groupe qui engloutit des budgets par centaines de millions depuis 3 ans sans rien rapporter ou si peu, qu’elle développait ?
Le « cœur de métier » d’une télévision publique n’est-il pas d’abord de développer des programmes de télévisions avant de développer des plateformes numériques qui restent une technologie et non un contenu ?
Il suffit de constater le nombre d’échecs cette dernière année  pour se le demander...
Evidemment l’échec de Sophia Aram en access prime time sur France 2 est un symbole mais ce n’est que la partie haute de l’iceberg.  Oubliées les émissions d’après-midi qui ont été, elles aussi, des échecs, « Dans la peau d’un chef » qui n’attire que 4 et 5% du public, c’est peu…. « Un air de Famille » le samedi à 19 heures arrêté à la hâte et aussi discrètement que possible au mois de novembre 2013…il y a eu aussi la fiction-courte «Y’a pas d’âge » juste avant le 20 heures, la scripted-reality « Le jour où tout a basculé », programme qui a beaucoup fait parler et s’exprimer la Ministre…l’arrêt de Taratata et son remplacement par « Alcaline » programme musical qui n’attire pas franchement les foules mais…
L’arrêt de « les Mots de Minuit », le passage de « Ce soir ou jamais » de La Trois à La Deux, de quotidienne à hebdomadaire et peut-être bientôt « nocturne »…sans parler de l’émission « La quotidienne » émission de consommation programmée le midi sur France 5 qui n’a pas vraiment pas les faveurs des téléspectateurs avec  des audiences à moins de 1% en moyenne…et il y en a d’autres, beaucoup d’autres.
Aucune nouveauté, en somme, à porter au crédit de la non-politique de programmes de cette direction qui désoriente non seulement les téléspectateurs mais également les publicitaires qui se désengagent. Pas étonnant que les recettes publicitaires plongent.

Et si Sandrine Roustan avait été victime du « fait du Prince » qui ne supporte pas que son autorité et sa stratégie soient sources d’inquiétudes et de réserves ???

Elle est femme et ils sont hommes. La professionnelle a sans doute eu raison trop tôt mais comme souvent, il est préférable de ménager la carrière des hommes aux réseaux influents qui ne sont pas toujours à leur place plutôt que de favoriser la carrière des femmes qui ont de l’expérience et du cran.
La conclusion c’est Le Monde qui la donne : « Elle était il y a encore un mois la seule directrice femme des programmes d’une des 6 chaines du groupe. Situation surréaliste.... »
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile….à France Télé !