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vendredi 28 septembre 2012

Villamitjana trouvait surement la gamelle pas assez grande pour deux…Réveillon lui nettoie la place et vire la directrice des Programmes de France 2.


Villamitjana trouvait surement la gamelle pas assez grande pour deux…Réveillon lui nettoie la place et vire la directrice des Programmes de France 2.

Réveillon ferait quand même bien de se méfier car les appétits de certains ne s’arrêteront sûrement pas là !!!!

Rappel :
Le 30 septembre 2011, le blog CGC Média écrivait « Selon nos informations internes à France Télévisions, Rémy Pflimlin aurait décidé de remplacer Claude-Yves Robin démis de ses fonctions à la tête de France 2 par Bertrand Mosca directeur délégué aux programmes, chargé de l’innovation, des nouvelles cultures et de la diversité, qui n’avait pas réussi sur France 3 à avoir le poste de Pierre Sled. ».

A peine quelques mois plus tard, le blog GCG Média annonçait en exclusivité le départ du remplaçant « Bertrand Mosca n’aura pas résisté longtemps à la tête de France 2…il ne passera pas le Réveillon ! »


Ces propos faisaient suite à l’article du « Canard enchaîné » du même jour que reprenait le blog CGC avec son « Philippe Vilamitjana versus Rémy Pflimlin sur France Télévisions. »
 
Les indiscrets du « Canard enchaîné » révélaient que Camille Pascal ex Secrétaire Général de France Télévisions et actuel conseiller à l’Elysée pour l’audiovisuel, « militait pour coller dans les pattes de Pflimlin en tant que numéro 2, Philippe Vilamitjana l’actuel directeur des programmes du groupe ».
 
Finalement quelques jours plus tard, Pflimlin allait décider de nommer un tandem « politico-compatible » à la tête de France 2 : Jean Réveillon (donné comme proche de Martine Aubry) flanqué de Philippe Vilamitjana (intime donc de Camille Pascal ex Secrétaire général de France Télé et onseiller de Sarkozy pour l’Audiovisuel)  

Force est de constater que non seulement les choix de Pflimlin depuis les 2 ans qu’il est à France Télé, ne serait-ce que pour parler de France 2 (c’est la même chose sur la France 3) ont donc coûté un fric fou aux contribuables mais se sont révélés les uns derrière les autres, relever  plus de la navigation à vue que de la gestion normale d’une entreprise.

Imaginez, Vilamitjana se voyait déjà presque calife à la place du calife….alors une directrice des Programmes de France 2 avec lui qui, à la direction, est également chargé des programmes, ce n’était plus possible.

Il fallait virer Perrine Fontaine de la direction des Programmes de France 2 qui était pourtant dans le groupe depuis 1997. C’est Réveillon, le troisième directeur de France 2 en 2 ans qui s’y est collé et  a annoncé à cette dernière "qu'il avait décidé de se séparer d'elle".

Son licenciement arrive au lendemain de la mise à l'antenne (par elle-même), d'un magazine culturel Grand Public présentée par Aida Tohuiri…ça fait classe !!!!!!

Perrine Fontaine qui est pourtant l'une des grandes professionnelles du métier, après tant d'années passées à consacrer son temps, son énergie et sa passion au service public et à France Télévisions, allait donc faire les frais de ce que beaucoup qualifient de « soif de pouvoir effrénée » !
Elle qui est à l'origine de "Plus Belle la Vie" le grands succès de France Télévisions tant vanté par Pflimlin et qui a lancé des séries comme "Fais pas ci, fais pas ça", "Famille d'accueil", "Les Petits meurtres d'Agatha Christie" etc....qui sont des marques fortes du groupe encore aujourd'hui, va donc laisser la place !

Elle a également permis au moment où beaucoup parlent "diversité" de donner la parole à ceux qui ne l'ont pas toujours eue avec des émissions comme  "Aïcha",  "Harkis", "Tropiques Amers", ect... la façon dont elle est dégagéee à présent montre le peu de cas qu'en font certains!

Quelle incohérence totale entre les discours langue de bois de Pflimlin et cette nouvelle mais pitoyable éviction. Finalement Pflimlin s’en fout, il est dans un bateau ivre qui ne sait plus où il va et qu’il est en train d'entrainer dans les bas fonds.

Comment ne pas rétablir et conforter Perrine Fontaine dans ses fonctions de directrice des programmes….n’en déplaise à Vilamitjana ?! 
Combien de temps l’actionnaire va-t-il laisser Pflimlin aux commandes d’un outil formidable qu’il est en train de dévaster surtout au moment où augmente la redevance qu’il était pourtant prévu de ne pas augmenter en ces temps de crise !?

Pflimlin évoque "des niveaux d'investissement hystériques" à France Télé dans le cadre de la création 2011.

 
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Si certains de ceux de ceux qui étaient présent aux côtés de Pflimlin, lors de son audition le 25 septembre dernier à l'Assemblée Nationale devant les députés, n'avaient pas relevé le lapsus de ce dernier pour faire rire dans les diners en ville, celui ci serait presque passé inaperçu.

Mais les rieurs ne se lassant pas de raconter et reraconter ces propos, le blog CGC Média ne résiste pas à vous les faire découvrir.

Comme vous le verrez sur la vidéo Martin Ajdari en rit encore.

Pflimlin dans son audition devant les députés déclare donc:

"Évoquons ensuite la création et le niveau hystérique d'investissements atteint par France Télévisions en 2011" et il ajoute justement à l'adresse des rieurs "ça sera retenu".

Que Pflimlin se rassure, voila qui est fait car faisant déjà la joie des diners en ville, il n'y avait aucune raison pour que cela ne fasse pas également celle du Net!

jeudi 27 septembre 2012

La CGC Média adresse ce 27 septembre une lettre à Madame la Ministre de la Culture et de la Communication concernant la situation de France Télévisions.


Lettre recommandée AR n° 2C 061 228 7044 6
Paris, le 27 septembre 2012

Madame la Ministre de la Culture et de la Communication,

Voila quelques jours, Rémy Pflimlin donnait la primeur à la Presse de toute une série d’annonces impliquant le Gouvernement donc les Tutelles sur la situation à France Télévisions, concernant notamment:
-        « Les discussions engagées avec le Gouvernement afin de redéfinir les termes de l’équilibre entre missions, obligations de service public et moyens pour les atteindre, tout en confirmant ses missions essentielles » ; (sic)
-        Son projet de « régionalisation » de France 3 avec, entre autres,  le passage à des régions de « plein exercice » (voir par exemple « Les Échos » du10/07/12);
-        La fusion des rédactions ;
-        et surtout « le plan de réduction des effectifs avec une accentuation du nombre de départs de l’entreprise basés sur le volontariat qui n'est pas à exclure » (sic)

Rémy Pflimlin après avoir affirmé que « ces discussions avaient eu lieu tout l’été avec vous-même et/ou vos services » s’agissant des sujets précités, puis d’en démentir une partie en séance du CCE Comité Central d’Entreprise de France Télévisions devant une cinquantaine de membres, suite à votre interview datée du 11 septembre donnée au quotidien « Le Monde », dans un communiqué qu’il a adressé à l’ensemble des salariés, fait porter la responsabilité à l’État de lasituation catastrophique que connait l’entreprise et qui a justifié le vote par les élus d’un droit d’alerte.

Rémy Pflimlin écrit dans son communiqué : « En 2013, les ressources publiques versées à l’entreprise, comme les recettes de publicité, seront ainsi en retrait sensible par rapport à ce que prévoyait le contrat d’objectifs et de moyens.
Le redressement des finances publiques impose à tous des efforts : il est légitime que France Télévisions y contribue dans ce contexte de crise. France Télévisions doit donc se préparer à une amplification des mesures d’ajustement qu’elle a déjà engagées pour s’adapter à cette situation économique. »

A la lecture des propos de Rémy Pflimlin, chacun comprend ainsi qu’il s’agit d’un problème de financement public, d’une décision de l’actionnaire de diminuer les ressources publiques de France Télévisions avec en conséquence une réduction des effectifs avec un plan de départ qui intègrerait le volontariat.

Les déclarations de Rémy Pflimlin qui parle ès qualité en votre nom  mais également au nom de l’Exécutif sont lourds de sens.

Soit l’État est responsable de « cette situation économique » comme le dit et l’écrit Rémy Pflimlin à l’envi et ce qu’il qualifie de « contexte de crise » ne serait que temporaire, soit en réalité les problèmes de France Télévisons sont structurels et beaucoup plus profonds.

Il semble bien que cette deuxième hypothèse prévale, sinon pourquoi les élus du CCE auraient-ils unanimement lancé le principe d’un droit d’alerte ?! La CGC Média a pourtant suffisamment alerté sur les nombreuses dérives constatées à France Télévisions et l’extrême désorganisation qui s’y est installée durablement depuis ces 3 dernières années.

Aujourd’hui l’atmosphère à France Télévisions est à couper au couteau. Les salariés dans leur quasi-totalité subissent un climat anxiogène sans nom que trois rapports d’experts (dont un de la médecine du travail) ont du reste confirmé. L’inquiétude et la souffrance se déclinent au quotidien. Le mal être est généralisé. Les arrêts de travail ont explosé. Les "inaptitudes physiques et psychologiques" se multiplient. La démotivation est son comble, etc…
Les méthodes de gestion du personnel sont totalement abstraites, à cent mille lieues de la réalité où les relations sociales et tout simplement humaines font cruellement défaut.

Les instances de représentation du personnel CHSCT, CE, CCE , DP  sont bafouées en permanence.

Personne ne sait plus qui fait quoi tellement les strates se sont multipliées, les recrutements se sont enchaînés (environ 800 sur 2010/2012) et les « titres ronflants » démultipliés. La désorganisation est partout, à tous les niveaux.

Rémy Pflimlin annonce le chiffre de 550 postes supprimés (mais il a recruté quelques 800 collaborateurs depuis son arrivée) sous couvert soi-disant de « prolonger le plan de départ volontaire actuel qui doit s’arrêter en 2012 [ce qui juridiquement ne tient pas une seule seconde !] voire à aménager les modalités et le périmètre »

Depuis quand Madame la Ministre de la Culture et de la Communication « prolonge-t-on un PSE » conclu pour une période donnée qui de surcroît nécessite un long processus et par dessus tout une autorisation administrative 

Depuis quand, le PSE dont parle Rémy Pflimlin qu’aucune organisation syndicale à France Télévisions n’a validé, verrait-il « ses modalités d’application aménagées et son périmètre modifié » ?

Enfin comment serait-il possible de discriminer les salariés permanents des salariés non permanents – ce que la loi interdit – au nom d’un « plan de départs » voulu et demandé (selon Rémy Pflimlin) par le Gouvernement donc vous-même Madame la Ministre, plus particulièrement en fonction de ce qu’écrit aujourd’hui le Figaro : «Pour éviter de couteuses indemnités de départ, France télévisions se concentrera d’abord sur les emplois non permanents ».

Personne ne peut abandonner ces femmes et ces hommes qui sont la richesse et le moteur de France Télévisions qui aiment leur maison  mais la voient sombrer.

France Télévisions dans ce dramatique état des lieux, se retrouve par de nombreux aspects semblables à « France Télécom » (dont les dirigeants sont mis en examen) et  plus récemment « La Poste » longtemps sa sœur jumelle. France Télévisions est aujourd'hui dans le déni permanent et se contente de tenir des propos lénifiants afin de donner l'illusion que les « choses seraient sur les rails » (il n’en est rien) et que tout un tas de  mesures auraient déjà été mises en place (là aussi il n’en est rien).

Faudra-t-il attendre que le nombre de suicides déjà survenus à France Télévisions (une demi- douzaine) atteigne celui de France Télécom ou dépasse celui de « La Poste »

De très nombreux salariés – trop nombreux serait plus juste – se retrouvent mis sous pression, sans travail, déconsidérés, poussés à la faute quand ce n’est pas vers la porte.
D’autres croulent sous la tâche et ne trouvent plus personne à qui parler de leur condition ! De flopées de CDD historiques voient leur contrats stoppés ou bien voient  leur activité modifiée unilatéralement sans pouvoir dire mot.

Les absences pour maladie et/ou grossesses ne sont quasiment plus remplacées, c’est tout juste si les départs congés le sont (il arrive très souvent que des CDI pour lesquels la direction a pourtant obligation de fournir un poste fixe soient utilisés comme bouche-trous).

Madame la Ministre de la Culture et de la Communication, personne ne pourra dire "on ne savait pas que c'était à ce point là" ou encore "si on avait su!"…

Au nom de tous ces salariés que nous défendons et représentons qui ne méritent pas un tel sort, nous vous supplions d’arrêter le massacre avant qu’il ne soit trop tard et de sauver l’entreprise en agissant sans délai.

Dans l’attente de vous rencontrer, nous vous prions de croire, Madame la Ministre de la Culture et de la Communication, en notre considération la meilleure.

mercredi 26 septembre 2012

Pflimlin sans papier !


Pflimlin sans papier !

Ce mercredi, l'édition papier du quotidien « Le Monde » a été bloquée à l'imprimerie du journal par des salariés de Presstalis protestant contre le plan de restructurations des messageries, comme l’a confirmé la direction du journal.

C’est pourquoi, le site du journal vous offre sur internet l’article intitulé « Rémy Pflimlin, un président en sursis pour restructurer France Télévisions »

Presstalis voilà une société que Pflimlin connait bien pour l’avoir laissé en situation de quasi faillite juste avant d’être nommé par Nicolas Sarkozy à France Télévisions.
Si la sortie mercredi de l'édition papier du titre de Presse a été bloquée ce jour, à l'imprimerie du journal par des salariés de Presstalis, c’est parce que ces derniers sont plus qu’inquiets (on le serait à moins) et entendent ainsi protester contre le plan de restructurations des messageries où la moitié des postes devraient être supprimés (quelque 1.200 suppressions d'emplois sur 2.500 salariés dans le cadre du « plan de survie »)

L’histoire étant un éternel recommencement, Pflimlin remet à présent le couvert à France Télévisions…il est même allé, hier, mettre en garde les députés et les alerter sur la situation dont il serait « victime » lors de son audition par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée. " Ma responsabilité est de vous alerter s’agissant de l'équation budgétaire à venir qui risque de mettre  un coup d'arrêt à la marche de l'entreprise telle que je l'ai décrite devant vous"…

Il les a quasiment admonesté sur leur manque de vision à court terme, en les enjoignant presque de voter l’augmentation  de la redevance qui est, selon lui, le seul moyen qu’il "privilégie pour un financement pérenne de la télé publique et dans le cadre de la nouvelle loi sur l'audiovisuel, qui sera votée en 2013 permettant une mise à plat du système, sa modernisation et sa sécurisation".
 
Après avoir taclé les ministres de Tutelle, voila que Pflimlin tacle les parlementaires…Il leur dit carrément ce qu’ils doivent faire pour qu’il puisse, en gros, rester en place. Il aurait dû être ministre de la République cet homme là ou bien en être le Président  !!!!!

Avec Pflimlin, c’est toujours pareil ; pas la moindre surprise. C’est toujours les autres mais jamais lui.
Il n’est responsable de rien…pour un peu, il se ferait plaindre ! 

Pour ne frustrer personne et encore mois Pflimlin qui se retrouve, du coup, sans papier journal à consulter, nous vous laissons donc ci-après prendre connaissance de l’article du Monde (version Net): « Rémy Pflimlin, un président en sursis pour restructurer France Télévisions » écrit par Xavier Ternisien.

"Rémy Pflimlin, le PDG de France Télévisions, saura, vendredi 28 septembre, à quelle sauce il va être mangé. Le projet de loi de finances 2013, qui sera dévoilé ce jour-là, fixera le budget alloué à son groupe.

On sait que la baisse devrait être de l'ordre de 2 % pour l'audiovisuel public et de 3 % pour France Télévisions, qui devra assumer les plus gros sacrifices, dans la mesure où elle touche la plus grosse part de la redevance (65 %). Cela se traduirait pour le groupe par une baisse de plus de 100 millions d'euros de ses ressources. Celle-ci viendra s'ajouter à des recettes publicitaires en recul de 50 millions d'euros en 2012 et – au mieux – stables en 2013.

Mardi 25 septembre, M. Pflimlin a mis en garde les députés, lors de son audition par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée : "L'équation budgétaire à venir risque de mettre un coup d'arrêt à la marche de l'entreprise telle que je l'ai décrite devant vous, a-t-il souligné. Ma responsabilité est de vous en alerter."

Le président de France Télévisions plaide donc pour une augmentation de la redevance. "Ce que je privilégie, c'est le financement pérenne, et donc la redevance", explique-t-il au Monde. L'idée serait de profiter de la nouvelle loi sur l'audiovisuel, qui sera votée en 2013, pour remettre le système à plat, le moderniser et le sécuriser.

MANDAT EN JEU

M. Pflimlin fait valoir que la redevance est moins élevée en France (125 euros) qu'en Grande-Bretagne et en Allemagne, où elle est respectivement de 175 et de 216 euros. Il suggère que, comme en Allemagne, son montant soit fixé sur une base pluriannuelle par une instance indépendante comme le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), et ensuite confirmé par le Parlement.

Certains députés PS, comme Patrick Bloche, président de la commission des affaires culturelles, sont prêts à étendre la redevance aux résidences secondaires, mais ne souhaitent guère augmenter cet impôt impopulaire, qui touche toutes les classes sociales.
 Le président de France Télévisions se trouve aujourd'hui dans une position inconfortable. Nommé en 2010 par Nicolas Sarkozy, il devrait, en principe, rester à la tête du groupe jusqu'en 2015. Mais il risque fort de devoir remettre son mandat en jeu lorsque la loi modifiera le processus de nomination des présidents de l'audiovisuel public. "L'intérêt de cette entreprise, c'est d'avoir une direction stable", fait valoir M. Pflimlin.

Au gouvernement, on ne cesse de répéter que la durée des mandats des présidents de l'audiovisuel public n'est en rien liée à la future loi sur l'audiovisuel. "On a besoin d'avoir des équipes qui travaillent sereinement", affirme la ministre de la culture, Aurélie Filippetti. Mais officieusement, on ne cache pas que les PDG de l'audiovisuel public devront repasser dès 2013 devant le nouveau CSA issu de la future loi.

PLAN DE DÉPARTS VOLONTAIRES PROLONGÉ

Rémy Pflimlin est donc un président en sursis, dont le péché originel est d'avoir été nommé par Nicolas Sarkozy. Dès lors, la tentation est grande de faire peser sur ses épaules la restructuration du service public et le plan social qui va avec.

Mardi, le PDG de France Télévisions a adressé aux salariés une lettre dans laquelle il récuse les termes de "plan social". "J'ai indiqué aux élus du comité central d'entreprise qu'il n'était pas envisagé de mettre en œuvre des départs contraints", précise-t-il. En revanche, il envisage de "prolonger le plan de départs volontaires actuel qui doit s'arrêter en 2012", voire d'en "aménager les modalités et le périmètre".

Marc Chauvelot, du syndicat SNRT-CGT de France Télévisions, se dit "inquiet par cette expression de "départs non contraints"". "Cela veut dire que la direction va pouvoir choisir qui elle souhaite voir partir. Ce n'est pas un plan de départs volontaires, mais une incitation aux départs." Les syndicats CGT et FO ont déposé un préavis de grève pour le 2 octobre. Plutôt que les 500 départs prévus d'ici à 2015 par l'actuel contrat d'objectifs et de moyens (COM), le chiffre pourrait atteindre le millier, selon eux. [ceux-là même qui ont travaillé 2 ans, main dans la main avec celui sur qui ils font mine de tirer aujourd'hui, après avoir fait de même avec Carolis, ndlr]

LE MOT DE "FUSION" EST DANS TOUTES LES TÊTES

Ce plan de départs relance les inquiétudes des journalistes, après l'annonce par Thierry Thuillier, le directeur de l'information, d'un rapprochement des rédactions nationales de France 2 et France 3 à l'horizon 2015.

Même si le mot de "fusion" n'a pas été prononcé, il est dans toutes les têtes. Plusieurs journalistes dénoncent des "rédactions à plusieurs vitesses". "On constate une BFMisation de France 2 , qui est tout entière tendue vers une course à l'audience avec TF1", déplore un journaliste. A côté de cela, France 3 est considérée comme une rédaction volontiers frondeuse et qui refuse d'entrer dans cette logique.

La tâche sera d'autant plus difficile pour Rémy Pflimlin que les députés ont fait preuve, mardi, d'une certaine schizophrénie : demandant des restructurations à France Télévisions, ils n'ont eu de cesse de réclamer le maintien des rédactions locales et des programmes régionaux de France 3 dans leur circonscription...

Le poids de la manne publique
 
Recettes nettes En 2012, elles s'élèvent à 2,6 milliards d'euros. La redevance représente 2,1 milliards, la subvention étatique 450 millions et la publicité 425 millions. 360 millions de prélèvements et taxes sont déduits.
Dépenses 1milliard d'euros pour l'information, le sport et les programmes régionaux ; 1,1 milliard pour les magazines, jeux, fictions, etc. ; 470 millions pour les autres charges.
Résultat net Les comptes consolidés en 2011 étaient bénéficiaires de 5,9 millions d'euros.
Effectifs Le groupe emploie 10 500 salariés. France 2 emploie 350 journalistes, France 3 plus d'un millier, dont 200 à la rédaction nationale.
Audience La part d'audience de France Télévisions s'élève à 30,6 % en 2012, en augmentation par rapport à 2011. France 2 se situe à 15,2 %.
La manne publique
Recettes nettes En 2012, elles s'élèvent à 2,6 milliards d'euros. La redevance représente 2,1 milliards, la subvention étatique 450 millions et la publicité 425 millions. 360 millions de prélèvements et taxes sont déduits.
Dépenses 1 milliard d'euros pour l'information, le sport et les programmes régionaux ; 1,1 milliard pour les magazines, jeux, fictions, etc. ; 470 millions pour les autres charges.
Résultat net Les comptes consolidés en 2011 étaient bénéficiaires de 5,9 millions d'euros.
Effectifs Le groupe emploie 10 500 salariés. France 2 emploie 350 journalistes, France 3 plus d'un millier, dont 200 à la rédaction nationale.
Audience La part d'audience de France Télévisions s'élève à 30,6 % en 2012, en augmentation par rapport à 2011. France 2 se situe à 15,2 %."

Convention commune à TF1, M6 et C+ le droit d’opposition que la CFDT, la CGT et la CGC ont annoncé exercer, reste totalement d’actualité si le texte venait à être signé.



Convention commune à TF1, M6 et C+ le droit d’opposition que la CFDT, la CGT et la CGC ont annoncé exercer,  reste totalement d’actualité si le texte venait à être signé.

Le 14 juin 2012, le blog CGC Média publiait un article intitulé « Négo d’une convention commune à TF1, M6 et C+: qui ose dire encore que ça continue ? Ah ! bon »

Rappel y était fait des rencontres menées avec les employeurs sur la chronologie et l’épilogue d’une démarche que nombreux qualifiaient de discutable.

Le blog CGC Média écrivait, entre autres dans un paragraphe appelé « Des contours mal définis », que « Plus les semaines passaient, plus l’impression d’une négociation mal préparée, aux contours flous, aux ambitions peu acceptables, s’installait » avant d’ajouter « Comment et pour quels motifs inavoués ou inavouables, trois des plus grands groupes audiovisuels de France tous pourvus d’accord d’entreprise, se lançaient-ils dans un bricolage social de haute voltige qui ne devait aboutir sur rien ? »

La négociation qui avait débuté courant 2010 aurait du aboutir en fin d’année 2011 ; la date butoir pour la signature d’un texte avait initialement été fixé au 19 décembre de l’année dernière. Le STP a pourtant calé après coup, deux réunions « additionnelles » pour procéder à quelques derniers « ajustements » - semble-t-il à la demande de FO et/ou de la CFTC - et de laisser un délai supplémentaire pour signer jusqu’en juin 2012. Mais nous sommes fin septembre 2012 et le texte n’a été signé par personne.

Et pour cause, lors de ces toutes dernières réunions, trois organisations syndicales sur les cinq invitées à négocier, la CFDT, la CGT et la CGC ont clairement fait savoir que si le texte venait à être signé minoritairement, elles feraient valoir leur droit d’opposition.

Depuis quelques jours, Sélim Farès un des membres de la CFTC qui n’a été qu’une fois voire deux à ces réunions, dit à qui veut l’entendre que son syndicat signera ce texte…nous verrons bien !

Y-aurait-il là un rapport de cause à effet ?! Toujours est-il que grande fut la surprise des uns et des autres, à réception de la lettre recommandée AR datée du 19/09 signée par Delphine CAZAUX présidente du STP ainsi rédigée:

« Le STP & l’ACCeS ont mené pendant deux ans avec les organisations syndicales représentatives des discussions ayant abouti à la création de la Convention collective des télévisions privées, un texte fondateur pour ce secteur, comprenant de réelles avancées pour les salariés.

Afin de formaliser votre engagement, nous vous informons que le texte est mis à signature à partir de lundi 24 septembre au vendredi 12 octobre 2012 inclus … »

Chacun fera ce qu’il doit faire mais devra ensuite rendre des comptes aux salariés s’agissant des «réelles avancées pour eux que comprendrait ce texte fondateur dans le secteur »…toujours est-il que le droit d’opposition que la CFDT, la CGT et la CGC ont clairement annoncé exercer si le texte venait à être signé reste totalement d’actualité. 




mardi 25 septembre 2012

Rémy Pflimlin l’irresponsable ACCUSE... mais faites-le taire !



Rémy Pflimlin l’irresponsable ACCUSE...mais faites-le taire !                                    

Dans le registre « Ni responsable, ni coupable », Pflimlin avec sa communication aux salariés (l’intégralité en fin de post) atteint des sommets d’ignominie.

Non content de se défausser tout au long du texte  et d’accuser les uns et les autres sans jamais se remette en cause, il ose écrire à l’adresse des salariés inquiets qu’il veut licencier – ça ne s’invente pas - « pas question d’engager des licenciements non volontaires » !

Comme si des « licenciements étaient volontaires » !!!!!! Quel mépris du personnel, de ses femmes et hommes qui sont depuis des années, bien avant sa nomination et celle de ses prédécesseurs, le moteur de l’entreprise.
Lui et son équipe comme il se plait à le rappeler dans le texte (il se sent surement moins seul) qui ont recruté quelques 800 nouveaux venus souvent sur des postes avec des titres à rallonge (violant ainsi les principes du COM sur lesquels il s’était pourtant engagé), ont fait exploser les ETP (Équivalents Temps Plein) et ont multiplié de façon indécente l’ensemble des charges.

Ce énième et consternant message adressé aux collaborateurs de France Télévisions, où Pflimlin accuse en filigrane le Gouvernement donc les Tutelles, de la catastrophe industrielle dont il est pourtant l’artisan depuis deux ans après avoir succédé à Carolis (devenu son salarié entre temps) qui en était lui l’instigateur, ne représente qu’un des derniers soubresauts de celui qui n’est plus en capacité de mystifier qui que ce soit.

Contrairement à ce que martèle Pflimlin, ici et là, sur le « fonctionnement de l’entreprise » qui serait selon lui « sur les rails » - ce qui est totalement faux et à cent mille lieues de la réalité -  France Télévisions est au bel et bien fond du trou.

A qui la faute ? Pas à l’intéressé bien entendu !!!!  Lui n’y serait pour rien…il ne ferait qu’appliquer les consignes de l’actionnaire qui fait soi-disant peser sur sa tête « une insoutenable pression ».

Pflimlin fait du Zola, Il ACCUSE : « Le projet de loi de finances pour 2013 sera bientôt rendu public par le Gouvernement avant d’être soumis au Parlement début octobre. Les moyens dont bénéficiera France Télévisions pour poursuivre ses missions de service public seront débattus dans ce cadre. Comme l’ensemble du secteur public, France Télévisions sera invitée à participer au redressement des finances publiques. »

François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jérôme Cahuzac et Aurélie Filippetti auraient donc demandé, entre autres, à Pflimlin de «participer au redressement des finances publiques.» !!!!

Et Pflimlin de prévenir tout ce monde là. Il n’est pas question de faire n’importe quoi – ça lui va bien – attention écrit-il, « la condition de cette participation c’est qu’elle soit cohérente, sinon elle n’est bien évidemment pas légitime».

François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jérôme Cahuzac et Aurélie Filippetti pourraient donc manquer de cohérence dans leurs choix ?! «participer au redressement des finances publiques» oui mais « à condition pour que cela soit légitime, d’être en cohérence  avec les missions confiées à la télévision publique et respectueuse de la capacité de ses personnels de les mener à bien ».

Quelle leçon donnée au Chef de l'État, au Premier ministre et aux ministres du Gouvernement !!! C’est quand même incroyable, ces gens qui imposent à Pflimlin tant de choses pas toujours cohérentes contre lesquels il dit «se battre sans relâche» pour les faire passer !!!!
Et d’impliquer encore un peu plus l’actionnaire: « C’est ce pour quoi, avec mon équipe, nous nous sommes battus sans relâche, à l’occasion des nombreux échanges avec le Gouvernement au cours des dernières semaines».

Pflimlin qui s’est engagé sur 425 M€ de recettes publicitaires dans le COM qu’il a signé avec l'État sans que « Philippe Santini directeur général de France Télévisions Publicité  (viré par Pflimlin) n’ait été consulté, contrairement à l’usage, sur les prévisions de recettes publicitaires prévues au COM » comme l’écrit Madame Martinel députée rapporteur, page 20 de son rapport parlementaire, ne manque quand même pas d’air de faire porter maintenant le chapeau au Gouvernement et à l’Assemblée.

Lorsque Pflimlin indique dans son communiqué aux salariés, « Les derniers arbitrages gouvernementaux ne sont pas encore connus mais les indications disponibles, dans une conjoncture publicitaire très dégradée, conduisent à anticiper en toute hypothèse une diminution très importante des ressources de France Télévisions. », il prend les lecteurs pour des billes.

Des sommets sont franchis lorsque Pflimlin écrit encore: « Nous aurons donc à rechercher des économies substantielles par la maîtrise et parfois la réduction de nos coûts de fonctionnement comme de ceux de nos programmes. Si cette évolution nous conduit à réexaminer l’adéquation de nos objectifs et de nos moyens, dans le cadre d’une révision de notre COM, la préservation du cœur de nos missions de service public est et restera ma priorité. »

Et de se faire passer au passage pour un pseudo « réformateur » face aux rétrogrades de tout poil : « la modernisation de notre entreprise et son adaptation à l’évolution de son environnement sont plus que jamais nécessaires. Refuser le changement, s’opposer à cette adaptation de France Télévisions ne conduirait au contraire qu’à son affaiblissement. »
 
Quelle pitoyable démonstration d’irresponsabilité… « L’importante diminution des ressources de France Télévisions qui nous conduit à réexaminer le COM, nous pousse à anticiper les efforts que nous aurons à réaliser pour adapter nos coûts de fonctionnement aux ressources dont nous disposerons qui pourront également nous conduire à prolonger le plan de départ volontaire actuel qui doit s’arrêter en 2012, voire à en aménager les modalités et le périmètre, au-delà de ce que prévoit le COM actuel. Mais il n’est en tout état de cause pas question d’engager des licenciements non volontaires. »

Le pompon, c’est que Pflimlin va aller raconter ses sornettes, ce mardi 25 septembre 2012, « cet après-midi lors de son audition à l'Assemblée Nationale pour rendre compte de l'exécution en 2011 de notre Contrat d'Objectifs et de Moyens. ».

C’est assez rassurant de constater qu’il n’y a effectivement pas que des salariés, des média, des Tutelles, du Gouvernement et de l’actionnaire dont il se moque !

 Ci-après le texte accusateur des plus hallucinants.

Message du Président aux collaborateurs de France Télévisions

Le projet de loi de finances pour 2013 sera bientôt rendu public par le Gouvernement avant d’être soumis au Parlement début octobre. Les moyens dont bénéficiera France Télévisions pour poursuivre ses missions de service public seront débattus dans ce cadre.

Comme l’ensemble du secteur public, France Télévisions sera invitée à participer au redressement des finances publiques. Cette participation est légitime, à condition d’être cohérente avec les missions confiées à la télévision publique et respectueuse de la capacité de ses personnels de les mener à bien. C’est ce pour quoi, avec mon équipe, nous nous sommes battus sans relâche, à l’occasion des nombreux échanges avec le Gouvernement au cours des dernières semaines.

Si les derniers arbitrages gouvernementaux ne sont pas encore connus, les indications disponibles, dans une conjoncture publicitaire très dégradée, conduisent à anticiper en toute hypothèse une diminution très importante des ressources de France Télévisions.

Nous aurons donc à rechercher des économies substantielles par la maîtrise et parfois la réduction de nos coûts de fonctionnement comme de ceux de nos programmes. Si cette évolution nous conduit à réexaminer l’adéquation de nos objectifs et de nos moyens, dans le cadre d’une révision de notre COM, la préservation du cœur de nos missions de service public est et restera ma priorité.

Dans un tel contexte, auquel il faut ajouter l’éclatement de l’offre, la création de nouvelles chaînes comme le développement de nouvelles formes de concurrence, la modernisation de notre entreprise et son adaptation à l’évolution de son environnement sont plus que jamais nécessaires.

Refuser le changement, s’opposer à cette adaptation de France Télévisions ne conduirait au contraire qu’à son affaiblissement. Ces deux dernières années m’ont renforcé dans les convictions que j’ai exprimées à mon arrivée : il nous faut amplifier la différenciation de l’identité de nos chaînes, conforter la mission première de l’information du service public dans notre démocratie, poursuivre sans relâche l'établissement de notre place éminente en numérique, achever la mise en place de l’entreprise commune et l’harmonisation des statuts de ses collaborateurs.
Vie de l’entreprise
Je voudrais m’attarder quelques instants sur certaines questions qui font l’objet de nombreuses interrogations et de beaucoup de débats.

L’évolution de nos rédactions nationales, tout d’abord. Nous souhaitons adapter leur organisation pour renforcer la pertinence et la puissance de nos offres d’information. Nous voulons renforcer durablement la première rédaction de France, au service d’éditions nationales adossées aux chaînes.

Nous souhaitons renforcer l’identité et la singularité de ces éditions, tant celles de France 3 qui ont prouvé leur légitimité et ont progressé en audience depuis deux ans, que celles de France 2 dont les succès ont été également unanimement salués.

Nous nous sommes donné du temps pour mettre en œuvre ces évolutions. Un groupe de travail a été constitué pour les préparer. Les collaborateurs des rédactions, journalistes et non journalistes, y seront associés. Les rédactions devront évidemment participer comme toutes les entités de France Télévisions aux efforts d’économie et de maîtrise de l’emploi. Mais ce n’est pas l’objet de ce grand projet qui aurait d'ailleurs été présenté au CCE dès le mois de juin dernier si son bureau avait accepté de le mettre à l’ordre du jour.

Non, notre ambition est bien de poursuivre l'adaptation de notre organisation pour pérenniser et développer notre prééminence de premier producteur et diffuseur d’information en France.

Concernant plus particulièrement France 3, qui fait l’objet de conjectures dans le contexte économique qui est le nôtre, j'ai eu l'occasion de dire publiquement la semaine dernière et je le réaffirme : France 3 n'est pas un problème, comme on a pu l’entendre, mais bien un atout pour le service public.

Sa mission essentielle de proximité est fondamentale pour la nation, et la fidélité des téléspectateurs à ses programmes, notamment à ses éditions régionales et nationales d'information, est la preuve du rôle majeur que joue cette chaîne dans le lien social français.

Aujourd'hui, sans doute devons-nous nous organiser autrement, en fonction d'objectifs que nous discutons avec les pouvoirs publics. Mais personne ne pourra contester que France 3 est un élément déterminant de la politique audiovisuelle de notre pays. J'aurai l'occasion de le réaffirmer dès cet après-midi lors de mon audition à l'Assemblée Nationale pour rendre compte de l'exécution en 2011 de notre Contrat d'Objectifs et de Moyens.

Concernant les perspectives d’emploi, je voudrais également lever le doute sur des interrogations entretenues par un discours excessivement alarmiste. Si les mots de plan social ont été utilisés, je n’en suis pas à l’origine. J’ai, pour ma part, indiqué aux élus du Comité Central d’Entreprise qu’il n’était pas envisagé de mettre en œuvre des départs contraints. Les efforts que nous aurons à réaliser pour adapter nos coûts de fonctionnement aux ressources dont nous disposerons, pourront nous conduire à prolonger le plan de départ volontaire actuel qui doit s’arrêter en 2012, voire à en aménager les modalités et le périmètre, au-delà de ce que prévoit le COM actuel. Mais il n’est en tout état de cause pas question d’engager des licenciements non volontaires.

Quelques mots enfin sur nos accords collectifs.
Nous approchons d’une échéance importante puisqu’une décision de justice a fait du 8 octobre l’échéance des négociations pour les personnels techniques et administratifs. A la demande des organisations syndicales, nous avons accepté d’aménager le calendrier des discussions et de ne maintenir le terme du 8 octobre que pour les thèmes essentiels des classifications et des rémunérations. Pour ces deux thèmes, en effet, le respect de l’échéance conditionne la possibilité de mettre en œuvre les repositionnements et l’harmonisation salariale avec une rétroactivité au 1er janvier 2012.

La présentation des mesures envisagées dans le projet d’accord fera l’objet d’une prochaine communication à l’ensemble des collaborateurs. D’ores et déjà, je vous indique que les nouvelles dispositions permettront une meilleure reconnaissance de l’expertise professionnelle et de la qualité du travail tout en garantissant une évolution salariale tout au long de la carrière au sein de notre entreprise.

Au moment où une nouvelle loi sur l’audiovisuel est en cours d’élaboration, où des décisions importantes vont être débattues concernant nos financements et donc nos objectifs, et dans un contexte de profonde mutation, je voudrais vous dire que vous pouvez compter sur mon engagement résolu, avec mon équipe, dans cette étape importante de la vie de France Télévisions pour poursuivre nos évolutions stratégiques et assurer ainsi la défense de notre entreprise, de ses missions de service public et de ses collaborateurs.

Rémy Pflimlin