Ernotte a précipité France Télévisions dans une situation de quasi faillite mais la Cour des Comptes accuse l’État !
Alors que le Pays est dans une situation financière plus que critique et qu’il cherche des dizaines de milliards pour tenter de présenter un budget qui pourrait s’approcher des critères européens, le président de la troisième chambre de la Cour des comptes Indique qu’il va devoir renflouer France Télévisions.
« Oui la situation est critique. Elle est critique et en tout cas, elle peut devenir très délicate, plus que délicate même à partir de 2026, donc il y a vraiment urgence » indique-t-il, ajoutant « Elle a jusqu’en 2026. Il ne faut pas attendre l’échéance de 2026 pour reconstituer rapidement les fonds propres. Donc là, il appartient à l’État actionnaire de prendre les décisions pour reconstituer un capital (*) absolument indispensable pour faire face... »
On croit rêver…ll appartient à l’État actionnaire de prendre les décisions pour reconstituer un capital (*) donc aux Français qui devraient tous payer pour tenter d'effacer les frasques de l'ex-Orange et sa troupe !
C’est quoi cette connivence flagrante de la rue Cambon avec l’ex-Orange visant à rendre l'État systématiquement responsable de cette incroyable chienlit ?
Alors que les caisses sont vides, archi vides, Ernotte annonce le lancement de la future chaîne Sports qui devrait voir le jour en février prochain.
Elles sont d'ailleurs tellement vides que France Télés ne devrait pas prévoir de plateaux repas pour le personnel qui travaillera en continu sur la future chaîne Sports numérique pendant les JO, qu'elle veut revendre des matchs du Tournoi des Six Nations (dont des matchs de l'équipe de France de rugby) ainsi que des matchs de la Coupe de France de football.
Cela comme toujours, les personnels l'ont découvert dans le journal L'Équipe.
Surréaliste. Pour assouvir ses fuites en avant à répétition, parmi lesquelles Salto,ce sont les femmes et hommes qui travailleront sur cette chimérique chaîne pendant les JO d'hiver qui pourraient bien payer la note en premier.
Comme la chaîne est en continu donc quasiment sans pause, le personnel ne pourra pas quitter son poste de travail...donc pas de plateaux repas ! Soit tu meurs de faim, soit tu te paies ta bouffe et tu la consommes ultra vite à ta place pour une productivité maximum !C'est "bosse ou crève (de faim)" avant le "Clap de faim" !!!
Ladite commission d'éthique à France Télés ne sert à rien. Selon sa présidente Christine Albanel, il faut plus de moyens pour avoir un avis !!
Sidérant !Christine Albanel, présidente du Comité d’éthique de France Télévisions, a reconnu lors de son audition devant la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale avoir rendu son avis sur l’affaire Patrick Cohen / Thomas Legrand "sous la pression, dans l'effervescence du moment sans avoir eu accès à l’intégralité de la séquence, sans l’avoir demandée non plus et avant même l’expertise de l’huissier".
Le ridicule ne tuant plus mais pouvant faire des dégâts, l'ex ministre de la Culture sous Sarkozy mais également ex-Orange puisque collègue d'Ernotte, s'est non seulement ridiculisée mais a prouvé par ses dires qu'il n'y a pas plus d'éthique à France Télés que de camembert dans une tarte au citron ! Comme dans l'affaire de la confusion entre Samuel Paty et Dominique Bernard dans les JT de 13h et 20h, désignant même un enquêteur en chef pour soi-disant chercher ce que tout le monde sait pourtant depuis le premier jour, à savoir que la responsable de ce fiasco est toujours là...probablement à attendre d'être recasée !
Le blog CGC Média vous propose de découvrir les échanges (*)de cet invraisemblable naufrage où l’ex-ministre révèle qu’elle a rendu un avis sans avoir vu l’intégralité de la séquence !!!
(*)
https://youtu.be/n7vPKpDVwU4?si=VDU5vOAwjblRbgPv
Q = Question du rapporteur
R = Réponse de Chritine Albanel
———————————————————————-
Q : En 5 ans le comité d’éthiquen’a fourni que 6 avis contre une trentaine d’avis pour le comité de Radio France. Comment expliquer ?
R : C’est un problème de notoriété
Pas de saisine du tout sur le pluralisme
C’est le problème de l’honnêteté qui est constamment mis en avant .
On pourrait faire plus
Aucune saisine sur France Info
R :
Personne n’est irréprochable...FTV sont les premiers conscients...Que peut-on
faire ? Nous sommes 4 et nous n’avons pas de moyens … on n’est pas l’ARCOM qui
a d’énormes moyens.
Sur le
dernier « Complément d’enquête » nous n’avons pas été saisi.
Q : FTV dispose de financements importants, plusieurs milliards d’euros.. de qui vous dépendez pour avoir des moyens de veille et d’auto saisine ?
R: Le but n’est pas que le comité devienne un petit ARCOM
Q : Cas débattus par les français :
Le 25 janvier dernier la chaîne France Info diffusait un bandeau d’information indiquant « 200 otages palestiniens retrouvent la liberté » pas d’auto saisine ?
R : Nous aurions pu ! C’est un exemple frappant mais nous ne sommes pas en capacité de le faire compte tenu du nombre de cas importants.
Nous ne sommes pas la police des polices de l’information. On ne surveille pas tous les JT. On n’est pas un tribunal
Q : Quand on assimile des prisonniers à des otages le comité d’éthique aurait dû s’en saisir an nom de l’honnêteté de l’info sur l’antenne
R : On aurait pu , on va proposer d’améliorer par une vision sur le temps long . Sinon il faut nous saisir Q : Affaire Cohen / Legrand
Il y a eu Auto saisine du comité
Q : Vous écrivez dans votre avis du 12 septembre qu’on ne peut pas dire, au vu de cette séquence tronquée que Patrick Cohen avait d’autres objectifs que l’exercice de son métier de journaliste…. Dans cette séquence Patrick Cohen ne contredit pas son confrère
Est-ce que vous estimez que il n’y a pas d’autres objectifs ?
R : 1ère observation : les journalistes rencontrent des journalistes tout le temps. Ça fait partie de la vie démocratique- Que des éléments de discussion soient captés à leurs insu c’est très discutable.
Nous avons regardé cette séquence et constaté que Patrick Cohen ne disait rien.
Q
: L’avis dit aussi que l’audiovisuel public doit être très attentif au
pluralisme d’opinions et au respect des règles fondamentales de déontologie et
impartialité des professionnels qui interviennent sur les antennes
Brigitte Benkemoun : C’est une séquence comme vous savez tous qui a été monté , il y a 8 ou 10 points de montage dans ce qui a été diffusé. On ne sait rien donc et on demande l’intégral de ce document pour savoir ce que Patrick Cohen a pu dire et qui a été coupé au montage
Q: Vous
parlez madame Benkemoun de séquence montée et tronquée…à la demande de monsieur
Cohen un constat d’huissier a certifié que la vidéo n’était ni tronquée ni
montée.
A aucun moment le comité d’éthique n’a demandé le rush complet qui a été certifié par huissier. Votre avis se base sur un postulat qui est faux.
Quelle est la légitimité du comité d’éthique pour s’exprimer sur le sujet avec des postulats faux ?
R BB : A ma connaissance l’intégralité n’a jamais été communiquée ["A ma connaissance comme dit Ajadri parlant de la déclaration de son fils à la HATVP ! ndlr]
Q:
Vous ne l’avez pas demandé et vous affirmez des choses que vous
n’avez pas vérifiées… quelle est la légitimité votre décision en tant que
comité d’éthique de France Télés ?
R : Il serait bien d’avoir connaissance de toute la séquence. Il apparaissait que Patrick Cohen ne disait rien d’autre que rien . J’en suis restée là, c’est tout . C’est pourquoi cet avis a été rendu sur le fait qu’il ne disait rien .
Nous ne sommes concernés que par Patrick Cohen, pas par Thomas Legrand
L'intervention de Caroline Parmentier en dit long
"Madame la ministre votre avis sur l’affaire Cohen-Legrand est un modèle du genre .
Vous ne trouvez rien à dire sur l’attitude des deux journalistes, vous remettez en cause les méthodes de l’Incorrect et vous terminez par une généralité bateau et assez comique sur le fait que FTV doit être attentive au pluralisme. .. quelles sont les cas concrets ou vous avez exergue contre pouvoir à FTV ?
Quelle est votre marge face à la présidence de FTV ? J’avoue que je retire de vos déclarations que vous ne servez à rien alors je vous le redemande très précisément : À quoi servez vous ?"
Celle de Philippe Ballard qui suit, n'est pas plus aimable.
"Un comité d’éthique est-ce pour donner bonne conscience à FTV ?
Sur l’affaire Thomas Legrand vous nous avez dit que les propos avaient été tronqués montés, je n’ai pas d’info, je ne sais pas … ils avaient été enregistrés à leur insu mais quand il y a la même chose qui se passe sur les antennes de FTV, pourquoi est-ce que vous ne réagissez pas ? Quand il y a des personnes interrogées à leur insu et que les propos sont diffusés à l’antenne , là plus rien ne se passe ?
Christine Albanel :
"Vous ne servez à rien " : je conteste. Les avis qui sont rendus , les recommandations ne sont pas du tout inutiles Nous avons un rôle réel que nous pouvons accroître…
Sur l’affaire Cohen -Legrand ce qui a été écrit au vu de cette séquence … on ne se prononce que sur une séquence et telle qu’elle est on ne voit pas … Thomas Legrand qui s'exprimait, reconnaissait le problème soulevé par lui même . .. Bon ils ont donné une explication différente voilà. Nous à France télévision avec Patrick Cohen qui est sur les antennes, à ce stade on pouvait pas dire autre chose que il ne disait rien c’est la raison pour laquelle nous avons rendu cet avis . »
Q : Une toute dernière question qui mérite éclaircissement. Madame la ministre, madame la présidente, vous expliquez que selon vous Patrick Cohen dans cet enregistrement n’aurait rien dit
Est-ce que vous avez eu accès à l’intégralité de l’enregistrement sur ce sujet là ?R : Non . Je n’ai pas eu accès à l’enregistrement …
Q : Vous nous expliquez que vous n’avez pas eu accès à l’intégralité de la séquence et pourtant dans votre avis vous dédouanez Monsieur Cohen mais sans le dédouaner totalement puisque vous dites on ne peut pas affirmer totalement que dans cette séquence tronquée il avait d’autres objectifs que son métier … Est-ce que vous pensez que dans votre rôle de présidente du comité d’éthique n’ayant pas eu accès à l’intégralité de l’enregistrement et expliquant que selon vous on ne peut pas affirmer qu’il n’exerce d’autre rôle que son métier de journaliste, est ce que vous avez conscience qu’avec cette thèse là ça a disculpé la direction de FTV et ça a protégé monsieur Legrand alors même que vous nous avouez que vous n’avez pas eu accès à l’intégralité de l’enregistrement ? …
(pas Legrand ) Monsieur Cohen effectivement
R : Le contexte de cette affaire c’était une grande émotion, c’était un grand déferlement etc…et on a souhaité rendre un avis rapide en fait et d’ailleurs on l’a rendu avant le constat d’huissier c’est à dire à un moment ou on savait qu’il y avait possiblement montage mais pas davantage. Après il y a eu le constat d’huissier , moi j’ai considéré qu’il n’y avait pas d’élément nouveau par rapport à la séquence et du coup on n’est pas revenues sur cet avis… mais le souci est qu’il a été fait rapidement à cause de cette montée considérable qu’on pouvait observer à ce moment là , en réalité c’est comme ça que ça s’est passé
L’incohérence des propos du troisième président de la Cour des Comptes devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale...Çasent l'article 40 !
Le blog CGC Média qui avait prévu de revenir sur le naufrage de ladite commission d'étique de France Télés et le pitoyable spectacle qu'a donnée devant la commission d'enquête de l'Assemble nationale Christine Albanel ex-ministre de la Culture mais ex-Orange elle aussi mais, ce sont les invraisemblables propos du président de la 3e Chambre de la Cour des comptes tenus SOUS SERMENT sur lesquels il convient de revenir juste avant tant il sont graves de conséquences.
Ainsi dans la séquence sur
les 112.123€ dépensés pour l'escapade cannoise de Delphine Ernotte and co dans
les suites de l'hôtel Le Majestic à près de1700€ la nuitée qui font effectivement l'objet d'une plainte déposée par
la CGC de l'Audiovisuel dont maître Pierre-Olivier LAMBERT a la charge, les propos sont tout simplement hallucinants en plus d'être FAUX(* vidéo et explications ci-après)
A la question de Charles ALLONCLE rapporteur de la commission d'enquête, au président de la 3ème chambre de la Cour des comptes : "En 2023, lors du Festival de Cannes Delphine Ernotte aurait passé 10 nuits dans des suites au Majestic à Cannes à 1700 € la nuit. Est-ce que vous êtes d’accord pour dire qu’une telle dépense était évitable et d’ailleurs contrevient d’ailleurs aux règles de France Télévisions sur le montant maximum de nuitées par employés ?", ce que va dire Nacer Meddah est hallucinant
"La réponse là que j’ai sous les yeux, est que les frais d’hébergement des quatre dirigeants avaient été financés non pas sur fonds publics pas mais par un groupe privé." commence -t-il par expliquer.
Rien que cela, c'est totalement dingue…mais ce qui va suivre dépasse l'entendement
1°) Il confirme qu’il a bien sous les yeux, une réponse toute prête, celle que lui avait évidemment fourni France Télévisions et qu’il avait justement sur lui par hasard (chacun peut, en réalité légitimement penser qu’il avait eu la question !)
2°) Il indique que« les frais d’hébergement des quatre dirigeants avaient été financés par un groupe privé »
Voilà qui va sans nul doute intéresser la Justice mais au regard de ce qu'elle a déjà entre les mains (¤), mettre en lumière l'accumulation de mensonges dans cette affaire de gros sous..
A la demande d'explications supplémentaires de Charles ALLONCLE "Pour préciser, il y a eu un échange de la part de ces groupes privés ? J’imagine et vous allez peut-être nous le confirmer et qu'il s’agit de sociétés de production qui ont peut-être les contrats liés au festival de Cannes avec France Télévisions, je pense à l’entreprise Together de monsieur Le Van Kim ! Est-ce qu’il y a un échange ? Quelle est la nature de cette offre qui a été fournie aux dirigeants de France Télévisions ? Est-ce que vous en savez plus sur le sujet ?" voici la réaction de l'intéressé:
"On n’en sait pas plus et comme je vous l’ai dit nous, on n’interfère pas sur des procédures qui sont d’une autre nature. Il y a une procédure judiciaire en cours. Nous on n’a pas à être relation avec des groupes privés.
Vous voyez bien qu’on avait déjà suffisamment à faire, vu l’état la situation financière des deux groupe publics [FTV et Radio France, ndlr]. Sur cette affaire là donc, on a posé la question comme vous venez de la poser.On a pris la réponse qui nous a été donnée et pour le reste, on n’interfère pas sur une procédure en cours. »
Sous SERMENT, le président de la 3e Chambre de la Cour des comptes va donc d'affirmer à la commission d'enquête que puisqu' il y avait une procédure judiciaire en cours, la Cour ne pouvait pas interférer"
FAUX ARCHI-FAUX ET GRAVE DE CONSÉQUENCES
Oui, en France, la Cour
des comptes (et les chambres régionales des comptes) peuvent parfaitement
continuer leurs investigations et contrôles même lorsqu’une instruction
judiciaire est en cours sur les mêmes faits.
Voici le cadre juridique précis :
1. Pas de blocage automatique par l’instruction judiciaire :
- L’article L. 111-9 du Code des juridictions financières dispose clairement :
« Le ministère public près la Cour des comptes ou près une chambre régionale ou territoriale des comptes peut communiquer à l’autorité judiciaire tout renseignement de nature à faire présumer une infraction pénale. » L’ouverture d’une information judiciaire n’interrompt absolument pas les travaux de la Cour des comptes.
- De plus, la Cour des comptes n’est pas liée par le "secret de l’instruction" (arrêt du Conseil d’État, 14 décembre 2007, n° 297926, et jurisprudence constante).
2. Jurisprudence constante :
- Conseil d’État, 29 décembre 1997, Société Euromarché : la Cour des comptes peut poursuivre ses contrôles même si une procédure pénale est engagée.
- Conseil d’État, 8 février 2008, Ministre de l’économie c/ Cour des comptes : confirmation que le juge pénal et le juge des comptes exercent des compétences parallèles et indépendantes.
- La Cour de cassation (Ch. crim., 14 juin 2017, n° 16-85.152) a également rappelé que les deux procédures sont distinctes.
3. En pratique :
- La Cour des comptes "coordonne souvent" ses travaux avec le parquet financier ou les juges d’instruction pour éviter les interférences (auditions simultanées, perquisitions, etc.).
- Elle peut transmettre son rapport provisoire ou définitif au procureur de la République (article L. 135-3 du CJF).
- Si des pièces sont saisies par le juge d’instruction, la Cour peut en obtenir communication ou copie (article 99-3 du Code de procédure pénale).
En conclusion :
La Cour des comptes
peut et continue généralement d’investiguer même pendant une instruction
judiciaire.
Les deux procédures sont indépendantes, même si elles portent
sur les mêmes faits ou les mêmes personnes. Il n’existe aucun principe de «
litispendance » ni de priorité du pénal sur le financier en matière de contrôle
des comptes publics.
La allégations ainsi formulées destinées à dédouaner l'instance et tromper ainsi la commission, peuvent donc faire l'objet en article 40 du CPP.
En droit, le rapporteur d'une commission d'enquête parlementaire peut en principe déclencher un signalement au procureur de la République au titre de l'article 40 du Code de procédure pénale (CPP)pour des propos mensongers d'un intervenant (pouvant constituer un faux témoignage si prêté sous serment), et cela même si l'enquête n'est pas terminée.
En tant qu'autorité publique, il est tenu de signaler sans délai tout crime ou délit dont il a connaissance dans l'exercice de ses fonctions.
Cependant, pour un faux témoignage devant une commission d'enquête (punissable en vertu des articles 434-13 et suivants du Code pénal, appliqués par l'article 6 de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958), la procédure spécifique prévoit que les poursuites pénales ne peuvent être engagées que sur plainte du président de la commission, après un vote à la majorité des trois cinquièmes de ses membres.
Le président peut donc saisir le parquet avant la publication du rapport final. Après publication, le Bureau de l'assemblée concernée peut également effectuer un signalement au titre de l'article 40 du CPP (Code de Procédure Pénale)
Ainsi, bien que le rapporteur puisse personnellement initier un signalement sous article 40 à tout moment (y compris avant la fin de l'enquête), la voie efficace et conforme à la procédure dédiée passe par un vote de la commission et une plainte du président pour permettre d'éventuelles poursuites. En pratique, de nombreux signalements de ce type sont classés sans suite par le parquet.
Un président de chambre de la Cour des comptes peut donc faire l'objet d'un signalement au procureur de la République via l'article 40 du Code de procédure pénale dans le cadre d'une commission d'enquête parlementaire, même si celle-ci n'est pas terminée, en cas de mensonge sous serment constitutif d'un faux témoignage.
Ce que risquent les uns et les autres pour faux témoignage devant une commission d'enquête:
"Les auditions devant une commission d'enquête parlementaire se déroulent sous serment (sauf pour les mineurs de moins de 16 ans), conformément à l'article 6 de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires.
Un mensonge intentionnel lors de ces auditions peut être qualifié de faux témoignage, punissable en vertu des articles 434-13, 434-14 et 434-15 du Code pénal (jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende, ou plus en cas d'aggravants)
Les magistrats de la Cour des comptes, y compris les présidents de chambre, ne bénéficient d'aucune immunité spécifique pour ce type d'infraction lorsqu'ils témoignent en tant que témoins.
Le signalement via l'article 40 :
L'article 40 du Code de procédure pénale impose à toute autorité constituée, officier public ou fonctionnaire (y compris les parlementaires comme les députés ou sénateurs membres de la commission) de signaler sans délai au procureur tout crime ou délit dont ils acquièrent connaissance dans l'exercice de leurs fonctions.
Si un mensonge est détecté lors d'une audition, les membres de la commission peuvent effectuer ce signalement, comme cela s'est produit dans des cas réels (par exemple, des députés de la commission des Finances ont saisi le parquet via l'article 40 pour des faits similaires).
L'article 40 du CPP peut être déclenché même si la commission n'est pas terminée :
Rien dans la loi n'exige d'attendre la fin de la commission pour agir. Le président de la commission peut saisir le procureur à tout moment en cas de suspicion de faux témoignage, et les autres membres peuvent le faire via l'article 40 si ils estiment qu'un délit est commis. Des exemples montrent que des saisines ont eu lieu pendant ou après les travaux, sans restriction liée à la clôture (comme dans l'affaire McKinsey en 2023 ou d'autres cas de faux témoignages devant des commissions).
La mission de la commission prend fin au dépôt du rapport ou au bout de six mois maximum, mais cela n'empêche pas un signalement intermédiaire.
En résumé, oui, c'est possible et conforme au droit français, sous réserve d'une appréciation des faits par le procureur qui décidera des suites à donner.
A cela s'ajoute, le fait que le président de la 3e Chambre de la Cour des comptes, n'a jamais répondu à 3 reprises à la question du rapporteur sur le fait que France Télévisions soit intervenue pour que le rapport de la Courne soit rendu qu'après les 3ème parachutage ernottien.
Il N’A PAS PU NIER
de façon explicite qu’un mail « de pression » ait été envoyé par la direction
de France Télévisions aux membres de la Cour pour retarder la publication du rapport explosif sur le groupe public avant le 3ème parachutage ernottien !
Devant la commission d'enquête de l'Assemblée les mensonges tombent comme à Gravelotte...Les articles 40 vont bientôt pleuvoir dru.
Nous en sommes à deux séances d'auditions devant la juridiction de l'Assemblée nationale devant laquelle s'exprime sous serment et les mensonges se ramassent à la pelle comme les feuilles mortes de la chanson.
Il y a d’abord eu l’audition du président de l’Arcom qui tout au long des questions posées à soit botté en touche, soit dit qu’il ne savait pas, soit dit qu’il n’était pas au courant, soit dit que l’instance n’avait pas encore rendu ses conclusions ou qu'elle ne s’était pasencore réunie pour en débattre, soit encore que le traitement du dossier était en courset répéter à l'envi: "on vous répondra par écrit " pour enfin avouer qu’il se souvenait avoir eu un fils, il y a 20 ans avec Florence Philbert de la DGMIC, à savoir le service de contrôle du ministère donc la Tutelle de France Télés et Radio France…
Allant même, après avoir été sommé de s'expliquer sur le fait qu'il ne l'avait mentionné devant la commission précédemment, jusqu'à prendre de haut le rapporteur qui lui avait demandé s'il n'avait rien omis dans sa déclaration à la HATVP pour déclarer "Je vais répondre à cette question CENTRALE" : "J'ai effectivement eu un fils avec la Florence Philbert l'actuelle directrice générale de la DGMIC mais nous ne sommes plus ensemble depuis 15 ans "...comme s'il y avait prescription à l'obligation de le mentionner ou bien que depuis tout ce temps la mère de l'enfant aurait été déchue de ses droits parentaux !!
D'une muflerie rare mais surtout d'une suffisance sans égal !
(#) Question de Charles Alloncle le député rapporteur à Martin Ajdari :"Avez-vous omis de déclarer quelque chose à la HATVP qui représenterait un conflit d'intérêts".
Réponse de l'intéressé"Non pas à ma connaissance"
(#)L'extrait vidéo qui montre qu'Ajdari n'a pas dit la vérité devant la Représentation nationale, qui plus est sous serment ! Que voulez-vous, l'intéressé qui n’avait pas jugé bon de se soumettre à la règle lui imposant impérativement de transmettre une déclaration dit de possibles conflits d’intérêts (et pas d’un article dans Challenges) avait fait sa propre jurisprudence en ironisant sur le fait comme il le dit, qu’au bout de 15 ans, il y avait prescription !
C'est aussi le sens du communiqué du député Aurélien Saintoul qui demande la démission de Martin Ajdari après les révélations de Médiapart. (*)
Y en a marre d’entendre en permanence: On ne sait pas, On avait déjà assez de travail comme ça, On est comme vous, on a posé la question mais on a pas eu la réponse, en tout cas c’est ce qu’on nous a dit…On vous écrira… Mais bon sang de bonsoir, on est devant une Commission d’enquête parlementaire qui est une Juridiction. On n'est pas derrière un micro sur RTL où on raconte débite ses boniments de la première à la dernière seconde de l’interview !!!
Pour la deuxième journée de questions-réponses, celles de la Cour des comptes ne sont pas non plus piquées des vers.
A la question de Charles Alloncle"Delphine Ernotte va percevoir une « prime de performance » et ce en dépit de son bilan calamiteux et catastrophique à la tête de France TV depuis 10 ans", celui que l'instance a détaché pour venir s'expliquer ose"Oui elle va bien toucher une prime mais on ne peut pas vous dire de combien. On vous fera une réponse écrite".
Enfin s'agissant de l'escapade pendant le Festival de Cannes 2023 au Majestic pour Ernotte et 3 de ses dirlos pour laquelle la CGC de l'Audiovisuel a déposé une plainte au Pénal(*) la réponse, tout aussi surprenante mais particulièrement instructive surtout pour l'avocat de la CGC maître Pierre-Olivier Lambert qui appréciera l'explication venant de la Cour des comptes qui dit avoir demandé à Ernotte mais précise que vu l’État, la situation financière catastrophique dans laquelle se trouve France Télévisions, elle ne pouvait guère aller plus loin !
Puis d'enfoncer le clou « La réponse que j’ai là sous les yeux c'est que les frais d’hébergement des quatre dirigeants visés avaient été financés non pas sur fonds publics mais par un groupe privé.
Nous aussi on a posé la question comme vous nous la posez aujourd’hui mais on a pris la réponse qui nous avait été donnée et pour le reste, on n’interfère pas sur une procédure en cours. »
Donc parce qu'il y a une plainte de la CGC, la Cour ne pourrait pas poser de questions au risque d'interférer ?! C'est se moquer du monde !
Communiqué de
la CGC Audiovisuel en soutien à Christophe Gleizes, ressortissant français
injustement détenu en Algérie.
La
CGC de l’Audiovisuel exprime sa plus vive indignation face à l’arrestation et à
la détention arbitraire de Christophe Gleizes, ressortissant français, emprisonné
en Algérie depuis maintenant plus de six mois qui vient d’être confirmée en
appel pour les sept ans à venir.
Christophe
Gleizes n’a commis aucun crime. Son seul « tort » est d’avoir exercé
pacifiquement sa liberté d’expression et d’avoir dénoncé des dysfonctionnements
qu’il estimait graves. Son incarcération prolongée sans jugement équitable,
dans des conditions souvent dénoncées par les ONG internationales, constitue
une atteinte flagrante aux droits les plus élémentaires et aux engagements
internationaux de l’Algérie.
Nous, syndicat représentatif au plan
national, à l’instar de très nombreux citoyens, associations, élus et
défenseurs des droits humains, nous demandons au Président de la République de
tout mettre en œuvre, directement et indirectement, pour obtenirsa libération.
Des milliers de voix se lèvent aujourd’hui en France, en Europe et
au-delà pour dire : Trop c’est trop. Notre détermination sera sans faille tant
que Christophe Gleizes ne sera pas rentré chez lui, auprès de sa famille et de
ses proches.
Ernotte peut raconter ses salades sur RTL, elle chantera moins SOUS SERMENT devant la commission d’enquête de l’Assemblée, le parjure étant un délit.
Ce matin Ernotte sur RTL a confirmé et assumé ses propos sur le fait que "CNews est une chaîne d’extrême droite": "Moi j’assume ce que je dis" a-t-elle répété deux fois à Marc-Olivier Fogiel (Marco). Comme dans les petites classes à l’école sur l’air de « maîtresse, maîtresse elle m’a traitée… », elle est même allée se plaindre de "la guerre que CNews mènerait contre elle, depuis quatre ans" !!
"Moi je défends, mes journalistes et l’indépendance de l’audiovisuel public" a-t-elle ensuite claironné comme si les journalistes étaient sa propriété. Ils ne veulent surtout pas lui servir d'alibi les journalistes...comme si ils étaient un bien en sa possession !! Ils ne lui appartiennent surtout pas.
Enfin, défiant les lois de l'entendement, Ernotte prétend donner à Marco la preuve de l’impartialité du service public: « L'impartialité de la télé publique elle est bien là. La preuve, c’est que tout le monde nous regarde. On n’exclut personne » !!
Totalement lunaire ! « On ´n’exclut personne » assène l’ex-Orange, en direct…Comme si elle avait le pouvoir d’exclure des téléspectateurs des antennes de France Télévisions ! On est chez les dingues.
Le rapport de la Cour des comptes est inquiétant, mais Ernotte le trouve "équilibré"… Elle affirme même qu'au regard de la dernière publication de l'instance, « il y a 10 ans »selon elle - ce qui est faux, il a été publié en 2016 - que la rue Cambon pointerait un léger mieux au regard des transformations consenties…Allo la terre !
Cerise sur le gâteau, pour l’ex- Orange,ce n’est pas sa gestion qui est en cause dans le rapport, au contraire, mais « l’État qui depuis les Jeux Olympiques, a coupé à peu près tous les deux mois, la subvention donnée à France Télévisions », alors que depuis 10 ans, la situation de l’entreprise serait en équilibre mais aujourd'hui déficitaire, soi-disant pour la première fois ! Totalement sidérant.
Ils vont se régaler à la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, en entendant de telle sornettes SOUS SERMENT.
LA PROPAGANDE S’ARRÊTE LÀ OÙ S’OUVRENT LES PORTES DE LA
REPRÉSENTATION NATIONALE DANS LE CADRE D’UNE COMMISSION D’ENQUÊTE QUI EST BIEN RÉELLEMENT UNE JURIDICTION.
Label bourde au 20h de France Télévisions ! Stop ou encore ?
Nouvelle et
énième frasque au 20H de France 2, au moment même où la dernière d’Emmanuel
Macron plaide pour un « label pour les médias » !
Lundi 1er décembre,
le JT du soir de France 2 consacrait son grand format au pouvoir d’achat. Après
plusieurs sujets, Léa Salamé lance un reportage sur les collectionneurs de bons
plans. Dès l’ouverture du sujet, « Arnaud Rolland » présenté comme un trentenaire
« qui touche 1 300 euros mensuels d’allocation chômage »explique comment il s’y prend pour faire des économies. « On a
gagné le jackpot. Le fait de passer dimanche à trier, c’est là qu’on récolte le
fruit de son travail. Là, je suis content », déclarait l’homme qu’on voit supposément chez lui quelques
secondes plus tard vêtu d’un gilet rouge qui ajoute « Bien sûr, c’est
rentable. La majorité des gens ne mettront jamais toute cette énergie-là, mais
moi, je sais qu’à la fin du mois, quand je fais mes comptes, je sais que je
suis gagnant ».
Il s’agissait
en réalité d’une tromperie. Le jeune homme ne
s’appelle pas « Arnaud Rolland » mais Mehdi Jibril, connu sur YouTube
et sur TikTok sous le pseudo « Mehdi tu connais » spécialisé
dans les canulars ou les caméras cachées sur Internet.
Le lendemain
après les bourdes qui s’enchaînent à France Télévisions comme la récente confusion
entre les assassinats de Samuel Pathy et Dominique Bernard ou encore la
polémique autour du dernier numéro de « Complément
d’enquête » avec l’avertissement de l’Arcom, France Télés a encore dû s’excuser.
Alors qu'Emmanuel Macron s'exprimait il y a peu sur le besoin d'un label qualité réservé aux médias - le sujet d' "Un Œil sur la planète",il semble bien que France Télés soit hors course.
En tout cas, une réflexion supplémentaire pour la commission d'enquête.
Les Français qui paient pour France Télés avec une part de la TVA sur tous les services et produits qu'ils achètent (des couches pour bébés, des soupes ou une voiture), en ont marre des excuses qui se multiplient à France Télés, après une décennie ernottienne qui aura flingué la télé publique et qui n'a été reparachutée que pour l'achever !