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vendredi 26 août 2016

La phrase du jour: "Je resterai comme celle qui a fait quelque chose...."

Le blog CGC Média vous propose de découvrir la phrase du jour, celle qui depuis peu consterne autant qu'elle fait rire. Nous vous invitons à deviner de qui elle émane! 

"Je resterai comme celle qui a fait quelque chose parce que les autres, eux, n'auront jamais rien fait"

"Les autres"
[ceux qui viennent avant donc] devraient apprécier la formule....

jeudi 25 août 2016

L’ex Orange n’aura pas le temps de vendre le Siège de France Télé situé derrière l’hôpital Georges Pompidou!



L’ex Orange n’aura pas le temps de vendre le Siège de France Télé situé derrière l’hôpital Georges Pompidou!  

Le 3 août dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé «Le siège de France Télévisions à Saint Denis? »; il y était question de l’invraisemblable lubie de l’ex Orange qui imaginerait refourguer au plus offrant le « paquebot » France télévisions situé derrière l’hôpital Georges Pompidou dont les caisses sont vides archi vides, histoire de récolter encore des «pépettes» que l’État ne peut continuer de puiser dans les poches des contribuables. 

Extrait : « Depuis la fin du mois de juillet, les bruits les plus fous courent à France Télévisions. Dernier en date, le déménagement courant 2018 du siège du groupe public de télévisions en banlieue (à Saint Denis dit la rumeur).
Si le blog CGC Média ne dispose pour l'heure d'aucun élément permettant de vérifier d'où vient cette rumeur qui circule de bouche à oreille et inquiète au plus haut point les salariés, nous avons tout de même jugé nécessaire en cette période de vacances où tout est supposé se faire en douce, d'écrire ces quelques lignes…. » 

Le blog CGC Média concluait ainsi « Si l'ex Orange imaginait le déménagement du Siège de France Télé avec la vente du "paquebot" dont l'entreprise s'est portée acquéreur grâce à un crédit-bail, comme une solution aux nombreux mais irréalistes problèmes d'investissements avec des caisses vides et une trésorerie exsangue, si elle imagine également que ce faisant comme cela s'est passé chez Orange, bon nombre de salariés dégoûtés donneraient leur démission (22.000 dans l'entreprise où elle sévissait alors), il ne fait aucun doute que la fronde sera massive et généralisée.

Enfin d'ici là dans les quelques mois qui viennent,  il y aura sûrement fort à faire sur les bancs du Pénal avec une nouvelle plainte en citation directe dont l'audience pourrait bien être fixée fin 2016-début 2017 en plein procès du volet télévisuel de l'affaire Bygmalion où cette dernière société personne morale est renvoyée avec Bastien Millot, Camille Pascal et Patrick de Carolis en Correctionnelle. »

Vingt jours plus tard exactement, les habituels « porte-parole » de la direction alliés de la cgt écrivaient « Voilà ce que Force Ouvrière France Télévisions peut révéler sur les vérités et les contre-vérités de cette information qui inquiète au plus haut point les près de 5000 salariés concernés. » 

Et de donner force détails sur « Cette rumeur ce déménagement qui serait imminente et concernerait l’ensemble des salariés du Siège » (sic)

« Oui, la Direction a bien organisé des réunions confidentielles concernant le déménagement du Siège de France Télévisions. Oui, des sites ont été évoqués.

Mais NON, le Siège ne va pas déménager, enfin pas pour l’instant… »

En français, ça donne : « Oui, des réunions secrètes ont eu lieu sur le déménagement du Siège de France Télévisions avec évocations de sites (donnés en détail) mais ce n’est pas encore pour l’instant… » …et de donner moult « Explications ».

Le site « Miroir Social » sur lequel dès le lendemain, Eric Vial de fo ouvrait  un compte pour y publier le papier intitulé  « Déménagement du siège de France Télévisions : la direction cherche entre 80.000 et 90.000 m² » était pour sa part utilisé comme relais des propos du tract de la veille : « Plusieurs nouveaux lieux sont évoqués Vélizy (Yvelines), Bagneux (Hauts-de-Seine) mais surtout Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Selon cette même rumeur, ce déménagement serait imminent et concernerait l’ensemble des salariés du siège… »

Ce serait un soi-disant « Besoin de regroupement »  qui « animerait » l’ex Orange « La direction semble actuellement adopter une stratégie de synergie entre les compétences et les moyens humains. Son objectif est de rassembler les salariés franciliens afin, selon elle, de « combattre la dispersion des équipes ». Cela implique qu’à terme l’ensemble des actifs de France Télévisions soient rassemblés géographiquement au même endroit. 

Le bâtiment de l’Esplanade Henri de France (dont France Télévisions est propriétaire) ne semble plus répondre aux exigences de développement de notre entreprise. Force est de constater que des services entiers et du personnel sont disséminés un peu partout aux abords ou parfois assez loin du siège (les studios de la plaine St-Denis, Les éditions numériques à Issy-les-Moulineaux, France Ô à Malakoff, une partie de l’administration au Ponant…)… »

Et d’en déduire – pour évidemment aller dans le sens du manche et « tordre le cou » à la « rumeur…cette petite information qui paraissait insignifiante passée totalement inaperçue aux yeux de tous et qui en explique la genèse » : « Après presque vingt ans depuis la construction de bâtiment, une partie de la direction considère également que les conditions de travail au siège ne sont plus optimales : bureaux exigus, manque de lumière naturelle, éloignement de certains services et surtout quasi-impossibilité de s’agrandir… Une stratégie de regroupement mise à la réflexion depuis plusieurs mois mais qui selon nos sources, « il ne serait pour l’instant que réflexions, rien de plus »

BEN VOYONS ! Faut-il rappeler que ce sont les mêmes qui trouvaient ça à l’époque «FOrmidable» ?!

« Que réflexions, rien de plus…»…cette bonne blague ! Et d’ajouter « une "information / consultation sur le projet de prise à bail d’un immeuble de bureaux à proximité immédiate de la Maison FTV " - point 14 du comité central d’entreprise des mercredi 15 et jeudi 16 juin derniers avec 19 points à l’ordre du jour qui n’a donné lieu à aucune question ni à aucun débat - la direction l’ayant  retiré parce que « cela ne se ferait pas » !

Ah si seulement Patrick Drahi n’avait pas été sur la route de l’ex Orange !!!!

« France Télévisions s’est fait souffler la place par le groupe Altice, une multinationale regroupant des câblo-opérateurs, des opérateurs de télécommunications et des entreprises de communications (SFR-Numéricable, SFR-Caraïbe, NextRadioTV RMC, BFM, L’Express, Libération et I24news…). Son patron Patrick Drahi [que connait bien François Hollande] compterait y déménager les salariés de SFR (enfin ceux qui ne seront pas licenciés) de son site de Saint-Denis. Lui aussi souhaiterait rassembler ses activités en un même lieu ; c’est ce qu’expliquait déjà le magazine Challenge en avril dernier. »

La suite est dans la même veine des éternels plaidoyers pro-direction qui donnent mal au cœur « Après cet échec, France Télévisions a donc entamé « une réflexion pour d’autres sites dans la couronne parisienne afin d’étudier des perspectives d’avenir », ce qui explique que certains noms de villes ont circulé.

L’hypothèse d’investir le site de SFR à St-Denis (134.000 m²), qui serait pour le coup laissé vacant, a été imaginée par certains mais a été balayée, selon nos informations, par Ernotte elle-même.

En tout cas, pour tous les gens que nous avons interrogés pour cette enquête, « il s’agit ni plus ni moins de la marche normale d’une entreprise que d’entreprendre des réflexions sur l’avenir géographique de son siège. Toutes les sociétés le font. Les peurs sur ce sujet sont inutiles car rien ne se fera dans le secret. Si des décisions doivent être prises, les instances syndicales seront consultées et les salariés informés. Pour l’instant, il n’y a rien. Aucune décision ».

« Sur un plan purement comptable, sortir de Paris permettrait de redonner du souffle au budget et d’imaginer d’autres marges de développements »

«Il s’agit ni plus ni moins de la marche normale d’une entreprise que d’entreprendre des réflexions sur l’avenir géographique de son siège. Toutes les sociétés le font. Les peurs sur ce sujet sont inutiles car rien ne se fera dans le secret. Si des décisions doivent être prises, les instances syndicales seront consultées et les salariés informés. Pour l’instant, il n’y a rien. Aucune décision ».

« Sur un plan purement comptable, sortir de Paris permettrait de redonner du souffle au budget et d’imaginer d’autres marges de développements ». C’est une certitude, la vente de l’actuel siège de France Télévisions permettrait à la direction de dégager une marge importante pour l’entreprise, le prix du m2 s’est envolé dans le XVème arrondissement de Paris. De plus, certains dirigeants ont estimé lors des réunions « que sur un plan purement comptable, sortir de Paris permettrait de redonner du souffle au budget et d’imaginer d’autres marges de développements ».

Le coup de « redonner du souffle au budget et d’imaginer d’autres marges de développements » ça c’est du « lourd »…Un « one shot » avant la privatisation. Cette bonne blague !  

Et histoire de « redonner du souffle à FTV », d’autres « bruits » font plus que courir. L’ex Orange aurait signé en dehors du circuit normal des services généraux pour un étage entier dans l’établissement dit « EOS » juste derrière le périphérique – histoire de rassembler encore un peu plus ! – qui serait dédié à l’équipe de « AcTualiTy »  la nouvelle émission de Thomas Thouroude, l’ancien animateur et journaliste du groupe Canal +, qui proposera d’aider à vulgariser l’information, en portant un "regard neuf sur l’actualité" et en "répondant aux interrogations du moment » en direct et en public ! 

"Trop d'informations, trop vite... vous propose de faire une pause pour comprendre ensemble !", annonce la chaîne du groupe. 

Vendredi dernier, Le Parisien sous la plume de Guillaume Asskari, dévoilait le nom des "éclaireurs (chefs d'entreprise, historiens, journalistes experts...)" de l’info qui « peupleront » l’étage du nouveau bail histoire "d’informer sur un ton bienveillant, ludique et généreux où l'actualité est désacralisée, simplement et sans gêne." :

« Les journalistes Aline Afanoukoé, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Isabelle Saporta, Eugénie Bastié et Jean-Christophe Buisson (Le Figaro), Nathalie Schuck (Le Parisien), ainsi que Sophie Coignard et Philippe Ridet (Le Monde). A chaque émission, six d’entre eux seront présents.

Dans l’émission, les téléspectateurs pourront retrouver les écrivains Gauz et Olivier Norek ou encore les chefs d’entreprises Mourad Boudjellal (PDG de la maison d'éditions spécialisée dans la bande dessinée Soleil Productions) et Emmanuelle Duez (Fondatrice du Boson Project, un cabinet de conseil "nouvelle génération"). L'ancien patron et éditorialiste du Point, Franz-Olivier Giesbert devrait intervenir ponctuellement dans l’émission pour parler de la politique. Par ailleurs, le nom de Pascal Nègre a également été évoqué pour l’accompagner.

Enfin, la youtubeuse Marion Seclin (Studio Bagel) et le journaliste Bruno Donnet (également chroniqueur dans l'Instant M sur France Inter) proposeront un décryptage du langage politique. Chaque jour, Thomas Thouroude recevra le duo Mathieu Madénian et Thomas VDB pour une pastille humoristique ».

Il est somme toute peu probable que l’un des premiers sujets d’info que cette joyeuse bande « d’éclaireurs » chargée "d’informer sur un ton bienveillant, ludique et généreux où l'actualité est désacralisée, simplement et sans gêne" aborde la citation directe de 20 pages qui, au moment où nous écrivons a normalement dû être déposée au Pénal déposée devant le Tribunal correctionnel de Paris et qui vise Delphine Ernotte et son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez ainsi que deux autres protagonistes. 

Les chefs d’accusations de la plainte sont multiples...entre autres "recel de prise illégale d’intérêt, délit de favoritisme prévu et réprimé par les articles 432-12 et 432-14 du Code pénal… délit de prise illégale d’intérêt, ainsi que du délit de favoritisme, délit de recel de prise illégale d’intérêt sur le territoire national et à une date non couverte par la prescription, ainsi que du délit de recel de favoritisme, etc…" avec à la clé parmi diverses sanctions "l'interdiction de gestion d’une entreprise publique".