La France de Macron/Bayrou est
à l’image du 20h de Léa Salamé : elle va dans le mur...si ce n’est pas déjà
fait !
Hier mercredi
3 septembre, Gilles Bouleau arrivait largement en tête comme toujours avec 5,17
millions de téléspectateurs pour 27,7 % de part de marché.
Comme depuis le début de la
semaine, le 20H de Léa Salamé continue de se ramasser. Si
quelques dizaines de milliers de téléspectateur font bouger d’un iota la décimale
derrière la virgule, l’écart entre le JT de La Une et celui de La Deux reste de -1,5 millions.
Le JT de 20H de France 2, c’est un peu comme le tandem Président/Premier ministre, il ne convainc quasiment plus personne mais coûte "un fric de dingue" aux Français. Ce 4 septembre, la cote de confiance d'Emmanuel Macron s'effondre à 15% et celle de François Bayrou tombe à 14%. La cote de confiance d'Emmanuel Macron s'est effondrée à 15%, selon un sondage de Verian pour Le Figaro Magazine publié ce jour et celle de François Bayrou fait encore pire avec 14% des Français qui leur feraient encore confiance pour résoudre les crises que traversent actuellement la France.
C'est une chute brutale et inédite de 6 points par rapport à juillet 2025 pour le Chef de l'État. C'est le plus bas niveau observé depuis son élection en 2017 au moment où le pays s'apprête à connaître une nouvelle période d'incertitude politique à quatre jours d'un vote à l'Assemblée nationale qui devrait signer la chute du gouvernement.
François Bayrou est encore plus bas, à 14% (- 2 points), soit le niveau le plus faible jamais observé pour un Premier ministre dans ce baromètre pour celui qui croyait peut-être, à une bonne étoile pour 2027 !
Autrement dit, ce sont presque 9 Français sur 10 qui ne croient plus en ce binôme exécutif. L'état de la France est tel que le mise sous tutelle du Pays devient à présent un scénario envisageable.
Chacun se souvient du cas de la Grèce qui après avoir touché le fond en 2009 avec son déficit public de 15,22% at après l'intervention de FMI dont elle est l'un des membres fondateurs depuis 1945, avait dû mener de nombreuses réformes et effectuer de grosses réformes jusqu'à ramener son déficit en 2023 à 1,6% répondant largement aux critères européens.
Que dire de la situation économique française avec, certes une inflation, bien que ralentie en 2024 (+2 % sur les 8 premiers mois) qui continue d’affecter le pouvoir d’achat, après des hausses significatives en 2022 et 2023 et des 3 345 milliards d'euros qu'elle représente à l afin du premier trimestre 2025, selon l'Insee.
Le taux d’intérêt de la dette française à 30 ans a dépassé 4,5 % en septembre 2025, un niveau inédit depuis 2011, reflétant une méfiance croissante des investisseurs. Le gouvernement cherche à réduire les dépenses publiques, notamment dans la santé (doublement des franchises médicales envisagé) et le sport, suscitant des protestations. Plusieurs mouvement de grève sont d'ailleurs prévus, notamment à la SNCF, le 18 septembre prochain.
La situation politique, nous en avons parlé, elle reflète celle d'une période de forte instabilité politique qui conduire inévitablement lundi prochain à la démission du gouvernement, faute de confiance. La situation environnementale sur laquelle la France mettait l’accent avec la transition écologique et l’ambition de devenir la "première grande nation verte", elle est en rade.
Quant à la situation sociale, elle est explosive et demeure une préoccupation majeure comme le mouvement social, "Bloquons tout", prévu pour le 10 septembre qui s’inspire des Gilets jaunes pour protester contre le plan budgétaire de Bayrou. Selon le Rapport annuel sur l’état de la France 2024 du CESE, les Français restent attachés à la démocratie, mais cet attachement est fragile, particulièrement chez ceux qui se sentent marginalisés. La santé (40 %) et le pouvoir d’achat (34 %) sont les principales préoccupations, suivis par la situation politique (24 %), l’environnement, les inégalités sociales, et la sécurité (22 %). Si la vitalité associative est encore vue comme un atout pour renforcer la cohésion sociale, la défiance envers les élites politiques a fait des bonds.