Une énième affaire de «détournement de fonds publics» ponctue les derniers instants de la décennie ernottienne qui s'achève à France Télévisions.
Décidément, on parle
beaucoup ces derniers jours depuis le jugement rendu collégialement par
trois juges dont l'exceptionnelle et très professionnelle Présidente
de la 32ème chambre Correctionnelle du TGI de Paris qui
avait jugé coupables Patrick de Carolis, Bastien Millot et la
société Bygmalion en 2017 dans la plainte déposée par le SNPCA-CGC -
décision confirmée et alourdie d'ailleurs en Appel - il semble bien que le
délit de «détournement de fonds publics» n'a pas fini de
défrayer la chronique.
Hier jeudi 3 avril, le blog CGC Média révélait en exclusivité la perquisition qui se déroulait au sein du bâtiment de France Télévisions dit Quadrans (5 policiers et un huissier) qui abrite les locaux de France TV Le Studio.
Nous avions promis à nos lecteurs des informations. C'est Le Figaro qui en fin d'après-midi apportait vers 17h des explications au regard d'une autre perquisition intervenue à la mairie et métropole de Nice.
Après la plainte
déposée l'an dernier, là encore, par le SNPCA-CGC concernant les conditions
d’organisation et de financement de l'hébergement de 6 personnes au Majestic de
Cannes - 4 pour France Télés et 2 pour la société Brut de Renaud Le Van
Kim qui vient de signer via sa filiale Together Média de coproduire avec la
filiale de France Télés Le Studio certains programmes de la chaîne qui a détrôné C8 de la TNT / Ouest France
TV - c'est donc à quelques kilomètre de là que le titre de presse
nous emmène, à savoir Nice, la baie des anges et son hôtellerie de toujours : le
célèbre 5 étoiles l'Hôtel Négresco.
Le titre de presse revient, ici, sur les conditions d’organisation et de financement de deux événements qui ont eu lieu à Nice, dont l’«Eurovision junior» et font l’objet d’une enquête menée par le parquet de Marseille.
Extrait:
"La mairie et métropole de Nice ainsi qu’une «filiale» de France Télévisions à Paris ont été perquisitionnées, ce jeudi, dans le cadre d’une affaire en lien avec le maire Christian Estrosi et sa femme, la journaliste Laura Tenoudji, concernant la tenue de deux événements, dont l’«Eurovision junior», a appris Le Figaro de sources concordantes puis auprès du procureur de Marseille, Nicolas Bessonne.
La justice s’intéresse aux conditions d’organisation et de financement de l’«Eurovision junior», qui s’est déroulé à Nice (Alpes-Maritimes) en novembre 2023. La cérémonie d’ouverture, diffusée sur France Télévisions en direct du célèbre hôtel Negresco, avait été animée par la femme de l’édile niçois.
Le «Nice climate summit», un colloque sur l’environnement coorganisé avec le média La Tribune, est aussi dans le viseur des enquêteurs et fait partie du même dossier puisque Laura Tenoudji avait fait la promotion de ce rendez-vous et devait animer deux tables rondes, avant de se rétracter à la dernière minute.
Une première enquête avait été entreprise par le parquet de Nice en janvier 2024 à la suite d’un signalement rédigé par trois élus d’opposition avant que la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille ne prenne la main en incluant au dossier l’«Eurovision junior», qui avait aussi fait l’objet d’un autre signalement anonyme pour des suspicions de conflit d’intérêts.
Une enquête commune à ces deux événements est ouverte depuis août pour «détournement de fonds publics», «prise illégale d’intérêts» avec «recel» de celui-ci, «faux en écriture publique ou authentique par personne dépositaire de l’autorité publique» et usage de celui-ci, avait précisé le parquet de Marseille au Figaro
En novembre, les enquêteurs avaient déjà mené des perquisitions à l’hôtel de ville de Nice concernant cette affaire. Jeudi matin, ils sont donc revenus. Selon nos informations, ils étaient encore là en début d’après-midi pour rechercher des documents dans les différents services.
Il est reproché au maire de Nice, Christian Estrosi, déjà candidat à sa propre succession, d’avoir fait adopter des subventions pour ces deux événements alors que sa femme travaille pour ces deux sociétés.
Ces aides indirectes se chiffraient à 526.175 euros pour le «Nice climate summit» et à 605.000 euros pour l’«Eurovision junior».
Concernant le colloque sur l’environnement, qui se tient à Nice depuis trois ans, les élus écologistes avaient mentionné d’autres anomalies : le fait que le maire ait pris part au vote d’une convention de partenariat avec La Tribune sans avoir indiqué la situation de sa femme. Ils ont par la suite relevé une mention mensongère qui précise que le maire n’a pas participé au vote... alors que le conseil métropolitain est filmé.
Sollicité, le procureur de Marseille n’a pas souhaité davantage commenter ces investigations toujours en cours. Contrairement à ce qu’a pu indiquer la presse locale, il ne fait pas état de perquisitions à l’hôtel Negresco.
«La ville de Nice transmettra l’ensemble des éléments utiles à l’enquête», a-t-elle expliqué. «Elle réitère qu’elle conteste toute infraction», a ajouté la collectivité. L’avocat de Christian Estrosi avait assuré que le maire était «totalement étranger» au fait que la chaîne publique ait choisi sa femme pour l’animation de la cérémonie d’ouverture du concours européen de chansons.
Laura Tenoudji, qui réalise toujours des chroniques dans l’émission «Télématin», s’était par ailleurs dite «consternée» dans les colonnes de Nice-Matin. «Sous prétexte que je suis la femme de mon mari, on voudrait me retirer le droit d’exercer mon métier et on se permet au passage de me faire passer pour une incompétente», s’était-elle agacée dans un entretien en décembre 2023.
À la mairie de Nice, les années passent et les perquisitions se suivent..."
C'est un peu comme à France Télés avec Ernotte qui voudrait faire croire qu'elle attend le 18/04 pour dire si elle est candidate - "CE LUXE" que lui laisse l'ARCOM comme elle dit ! - mais qui devra l'être si Nilou, Bruno et Olivier n'arrivent pas à faire passer le message à Brigitte pour que malgré la dizaine de plaintes en cours dont plus de la moitié déposait la CGC Audiovisuel faisait que l'ARCOM ne pourrait ne aucun cas "suivre les consignes" !
UNE QUESTION SE POSE DANS LES DEUX PERQUISITIONS, LES POLICIERS ONT-ILS RÉUSSI À RÉCUPÉRER LA PLAQUETTE EDITÉE A L'ÉPOQUE PAR FRANCE TÉLÉVISIONS ET OÙ TOUT EST QUASIMENT DIT?
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