L’été s’ra chaud pour
l'audiovisuel public…Françoise Nyssen attendrait Cannes et Cap 2022 pour en parler !
Dans un article des Échos du 12 avril dernier cosigné Marine
Alacaraz et Nicolas Madeleine, intitulé « Vers des économies
massives pour l'audiovisuel public », le quotidien indique que « Françoise Nyssen ne prendrait finalement la parole qu'après
le festival de Cannes…et après que les
spécialistes audiovisuels de CAP 2022 aient
rendu leur copie qui devrait « aussi,
proposer des réductions de coûts » (selon un bon connaisseur du sujet)
devant donner lieu à des concertations ! »
Les
spécialistes audiovisuels de CAP 2022 qui
n’ont pas encore rendu leur copie, ceux
que la ministre attend… qui sont-ils?
-
un ex pédégé de France Télés non reconduit,
- un ex financier de Radio France et de France Télévisions aujourd’hui à la tête des services techniques
du ministère de Françoise Nyssen ( la DGMIC) et
- un ancien conseiller culturel de l'Élysée sous Jacques Chirac, conseiller–maître à la Cour des comptes, qui a
récemment remis à la ministre de la Culture, le rapport relatif à la
mission de réflexion sur le projet de « maison commune de la musique »…
Autrement
dit, on prend quasiment les mêmes d’hier et on recommence !!
Il convient de rappeler à
cet effet l’article du Figaro « Dans les coulisses,
son directeur de cabinet Marc
Schwartz est à la manœuvre [exit, il y a quelques
semaines de cela puisque la ministre l’a dégagé, ndlr] Il connaît bien France Télévisions pour en avoir été le directeur financier sous
la présidence de Marc Tessier de 1999
à 2005.
Un Marc Tessier que l'on retrouve au sein de la commission d'action publique, CAP 2022. Avec Roch-Olivier
Maistre, il planche sur la partie « audiovisuel public » de
la commission. Enfin, à la tête des services techniques du ministère, la DGMIC,
on retrouve Martin Ajdari,
ex numéro deux de Radio France et France
Télévisions…. »
Après quoi « Les premières décisions de Matignon sont plutôt
attendues au début de l'été » écrit encore le titre de
Presse qui table sur des économies
massives pour l'audiovisuel public de l'ordre de 500 millions d'euros
d'ici à 2022 !
Extrait :
« Voulue par Emmanuel Macron, la
réforme de l'audiovisuel public est en marche et déjà, les premiers
chiffrages des économies qui pourraient être réclamées à France Télévisions,
Arte, Radio France, France Médias Monde, TV5 Monde et l'Institut national de
l'audiovisuel, circulent dans le secteur des médias. A ce stade, l'addition
s'annonce plutôt salée...
Selon plusieurs sources, le gouvernement envisagerait en effet de
demander à tous ces groupes audiovisuels publics de réaliser de l'ordre de
500 millions d'économies en cumulé d'ici à 2022. « C'est un premier
objectif chiffré émanant de Matignon et de Bercy, aucun cadrage budgétaire n'a
encore été fait », déclare une source au fait du
dossier. « C'est bien l'ordre de grandeur évoqué », confirme une
autre source haut placée, proche de Bercy.
Dans les allées du pouvoir, deux autres sources évoquent même des
montants pouvant aller au-delà de cette somme pourtant déjà élevée. Interrogés, l’Élysée, les ministères de l’Économie et des Comptes publics n'ont pas
souhaité faire de commentaires. On ne devrait pas connaître les arbitrages
définitifs avant plusieurs mois, mais les conclusions du comité Action publique
(CAP 2022), composé d'experts chargés de travailler sur la transformation de
l'action publique en général, pourraient être un premier indicateur…
L'hypothèse d'économies massives pour l'audiovisuel public n'est
cependant pas complètement une surprise si l'on se remémore les
déclarations d'Emmanuel Macron , mi-décembre. « Il y a beaucoup
d'argent dans l'audiovisuel public qui est de très loin, pour l'État, le
premier budget de la culture », avait-il carrément jugé.« Simplement,
est-ce qu'on le met au bon endroit ? Est-ce qu'on sait quelle est
l'organisation collective qui est la plus pertinente ? », avait-il
ajouté, appelant à davantage de mutualisations entre les télévisions, les
radios et internet…
Il y a quelques mois, la
baisse des ressources publiques de 30 millions environ (en y ajoutant
le manque à gagner lié à l'arrêt de la publicité jeunesse d'une vingtaine de
millions) pour France Télévisions avait
provoqué l'ire des dirigeants du groupe…»
Vive
le festival de Cannes, les experts de CAP 2022, la ministre, les conseilleurs d'hier et les éternels
recommencements !
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