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jeudi 3 avril 2025

Elles sont deux à présent à pouvoir se partager « La honte de la République »…Comment François Bayrou peut-il encore tolérer les sorties de route de Dati ?

Elles sont deux à présent à pouvoir se partager « La honte de la République »…Comment François Bayrou peut-il encore tolérer les sorties de route de Dati ?

En 2017, c’est Emmanuel Macron lui-même qui avait qualifié la gouvernance de France Télévisions donc Ernotte de « Honte de la République ».

Aujourd’hui c’est au tour de Dati, passeuse du relai ernottien pour recréer l’ORTF et noyer tout un tas de squelettes qui s’entassent déjà dans les dans les placards de France Télés,  dont l’attitude et le propos inadmissibles  ne peuvent avoir qu’une seul réponse : la remise de sa lettre de démission par l’intéressée !

Les parisiens jugeront ensuite, mais là, ce sera pour  2026.

Ce qu’avait évoqué le jour même le blog CGC Média et que détaille aujourd’hui Libération dans son article  cosigné par 3 journalistes Sylvain Chazot, Chez Pol et  Victor Boiteau : «"Je vais la frapper" : Rachida Dati s’en prend à une fonctionnaire de l’Assemblée nationale, l’examen de la loi sur l’audiovisuel suspendu » (¤) peut être qualifié à l’identique voire plus lourdement encore lorsqu’il s’agit d’un membre du gouvernement putative maire de Paris en l’occurrence.

Charline Vanhoenacker dans sa rubrique sur Inter « Charline explose les faits » - à écouter ci-dessous – n’y va pas par quatre chemins non plus. Elle le fait avec humour certes – « Pas la peine de faire 2 jours de grève pour planter le projet [ernottien, ndlr] de fusion de l’Audiovisuel public, Dati le torpille très bien elle -même » (*)

(*) Cliquer ici pour écouter le podcast 


Le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola dit suivre l’affaire de près mais, en réalité, quel chef de gouvernement peut tolérer de tels dérapages particulièrement dans l’une des 2 chambres du Parlement qui représente les Français ?

(¤) Extrait du papier de Libé :

« Dans la soirée du mardi 1er avril, un incident est survenu en commission des Affaires culturelles à l’Assemblée, où l’on débattait de la proposition de loi du sénateur centriste Laurent Lafon, outil législatif utilisé pour créer la holding «France Mediaş» et visant à rassembler France Télévisions, Radio France et l’INA.

En fin d’après-midi, la ministre de la Culture Rachida Dati a souhaité déposer un amendement. Comme le rapporte le Figaro, cet amendement a été́ jugé irrecevable par l’administratrice du Palais Bourbon, devant être scindé en plusieurs parties pour pouvoir être examiné. La présidente de la commission, la socialiste Fatiha Keloua Hachi, a suspendu la séance pour une dizaine de minutes.

«On est alors quatre ou cinq députés», nous raconte l’insoumis Aurélien Saintoul«Elle était réellement bouleversée». Très vite, le député́ LFI voit que «ça s’envenime» entre Dati et la  fonctionnaire. Saintoul se rapproche, hésite.

Dati s’énerve. «Ça devenait de plus en plus clair que la fonctionnaire se faisait passer un savon, poursuit Saintoul. Dati lui a lancé : «Vous pouvez arrêter avec votre petit sourire mais je suis comme ça, je dis la vérité.» «"Arrêtez de faire de l’excès de zèle"», lance encore la ministre. 

«Je vais la frapper», entendent aussi des députés. «Je me suis approché et j’ai dit à la ministre qu’elle n’avait pas à parler comme ça au personnel de l’Assemblée», retrace Aurélien Saintoul. La ministre s’en prend alors à l’élu. «Elle m’a rétorqué : «Qu’est-ce que vous croyez, que vous me faites peur ?» Puis elle m’a traité de  «gosse de riche» – ce que je ne suis pas. Je lui ai répondu que c’était une arriviste.»

Saintoul conclut en rapportant que, plus tard, la fonctionnaire l’a remercié́ «ouvertement, devant Dati». «Elle était réellement bouleversée.»… 

Informée de l’incident, Fatiha Keloua Hachi a décidé d’interrompre les travaux, en accord dit-elle avec la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet. «Les conditions ne sont pas réunies pour avoir un débat apaisé», écrit la présidente de la commission dans un communiqué publié dans la soirée. C’est depuis la buvette que l’entourage de Dati apprend la nouvelle, ce qui les énerve encore plus : «On n’a même pas été prévenus, on a appris la suspension par le tweet de Keloua Hachi. Je ne sais pas si on vous a appris la politesse mais pour nous, ça ne se fait pas.» 

Candidat à la primaire du PS pour les prochaines municipales à Paris, le socialiste Emmanuel Grégoire [également membre du Conseil d’administration de France Télés, ndlr] a dénoncé les agissements de sa potentielle rivale dans la capitale.

Et ce n’est pas fini. Selon nos informations, la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot va écrire ce matin à Braun-Pivet pour lui relater l’incident. Le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola suit aussi l’affaire de près. 

Nouvelle suspension ce mercredi. La nuit n’a visiblement pas porté conseil aux belligérants. Cet après-midi, de retour en commission, les mêmes acteurs ont produit la même scène. Selon nos informations, la ministre s’était engagée oralement à ne plus parler à l’administratrice. Braun-Pivet a poussé Dati à s’excuser lors d’un échange entre elles, Dati, Keloua Hachi et la fonctionnaire.

Rien ne s’est passé comme prévu : Dati a interpellé la fonctionnaire et, pire, a donné son prénom et son nom alors que la commission est filmée. «Dati a pris la parole mais a menti comme une arracheuse de dents, mentant sur la chronologie des événements que c’était moi qui avais provoqué l’accident», commente Saintoul.

L’insoumis ajoute que, selon lui, Dati a sous-entendu que c’était par racisme et sexisme qu’il s’en prenait à elle. Ce que l’élu réfute.

«C’est une ministre qui s’en prend à une cheville ouvrière du pouvoir législatif. Et c’est le pouvoir législatif qui est chargé de les contrôler, pas l’inverse.»

Face au refus de la ministre de s’excuser, l’administratrice a quitté la salle. 

La députée PS Ayda Hadizadeh assure de son côté, depuis la salle des Quatre Colonnes, que la ministre a «pris à partie, de manière extrêmement violente, une fonctionnaire de l’Assemblée»…

Résultat, la séance a été́ suspendue. Elle doit reprendre à 18h30 mais «en l’état actuel des choses, il est hors de question qu’on reprenne», prévient Saintoul. «Ça s’apaisera quand Dati reconnaîtra les faits, abonde Hadizadeh. Elle a choisi de mentir éhontément et s’enferme dans son mensonge » …


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