L’Arcom complice des mensonges de Delphine Ernotte ?
Alors que
la plainte pénale qui vise à faire annuler le reparachutage de l’ex-Orange à France
Télés ainsi que la condamnation de celles et ceux qui l’ont organisé en amont, devrait
être sur le bureau du Procureur de la République en tout début de semaine, le
Conseil d’Administration de France Télés consacre ses salades.
Comme le CSE central dans son récent communiqué l’avait
révélé « Le jeudi 10 juillet, le conseil
d’administration de France Télévisions a voté, un budget
rectificatif actant une perte d’exploitation ramenée à
environ 57 millions d’euros en 2025, réduite de près de 16 M€
par rapport aux 72 M€ de la re‐prévision budgétaire de mars » mais également « La
réduction des effectifs annoncés à hauteur de 180 équivalents
temps plein (ETP) été portée à 211, avec 31 ETP
supplémentaires visés sur tout le groupe : l’Outre-mer, les
régions et le siège. »
Les administrateurs ont également acté « la prévision de baisse sur les recettes publicitaires à hauteur de 1 M€ » pour l’heure. « Le récent accord conclu avec Amazon, par lequel Prime Video France diffuse désormais l’intégralité de l’offre de la plateforme france.tv » qui consacre un « accord historique de distribution » selon la régie publicité de France tv qui indique que cet accord avec le géant américain « renforce le position France tv publicité sur le marché publicitaire » !

Totalement
invraisemblable pour le groupe de Service Public payé avec la TVA de tous les
Français, de se vanter d’une telle commercialisation à faire pâlir le
secteur Privé.
C’est même à l’inverse des chansons qu’elle a dû entonner devant Ajdari et ses 7 acolytes de l’Agence pour tenter de donner le change !
Voici les extraits sur
le sujet perdus dans les 30 pages qu’elle a adrerssée à l’Arcom :
1/ « La "plateformisation"
de France Télévisions accomplie ces dernières années est une réalité. France.tv
est désormais la première antenne du groupe et la première plateforme de
streaming GRATUITE en France. [Certainement, la raison
pour laquelle France Télés est diffusé sur la plateforme payante Prime Amazon, ndlr]
2/ Editorialisée,
singulière par la profondeur de son offre française, elle a connu depuis
2020 une croissance constante - la plus forte du paysage audiovisuel.
Fédérant chaque mois près de deux Français sur trois, elle est reconnue comme
un média de référence et de préférence. [Du pipeau
évidemment, ndlr]
3/ Des ruptures nouvelles et profondes sont toutefois à nos portes. Il est certain que le modèle des plateformes, tel qu’il s’est imposé ces dernières années à travers les standards internationaux du streaming, ne sera plus le même d’ici peu.
4/ Dans tous les
genres et dans tous les domaines, la France est en capacité de s’approprier
les multiples potentialités permises par le streaming et les nouvelles
plateformes de diffusion pour faire connaître les œuvres. [Et vive
Amazon
Prime, ndlr]
5/ «Nos succès
d’audience ont placé en moins d’une décennie les œuvres françaises au sommet
des audiences et délogé l’ancienne suprématie américaine ».
Ils ont cru à toutes
ses fadaises à l’Arcom à qui d’ailleurs, pas un mot n’a été glissé – pas plus à
l’écrit donc qu’à l’oral – sur cette association avec le géant américain Amazon ?!
Comme certains parlementaires
qui avait déjà eu droit systématiquement à la même danse du ventre !
Les même bobards en somme que
ceux sur « la dénonciation de l’accord collectif signé en 2013 »
que les administrateurs ont validé le plus illégalement qui soit ! La CGC de l'Audiovisuel
Rappelons les propos
d’Ernotte tenait devant le nonagone d’État ajdarien qui, à l’évidence, n’en
avait cure :
A l’écrit dans un chapitre de
quelques lignes clairement intitulées «
Réviser l’accord collectif » -
et non Dénoncer ce qui juridiquement est un tout autre histoire ! -
enclavées dans son fumeux concept « Réconcilier » :
« L’adaptation
de l’entreprise nécessitera un dialogue social soutenu, transparent et
maîtrisé.
Dès l’année 2025, une négociation sera proposée aux
organisations syndicales concernant le déploiement de l’Intelligence
Artificielle Générative et le mouvement
vers la production automatisée.
En fonction de l’aboutissement des discussions sur la
gouvernance de l’audiovisuel public, France Télévisions engagera la négociation
d’un nouvel accord collectif qui prendra la
place de l’accord de 2013.
« Ce nouvel accord redéfinira le temps de travail en s’adaptant à la réalité de terrain, ce qui permettra notamment de réduire le recours à l’emploi non permanent [Que Delphine Ernotte est en train de virer massivement, il n’y a pas d’autre mot, ndlr] et d’assurer une planification plus efficace, et pourra aller jusqu’à l’expérimentation de la semaine en quatre jours pour certains métiers là où cela se révèle pertinent. La rénovation de la définition du cadre des métiers, la simplification des niveaux hiérarchiques et la facilitation des mobilités au sein de l’entreprise seront également au cœur de la discussion. [Ça fait 10 ans qu’elle promet la même chose comme pour "la comptabilité analytique", ndlr]
Un volet structurant de la négociation portera sur les conditions de travail et l’attention à la santé et la qualité de vie au travail. [Tu parles Charles…Il n’y a jamais eu autant de départ pour inaptitude dus au méthodes brutales et indignes ayant cours à Franc Télés, ndlr] Les rythmes de travail prendront en compte l’optimisation pour l’entreprise en étant vigilant à la charge de travail et à la qualité de vie des collaborateurs.
A l’oral toujours devant l’Agence (quelques secondes, pas plus) :
Dans l'entreprise, nous allons travailler autrement. Un nouvel accord collectif est nécessaire pour assurer l'avenir de la télévision publique, préserver ses salariés. [Dont la direction se moque comme de sa première chemise, ndlr] Seuls le dialogue et l'anticipation lucide peuvent éviter des évolutions brutales. La transparence est indispensable à toute transformation dans un contexte par ailleurs très chahuté.
Le blog CGC Média, va du reste très prochainement y consacrer un article entier…
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