Lundi 16 décembre, le quotidien du net "L'Expression" conclut son article intitulé "France Télévisions "effacée" de la couverture d'Ayrault" par une conclusion sans appel : "Lâché par les politiques, contesté par les syndicats et les travailleurs, les jours de Rémy Pflimlin sont apparemment comptés."
Il y est également question des sempiternelles et lancinantes allégations de la direction à l'adresse des commerciaux de la régie pub qu'elle taxe ainsi de mauvaise foi "La régie fait toujours des estimations basses pour avoir de bons résultats puisque le salaire des commerciaux repose en partie sur la réalisation d'objectifs»... - les intéressés apprécieront !
Il y est également question des sempiternelles et lancinantes allégations de la direction à l'adresse des commerciaux de la régie pub qu'elle taxe ainsi de mauvaise foi "La régie fait toujours des estimations basses pour avoir de bons résultats puisque le salaire des commerciaux repose en partie sur la réalisation d'objectifs»... - les intéressés apprécieront !
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article de "L'Expression" dans le droit fil de tout ce que nous écrivons semaine après semaine et mois après mois, chiffres et données à l'appui:
"Rien ne va plus à France Télévisions. Une querelle sur la politique menée en matière de publicité par Rémy Pflimlin, le P-DG de France Télévisions, commence à créer une grande polémique dans le milieu de l'audiovisuel public.
Motif du conflit: les rentrées publicitaires de 2014. En octobre, les responsables avaient déjà demandé que soit révisé à la baisse le montant des recettes prévues l'année prochaine.
Les dirigeants du groupe avaient fixé un premier objectif à 350 millions d'euros, conforme au contrat d'objectifs et de moyens (COM) signé entre France Télévisions et l'État. Mais d'après la régie qui a fait ses comptes, elle ne s'attend pas à engranger plus de 291 millions d'euros.
Cela revient à dire en clair que les recettes publicitaires du groupe audiovisuel afficheraient une baisse de 10% en 2014, alors que le marché de la publicité télé devrait connaître un recul de 0,5%, selon les prévisions de l'agence Zénith Optimédia.
Martin Ajdari, le secrétaire général de France Télévisions aurait déjà accepté de baisser le budget prévisionnel de 2014 à 320 millions.
Du côté de l'équipe dirigeante, on relativise: «En 2013, le chiffre d'affaires publicitaire sera légèrement supérieur à 325 millions d'euros. Présenter en 2014 un budget en diminution à 320 millions, ce n'est quand même pas faire preuve d'assurance! La régie fait toujours des estimations basses pour avoir de bons résultats puisque le salaire des commerciaux repose en partie sur la réalisation d'objectifs».
Le groupe audiovisuel public est effectivement confronté à une baisse des audiences, un contexte économique difficile et doit surtout faire face à sa propre situation.
D'abord, le groupe subit l'effet retard de l'arrêt de la pub après 20 heures. Pendant trois ans, les annonceurs ont maintenu leurs investissements chez France Télévisions pour éviter de se retrouver face à TF1 et M6. Mais avec la crise, ils ont décidé de concentrer leurs dépenses sur les grands carrefours d'audience: l'après 20 h.
Ensuite, la ligne éditoriale encore trop vague de France 4, future chaîne jeunesse et des nouvelles écritures du groupe, inquiète les annonceurs. Or, la chaîne rapporte chaque année environ 14 millions d'euros. Les recettes de l'année 2014 seront très probablement nettement inférieures. A cela s'ajoute un déficit politique. Le gouvernement privilégie le groupe Médias France au groupe France Télévisions. Du coup, la grande couverture de la visite du Premier ministre français à Alger n'a pas été confiée à France Télévisions mais à Médias France et à ses trois médias: France 24, RFI et RMD. Alors que d'habitude, c'est la première télévision qui avait l'exclusivité des grandes couvertures sur l'Algérie.
"Rien ne va plus à France Télévisions. Une querelle sur la politique menée en matière de publicité par Rémy Pflimlin, le P-DG de France Télévisions, commence à créer une grande polémique dans le milieu de l'audiovisuel public.
Motif du conflit: les rentrées publicitaires de 2014. En octobre, les responsables avaient déjà demandé que soit révisé à la baisse le montant des recettes prévues l'année prochaine.
Les dirigeants du groupe avaient fixé un premier objectif à 350 millions d'euros, conforme au contrat d'objectifs et de moyens (COM) signé entre France Télévisions et l'État. Mais d'après la régie qui a fait ses comptes, elle ne s'attend pas à engranger plus de 291 millions d'euros.
Cela revient à dire en clair que les recettes publicitaires du groupe audiovisuel afficheraient une baisse de 10% en 2014, alors que le marché de la publicité télé devrait connaître un recul de 0,5%, selon les prévisions de l'agence Zénith Optimédia.
Martin Ajdari, le secrétaire général de France Télévisions aurait déjà accepté de baisser le budget prévisionnel de 2014 à 320 millions.
Du côté de l'équipe dirigeante, on relativise: «En 2013, le chiffre d'affaires publicitaire sera légèrement supérieur à 325 millions d'euros. Présenter en 2014 un budget en diminution à 320 millions, ce n'est quand même pas faire preuve d'assurance! La régie fait toujours des estimations basses pour avoir de bons résultats puisque le salaire des commerciaux repose en partie sur la réalisation d'objectifs».
Le groupe audiovisuel public est effectivement confronté à une baisse des audiences, un contexte économique difficile et doit surtout faire face à sa propre situation.
D'abord, le groupe subit l'effet retard de l'arrêt de la pub après 20 heures. Pendant trois ans, les annonceurs ont maintenu leurs investissements chez France Télévisions pour éviter de se retrouver face à TF1 et M6. Mais avec la crise, ils ont décidé de concentrer leurs dépenses sur les grands carrefours d'audience: l'après 20 h.
Ensuite, la ligne éditoriale encore trop vague de France 4, future chaîne jeunesse et des nouvelles écritures du groupe, inquiète les annonceurs. Or, la chaîne rapporte chaque année environ 14 millions d'euros. Les recettes de l'année 2014 seront très probablement nettement inférieures. A cela s'ajoute un déficit politique. Le gouvernement privilégie le groupe Médias France au groupe France Télévisions. Du coup, la grande couverture de la visite du Premier ministre français à Alger n'a pas été confiée à France Télévisions mais à Médias France et à ses trois médias: France 24, RFI et RMD. Alors que d'habitude, c'est la première télévision qui avait l'exclusivité des grandes couvertures sur l'Algérie.
De plus, Rémy Pflimlin avait été le premier groupe français audiovisuel à signer une convention de coopération avec l'Eptv en novembre 2012.
Lâché par les politiques, contesté par les syndicats et les travailleurs, les jours de Rémy Pflimlin sont apparemment comptés."
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