L’ex Orange bien partie pour couler définitivement France
Télé.
A France Télévisions,
pour quelques-uns c’est pratiquement l’euphorie : Emmanuel Macron qualifié
pour le 2ème tour contre la candidate Front National avec une
victoire annoncée de l’ex ministre des finances ! « Le scénario rêvé » lâche un membre de la direction en
petit comité…et d’ajouter « L’audiovisuel public sera le cadet
des soucis du nouveau venu; cela va nous permettre de continuer » !
Ben voyons.
Le rapport de la Cour des comptes et la situation d’«impasse financière» (sic)
qui y est détaillée, ils sont une poignée à présent, à s’assoir dessus !
Citation directe en Correctionnelle audiencée le 1er mars prochain,
plainte au Pénal toujours en attente d’un juge d’instruction, faillite ou pas,
plan de licenciements collectif qui ne touchera pas que quelques dizaines de
salariés mais plusieurs centaines (estimation environ 2.000 personnes), dans quelques semaines, tout cela sera derrière ! « Macron aura bien d’autres soucis que de se pencher sur le groupe public
et de toute façon, il ne le fera pas… c’est
du sûr » se pérore-t-il dans les étages supérieurs.
« La messe est dite » ! La télé publique ne sera
bientôt plus gratuite (redevance exceptée), elle va devenir payante …
« Pour répondre [soi-disant] aux nouveaux usages du public avec la
demande à l’acte au-delà de l’offre vidéo gratuite dont la refonte et le
renforcement doivent intervenir début mai 2017 » prétend France Télé.
Merci
François, Olivier et quelques autres.
Les français
vont donc pouvoir continuer à raquer…à commencer après la dispendieuse chaine
d’info (bien loin des 12 millions d’euros que « déclare » l’ex
Orange) par la création d’une nouvelle et énième filiale.(*)
Dernières
dépenses en date, celles que France Télévisions a présentées jeudi
23 février à son conseil d’administration pour validation, s’agissant du
lancement de service de VàDA (vidéo à la demande) par abonnement que l’ex Orange affirme déployer à l’automne !
« A l’unanimité, le Conseil d’administration a donné mandat pour
engager tous les travaux nécessaires au lancement de cette offre, dans le
respect du cadre économique global du COM et de l’objectif d’équilibre des
comptes prévu au budget 2017 » plastronne France Télé.
Alors que les audiences sur France 3 comme
sur France 2 ne cessent de dégringoler pour atteindre des niveaux abyssaux jamais atteints, voilà ce qu’écrit France Télé :
« Cette offre par abonnement
reposera sur un modèle de partenariat inédit avec les principaux groupes
producteurs-distributeurs en fiction et en animation qui travaillent avec
France Télévisions et sera portée par
une nouvelle filiale commerciale du groupe France Télévisions. (*)»
Le site ADAP ne s’y est pas trompé. Dans un récent post « France Télévisions, un scandale à venir :
l'utilisation de l'argent public pour financer une hypothétique Vidéo à la
demande ! », (¤) il
analyse comme le blog CGC Média cette nouvelle fuite en avant comme le début
de la fin.
« On sait que le modèle économique
de Netflix est tendu et que l’entreprise de Sacramento n’a pas de marge de
manœuvre » alors pour France
Télé, la catastrophe industrielle ne fait aucun doute.
(¤) Extrait
« Il pleut sur mes montagnes
grecques et ces cascades ruisselantes
font penser à l’argent de France Télévisions…Un fil conducteur intéressant
pour comprendre la Grande Machine !
Forcément le taux d’évaporation du budget qui avoisine les trois milliards
d’euros est élevé…L’argent coule en torrent comme celui qui prend naissance
là-haut dans la montagne, au huitième étage : le Netflix à la française
dont veut se doter Delphine Ernotte.
Le conseil d ‘administration de FTV
vient de l’approuver...Comme si c’était un gage de réussite !
On sait que Pour Netflix qui s’appuie pourtant sur le catalogue (de service public) de la BBC, la rentabilité n’est pas évidente. Le modèle économique est tendu et l’entreprise de Sacramento n’a pas de marge de manœuvre bien que s’appuyant sur un catalogue de séries et de films assez somptueux.
Amazon a choisi de se lancer dans le même service mais de façon très timide. Dans le principe de « pay- per- view ». En France, le modèle classique de Canal plus est en train de s’écraser. Le géant Orange n’y va pas : trop d’incertitude techniques et financières...mais à France Télévisions, on y court !
Sur un principe pas vraiment moral : le citoyen français, qui paie sa redevance pour avoir une télévision de service public de qualité, devra payer un abonnement, environ dix euros par mois, pour revoir des émissions, des séries, des productions françaises déjà payées et financées par l’argent de la redevance.
France Télévisions est une société de service public et pas n’importe quelle entreprise de service audiovisuel ou d’épicerie. Envisager de revendre à des publics qui ont déjà payé le service à travers la redevance c’est une forme d’arnaque ; ni plus ni moins.
Quant à la rentabilité financière…payer 120 euros par an au moins pour voir des productions françaises !!!! Un torrent financier qui risque bien de finir dans une vasière… »
On sait que Pour Netflix qui s’appuie pourtant sur le catalogue (de service public) de la BBC, la rentabilité n’est pas évidente. Le modèle économique est tendu et l’entreprise de Sacramento n’a pas de marge de manœuvre bien que s’appuyant sur un catalogue de séries et de films assez somptueux.
Amazon a choisi de se lancer dans le même service mais de façon très timide. Dans le principe de « pay- per- view ». En France, le modèle classique de Canal plus est en train de s’écraser. Le géant Orange n’y va pas : trop d’incertitude techniques et financières...mais à France Télévisions, on y court !
Sur un principe pas vraiment moral : le citoyen français, qui paie sa redevance pour avoir une télévision de service public de qualité, devra payer un abonnement, environ dix euros par mois, pour revoir des émissions, des séries, des productions françaises déjà payées et financées par l’argent de la redevance.
France Télévisions est une société de service public et pas n’importe quelle entreprise de service audiovisuel ou d’épicerie. Envisager de revendre à des publics qui ont déjà payé le service à travers la redevance c’est une forme d’arnaque ; ni plus ni moins.
Quant à la rentabilité financière…payer 120 euros par an au moins pour voir des productions françaises !!!! Un torrent financier qui risque bien de finir dans une vasière… »
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